Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

Les quelque 700 000 «Dreamers» peuvent-ils continuer à rêver à la survie du programme qui leur permet de travailler et d’étudier aux États-Unis depuis 2012 sans craindre d’en être expulsés? La réponse appartient désormais aux juges de la Cour suprême des États-Unis, qui ont entendu hier les arguments pour et contre la décision de l’administration Trump d’y mettre fin en 2017. Au lendemain de l’audition de cette cause, les observateurs ont dû mal à prédire le verdict, attendu fin juin, en plein coeur de la campagne présidentielle de 2020.

À en croire le New York Times, la majorité conservatrice de la Cour semble être prête à donner raison à l’administration Trump. À l’origine, celle-ci avait justifié la fin du programme instauré par Barack Obama en invoquant son illégalité. Elle voulait ainsi faire porter à l’administration précédente l’odieux de l’abrogation d’un programme populaire au sein de la population, à l’exception de sa frange la plus conservatrice, nationaliste ou raciste.

Par la suite, l’administration Trump a invoqué des raisons politiques, où elle se trouve en terrain plus solide sur le plan juridique, selon les experts.

L’analyste de Scotusblog se dit moins certaine que le Times de l’issue de cette cause. Elle note que plusieurs juges ont semblé s’inquiéter des retombées pratiques de l’invalidation du programme DACA qui s’adresse aux immigrés de moins de 30 ans, arrivés clandestinement dans leur enfance aux États-Unis.

L’administration Trump pourrait d’ailleurs regretter une victoire à la Cour suprême. Victoire qui pourrait par la suite attirer l’attention des médias sur ses efforts pour expulser des milliers de jeunes immigrés qui étudient, travaillent et paient des impôts aux États-Unis. Tout cela au coeur de la campagne présidentielle.

(Photo Reuters)

37 réflexions sur “Ci-gît le rêve des «Dreamers»?

  1. Henriette Latour dit :

    « L’administration Trump pourrait regretter… »

    Qu’il vive avec l’odieux de sa décision.

    1. Salvador E. Rodriguez dit :

      C’est pas grave le prix à payer ou même qui paie ce prix, l’important c’est de virer à droite dans toute sa splendeur au détriment des autres.

      1. Mouski dit :

        @Rodriguez. Et à détruire tout ce que Obama a fait.

    2. Achalante dit :

      Sauf que… Il y aura 700 000 personnes qui en souffriront. Même pour faire tomber ce type, c’est un prix trop élevé à payer.

  2. Salvador E. Rodriguez dit :

    Ça fait un bout que l’on veux prendre le pouls de la nouvelles SCOTUS de Trump. Mesurer à quel point POS45 a réussi à en faire une institution sectaire, misogyne et raciste au service des puissant. Pas facile d’être citoyen ordinaire aux États-Unis d’Amérique. .

  3. danielm dit :

    Ainsi débute un processus judiciaire qui doit statuer de la légitimité des décisions et des programmes d’un gouvernement élu. En soit cela a toujours existé mais ce qui diffère aujourd’hui, c’est la possibilité de recours incessants d’une administration envers une ancienne administration. C’est comme si la Cour suprême dont les nominations sont politiques (et partisanes) devient l’outil privilégié de gouvernance de l’État.

    Le danger aussi, c’est que tout l’appareil gouvernemental devient tributaire des décisions des différentes cours de justice et cela entraine des « disruptions » continuelles de son activité.

    Entretemps l’administration Trump dénie le droit constitutionnel de la chambre des représentants pour enquêter et sanctionner les décisions et les gestes de celle-ci en proclamant l’illégitimité de la démarche de cette chambre composée de personnes pourtant élues démocratiquement.

    1. ProMap dit :

      danielm – Intéressant point de vue que cette déresponsabilisation du gouvernement et des élus à coup de propagande. Est-ce devenu la norme aux USA? J’espère que non. J’espère que ce n’est que la conséquence du passage à la MB d’un individu ayant pratiqué toute sa vie la déresponsabilisation et qu’il n’ait en fait que moussé une tendance du GOP infiltré par le Tes Party à exercer un pouvoir par la négation de l’autre. En période électorale, le citoyen accepte plus facilement la tactique partisane de tirer sur le messager (l’autre) au lieu de démontrer l’inexactitude de ses idées en documentant les siennes. En mode de gouvernance, cette tactique n’est plus acceptable. « The buck stops here » disait un vrai président. Pour trump, the buck stops with the SCOTUS.

      Le système électoral américain place l’électeur en constante période électorale. Voulue par la Constitution, la recherche d’une continuité de la gouvernance entre les élections de leur administration (président) peut jouer contre cette volonté d’éviter les changements de cap intempestifs : on le voit clairement avec un GOP aujourd’hui ultra partisan qui ne défend plus ses idées en Chambre ou au Sénat pour s’appuyer sur la SCOTUS. Vous avez raison, la SCOTUS est devenue le décideur de l’avenir des USA et le Congrès un terrain de jeux pour élus travaillant en permanence à leur réélection.

      1. danielm dit :

        Vous avez raison en soulignant la constance préoccupation électoraliste de la chambre des représentants, du sénat et de l’administration présidentielle comme facteur instabilité chronique de la gouvernance politique des États-Unis d’Amérique.
        Autrefois c’est l’appareil gouvernemental qui était le garant de la continuité des services publics et de leur intégrité. Aujourd’hui la loyauté et l’efficacité de tout ce groupe de fonctionnaires de l’état sont remises en cause et induit une disqualification du personnel au service de l’intérêt public.

      2. Igreck dit :

        Le gouvernement des Juges… comme ici au Canada depuis le rapatriement de la Constitution avec sa Charte des droits. Les droits individuels ayant tendance à prendre le dessus sur les droits collectifs.

      3. Igreck dit :

        Le gouvernement des Juges… comme ici au Canada depuis le rapatriement de la Constitution avec sa Charte des droits. Les droits individuels ayant tendance à prendre le dessus sur les droits collectifs.

  4. Ziggy dit :

    Ils pourront toujours demander à Simon Jolin Barrette comment rétropédaler seul problême ça prend de l’humilité et ce n’est pas dans leur ADN.

    1. jcvirgil dit :

      *Ils* n’ont pas besoin de le faire. Grâce aux nominations politiques les juges de la SCOTUS sont maintenant à leur service . Voyons voir maintenant si les poids médiatique et de l’opinion publique peuvent les forcer à reculer comme ça été le cas au Québec avec la réforme bâclée du ministre Jolin-Barrette .

  5. fallaitquejteuldise dit :

    Sans ouvrir les valves de l’immigration illégale, l’administration Obama avait trouvé une façon d’inclure, a l’intérieur de critères serrés, cette population particulière d’immigrés qui a grandi aux États-Unis. Même si légalement Trump à raison, on fait quoi avec eux? C’est quoi le plan avec ces sans-papiers? Expulsion de masse? Je sens que si la décision de la cour suprême apparaît au mois de juin, Trump va se servir, à son avantage, de la décision pour permettre à ces gens de rester coûte que coûte aux États-Unis. Une passe-passe électoraliste pour gagner des votes sur une situation qui était déjà sous contrôle.

    1. fallaitquejteuldise dit :

      Trump a le don de monter de toutes pièces des « conflits » auxquels, lui seul a la solution: une décision en sa faveur permettant l’abolition du programme DACA lui permettra, comme ce qu’il a fait avec l’Obamacare, d’introduire son propre programme. Ainsi dans sa grande bonté, ces sans-papiers pourront demeurer aux États-Unis. Trump aura leurrer tout le monde et pourra ainsi gagner des votes auprès de la population latine.

    2. Réal Tremblay dit :

      Le Président prend souvent des décisions sous le coup de l’impulsion ou d’après ce qu’il a vu sur Fox. Constatant par la suite les dégâts, il rétropédale en faisant porter le blâme soit sur Obama soit sur les Dems en sachant très bien que les électeurs ont la mémoire courte. Cette statue de la liberté qui représentait la grandeur de l’Amérique ne veut plus rien dire avec son énorme casquette MAGA sur la tête.

  6. louise tanguay dit :

    tout a fait d accord avec votre dernier paragraphe M Hétu- bon le con coté de l affaire c est que le jugement sera rendu pendant
    la campagne électorale-enfin j espère que c est une bonne nouvelle-

  7. jfk999 dit :

    Moi, ce qui me choque le plus, c’est qu’il est prêt à négocier et faire du commerce avec des dictateurs ETRANGERS qui ont du sang sur les mains. Et qui profiterons de l’argent engrander pour durcir encore leur régime.

    Mais par contre laisser des braves personnes qui travaillent, payent des impôts, etc. faire un petit peu d’argent pour mener une vie modeste. Là non.

    Par ailleurs, il me semblait qu’il voulait fermer la frontière sud pour ne pas laisser rentrer les criminels !!! Que dire des dictateurs, j’y reviens.

    Soit tout me dégoute dans les positions politiques de cette administration.

    1. Richard Desrochers dit :

      Trump invite plus de criminels à la MB, en plus de ceux qui y sont déjà, qu’il n’en entre à la frontière sud.

      1. Henriette Latour dit :

        Richard Desrochers

        👏👏👏👏👏👏

  8. Lecteur-curieux dit :

    On verra s’ils le regrettent ou non en termes de votes.

    Les républicains sont plus dogmatiques et rigoristes et en même temps pharisiens.

    Alors qu’une qualité attribuable aux Américains n’était-elle pas leur pragmatisme? Mais ils ne l’ont pas en politique car pour cela il faudrait faire des compromis.

    Et dire que ce programme était là de manière temporaire. Là-dessus ils ont raison non ? Mais il fallait trouver une réelle solution.

    Les voteurs républicains pensent quoi ? Et au surplus n’oublions pas que c’est un marché politique. Les républicains sont plus diversifiés et une coalition qu’ils ne le paraissent. Une coalition de droite.

    Comment ce programme aurait pu passer chez les républicains ?

    Avoir leur appui ou si ce n’est pas la majorité d’entre eux un nombre suffisant ? Cela est quasi-impossible ?

  9. jeanfrancoiscouture dit :

    Un jugement attendu en juin 2020??

    On dirait que la Cour dite «Suprême» va prendre du temps pour méditer. Mais j’ai comme un petit doute dans le cas des juges dits «conservateurs» maintenant majoritaires. Comme le disait si bien Pierre Vadeboncoeur à propos d’un personnage qu’il n’avait pas en haute estime, celui-là «est comme un chat: il ne médite pas, il prémédite».
    Mais attendons le jugement. Peut-être que la grandeur viendra avec la fonction et que la dignité et le bon sens prévaudront.

    1. Haïku dit :

      jeanfrancoiscouture
      Fort bon sujet de méditation ! 👌👌

  10. Layla dit :

    « Je suppose que c’était une décision très réfléchie», a déclaré le juge Brett M. Kavanaugh à propos d’une deuxième série de justifications proposées par l’administration … »

    « Une décision très réfléchie  » il rit de nous ou quoi ce cher BK, si ça vient de B. Obama c’est tout réfléchi…une promesse électorale lancée au hasard. Ce sont des immigrants illégaux qu’il a utilisé pour faire débloquer son mur.
    BK dit je suppose que c’était une décision TRÈS réfléchie, je ne peut pas en dire autant de son affirmation, impossible que ce soit TRÈS réfléchie venant de « cette administration » et « cette présidence »

  11. Apocalypse dit :

    @danielm – 07:42

    Le recours aux tribunaux devrait être l’exception, pas la règle. On choisi des politiciens et on veut que soit eux qui prennent les décisions, pas que la société soit gérée par les Cours de Justice.

    Cette volonté de l’administration Trump est de la partisanerie ‘crasse’ pour faire mal paraître l’ancienne administration et gagner quelques votes. 700k personnes, et pas n’importe lesquelles, des gens productifs dans une société, sur quoi 330 millions de personnes, une goutte dans l’océan.

    Bien d’accord avec M. Hétu, une décision pour Donald Trump pourrait lui faire bien plus de tort que de bien dans le dernier droit de l’élection de 2020. On a vu ce que les pleurs de quelques étudiants ont fait au Québec la semaine dernière et le gouvernement Legault a bien mal paru au point de faire marche arrière toute.

    Ces 700k pourrait faire beaucoup de bruit et faire très mal à Donald Trump et aux républicains.

    1. danielm dit :

      @ Apocalypse
      Vous avez raison en mentionnant que:  » Le recours aux tribunaux devrait être l’exception, pas la règle. On choisi des politiciens et on veut que soit eux qui prennent les décisions, pas que la société soit gérée par les Cours de Justice. »

      Malheureusement alors qu’initialement le recours à la justice devait « réguler » les cas extrêmes en marge de la société, basé sur le fait que cette dernière respectait les règles qu’elle s’était données sur une base volontaire. Aujourd’hui les dérives légales sont presqu’institutionnalisées (j’exagère un peu ici) et remettent en cause les fondements de l’ordre public, l’intérêt privé prédominant en dépit de tout.

    2. NStrider dit :

      « Le recours aux tribunaux devrait être l’exception, pas la règle ». Vous avez bien raison mais il ne faut pas oublier que les États-Unis ne sont pas un état de droit mais un état d’avocat et « d’avocasserie ». On est cependant loin du jour où ils arrêteront de faire ce qui est légal pour faire ce qui est bien😢😢😢

  12. Apocalypse dit :

    @Layla – 08:20

    ‘… si ça vient de B. Obama c’est tout réfléchi…’

    Effectivement, si ça venir de l’administration de M. Obama, c’était réfléchi, mais venant de celle de Donald Trump, pas mal moins. En fait, je suspecte que si Donald Trump essayait de réfléchir, on l’entendrait crier de … douleur :-).

    1. Richard Desrochers dit :

      On l’entendrait tweeter.

      1. Haïku dit :

        Richard Desrochers

        Exact !😉👌

  13. Lecteur-curieux dit :

    https://americasvoice.org/press_releases/cnn-poll-83-12-americans-want-dreamers/

    Ce sondage de 2018 fortement en faveur des Dreamers.

    Malheureusement, le marché politique et les programmes des partis cela ne se fait pas par référendum sur chaque mesure et encore cela ne serait pas toujours bon.

    Seulement c’est une coalition d’intérêts minoritaires qui fait gagner les élections et les gens oui peuvent supporter plusieurs mesures mais certains juste une ou deux.

    Mettez le 12% ou réduisez le 8%.

    Et allons-y de 4 ou 5 mesures phares et on peut monter disons à 46% des votes juste pour avoir les bénéfices concentrés et qui peuvent être monétaires mais aussi idéologiques.

    Une vision très difficile à accepter de la politique pour des militants et membres d’un parti et disons par ici qui ont voté un programme électoral?

    L’échange de votes implicite existe à l’intérieur même des partis.

    1. jcvirgil dit :

      @ Lecteur-curieux

      Et voilà, ça fait longtemps que les partis politiques ne cherchent plus à convaincre la majorité des électeurs et font du clientélisme aussi appelé *wedge politics*. Avec les pourcentages de participation électorales à la baisse et la division des suffrages c’est ce qui fait maintenant gagner les élections et non les programmes électoraux qui de toute façon ne sont pas consultés par la majorité des électeurs.

      Aux États-Unis avec le système politique en place et la proportion des américains qui ne changeront jamais d’allégeance quelque soient les enjeux de l’élection ,c’est encore plus évident. Les candidats à la présidence n’ont même plus à se préoccuper du vote de l’ensemble du pays. Ils n’ont qu’à faire campagne dans les fameux* états balanciers* (swings states) et y aller de mesures populaires chez des segments de leur population pour espérer la victoire dans ces états qui assurent de l’emporter même si comme Trump en 2016 ils perdent au suffrage total .

  14. Louise dit :

    Ce qui m’interpelle dans le billet d’aujourd’hui, ce sont les chiffres mentionnés dans le premier paragraphe.
    Ce n’est pas pas rien 700 000 personnes qui vivent jour après jour dans l’anxiété parce que leur sort dépend de la décision de juges conservateurs sans coeur qui sont capables de faire dire n’importe quoi aux lois pour justifier leur racisme.
    C’est d’autant plus cruel que depuis 2012 ils se sentaient protégés par une loi promulguée sous le régime Obama.
    Trump a décidé d’y mettre fin en 2017 et c’est seulement en juin 2020 qu’ils vont connaître leur sort.

    Autrement dit pendant cinq ans (de 2012 à 2017) ces gens se sont réjouis, ont pu vivre en sécurité.
    Hors voilà que dans son désir de démolir tout ce qu’Obama a fait de bien, le grand génie les a replongés dans l’insécurité sans se préoccuper des conséquences pour ces jeunes qui sont en train de planifier leur avenir.

    Quelle que soit la décision de la Cour Suprême, on peut être sûr que Trump va tourner ça à son avantage.
    C’est ainsi qu’il gagne toujours mais il ne dit jamais un mot de ceux qui sont les perdants de ses politiques inhumaines.

  15. ProMap dit :

    Apocalypse – Le modus operandi de trump est toujours le même :

    Étape 1 : J’abroge le mauvais deal de l’autre (cet autre n’étant pas seulement Obama, mais il a une préférence.)
    Étape 2 : Je promets de régler ce fouillis par une mesure parfaite

    La suite? Soit rien, soit une mesure qui s’embourbe d’elle-même sans aboutissement : Obamacare, Traités internationaux, contrôle des armes, le mur, etc.

    Une seule médaille parce que le GOP y tenait autant que lui : réduction des taxes pour le 1%.

    Une décision favorable à trump en juin 2020 l’amènera à promettre la résolution de ce problème (???) des sans papier en leur faisant les yeux doux. J’espère que ces gens ne seront pas dupes, idem pour les autres électeurs.

    1. danielm dit :

      @ ProMap
      Oui la confusion semble caractériser Donald Trump. Mais certains de ses objectifs sont plus évidents comme la réduction significative du rôle de l’état dans ses fonctions de surveillance, planification et de régulateur socio-économique et comme la décroissance des responsabilités fiscales des très-nantis favorisant une auto-régulation entre les élus économiques et les rejetés (rejects) de la société américaine.

      Donald Trump a un profond mépris pour toute personne ayant une approche « sociale » et privilégie les « gagnants » (winners) tout en servant de ses supporters naifs.

  16. Le Champ dit :

    Trump va gagner sa cause et ensuite legaliser leur statut Durant la champagne pour ensuite repeter a tous qu il est tellement bon pour l Amerique !!!

    Cet home et son entourage ne reculeront devant rien pour etre reelu , les Democrates sont-ils pret pour affronter ce dangeureux personage….

    Je l espere mais malheureusement j en doute….

  17. Gilles Morissette dit :

    Les Dreamers ont raison d’être inquiets. Le Salopard-En-Chef ne reculera devant rien pour se faire du capital politique avec ce dossier et pour flatter les bas instincts de sa vase électorale de morrons.

    Il sait qu’il peut compter sur la complicité de ses hommes de main à la SCOTUS pour faire le sale boulot à sa place.

    Tout ça finira mal. Espérons que je me trompe mais j’en doute.

  18. Bruno dit :

    Expulser des étudiants étrangers/immigrés… Un peu plus et c’est ce qui allait se passer au Québec.

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