Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

«[Les États-Unis] demeurent un pays qui est moins intéressé à la révolution qu’à l’amélioration. L’Américain moyen ne pense pas qu’il faille détruire tout le système et le reconstruire. […] Les électeurs, y compris les démocrates, ne sont pas mobilisés par les mêmes opinions qui sont exprimées sur les fils Twitter de la gauche ou par l’aile militante de notre parti. Et ce n’est pas une critique de l’aile militante. Sa mission est de provoquer, inspirer et motiver. Mais la mission du candidat, quel qu’il soit à la fin, est de se faire élire.»

Barack Obama, ancien président des États-Unis, exhortant les candidats à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle de 2020 à ne pas virer trop à gauche lors d’une allocution prononcée devant des donateurs progressistes de Washington vendredi soir dernier.

(Photo Getty Images)

63 réflexions sur “La citation du jour

  1. Samati dit :

    Beaucoup de sagesse dans ces propos.

    1. chicpourtout dit :

      C’est le seul moyen de rejoindre le plus d’électeurs possible.

    2. jeanfrancoiscouture dit :

      Des propos qui démontrent une bonne lecture de ce qui anime la majorité de ses concitoyens. Rien à ajouter sauf que dans ce contexte, ‘il est difficile de comprendre pourquoi tant de gens suivent Donald Trump et ses outrances verbales, politiques et sociales.

      1. papitibi dit :

        Peut-être les outrances juteuses du dividu traduisent-elles simplement une peur maladive de l’altérité?

        Un vrai Patriote Blanc DOIT remettre les z’importés et les ‘couleurés’ à leur place. Et tous ces bien-pensants sôôôcialistes qui menacent de nous arracher not’ butin en venant piger dans nos poches (lire: IMPÔTS!!!). Le Doh, lui, il nous redonne not’ argent à nous z’autres, pis phoque les estis d’importés, qu’ils mangent d’la shit pis si y sont pas contents, qu’ils retournent dans leur trou à rats.

        Et puis, le Donald, c’est un héros de l’immobilier qui a mis les banques à ses pieds (!), un modèle de réussite financière. Pis cé têêêllement un bon entertainer, avec son répertoire inégalé de mimiques, de grimaces et d’insultes.

    3. Absalon dit :

      Ce que craint Obama pour les Démocrates se produira dans quelques semaines pour les Travaillistes au Royaume-Unis. Avec un Corbyn qui plaît à la base militante mais pratiquement inéligible, les progressistes britanniques se sont condamnés à regarder l’histoire se faire dans eux.
      Une partie de la gauche préfère son confort idéologique aux compromis qui vont avec l’exercice du pouvoir.

  2. Salvador E. Rodriguez dit :

    Bon. Il a sûrement raison, les américains ne sont pas prêt pour une révolution. Les révolutions ne se font pas sur Twitter. Elle se font dans la rue, puis malgré que bien des piliers de leur système démocratique soient ébranlés, je vois personne dans la rue. La partage des richesses n’est pas une valeur prioritaire en ce moment pour l’Amérique puisque le goût de réussir par sois même est encore un rêve ancré dans les gènes de ceux qui sortent voter. Obama a l’expérience de celui qui a connu le pouvoir. Le calme de parler quand l’idéea eu le temps de maturer. Il a peut-être raison même si on aurais voulu entendre autre chose. Ce qui semble être clair à ses yeux c’est que les démocrates doivent s’assurer de prendre le contrôle contre ceux qui ne se gênent pas pour révolutionner discrètement ce qui fut durement acquis et qui faisait fait la grandeur des États Unis. Au fond limiter les dégâts.

    Il faudra attendre donc avant que l’Amérique change.

  3. guygrenier dit :

    Une autre belle mère

    1. Réal Tremblay dit :

      Une belle mère nécessaire mais qui ne réussit pas à se faire comprendre d’une partie de l’électorat avec ses discours politiquement corrects. S.V.P. M.Obama, un peu moins de style et soyez un peu plus cinglant.

  4. jcvirgil dit :

    Ah ce cher Obama ou le changement dans la continuité …
    Pourtant c’est cette attitude élitiste qui a mené à l’election de Trump.

  5. gl000001 dit :

    Anybody-but-trump 2020 !!

    1. jcvirgil dit :

      C’est sûrement vrai, mais une campagne de haine pure de Trump, sans autre projet enlevant à proposer ne fera qu’accentuer le clivage dans la population et risque de le faire réélire.

      1. gl000001 dit :

        Et les démocrates ne proposent que de la haine ? Vous en manquez un peu si vous pensez réellement ça.

    2. theophileraulet dit :

      Les destructions et « reconstructions » à la manière bolchevique/communiste, incluant celles de Lénine, Staline, Mao Zedong, Fidel Castro, Pol Pot, Kim Il-Sung, etc. avec, chaque fois des massacres ou exécutions à la pelle, ne m’apparaissent pas comme un « grand bond en avant ». Il n’est pas nécessairement de verser le sang pour améliorer, et même grandement, la justice et diminuer la pauvreté dans un pays. Cette opinion s’adresse aux participants du présent blogue qui paraissent soutenir des manières plus radicales. Par ailleurs, pour votre texte, monsieur Hétu, je pense, comme un des premiers contributeurs ci-haut, que le langage de monsieur Obama est celui de la sagesse.

      1. gl000001 dit :

        « Cette opinion s’adresse aux participants du présent blogue qui paraissent soutenir des manières plus radicales.  »
        Qui ?

      2. Lecteur-curieux dit :

        Encore une fois bien des gens confondent l’extrême-gauche avec la gauche radicale.

        Dès que vous voyez un système de domination et que vous luttez contre vous êtes dans la gauche radicale ou héritier de cette gauche versus une approche pluraliste où les conflits vont se résoudre par la discussion et la négociation.

        Cela peut être une lutte pacifiste mais appartenir pareil à la descendance de Karl Marx. Bon mais les typologies varient et les militants politiques versus des intellectuels et ceux disons des années ’70 et ’80 . Le type est un théoricien du système marxiste ou un économiste marxiste. Le vocabulaire et la perspective de l’époque.

        Mais le prof communiste était pareil avec Cuba et l’URSS tout en pouvant les critiquer mais moins que les États-Unis. Bien oui, il était communiste ou perçu comme tel.

        Allez la métaphore :

        http://www.etreautravail.com/lorganisation-vue-comme-un-instrument-de-domination/

    3. Haïku dit :

      @gl000001
      – « Ce qui compte ce n’est pas le vote, c’est comment on compte les votes »(Joseph Stalin).
      -« L’adulte ne croit pas au pėre Noël. Il vote »(P. Desproges).

    4. Anne-Marie dit :

      De grâce! Ne dites pas ça! Imaginez que le gros Trump pète au frette cette nuit et que les Américains soient pognés avec Mike Pence.! Un bon Démocrate proactif qui pense à la population. Là révolution (de merde 💩) les Américains la vivent déjà.

      1. gl000001 dit :

        Any democrat but trump ! C’est mieux ?

  6. lechatderuelle dit :

    Réflexion de peureux que celle-là….

    la mission est de se faire élire??? misère… même stratégie que les Républicains avec trump… et on voit le résultat….

    se faire élire sans idée… sans projet sociétal… ça donne quoi??

    1. Achalante dit :

      C’est aussi mon opinion. Considérant que les Démocrates sont centre-droite, à force de chercher le compromis avec les électeurs républicains qui allaient toujours de plus en plus à droite, aller un peu plus à gauche pourrait justement aller chercher plus d’électeurs. Ceux qui a veulent un contrôle des armes, qui sont pour le marriage gay et la protection des LGBT+, le droit à l’avortement et l’assurance santé pour tous. Ce sont quand même la majorité des électeurs, alors pourquoi un tel candidat perdrait-il les élections?

      1. Lecteur-curieux dit :

        Pourquoi perdre les élections avec des projets voulus par une majorité?

        Il faut lire et relire le chapitre sur le marché politique du livre de Raynault et Stringer, Problèmes et Politiques Économiques.

        Le vote ne tient pas compte de l’intensité des préférences des électeurs. Le programme politique lui permet l’échange de votes. Et ceux favorisant fortement une mesure et qui dans le cours bénéficient des bénéfices concentrés sont prêts à accepter les coûts diffus des autres mesures.

        Ces profs se servent de ce modèle surtout pour dénoncer la politisation de l’activité économique…

        N’empêche que pour les préférences idéologiques cela fonctionne aussi.

        C’est une coalition d’intérêts minoritaires qui a le plus de chance de gagner les élections.

        Un politicien qui veut gagner va offrir des politiques à bénéfices concentrés et coûts diffus. Mais il faut probablement un peu de subtilité au moins pour pas que tout le peuple s’en rende compte.

        Un mauvais programme gagnant alors qu’eux économistes dans leur vision de cet extrait du chapitre ne proposeraient que des mesures rentables économiquement et socialement et perdraient les élections.

        Autre point, quand on vous parle de retombées économiques d’un projet c’est parce que la rentabilité économique n’est pas là.

        Bon mais contentons nous de réexpliquer le fonctionnement du marché politique. Cette conception est réductionniste et n’est pas la réalité ? Pas l’ensemble de la réalité mais celle qui mesure qui approxime le mieux les effets sur un marché.

        Et sur le marché politique ce sont les votes qu’il faut aller chercher.

        On a beau trouver cela plate ou ne pas vouloir que le système soit essentiellement ainsi si on ne l’accepte pas on est dans le déni.

  7. Pierre dit :

    Je le verrais Président à vie ce monsieur là 👍👍👍
    Ce qui est intéressant à ce moment ci c’est qu’il n’as toujours pas donné son appuis à son ancien VP… donc le vrai sauveur n’est toujours pas sur la liste… mais qui est-il ou qui est telle?

    1. Richard Hétu dit :

      Personne ne s’attend à ce qu’il appuie qui que ce soit à ce stade-ci de la course et probablement pas avant qu’un candidat puisse revendiquer la victoire.

  8. Serge Montpetit dit :

    Dans c’est parole il a l’air plus vieux que Bernie, domage.

    1. Lecteur-curieux dit :

      Il a toujours été un homme de compromis et pourtant à gauche mais en cherchant la coopération plus que la revendication musclée.

      Perso il ne me parle pas tant que cela mais je lui aurais donner sa chance contrairement aux républicains.

      Obama veut les faire les améliorations mais les républicains l’ont empêché pour plusieurs.

      Cela prend plus de coffre pensons à Jacques Parizeau à Jean Garon ou à Lise Payette. Oui mais le PM était René Lévesque bien lui c’est la nationalisation de l’électricité sous Jean Lesage.

      Bon mais c’est le Québec et non les États-Unis comme Roger Drolet le disait dans une conférence il faut être très humble et même faire pitié au Québec. Trump lui fait l’extrême opposé en jouant le mâle alpha.

      Mais Obama alors ? Il fallait la jouer plus modeste comme Noir pour devenir POTUS? Alors qu’on a dans la tête Ali ou bien Apollo Creed dans Rocky ou encore Carl Lewis ou un joueur de basket-ball.

      Un Noir peut pas se permettre cela en politique ?

      Bon nous Trudeau a fait un combat de boxe contre un opposant conservateur il y a quelques années mais on est au Canada…

      Des hommes noirs qui sont très masculins et dans l’archétype de la virilité, il y en a plein. Et en étant gentils.

      Mister T. dans A-Team plutôt que dans Rocky et donc gentil gagnerait contre Donald Trump. Contre Obama ? Bien juste à laisser la place à Obama tout en étant son garde du corps.

      Du muscle réel ou incarné mais sans être de droite autoritaire. Être dans le pluralisme mais un moment donné il faut être un peu plus fort que le compromis sinon cela ressemble à des compromissions.

      C’est bon pour les enfants ? Où est la bio de Johnny Rougeau? Lui et son frère étaient garde du corps pour René Lévesque. En quelle année cela ? La campagne avant celle de 1976 ?

      Bon mais on évolue ? Bien une joueuse de la WNBA avec des tatouages et queer ou lesbienne qui accompagne ou vient à des rassemblements, une qui est badass. Il n’y a pas de bon mot pour traduire.

      Ou sinon il faudrait des mots comme ceux de Claude Dubois dans le temps.

      Sinon Trump qui a des anciens gros durs avec lui et qui les montre ? Bien c’est lui qui a l’avantage alors…

  9. monsieur8 dit :

    La Machine Démocrate se met en branle pour barrer la voie aux progressistes. Asoir, on sort la grosse artillerie!

    Ce qui va faire la différence en novembre 2020, c’est la sortie du vote démocrate. Est-ce que les dems peuvent s’offrir le luxe de choisir un candidat éteignoir une deuxième fois de suite? Peuvent-ils ignorer leur base fortement motivée et politisée? Ils semblent penser que oui, ils le peuvent. Grand bien leur fasse. Trump gagne en 2020.

    1. jcvirgil dit :

      @Monsieur 8

      Ça ressemble pas mal à ça. La direction du parti a choisi la destitution et l’enfumage russo-ukrainien menée par Brennan et associés pour barrer la voie aux progressistes et assurer l’élection d’un candidat qui continuera à représenter l’intérêt des grands lobbys qui dirigent le gouvernement américain selon leurs intérêts .

      1. Marc dit :

        Vraiment? Peut-être que Monsieur Obama (qui semble vous faire faire une montée de lait chaque fois que vous voyez son nom) a simplement voulu dire « organisons-nous d’abord pour nous faire élire, sans quoi nous ne pourrons jamais réaliser aucune des idées de notre programme ».

      2. simonolivier dit :

        @marc Bien dit. Je ne sais si vous êtes lecteur de ce blogue depuis longtemps si oui, vous aurez constaté que jcvirgil considère QS trop à droite. Alors pour ce qui est de M. Obama…

    2. Guy Pelletier dit :

      @monsieur8

      L’affaire c’est que la base fortement motivée et politisée ne suffira pas a faire gagner les Démocrates qui doivent aller chercher les modérés et indécis de même les Républicains modérés ou indécis ou du moins les inciter à ne pas voter pour Donald Trump. Avant de tourner plus à gauche d’imposer un programme plus progressiste il leur faudra battre Trump ça c’est c’est une réalité incontournable. Rien ne les empêcherait par la suite de viser de gros changements pour l’élection de 2024.

      1. monsieur8 dit :

        @Guy Pelletier : la base progressiste des dems ne suffira pas à battre Trump, on est d’accord. Mais sans cette base, aucun candidat ne bat Trump, même le plus extrême centriste. Quel que soit le candidat choisi, il devra écouter cette base, et tenir en tenir compte.

        Au lieu de faire pression pour que l’aile gauche se la ferme, les « ténors » devraient faire pression pour que les centristes écoutent cette gauche qui appelle, et adaptent leurs programmes pour y inclure des éléments qui sont demandés. Politique 101. Les dems ont fait l’erreur en 2016, on a eu Trump. S’ils re-font l’erreur en 2020, on re-a Trump.

        Le D, dans DNC, c’est pour dinosaure je crois.

      2. Igreck dit :

        @Guy
        Avant de penser à moderniser la maison il faut s’assurer de ravoir les clés !

  10. Benton Fraser dit :

    Pourtant avec l’expérience à la Maison Blanche, Obama devrait avoir compris que la politique de ménager l’adversaire et sauver les meubles n’a absolument rien avec les républicains…. Trump est là!!!

    Et pour les reste des américains, le statut quo, est-ce ce qu’ils veulent… sauver les meubles ?

  11. Gascar dit :

    Après ça c’est le déluge et la fin des USA ET Poutine aura gagné sur toute la ligne.

  12. loup2 dit :

    ouain.
    La planète va chez y’able.
    Et Obama vient dire qu’il faut être pragmatique ?!?!

    Simonac il faut un gros coup de barre et dans plusieurs domaine.
    Demain ? F**k…

    1. gl000001 dit :

      Ils ont voté pout un gros coup de barre avec trump. Et voyez ou ils en sont !
      Les changements se font sur le long terme dans un pays aussi conservateur.

      1. Lecteur-curieux dit :

        Ils ont choisi d’être réactionnaires et rétrogrades et même Obama a causé un ressac alors qu’il marchait sur la pointe des pieds ou presque étant dans la rectitude politique.

        Ce que l’on ne veut pas dire c’est qu’Obama est et était plus blanc que Michael Jackson. Seuls des africains ou quelques voix divergentes se permettent de le dire.

        Obama ne représente pas assez fortement la black attitude et l’a fait juste dans le côté sympa.

        Booker ne semble pas oser du moins au national alors qu’il a joué au football dans un calibre plus élevé que Trump et n’est pas en couple depuis trop longtemps, il a profité de sa vie de célibataire. Et sa femme est bien plus belle que Melania.

        Il semble avoir des épaules fortes et une bonne poignée de main et Stormy n’oserait pas dire qu’il est tiny et elle ne pourrait pas vérifier.

        Le vrai inconscient est là. Une femme aussi pourrait y être mais doit être forte ou bien dans les clichés absolus de la féminité?

        Être soi-même et foncer. Sanders cela marche au Vermont.

        Si on veut Warren ou même Mayor Pete ou le vieux Biden. Peu importe qui, la force du leader se reconnaît au corps et non à la tête et pour le corps on parle de l’équipe qui entoure.

        Il faut cesser de déifier le poste de POTUS surtout si on se dit progressiste alors que c’est tout le contraire d’une gouvernance démocratique. Bon mais on joue pareil sur certains aspects. Il faut pareil le vendre le ou la leader. N’empêche que personne ne peut tout faire seul.

        La personne aurait beau être charismatique, il faut plus que des spectateurs et des adulateurs. C’est à toute la population de remettre le pays sur les rails. Cela prend des implications venant de partout dans tous les milieux.

  13. Richard Desrochers dit :

    Obama est un pragmatique. Ils ne critique pas des idéaux, mais des objectifs électoraux. Il peut fort bien approuver des projets qui paraissent à gauche pour des Américains, mais il veut surtout qu’on démocrate remporte des votes dans un échantillonnage représentatif de l’ensemble de la population. Il ne s’agit pas simplement d’idées, mais de victoire. Et de paix sociale.

    1. onbo dit :

      excellent résumé de Obama. !!!!!

    2. Haïku dit :

      Exact !👌

    3. Frederic Jobin dit :

      Ce pragmatisme est ce qui distingue un homme d’état du politicien…

  14. quinlope dit :

    N’est-ce pas un appui discret à Biden, le centriste?

  15. Bidulen dit :

    L’élection présidentielle de 2020 va se gagner au centre. Je dois donner raison à Obama, malheureusement.

    1. kintouai dit :

      «L’élection présidentielle de 2020 va se gagner au centre.»

      Je dirais même : à l’extrême centre !

      1. Haïku dit :

        @jeanfrancoiscouture
        Pardonnez-moi de vous citez, mais on parle de l’extrême centre.

        « Cela est d’autant plus vrai qu’avec le système du Collège électoral, les régions ou états dits «progressistes» n’auront lamais une influence proportionnelle à leur poids démographique global. Et les états dit «clés» ne brillent pas par leur penchant progressiste et c’est là que Donald Trump va concentrer ses efforts.
        Des politiciens qui, au Canada, seraient vus simplement comme des libéraux ou, dans le cas des plus progressistes, comme des néo-démocrates, passent aux États-Unis pour de dangereux gauchistes voire comme des communistes.
        Peut-être suis-je trop prudent mais je pense que le salut pour les Démocrates passe par ce que j’appelle, un peu à la blague, «l’extrême centre».
        C’est une position que les vrais démocrates peuvent accepter parce que leur objectif est de sortir Donald Trump et que les électeurs plus modérés ou un peu plus conservateurs sans être républicains peuvent soutenir au lieu de simplement s’abstenir de sortir voter ».

  16. Yolande C. dit :

    Lorsqu’on regarde les sondages dans chaque état, l’incapacité de Pete Buttgieg de percer l’électorat afro-américain et latino et le faible taux d’approbation de la candidature d’Amy Klobuchar, l’intervention de Barack Obama ne vise qu’à aider une seule personne: Joe Biden.

    Qui d’autre ?

  17. leonard1625 dit :

    Les radicaux me les cassent. Allez. qu’ils fassent les jars et effaroucheent une bonne partie des centristes. Trump sera élu et ils seront pognés avec une Cour Suprême ultra conservatrice pour au moins trente ans et une multitude de juges fédéraux de la même trempe.

    Leurs causes seront-t-elles plus avancées?

    1. Benton Fraser dit :

      Le problème, c’est que les centristes ne vont pas voter!

      La démocratie est malade.
      Il suffit d’un 25% de l’électorat bien résolu pour qu’un président (ou premier ministre) soit élu!

      La nature humaine fait en sorte que les gens émotifs donnent dans l’extrême!!!

      1. Lecteur-curieux dit :

        Les rationnels sont égoïstes dans la théorie :

        https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_du_vote

        Il y a ce paradoxe et d’autres, ne pas mesurer l’intensité du vote est une faille du système.

    2. Lecteur-curieux dit :

      On ne change pas le monde. Michel Chartrand n’a jamais été élu et pas plus Aktouf.

      Amir Khadir n’a jamais été dans un parti de pouvoir.

      Ou encore Svend Robinson quand il a pris la cause homosexuelle dans le temps. Un militant peut être un élu et pourrait même être dans un parti au pouvoir mais le chef doit moins incarner cela. Par contre, dans un parti d’opposition? Là vous avez le champ libre en politique canadienne.

      Et au final, peut-être que Catherine Dorion le comprend très bien et combat beaucoup de réactionnaires. N’empêche je n’ai pas sa vision collectiviste du monde. Paradoxe ? Elle est accusée d’individualisme. Alors qu’elle incarne plus un communautarisme multiple. Les femmes qui portent du poil, celles avec leur kangourou, l’autre avec les Doc Martens, la tuque… Bien il y a longtemps que des artistes s’habillent ainsi et sur le Plateau et dans le quartier latin à Montréal c’est plein.

      Et en plus… Elle fait assez polie versus des punks du temps mais qui eux n’auraient pas voulu être des élus.

      1. InfoPhile dit :

        Somme toute, un beau texte.

  18. Lecteur-curieux dit :

    Obama est perçu comme au centre.

    N’empêche que son Yes We Can, beaucoup avaient des espoirs immenses mais en y comprenant pas grand chose. C’est un Nous alors qu’ils ont attendu après lui. Et ensuite pouvoir ce n’est pas assez il faut le VOULOIR.

    En 2008, je vois plus son élection et sa grande popularité comme une incarnation du rêve américain et je ne dis pas que moi cela me motive mais les Américains adorent ces histoires de réussite.

    Vais-je enfin parler de ce qu’il dit ? La révolution ? C’est le discours de la gauche radicale et descendante de Marx cela n’a rien à voir avec être jeune ou vieux cela dépend plus de vos aspirations. On associe cela de notre côté dans le livre de Gareth Morgan à la métaphore du système de domination.

    Cette métaphore est très puissante et comme dirigeant on doit être à son écoute. Par contre, si on a que cette métaphore comme vision on n’avancera que très peu. On va promettre la révolution pour obtenir en bout de piste que des pinottes.

    Mais attention vous êtes le mouvement étudiant ou le syndicat? On l’a vécu le mouvement étudiant plus sage et endormi et le PLQ alors de Bourassa avec Claude Ryan comme Ministre de l’éducation nous a fait subir la plus forte hausse de frais de scolarité.

    Un des dirigeants de l’Association dans l’Aneq et membre du parti communiste remettait le trajet de la manifestation aux policiers et si quelqu’un lance l’idée d’aller bloquer le pont innocemment, il répond non on y va pas. Pourtant c’était un communiste ? Le mouvement ne levait pas. Il ne faut pas se battre seul!

    Et l’impression pour la grève qu’on avait eu ? Beaucoup ne s’étaient voté qu’un petit congé. Plusieurs étaient même aller à Cuba et non pas par allégeance politique.

    Il l’a faut la gauche radicale sinon on se fait exploiter. Sinon des gestionnaires disons progressistes aussi croyaient au partenariat mais les syndicats ont conclu que le rapport de force était préférable, les employeurs-dirigeants n’étant pas vraiment de bonne foi.

    Obama y va de ses conseils aux démocrates alors que Mintzberg lui met le doigt sur le bobo du système. Le secteur pluriel n’est pas assez fort.

    Et l’économie au sens de la compétition prend trop de place. Et dans ce texte il ne réforme pas l’économie orthodoxe il l’empêche d’être dominante.

    Sauf que Mintzberg est un véritable intellectuel et Aktouf aussi contrairement à ce que Foglia disait il y a plusieurs années et en voyant Amir Khadir comme l’intellectuel alors qu’il est le militant. Il reste qu’Aktouf a été très peu écouté au sens d’être mis en pratique et ce qu’il dénonçait il y a 30 ans est bien pire maintenant.

    Il existe des dirigeants plus progressistes au sens managérial c’est le faire vraiment ce n’est pas que dénoncer. Et pour l’époque, les frères Lemaire et Cascades et leur philosophie du respect étaient très valorisés par Aktouf alors que ce que Pierre Péladeau incarnait il n’aimait pas du tout contrairement à ce que moi je percevais et que le prof de philo mettait en valeur au cégep.

    C’est tout simplement deux choses complémentaires. Péladeau incarnait l’entrepreneuriat et mieux que Trump et la volonté de puissance chez Nietzsche. Mais oui c’est pareil plein de journalistes et autres qui ont bâti le Journal de Montréal.

    Il reste que les Lemaire la vision est plus collectiviste.

    On a beau parlé du Cirque du Soleil comme réussite, Guy Laliberté a fait la même chose plus tard que les gros égos américains, il est dans le narcissisme.

    Bernard Lemaire dans sa bio dont on nous parlait dans les médias quand elle est sortie est un peu moins parfait que le modèle proposé à l’époque. Cela ne veut pas dire qu’on nous a menti.

    Que ce soit sur Lemaire ou même sur le livre de Aktouf j’avais mes réserves et j’en avais parlé à un autre prof qui avait collaboré à l’ouvrage mais lui se voyant comme mathématicien et y voyant pareil du paternalisme.

    Aktouf est de gauche mais ouvert aux compromis et pragmatique du moins en théorie. Il faut faire ce qui marche.

    Et oui c’est le même défi en management qu’en politique. Malheureusement, des gens qui disent vouloir gérer le gouvernement comme l’entreprise privé ce sont des gens en fait qui veulent y importer le modèle néolibéral et néoclassique et encore juste dans ce qui leur rapportera le plus comme dans la théorie de l’agence. C’est de l’économisme.

    Aktouf son discours semble plus musclé et radical qu’avant car on recule plutôt qu’avancer. Mintzberg dit bien ce qu’il faudrait faire et ressemble alors à Aktouf d’il y a 25 ans avec son bâton du pèlerin. Espérant conscientiser les dirigeants bien non ou juste un peu.

    Mintzberg lui a parlé de leurs déclarations aux grands dirigeants corporatifs américains et vous devinez bien que cela ne reste que des belles intentions sans action.

    Alors ils sont toujours dans la maximisation de la richesse de l’actionnaire et de telle façon où l’on accélère toujours la destruction de la planète.

    Donc si le lien est bien lui parlant de son testament intellectuel, les mesures qu’il prône sont beaucoup plus radicales que celles de Sanders,Warren et AOC et il ne parle pas que des États-Unis.

    Pour Mintzberg lire son blogue. Il a absolument raison mais on ne l’écoute pas.

    C’est comme en santé il a écrit un livre Mintzberg et sur un site de HEC-Montréal, un économiste retiré de l’Université Laval l’a raillé. Bien sûr, cela ne correspond pas à ses paradigmes.

    On les connaît pourtant. Il faut avoir recours à plusieurs modèles et métaphores.

    Aktouf avait beau avoir parlé en s’opposant à Pierre Péladeau, on aime les deux. Pareil pour Foglia critiquant Aktouf. On aime les deux. Pareil comme Michel Morin l’ex-prof de philo qui jeune intellectuel encore à l’université en 1970 avec son groupe s’opposait aux artistes et intellos de la Nuit de la poésie et un autre de nos idoles ou inspirations et donc Raoul Duguay y était.

    Les cours de management qui reviennent cessons les dichotomies. Mais en politique? Ce sont des intérêts qui s’affrontent. La dialectique fait partie de la game.

    On a besoin de tout le monde et de plusieurs métaphores si pas toutes bien qu’il faut une canalisation des actions.

  19. InfoPhile dit :

    «L’Américain moyen ne pense pas qu’il faille détruire tout le système et le reconstruire.»

    Ah ! Parce que certains voudraient détruire tout le système ! En fait, il me semble suspect de dépeindre les progressistes comme des gens qui voudraient tout détruire. Je comprendrais cette grossière exagération si elle venait de Trump, c’est sa rhétorique. Mais venant de M. Obama ? À en croire que les gros commanditaires sont aux abois !

    Évidemment, je comprends très bien que Trump ne doit pas sévir pour un autre quatre ans. C’est un truisme qui nul de sensé remet en question.

    Là-dessus, deux points. D’abord il serait surprenant que cet olibrius se rende à la fin de son premier mandat. Les sénateurs républicains ne pourront ignorer longtemps encore les faits accablants incriminant Trump. D’ailleurs, il suffit que le sénat vire bleu pour émasculer ce fou advenant qu’il soit réélu. J’imagine qu’il se trouve des indépendants et même des républicains disposés à voter, en zone rouge, pour un sénateur démocrate « modéré ».

    Et dans la foulée, il y a lieu d’être optimiste quant à une probable consolidation du contrôle de la chambre basse par les démocrates .

    Ensuite, il y a aussi l’effet mobilisateur d’un programme qui, à mon avis, ne peut qu’être enthousiasmant pour peu qu’il se rende aux oreilles des Américains. À cet effet, il ne faudra pas compter sur M. Obama. Ben platte !

    Trump a été excessivement chanceux. Merci au collège électoral qui ne reflète pas ce que veulent les Américains. Pas plus que ce bizarre de Sénat auquel accèdent autant d’individus représentant un petit état que d’autres issus d’états parfois 20 fois plus peuplés !

    Ajoutons le Gerrymandering, et la cours déborde.

    1. Lecteur-curieux dit :

      Ce que veut le peuple américain? Regardez le pourcentage pour Clinton et pour Trump.

      On peut y voir la division mais pour moi c’est soit ni un ni l’autre ou plutôt c’est la complexité.

      Des gens pensent que c’est de l’incohérence ou de vouloir le beurre et l’argent du beurre alors que le peuple dit vouloir LES DEUX.

      Yin et Yang ou dans un affrontement mais le système va se stabiliser au centre de l’attracteur étrange.

      La vraie volonté ? Les deux partis au pouvoir et au Cabinet ou chacun leur tour. Clinton et Trump co-POTUS puisqu’il était impossible de les jeter tous les deux.

      C’est comme en 2012. Je pensais bien être déjà débarrassé de Pauline Marois mais il fallait se débarrasser de Jean Charest et Bachand aussi. Ok Pauline c’est ton tour. Merde elle se fait débarquer et le PLQ n’a pas fait d’introspection ni ménage et nous arrive comme parti des trois docteurs arrivistes.

  20. Lecteur-curieux dit :

    Cela a aussi été le cas pour le Québec mais plusieurs de nos intellectuels sont de gauche alors ils ont appelé cela la révolution tranquille.

    Alors que des industriels étaient avec Lesage. Peut-être pas avec le PQ de 1976 ou pas les mêmes.

    Là c’était autre chose. N’empêche que René Lévesque n’était pas un révolutionnaire ni Parizeau.

    Michel Chartrand pouvait en être un, Pierre Falardeau, Pierre Bourgeault.

    Ou prenons le cheminement de Pierre Trudeau. Jeune intello il se tient beaucoup avec la gauche. Voulant devenir PM, il est allé plus au centre.

    Ou même dans les médias… Imaginez Foglia à la place de Roger D. Landry à La Presse à l’époque… Pensez au bordel que cela aurait pu faire…

    L’homme qu’il faut à la place qu’il faut dans un vieux mantra du management traditionnel qu’on peut garder. Tout en allant dans celui renouvelé.

    Écoutez Mintzberg plutôt qu’Obama qui avoue même se reconnaître en Justin Trudeau.

  21. Lecteur-curieux dit :

    La complexité n’est pas facile à expliquer.

    Si Sanders et Warren ne passent pas ce n’est pas seulement à cause de leurs idées dites progressistes mais qui en management dans leur façon d’être leaders ne l’est pas du tout.

    Le leader doit être un catalyseur et un rassembleur et se diriger tranquillement vers la pyramide inversée. Ce n’est pas lui qui importe c’est la base.

    Comme Max DePree le disait un bon leader ce n’est pas en regardant la tête qu’on le reconnaît mais en regardant le corps.

    Pour Obama ? Le Français plus à droite avait bien vu en 2008 mais plein de médias n’ont pas encore appris leur leçon.

  22. Lecteur-curieux dit :

    Si on était avec Nietzsche on dirait qu’il faut détruire. Nietzsche détruit et il sape. Mais son combat est philosophique disons car la démocratie moderne mène au dernier homme.

    Alors la monarchie cela est mieux ? De façon poétique pour l’individu allant dans la volonté de puissance je dirais.

    C’est plus ce changement individuel de chacun que la gouvernance de la société.

    Mintzberg lui ne détruit rien, il parle de rééquilibrer. Sauf que cela ne se fait pas ?

    Les descendants de la gauche radicale peuvent être là dans le secteur pluriel où même la NRA en fait partie juste à aller les contredire.

    Cela prend des militants parlant haut et fort. Mais c’est pas René Lévesque lui il se fait aimer. Pendant que les chefs syndicaux eux étaient forts. Et non pas se faire remplacer par les médias devenus bobos et dans bobos il y a le mot bourgeois et pas seulement celui bohème.

  23. Jean Saisrien dit :

    >>«[Les États-Unis] demeurent un pays qui est moins intéressé à la révolution qu’à l’amélioration…

    Ouin… d’où l’accident Trump: à défaut d’avoir réussi à « améliorer », les démocrates ont mis en place ce gros narcissique menteur compulsif mégalomane manipulateur imbécile pas de classe.

    Merci pour l’amélioration… vous repasserez.

    Indécrottables Démocrottes…
    8 ans de MAGA: how does that sound?

    Biden… viarge… Dukakis il fait quoi ces temps-ci? Gore? Michelle Obama?
    Hillary/Obama 2020…

    https://www.newyorker.com/humor/borowitz-report/dukakis-announces-2020-bid-everyone-else-is

    1. Haïku dit :

      😉👌👌

  24. Lecteur-curieux dit :

    Allez le lien suivant sur le leadership. Obama alors n’est pas si exceptionnel que cela comme leader dans la vision du lien. Par contre, Donald Trump et comme POTUS est l’anti-leader, il est l’exact opposé de ce que le lien dit ou même plus mauvais que l’opposé.

    https://www.leadershipnow.com/leadershop/0324-8excerpt.html

  25. Gilles Morissette dit :

    Excellente analyse du président Obama qui est pleine de bon sens et de pragmatisme.

    L’aile Gauche du Parti Démocrate aurait intérêt à y réfléchir avant de plonger tête première dans une voie sans issue qui ne pourra que conduire à la réélection de l’Abruti-En-Chef.

    M.Obama a rappelé une vérité pourtant fort évidente. Pour faire avancer ses idées et faire « une révolution », il faut d’abord et avant tout prendre le pouvoir. On peut mettre de l’avant ses idées lorsqu’on est dans l’Opposition mais sans le pouvoir, il sera impossible de les mettre en application.

    IL a compris qu’aux USA, les électeurs préfèrent les changements graduels plutôt que les grands coups de gueule de gens qui se disent révolutionnaires mais qui sont loin même très loin des préoccupations des électeurs.

    Les récentes victoires des Démocrates avec des candidats centristes et un programme électoral qui mettait de l’avant des enjeux plus terre-à-terre (santé, éducation, contrôle des armes à feu, environnement, etc) devraient pourtant montrer la voie à suivre.

  26. citoyen dit :

    la politique est un autre système qui se nourrit des guerres, des famines, de la pauvreté et des conflits pour exister.

  27. citoyen dit :

    se faire élire pour le bien commun serait le meilleur des mondes, un parti misant sur la révolution et un autre parti misant sur l’amélioration permettraient d’offrir aux électeurs une offre complète.

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