Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

«J’ai un instinct, et mon instinct me dit plus parfois que le cerveau de quelqu’un d’autre ne le pourra jamais.» Fin novembre 2018, Donald Trump résume ainsi son point de vue concernant les décisions de la Réserve fédérale lors d’une interview accordée au Washington Post. Or, s’il faut se fier à cette analyse du New York Times, il a adopté la même approche vis-à-vis de la Turquie. Le hic, selon le Times, c’est que son instinct a contribué à un «carnage sanglant» et donné «une victoire imprévue à quatre adversaires américains : la Russie, l’Iran, le gouvernement syrien et l’État islamique».

Selon les confidences recueillies par le Times auprès de certains conseillers de l’administration Trump, le président a commis une erreur qui sera longtemps étudiée par les historiens. Cette erreur consistait à entamer sa conversation téléphonique du 6 octobre dernier avec Recep Tayyip Erdogan sans aucune préparation et à la poursuivre sans définir les conséquences potentielles d’une offensive turque dans le nord-est de la Syrie. Ces conséquences vont des sanctions économiques à la diminution de l’alliance de la Turquie avec les États-Unis, en passant par l’érosion du statut de la Turquie au sein de l’OTAN.

Donald Trump vient d’annoncer qu’il signera «bientôt» un décret autorisant des sanctions contre des dirigeants turcs en réponse à l’offensive d’Ankara contre les Kurdes. Il a aussi menacé de détruire rapidement l’économie de la Turquie si les forces de ce pays et leurs supplétifs syriens continuent à mettre en danger des civils et à menacer «la paix, la sécurité et la stabilité dans la région».

Mais le mal est probablement déjà fait, et les États-Unis risquent non seulement de perdre toute influence en Syrie mais également en Turquie, pays dépositaire d’armes nucléaires américaines.

Cet arsenal qui se trouve dans la base aérienne d’Incirlik a poussé un expert à écrire la semaine dernière : «Je pense que c’est une première – un pays avec des armes nucléaires américaines stationnées sur son territoire qui tire des obus d’artillerie en direction des forces américaines.»

Tout ça ayant été rendu possible grâce à l’instinct de Donald Trump.

(Photo AFP/Getty Images)

141 réflexions sur “Trump et son instinct

  1. ghislain1957 dit :

    « Il a aussi menacé de détruire rapidement l’économie de la Turquie… »

    Pas de problème, le génie stable a de l’expérience en destruction d’économie, il est en train de détruire l’économie mondiale avec ses guerres commerciales.

    Au point où en sont les choses, Erdogan se fout totalement des menaces de tRump, tout comme Xi, Kim Jong-Un, Putin, Assad…

    1. Réal Tremblay dit :

      Bref Trump tente de régler un problème (l’appel) en créant un autre problème (sanctions). La leçon: Ecouter vos conseillers au lieu de tout faire en cachette comme vous en avez l’habitude. Des humains sont morts inutilement par votre bêtise auto-suffisante.

  2. Salvador E. Rodriguez dit :

    Moi je questionne l’instinct du troupeau composant le GOP.

    1. Benton Fraser dit :

      Ce qui est bizarre, c’est que seul les moins éduqués comprennent tout le génie de Trump!!!!

      Décidément non seulement le borgne est roi au Royaume des aveugles et en plus, les voyants n’y voient rien selon les aveugles!!!

  3. HebenMonVieux! dit :

    N’oublions pas il s’agit d’un « Stable genius », tout s’explique!!!😪😪😪😪

  4. Henriette Latour dit :

    Salvador E. Rodriguez

    Moutons de Panurge!

  5. Layla dit :

    Suivre son instinct…
    C’est une bonne chose, quand tu as de l’instinct. Dans son cas il a prouvé que son instinct est merdique, et cette fois-ci avec la Turquie il a prouvé que son instinct est criminel, il a du sang sur les mains jusqu’au coude.
    Suivre son instinct quand toi seul aura à assumer une erreur, je n’ai pas de problème avec ça.
    Mais quand ton instinct peut affecter l’ordre mondial, il serait peut-être judicieux de mettre une bonne dizaine d’instinct à la table et en discuter longuement.

    Mon instinct en novembre 2016 me disait envers et contre tous mes amis qu’il passerait par-dessus le Congres, on me disait tu t’en fais pour rien. Ben oui…

  6. Haïku dit :

    « Parmi toutes les variétés de l’intelligence découvertes jusqu’à présent, l’instinct est, de toutes, la plus intelligente »(D. Trump).

    -Oups, c’est Nietzsche.😎

    1. constella1 dit :

      Haïku
      👌

  7. Quoi? La victoire donnée à la Russie n’était pas prévue??🤭

    1. fallaitquejteuldise dit :

      Vous ne comprenez rien à l’instinct et la stratégie: Trump communique avec son père et George Washington via sa table de OUIJA….

      1. Gina dit :

        😄😄😄😄😄😄

  8. AB road dit :

    Regardez cette nouvelle « belle parodie » de Trump et son « instinct ».

    On s’en reparle…

    1. AB road dit :

      Ooups, voici le lien

      https://youtu.be/9ZeGUqVZwzg

      1. lanaudoise dit :

        La vidéo a été retirée pour cause d’atteinte à des droits d’auteur?

    2. Gina dit :

      Son instinct égale aux années d’expérience. des diplomates. Pas besoin des avis des experts ..Son instinct nous fait ch… r aussi

  9. louise tanguay dit :

    et il parait qu en plus 1000 soldats américains sont coincés entre la Syrie et la Turquie – on cherche un moyen de les sortir
    de là -s il fallait qu il y est mort d homme chez les soldats ça serait le boutte .
    Moi je commence a craindre que ce conflit dégénêre sérieusement –

    comme ils disent tout le temps- god bless america

    1. Gina dit :

      C’est America great again .

    2. gl000001 dit :

      God « blesse » America par trump interposé !!

      1. Achalante dit :

        Comme dans la chanson: « Gringo! Va-t-en! Va-t-en! Allez Gringo! Que Dieu te blesse! » (Les Yankees, Richard Desjardins)

      2. gl000001 dit :

        Superbe chanson que je ne connaissais pas. Merci !!

      3. gl000001 dit :

        La vie dans le reflet d’un glaive
        America, America.
        Ton dragon fou s’ennuie
        Amène-le que je l’achève.

        Prophétique cette chanson. Mais j’aurais dit « Ton dragon fou T’ennuie » 😉

      4. Haïku dit :

        Richard Desjardins superbe parolier !

  10. Louise dit :

    L’instinct peut être très utile quand il est utilisé par une personne intelligente qui a du jugement et de l’expérience.
    Aucune disposition que Trump possède et on voit ce que ça donne.

    1. Chicpourtout dit :

      Bien dit Louise!

  11. Haïku dit :

    L’homme et son péché.
    Ou:
    Trump et son instinct ?

  12. RICK42 dit :

    Trump pense à courte vue…il veut remplir ses promesses pour sa base de « deploranles »…il ne pense pas aux conséquences à moyen et long terme…son Q.I. doit avoisiner les 80, pas plus. Il ne peut se concentrer plus de 7 ou 8 minutes, il n’aime pas lire ses briefings, c’est un cancre accompli,,en somme.

    1. RICK42 dit :

      Erreur: « deplorables »

    2. Benton Fraser dit :

      Malheureusement, Trump est assez intelligent pour allumer un feu mais pas assez pour l’éteindre….

  13. Apocalypse dit :

    N’associe-t-on pas instict, intuition à des choses positives, de bonnes décisions?

    Si c’est le cas, pas certain que j’associerais ‘instinct’ avec les décisions stupides de Donald Trump. On devrait utiliser d’autres mots qui commencent par ‘i’ comme ‘ignorant’ et ‘incompétent’; dans les deux cas, Donald Trump, il l’a l’affaire.

    1. RICK42 dit :

      Si trump avait vécu dans la jungle, comme Tarzan, sûr que son instinct ne l’aurait pas sauvé des périls de ce milieu sans pitié. Les fauves se seraient empiffré de sa chair, ne laissant que quelques os à ronger aux hyènes… mais il est plutôt né avec une cuiller en or dans sa grande yeule, protégé par « pôpa » Trump qui lui a tout donné sans aucun effort de sa part. Voilà où se situe notre « stable genius »!

      1. Gina dit :

        Bonne idée on va l’envoyer dans la jungle

      2. Madalton dit :

        Les hyènes en n’auraient pas voulu.😉

  14. Léo Mico dit :

    Étonnant, car l’instinct de Trump lui a permis d’établir la paix en Palestine, en Corée du Nord et de gagner toutes ses guerres commerciales.

    1. Haïku dit :

      @Léo Mico
      Tout à fait juste !😉👌

  15. Michèle dit :

    tiny invente au fur et à mesure. C’est ça qu’il appelle son ‘instinct’. Point. Ça le fait mieux paraître…🙄

  16. Paul Roux dit :

    Chaque fois, on pense qu’il ne pourra faire pire. Mais hélas, il y parvient.

  17. Apocalypse dit :

    @RICK42 – 18:18

    ‘… Les fauves se seraient empiffré de sa chair, ne laissant que quelques os à ronger aux hyènes…’

    On peut toujours rêver, mais quelle idée plaisante … lol

    1. Haïku dit :

      Les hyènes rient en mangeant notre cher Trump.🐆

  18. Dekessey dit :

    instinct ≠ intelligence

    1. Gina dit :

      Instinct = expertise

  19. Jaylowblow dit :

    Il me semble que quand tu as fait six faillites dans ta vie tu commences à te poser de sérieuses questions quant à l’efficacité de ton instinct.

  20. Carl Poulin dit :

    Ton instinct mon gros trublion tu peux te l’enfoncer profondément où je crois qu’il te sied le mieux. T’as même pas conscience de tout les morts dont tu es directement responsable depuis le début de ton pseudo règne colonialiste d’imbécile imbu de sa propre personne. Je te souhaite une sinistre suite judiciaire pour tout tes coups fourrés et une Fatwa bien méritée de la part de ceux que tu as laissé en pâture à tes p’tits amis commerciaux de la Turquie.
    Planque toi connard! La justice immanente t’attend avec une brique et un fanal dont tu ne peux même pas t’imaginer, ainsi que tes criminels acolytes. La Pelosi te réserve une de ses diaboliques action légale dont tu vas cauchemarder lorsque tu seras dans le box des accusés. Tu peux bien avoir des problèmes de sommeil mais l’enfer juridique auquel tu devras faire face d’ici les prochaines élections tu ne l’as même pas imaginé dans tes pires cauchemars.
    Bonne nuit gros lard insignifiant.

  21. jeanfrancoiscouture dit :

    «L’instinct» de Donald Trump?? Le seul instinct dont il peut raisonnablement se vanter comme ayant un lien aussi ténu soit-il avec cette notion c’est «l,Instinct» d’un certain spermatozoïde qui a fait de lui un gagnant à la loterie génétique. ( i.e. un héritier.). Tout est parti de là La suite n’est qu’une succession de hasards et de coups de poker qui n’ont rien à voir avec quelque instinct que ce soit. 🙂 🙂 .

    1. Madalton dit :

      Imaginez les autres spermatozoïdes. Une gang de déficients. 😁

    2. chicpourtout dit :

      @jeanfrancoiscouture 18h36

      Toujours aussi pertinent et intéressant M. Couture
      (je crois que vous êtes mon ancien prof. à la faculté?) Si oui :))

      1. jeanfrancoiscouture dit :

        @chicpourtout, 20:33

        Merci pour les bons mots. Quant à la «faculté», il s’agirait de savoir laquelle et en quelle année. 🙂 🙂

      2. chicpourtout dit :

        U de Mtl Relations Industrielles vers 1986 aprx

      3. jeanfrancoiscouture dit :

        @chicpourtoutn, à 06:40.

        Ça se pourrait en effet. 🙂

  22. Lucien Dionne dit :

    Son instinct ; elle lui sert d’excuse pour sa paresse intellectuelle !

    1. Michèle dit :

      Excellent Lucien Dionne! En plein cela! 👏🏻👏🏻

    2. Benton Fraser dit :

      Vous avez tout compris…. et ses fans souffrent de faiblesse intellectuelle!

    3. Jaylowblow dit :

      Tellement bien dit! C’est exactement ça.

  23. Qu’un POTUS se fie seulement à son instinct en faisant fi des avis de ses conseillers démontre à quel point il ne prend pas son rôle au sérieux, donc unfit!

  24. Layla dit :

    Hier je pense que c’est @chrstianb qui nous a fournit un lien des plus intéressants, et c’est en français, il y a une carte qui montre très bien ou se situe les 1000 soldats coincés un des désastres que son instinct a créé. Il pense qu’il va rattraper avec un décret son incompétence, il aurait dû avoir l’instinct de consulter, je vais vous mettre un autre lien dans un autre post pour ne pas que ce post se retrouve en modération.
    En août avec Erdogan il y avait une entente de 45 jours, pour proposer des solutions, dimanche Erdogan a appelé DT 55 jours plus tard et il n’en avait pas de solution il n’était pas préparer à cet appel comme on le dit si bien. C’est pas quelque chose qui est arrivé du jour au lendemain, une fois de plus la preuve qu’il devrait cesser de Twitter et jouer au golf et magouiller pour défaire Biden.

    Sur ce coup là il a eu tout faux, c’est d’une tristesse sans borne.

    https://www.lesclesdumoyenorient.com/Nouvelle-offensive-turque-au-Rojava-explications-thematiques-et-point-de.html

    1. Haïku dit :

      @Layla
      « …c’est d’une tristesse sans borne ».
      -Ouch ! Entièrement d’accord avec vous

  25. Cubbies dit :

    Sérieusement, il y a des jours ou je crois que c’est Homer Simpson qui est Président.

    Quelle cloche!

    1. Madalton dit :

      Homer est moins cave. Il a réalisé des choses que le Moron n’a jamais fait ( allé dans l’espace, gagné un Grammy, joué 300 aux quilles, propriétaire d’une franchise de la NFL, gagnant d’un Pulitzer, solutioné un mystère de l’Egypte ancienne). Ne comparez pas cet imbécile à Homer. 😂

      https://www.tvguide.com/news/duff-time-homer-19392/

      1. Haïku dit :

        « Les mauvais bergers sont la ruine du troupeau »(Homère).

  26. Layla dit :

    Cet autre article décrit le quasi désespoir des Généraux du Pentagone, l’article commence en disant dans mes mots que même avec les meilleures connaissances, on peut faire des erreurs mais avec un ignare comme DT les erreurs sont inévitables.
    Je vais essayer de voir si je ne pourrais pas vous envoyer la traduction mais je ne peux pas mettre du temps ce soir pour le vérifier je fais appelle à votre jugement.

    https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2019/11/military-officers-trump/598360/

    1. constella1 dit :

      Layla
      Merci

  27. marcandreki dit :

    Trump n’a pas d’instinct, que des intérêts, peu importe les conséquences.

  28. Boileau dit :

    Extinct genius ! ☠️

  29. Layla dit :

    Voici une partie de l’article que je vous parle à mon 18:45, cet extrait va vous donner une idée bien clair de ce que vit Les Généraux qui ne demandent pas mieux de suivre leurs commandants en chefs, mais celui-ci est carrément ignare que faire.
    *****
    Fou la plupart des deux dernières décennies, les troupes américaines ont été déployées partout dans le monde à environ 150 pays. Au cours de cette période, des centaines de milliers de jeunes hommes et femmes ont vécu des combats et une génération d’officiers en âge de s’occuper des réalités pratiques de la guerre. Ils possèdent un puits de connaissances et d’expérience. Ces trois dernières années, ces professionnels hautement qualifiés ont été commandés par Donald Trump.

    TheAtlantic – General Chaos – The Atlantic – Mark Bowden

    Pour avoir une idée de ce qu’était le service de Trump, j’ai interrogé des officiers à travers les rangs, ainsi que plusieurs employés civils anciens et anciens du Pentagone. Parmi les officiers avec qui j’ai parlé, il y avait quatre des rangs les plus élevés – trois ou quatre étoiles – tous récemment retraités. Tous sauf un servaient directement Trump; l’autre a quitté le service peu de temps avant l’inauguration de Trump. Ils viennent de différentes branches de l’armée, mais je les qualifierai simplement de «généraux». Certains n’ont parlé que de manière officieuse, d’autres ont permis que leurs propos soient cités sans attribution et d’autres ont parlé officiellement.

    Les officiers militaires sont jurés de servir quiconque que les électeurs envoient à la Maison Blanche. Conscients de l’autorité particulière qu’ils détiennent, les officiers supérieurs incarnent le respect de la chaîne de commandement et sont extrêmement réticents à critiquer leurs superviseurs civils. Le fait que ceux avec qui j’ai parlé fassent une exception dans le cas de Trump est révélateur et une grande partie de ce qu’ils m’ont dit est profondément troublant.

    En 20 ans d’écriture sur l’armée, je n’ai jamais entendu des officiers occupant de hauts postes exprimer autant d’alarme à propos d’un président. Les déclarations et les ordres de Trump ont déjà provoqué des guerres catastrophiques et inutiles au Moyen-Orient et en Asie, et ont créé de graves problèmes pour les commandants sur le terrain engagés dans des opérations de combat. Souvent pris au dépourvu par les déclarations de Trump, des officiers supérieurs de l’armée se sont efforcés, à la suite de ces événements, de détourner le pays de la tragédie.

    Au milieu des menaces qui couvrent le monde entier, de la prolifération nucléaire aux pétroliers minés dans le golfe Persique, en passant par les attaques terroristes et la cyberguerre, les responsables occupent les postes de commandement sur Twitter comme des officiers sur le terrain scrutant l’horizon des mouvements de troupes ennemies.

    Une nouvelle ligne de front dans la défense nationale est devenue la salle de crise de la Maison Blanche, où l’armée a du mal à s’adapter à un commandant en chef ignorant et capricieux.

    En mai, après des mois de menace iranienne, Trump a ordonné au groupe de transporteurs dirigé par l’USS Abraham Lincoln de passer de la mer Méditerranée au golfe Persique. Le 20 juin, après la chute d’un drone américain, il a ordonné une attaque de représailles – puis l’a annulé quelques minutes avant son lancement . Le jour suivant il a dit qu’il « ne cherchait pas la guerre » et qu’il voulait parler avec les dirigeants iraniens, tout en leur promettant « une oblitération comme vous ne l’avez jamais vue auparavant » s’ils le croisaient. Il a menacé la Corée du Nord de « feu et de fureur » et a envoyé une flottille de trois porte-avions dans les eaux au large de la péninsule coréenne – puis il a pivoté vers des sommets amicaux avec Kim Jong Un , avec qui il a annoncé qu’il était « amoureux » ; annulé des exercices militaires américains de longue date avec la Corée du Sud; et envisageait la possibilité de retirer complètement les forces américaines du pays . Tandis que la fête des amoureux se poursuit pour les caméras, les États-Unis ont discrètement annulé les exercices militaires annulés et abandonné toute mention d’un retrait de troupes.

    Une telle capitainerie sans gouvernail crée les gros titres que Trump aspire. Il se délecte de la disparition de ses tweets. («Boom!» Dit-il. «Comme une fusée!») Sur le terrain, où le combat est plus qu’un jeu de mots, ses tweets ont des conséquences. Ce n’est pas un président qui réfléchit aux conséquences – et les généraux ont souligné que ce n’est pas la façon dont se comportent les nations sérieuses.
    Les généraux avec qui j’ai parlé n’étaient pas d’accord sur tout, mais ils partageaient les cinq caractéristiques suivantes du leadership militaire de Trump.
    ****
    Les Extraits des «  cinq caractéristiques du leadership militaire de Trump. »

    Mise en garde la nuit dernière à 5:00 am je ne dormais pas encore… Layla

    1. Gina dit :

      C’est grave.

    2. ghislain1957 dit :

      @ Layla

      « Despite commanding the most sophisticated intelligence-gathering apparatus in the world, this president prefers to be briefed by Fox News, and then arrives at decisions without input from others. »

      Juste cette phrase veut tout dire sur le Moron In Chief.

  30. Pierre S. dit :

    ————————

    25 ieme amendement.
    Rien d’autre à ajouter.

  31. CBT dit :

    Le seul instinct qu’il démontre, c’est celui de causer des cauchemars aux américains et ailleurs sur la planète, c’est certain qu’il y parvient sans faire l’effort d’y réfléchir.

  32. Lecteur-curieux dit :

    Je préfère l’intuition, le flair, le pif à l’instinct.

    Mais lui croit à la loi de la jungle donc l’instinct donc essentiellement le ventre plus que la tête ou le cœur.

    Comme il faut prendre des décisions rapides, on y va dans la rationalité limitée avec le cœur ? Le ventre lui peut nous indiquer le désir ou la peur. La tête ou le cerveau a peu d’info et doit prendre une décision rapide.

    Il faut du guts pour réussir mais j’aime mieux écouter le cœur. Si on en est en mode survie là cela peut être l’instinct c’est le réflexe.

    Le sixième sens alors ? Cela peut faire trop extrasensoriel. Être perspicace et à l’écoute de nos sentiments.

    Instinct juste le ventre.

    Instinct de survie.

    Instinct de vengeance.

    Instinct de prédation.

    L’animal poursuivi par son prédateur ne peut que suivre son instinct.

    Une décision politique ou d’affaires oui suivre son cœur et il faut être passionné mais je n’aime pas cette expression.

    1. Lecteur-curieux dit :

      https://en.m.wiktionary.org/wiki/gut_feeling

      Gut feeling peut vouloir dire intuition comme instinct.

      Pour en affaires je sais qu’il faut être rapide mais si on ne fait aucun calcul on fonce dans le mur.

      Mais les faire plus rapidement que les autres sans qu’ils soient parfaits cela peut être une nécessité il faut se dépêcher sinon il sera trop tard.

  33. Apocalypse dit :

    @Layla – 19:00

    Merci beaucoup!

    Dieu que nous ne sommes pas surpris de ce que disent ces militaires.

    Donald Trump n’aimera pas le portrait qu’on va faire de lui dans les livres d’histoires: ça va être dévastateur.

    1. jeanfrancoiscouture dit :

      «Donald Trump n’aimera pas le portrait qu’on va faire de lui dans les livres d’histoires:»

      Déjà qu’il n’aime pas ce qu’on dit de lui dans les bulletins de nouvelles; mais il peut se consoler: vu son âge déjà avancé, il y a de fortes chances qu’il ne soit plus là pour lire les éventuels vrais livres consacrés à l’Histoire. Et de toute façon, sa myopie l’empêche de voir si loin. Il préfère de beaucoup réagir à chaud et à très court terme sur Twitter que prendre du temps pour lire et critiquer une brique consacrée à l’Histoire même si on y parle de lui.

      1. Haïku dit :

        @jeanfrancoiscouture
        👌!
        Les livres d’histoires l’attendent avec une brique et un fanal.

      2. karma278 dit :

        @haiku

        Une pelle pis une pioche…

      3. jeanfrancoiscouture dit :

        @Haïku: Va pour la brique mais pour le fanal, je ne vois pas ce que Donald Trump pourrait bien en faire. Étant lui-même une lumière, je ne vois pas ce qu’il pourrait bien faire d’un fanal sauf su le fanal en question est à l’huile. Il pourrait alors s’en servir pour mettre de l’huile sur le feu qu’il aura allumé. 🙂
        https://www.google.ca/search?tbm=isch&q=fanal+%C3%A0+l'huile+antique&chips=q:fanal+%C3%A0+l+huile+antique,online_chips:ancien+fanal&sa=X&ved=0ahUKEwjG_O_n7Z7lAhVqc98KHaXdA0sQ4lYIKigA&biw=1600&bih=731&dpr=1#spf=1571162886970

      4. Haïku dit :

        @jeanfrancoiscouture
        Superbe réplique de votre part ! Merci.👌

  34. et le jour n’est pas loin où les Américains se feront servir la même trahison par des « alliées » quelque part sur la planète, plus tôt que tard….

    des « amis » tels que les USA ne sont pas garants de survie….

  35. Layla dit :

    Qui fait suite à mon 19:00 il y a des explications pour chacun des termes, si vous voulez la traduction je vous la mettrai, comme je vous disais elle n’est pas parfaite le point 5 c’est vraiment pas édifiant mais le point 5 est bien triste, la vie de ces hommes est en les mains de ce pseudo commandant en chef.

    I. HE DISDAINS EXPERTISE
    II. HE TRUSTS ONLY HIS OWN INSTINCTS
    III. HE RESISTS COHERENT STRATEGY
    IV. “HE IS REFLEXIVELY*** CONTRARY”
    V. HE HAS A SIMPLISTIC AND ANTIQUATED NOTION OF SOLDIERING

    I. IL DÉDAIGNE L’EXPERTISE
    II. IL NE FAIT CONFIANCE QU’À SON INSTINCT.
    III. IL RÉSISTE À UNE STRATÉGIE COHÉRENTE
    IV. « IL EST (par réflexe il fait le ) CONTRAIRE »
    V. IL A UNE NOTION SIMPLISTE ET DÉSUÈTE DU SOLDAT

    ***REFLEXIVELY comme le traduire ? Par réflexe tu lui dis de tourner à gauche il va tourner à droite.

    1. gigido66 dit :

      Esprit de dontradiction

      1. gigido66 dit :

        Contradiction…

  36. treblig dit :

    Encore une fois, la paresse de Trump lui joue des mauvais tours.

    Un président consciencieux aurait consulté ses conseillers, voire l’avis d’expert externe, pour obtenir les informations nécessaires pour juger correctement une situation. Il aurait préparé son appel téléphonique à l’avance pour s’éviter de décider à l’aveuglette ou sur un coup de tête. C’est l’enfance de l’art.

    Rien de tout ça ici. Trump trouve trop long, trop fastidieux , trop compliqué, trop fatiguant trop bureaucrate de consulter ses conseillers. Alors, au petit bonheur la chance, on appelle Erdogan et on improvise. Et on se fait rouler dans la farine par un interlocuteur mieux préparé.

    1. jeani dit :

      @treblig

      « Un président consciencieux aurait consulté ses conseillers, voire l’avis d’experts externes… »

      C’est ce qu’il a fait car il a suivi à la lettre les directives de vlad!

    2. gigido66 dit :

      Comment une verrue poilue jaune peut-elle réfléchir. Biologiquement impossible!

  37. gl000001 dit :

    Il n’a pas d’instinct mais plutôt des « intestins » pas assez actif, ça cause toutes les idées de marde qu’il peut sortir !! Scusez-là !!

    1. Haïku dit :

      Shit ! Vous êtes trop drôle !😉👌

  38. Boileau dit :

    Reflexively : Automatiquement.

    1. Layla dit :

      @ Boileau
      Misère je dois vraiment être plus fatiguée que je ne le pense … « automatiquement » bien sûr merci. Layla.

  39. Boileau dit :

    Automatiquement ou par réflexe.
    L’arc réflexe se fait au niveau de la moelle épinière, pas besoin du cerveau.
    Ça explique tout

  40. Lecteur-curieux dit :

    Cela prend les deux :

    https://theconversation.com/amp/is-it-rational-to-trust-your-gut-feelings-a-neuroscientist-explains-95086

    Trump favorise l’intuition mais parle de la machine bien huilée pour décrire son administration.

    Plutôt que s’entourer d’artistes il tentait de s’entourer de militaires et évidemment qui ne l’aimeront pas.

    Cerveau droit ou cerveau gauche ? Il faut les deux mais lui ne s’assume pas.

    Pensée en arabesque ou linéaire ? Son coq à l’âne peut être en arabesque mais dans ce cas il faut être moins autoritaire et pas freak control.

    Il devrait être plus champ gauche que les démocrates. Oui mais en géopolitique? Il devrait déléguer.

    Il ne correspond pas au leader se fiant sur sa créativité ou sinon cela remonte à 35 à 40 ans en arrière.

    Les expressions anglaises manquent de nuance. Guts ce sont les tripes ? Pour avoir la passion cela en prend mais il faut plus.

    Et on revient encore à la typologie de l’entrepreneur versus le gestionnaire. Bien sûr, il faut être les deux mais dans une typologie certains sont plus un que l’autre.

    L’entrepreneur doit être bien entouré quand son entreprise prend de l’expansion. Pour des multinationales, les dirigeants sont en général plus des gestionnaires.

  41. treblig dit :

    Parmis les définitions multiples d’instinct je retiens celle-ci : l’instinct est un raisonnement intuitif exact ou fautif, non réfléchi dont on a pas pris conscience . Il en va de même pour l’intuition, notre cerveau prends un raccourci ce qui peut être bon ou mauvais.

  42. Layla dit :

    Suite et fin… je n’ai pas la faculté ce soir pour vous faire un résumé, désolée. Je pense que ça se lit bien .
    Tout ce que je souhaite c’est que ce ne sont pas tous les républicains qui ne lisent pas atlantis.
    Ce que je déplore c’est que ce type d’homme destructeur, détruit en peu de temps les efforts de gens bien intentionnés, comme ils disent malgré tout on peut faire des erreurs. J’en sais quelque chose, believe me

    I.IL DÉDAIGNE L’EXPERTISE

    Trump s’intéresse peu aux détails de la politique. Il décide d’une chose et ceux qui ne sont pas d’accord avec lui – même ceux qui possèdent manifestement plus de connaissances et d’expérience – sont stupides, lents ou fous.
    En tant que qualité personnelle, cela peut être tentant; chez un président, c’est dangereux. Trump rejette le processus minutieux de prise de décision qui guide depuis longtemps les commandants en chef. Dédain pour le processus pourrait être le trait caractéristique de son leadership. Bien sûr, aucun processus ne peut garantir de bonnes décisions – l’histoire le dit clairement – mais éviter les outils à la disposition d’un président revient à choisir l’ignorance. Ce que les partisans de Trump appellent «l’État profond» est, dans le monde de la sécurité nationale – à peine un bastion de la politique progressiste – un vaste réservoir de connaissances et d’expérience mondiale que les présidents ignorent à leurs risques et périls. Les généraux ont évoqué avec nostalgie le processus suivi par les présidents précédents, qui avaient sollicité l’avis des commandants sur le terrain, des officiers du service extérieur et du renseignement et, dans certains cas, des alliés clés avant de prendre une décision concernant une action militaire.

    Aussi différents que George W. Bush et Barack Obama aient eu un tempérament et des préférences politiques, m’a dit un général, ils se ressemblaient remarquablement dans la salle des débats: les deux présidents ont posé des questions difficiles, voulait que les opinions dominantes soient contestées, insistait sur diverses options à envisager et pesait les résultats potentiels par rapport à des objectifs plus vastes. Trump ne fait rien de tout ça. Bien que commandant de l’appareil de collecte de renseignements le plus sophistiqué au monde, ce président préfère être informé par Fox News et parvient ensuite à des décisions sans contribution des autres.
    Un exemple frappant est celui du 19 décembre 2018, lorsque Trump a annoncé, via Twitter, qu’il ordonnait à toutes les forces américaines en Syrie de rentrer chez elles.
    « Nous avons vaincu l’Etat islamique en Syrie, la seule raison pour laquelle j’étais là-bas pendant la présidence Trump », a-t-il tweeté. Plus tard dans la journée, il a déclaré: « Nos garçons, nos jeunes femmes, nos hommes, ils reviennent tous, et ils reviennent maintenant. »
    Ceci répond à une des promesses de campagne de Trump et fait appel aux convictions isolationnistes de ses principaux partisans. Oubliez les experts, oubliez la chaîne de commandement – c’est le peuple qui, après tout, a maintenu les forces américaines engagées dans cette partie du monde pendant 15 années sanglantes sans améliorer sensiblement les choses. Assez c’était assez.
    À ce moment-là, cependant, les troupes américaines en étaient à la phase finale de destruction de l’État islamique qui, contrairement à ce que prétend Trump, s’effondrait sans avoir encore été vaincu. Son califat brutal, qui s’était brièvement étendu de l’est de l’Irak à l’ouest de la Syrie, avait été minutieusement démantelé au cours des cinq années précédentes par une coalition mondiale dirigée par les États-Unis, qui était sur le point de terminer ses travaux. Maintenant, ils devaient s’arrêter et rentrer à la maison?
    Plusieurs des généraux estimaient qu’il s’agissait là d’un exemple classique de prise de décision mal informée. Les inconvénients d’un retrait étaient évidents: cela créerait un vide de pouvoir qui céderait effectivement l’Etat syrien fracturé à la Russie et à l’Iran; il abandonnerait les alliés locaux de l’Amérique à un destin incertain; et cela encouragerait un ISIS diminué à continuer à se battre. La décision – qui a provoqué la démission immédiate du secrétaire à la Défense, le général James Mattis, et de l’envoyé spécial américain à la mission, Brett McGurk – a aveuglé non seulement le Congrès et les alliés des États-Unis, mais aussi la personne chargée de mener la guerre, le général Joseph Votel. , le commandant du US Central Command. Il n’avait pas été consulté.

    Le tweet de Trump a mis le général Votel dans la position de dire à nos alliés, en fait, nous vous faisons chier, mais nous avons besoin de vous plus que jamais .
    Le tweet de Trump met Votel dans une situation difficile. La politique américaine a soudainement pris un virage à 180 degrés qui a fortement sapé les efforts en cours. Le contingent américain d’environ 2 000 soldats, dont la plupart étaient des forces spéciales, assurait la coordination avec l’armée irakienne; les Forces démocratiques syriennes, ou SDF, composées principalement de milices kurdes et de Syriens opposés au président Bashar al-Assad; et des représentants de l’OTAN, de la Ligue arabe et de dizaines de pays. Cette alliance avait réduit le territoire de l’Etat islamique à de petites poches de résistance à l’intérieur de la Syrie. Les troupes américaines étaient situées dans la vallée de l’Euphrate, loin de leurs bases d’opérations d’origine. Environ 10 000 soldats islamistes endurcis se battaient à mort. Des mois de durs combats nous attendent.
    La force de Votel en Syrie était relativement réduite, mais elle nécessitait un approvisionnement constant en nourriture, en munitions, en pièces détachées, en fournitures médicales et en rotation régulière des troupes. L’avenue de ces transports essentiels – à travers des centaines de kilomètres de dangereux désert irakien – consistait en convois de camions, protégés presque exclusivement par les FDS. Pour protéger ses troupes lors d’une retraite, l’Amérique aurait pu faire venir ses propres troupes ou remplacer ces convois de camions par des ponts aériens, mais l’une ou l’autre étape aurait signifié l’escalade soudaine d’un engagement que le président venait de prononcer.
    Pour le commandant américain, il s’agissait d’un terrible défi logistique. Un retrait méthodique de ses forces alourdirait davantage les lignes de ravitaillement, nécessitant encore davantage l’aide des FDS. Votel s’est retrouvé dans la position de devoir dire à ses alliés, en fait, on vous baise, mais on a besoin de vous plus que jamais .
    Les commandants sur le terrain reçoivent souvent des ordres qu’ils n’aiment pas. L’armée doit s’incliner devant un régime civil. Les généraux acceptent et embrassent cela. Mais ils disent aussi qu’aucun processus de prise de décision minutieux n’aurait provoqué le renversement brutal de Trump.
    Votel a décidé de faire un pas extrêmement rare: il a publiquement contredit son commandant en chef. Dans une interview avec CNN, il a déclaré que non, l’Etat islamique n’était pas encore vaincu et que ce n’était pas le moment de battre en retraite. Compte tenu de sa responsabilité envers ses troupes et la mission, le général n’a pas eu beaucoup de choix.

    Général Joseph Votel et Elizabeth Dent: le danger d’abandonner nos partenaires
    Votel a tout organisé. Il a profité de la bonne relation qu’il avait établie avec le SDF pour gagner suffisamment de temps pour que Trump soit confronté aux conséquences de sa décision. Quelques jours plus tard, le président a fait marche arrière, tout en refusant de manière prévisible d’admettre qu’il l’avait fait. Les forces américaines resteraient en plus petit nombre (et la France et le Royaume-Uni finiraient par accepter d’engager plus de troupes dans l’effort). Le virage à 180 degrés a été converti en quelque chose de plus semblable à un virage à 90 degrés. En fin de compte, les principaux effets du tweet de Trump ont été de briser la confiance des alliés et de réconforter Assad et ISIS.

    II. IL NE FAIT CONFIANCE QUE DE SES PROPRES INSTINCTS

    Trump pense que ses instincts sont excellents, sinon géniaux. Son entourage encourage cette croyance ou ils sont virés. Gagner la Maison-Blanche contre vents et marées peut l’avoir rendu inébranlable.
    La décision est bonne, ont convenu les généraux. Mais prendre des décisions sans tenir compte des faits ne l’est pas.
    Trump a, à au moins une occasion, fait preuve de rapidité et de respect envers la résolution: le 7 avril 2017, il a répondu à une attaque de guerre chimique menée par Assad par un tir de missile sur la base aérienne syrienne de Shayrat. Mais ce n’était pas un appel difficile. Il s’agissait d’une mesure de rétorsion proportionnelle qui ne suscitait probablement pas la controverse internationale ni des répercussions plus vastes. Peu d’incidents internationaux peuvent être résolus proprement par une frappe aérienne.
    «Comment en sommes-nous arrivés là?» Me demanda un général avec étonnement. Quel genre de commandant en chef risquerait une guerre avec l’Iran pour un drone?
    L’affrontement avec l’Iran en juin est un exemple typique. Les généraux ont déclaré que le traitement de Trump était périlleux, car cela aurait pu mener à une guerre de tir. Le 20 juin, les défenses aériennes iraniennes ont abattu un RQ-4A américain Global Hawk , un drone de surveillance à haute altitude qui, selon les Iraniens, aurait violé leur espace aérien. Les États-Unis ont déclaré que le drone se trouvait dans l’espace aérien international. (Les coordonnées litigieuses étaient à environ 20 km l’un de l’autre, ce qui n’était pas très grave pour un avion volant à des centaines de kilomètres à l’heure.) En guise de représailles, Trump ordonna une frappe militaire à l’Iran, puis l’annula brusquement après , a-t-il affirmé. été informé qu’il tuerait environ 150 Iraniens. Un général m’a dit que cette explication était hautement improbable: toute discussion approfondie sur la grève aurait tenu compte des pertes potentielles au début. Mais quel que soit son raisonnement, le renversement du président provoqua un tel soulagement qu’il masqua la gravité de sa décision initiale.

    «Comment en sommes-nous arrivés là?» Me demanda le général avec étonnement. Étant donné la nature de cette poudrière dans cette partie du monde, quel genre de commandant en chef risquerait de faire la guerre à l’Iran pour un drone?
    Non seulement une frappe de représailles aurait échoué au test décisif de la proportionnalité, a déclaré ce général, mais elle aurait permis d’accomplir peu de choses, intensifié le différend avec l’Iran et risqué de provoquer un conflit de grande envergure. Dans une guerre à outrance, les États-Unis vaincreraient les forces armées iraniennes, mais pas sans un bain de sang énorme, et pas seulement en Iran. L’Iran et ses mandataires lanceraient des attaques terroristes sur des cibles américaines et alliées à travers le Moyen-Orient et au-delà. Si le régime devait tomber, que serait-il ensuite? Qui interviendrait pour gouverner une nation musulmane chiite de 82 millions d’habitants plongés depuis des générations dans la haine de l’Amérique? Les mollahs doivent leur pouvoir au renversement par les États-Unis du gouvernement élu iranien en 1953, un événement largement considéré en Iran (et ailleurs) comme un scandale. Les Américains conquérants ne seraient pas accueillis par des foules perses heureuses. Les généraux ont observé que ceux qui avaient prédit de tels défilés à Bagdad après le renversement de Saddam Hussein avaient à la place un bain de sang d’une décennie. L’Iran a plus de deux fois la population irakienne et est un pays beaucoup plus développé. La guerre en Irak a inspiré la création de l’Etat islamique et a donné un nouvel élan à Al-Qaïda; Imaginez comment la guerre avec l’Iran pourrait mobiliser le Hezbollah, l’organisation terroriste la plus riche et la mieux entraînée au monde

    Parfois, bien sûr, la guerre est nécessaire. C’est pourquoi nous maintenons l’armée la plus chère et la plus professionnelle du monde. Mais une raison fondamentale de posséder un tel pouvoir est d’ éviter les guerres, en particulier les guerres susceptibles de créer des problèmes plus graves qu’elles ne résolvent.
    Le général Votel, qui commandait les forces américaines dans la région jusqu’à sa retraite en mars, m’a dit que si les États-Unis avaient mené une frappe de représailles, «le truc pour les militaires dans ce cas serait d’orchestrer un type d’opération qui aurait très rapidement essayez de nous amener à une bretelle de sortie — donnez-leur une bretelle de sortie ou une bretelle de sortie — afin que nous puissions avoir une sorte de discussion pour résoudre la situation. ”L’attaque de Trump aurait pu cibler une partie de la marine iranienne. Les navires et les systèmes qui menacent la navigation dans le détroit d’Hormuz, a déclaré Votel, sans quoi il aurait pu égaliser une frappe mesurée contre les défenses anti-aériennes qui ont frappé le drone. Idéalement, cela aurait été suivi d’une pause, afin que des processus diplomatiques puissent intervenir. La grève aurait montré à l’Iran que nous avions la capacité et la volonté de riposter en cas de provocation, et a précisé que dans un combat sérieux, il ne pouvait pas prévaloir. Mais tout cela suppose une séquence qui se déroulerait de manière ordonnée et rationnelle – une notion absurde.
    « Tout cela est complètement imprévisible », a déclaré Votel. «Il m’est difficile de voir comment cela se déroulera. Nous serions obligés de laisser un grand nombre de forces dans la région à titre dissuasif. Si vous n’avez pas de bretelle de sortie, vous allez vous retrouver dans une sorte de conflit prolongé. »C’est précisément le genre de scénario que Trump a tourné dans le passé. Son désir de libérer les Etats-Unis des conflits militaires à long terme à l’étranger est la raison pour laquelle il a annoncé brusquement son intention de se retirer de la Syrie. De toute évidence, il n’a pas pleinement pris en compte les conséquences d’une attaque militaire contre l’Iran.

    La vraie raison pour laquelle Trump s’est inversé au cours de la grève de représailles, a déclaré un général, n’est pas parce qu’il a soudainement appris qu’il pourrait faire des victimes, mais bien parce implications d’une attaque.
    «Je connais très bien le président», a déclaré le général. «Il est à peu près aussi bon officier que j’ai jamais passé du temps. Je pense que s’il pensait que le président se dirigeait vraiment dans la mauvaise direction, il le ferait savoir au président. «Pompeo est un gars vraiment brillant. Je suis sûr qu’il interviendrait et conseillerait au mieux le président.  »

    III. IL RESISTE À UNE STRATEGIE COHERENTE

    S’il y a une logique générale dans le comportement de Trump, il faut les garder confus . Il croit que l’imprévisibilité est une vertu.
    Garder un ennemi déséquilibré peut être une bonne chose, ont convenu les généraux, tant que vous n’êtes pas déséquilibré vous-même. Et c’est une tactique, pas une stratégie. Pensez à la danse rhétorique de Trump avec le dictateur nord-coréen Kim Jong Un. Aucun président à l’époque moderne n’a fait de progrès avec la Corée du Nord. Capable de détruire Séoul quelques minutes après le déclenchement des hostilités, Pyongyang a ignoré tous les efforts déployés par les États-Unis et leurs alliés pour l’empêcher de construire un arsenal nucléaire.
    Trump est allé et vient dramatiquement sur Kim. En tant que candidat en 2016, il a déclaré qu’il demanderait à la Chine de faire disparaître le dictateur nord-coréen sous une forme ou une autre très rapidement. pourrait immoler Pyongyang. Puis il a changé de direction et a orchestré trois rencontres personnelles avec Kim.

    « Ce genre de choses est juste assez fou pour fonctionner », m’a dit l’un des généraux avec un enfer? glousser. « Nous allons voir ce qui se passe. S’ils peuvent revenir à une sorte de discussion, si cela peut éviter quelque chose, cela en aura valu la peine. L’aspect non conventionnel de cette initiative a l’occasion de faire bouger les choses. »
    Cependant, l’imprévisibilité pose problème à long terme. Sans stratégie cohérente sous-jacente, l’incertitude crée de la confusion et augmente les risques d’erreur de calcul – et le calcul erroné, ont fait remarquer les généraux, est ce qui déclenche la plupart des guerres. John F. Kennedy a installé une ligne directe directe au Kremlin afin de réduire les risques de basculement dans un échange nucléaire. Envahissant le Koweït, Saddam Hussein est tombé dans une défaite humiliante lors de la première guerre du Golfe – un conflit qui a tué plus de 100 000 personnes – après une série de cas de mauvaise communication et de mauvais calcul qui ont entraîné une réponse internationale écrasante.
    À partir de juillet / août 2017: Mark Bowden explique comment traiter avec la Corée du Nord
    L’imprévisibilité devient un obstacle au succès quand elle gêne le processus ordonné. «Disons que vous allez avoir un engagement avec la Corée du Nord», m’a dit un général qui a exercé ses fonctions sous plusieurs présidents. «À un moment donné, vous auriez dû développer une stratégie qui dit: Voici ce que nous voulons que le résultat soit . Et puis quelqu’un développe des points de discussion. Ces points de discussion sont partagés avec les militaires, avec le département d’État, avec l’ambassadeur. Quel que soit le problème, avant que le président ne dise quoi que ce soit , tout le monde devrait savoir quels seront les points de discussion. dans quelle direction nous nous dirigeons.

    Ce qui n’est souvent pas le cas maintenant.
    «Si le président dit » Feu et soufre « et que deux semaines plus tard, il dit » Ceci est mon meilleur ami « , ce n’est pas nécessairement mauvais, mais c’est mauvais si les autres membres du gouvernement responsables de l’exécution de la stratégie ne le sont pas. conscient que c’est la stratégie « , a déclaré le général. Avoir un processus pour comprendre les séquences d’étapes est essentiel. «Le processus dit au président ce qu’il devrait dire. Quand je travaillais avec Obama et Bush », a-t-il poursuivi,« avant de prendre des mesures, nous savions ce que ces mesures allaient être, nous avions organisé une séance de questions-réponses sur la manière dont nous pensons que la communauté internationale réagirait à cette situation. action, et nous aurions discuté de la façon dont nous traiterions cette réponse.  »
    Comme Trump a tendance à le faire, opérer en dehors d’un processus organisé revient à passer d’une crise à une autre et à ne plus générer que du bruit. Cette approche désordonnée pourrait mener à de bons résultats, mais elle pourrait tout aussi bien déclencher un très grand incendie.
    Si le président évite le processus, m’a dit ce général, il ne disposera d’aucune information sur les problèmes en cascade posés par la sécurité nationale et sur les effets en cascade de la poursuite de différentes options. «Il est un peu aveugle.» Les commandants militaires trouvent cela déconcertant.
    « Le processus n’est pas une panacée – Bush et Obama ont parfois pris de mauvaises décisions même avec toutes les options devant eux – mais cela aide

    IV « IL EST ( fait par réflexe) le CONTRAIRE »

    Le général HR McMaster, qui a quitté la Maison-Blanche dans de bonnes conditions en avril 2018 après seulement 14 mois en tant que conseiller pour la sécurité nationale, est à peu près aussi professionnel que vous pourrez le trouver. Il a semblé prendre Trump au sérieux et a adapté ses briefings à la célèbre impatience du président, afin de le préparer aux lourdes décisions qu’impose le bureau. Mais Trump ressent le conseil et l’instruction. Il aime être d’accord avec. Les efforts pour élargir sa compréhension l’irritent. Le mandat de McMaster devait être court. Quelques semaines avant d’accepter sa démission, le président a fait savoir qu’il trouvait les briefings de McMaster fastidieux et que l’homme lui-même était «bourru et condescendant».
    Méfiant des compétences, Trump a contredit et dénigré la communauté du renseignement et a présidé au démantèlement du département d’État. Cela signifiait laisser des ambassadeurs ouverts partout dans le monde, y compris dans des pays vitaux pour les intérêts américains, tels que le Brésil, le Canada, le Honduras, le Japon, la Jordanie, le Pakistan, la Russie et l’Ukraine. Des officiers étrangers de haut niveau, ne voyant aucune possibilité d’avancement, sont partis.
    «Lorsque vous perdez ces diplomates et ambassadeurs qui ont toute cette expérience, cette capacité linguistique, cette compréhension culturelle, cela rend les choses très, très difficiles pour nous», a déclaré l’un des généraux. « Et cela mène à de mauvaises décisions sur la ligne. »
    Trump résiste tellement à être conduit que son instinct est presque toujours de bouleverser l’opinion dominante.
    «Il est par réflexe contraire», m’a dit un autre général.
    Selon ceux qui travaillaient avec lui, McMaster évitait de donner au président une seule option consensuelle, même s’il en existait une. Il a dit qu’il avait toujours essayé de laisser au président le temps de choisir. Après avoir quitté la Maison-Blanche, il a critiqué d’autres membres de la communauté de la sécurité nationale pour avoir adopté une approche différente, les accusant de ne pas divulguer d’informations dans l’espoir de guider Trump dans la direction qu’ils préféraient. McMaster n’a pas donné de nom, mais il a probablement parlé de Mattis et du général John Kelly, qui, après avoir été secrétaire de la sécurité intérieure de Trump, est devenu le deuxième chef d’état-major du président. McMaster a déclaré qu’il considérait une telle approche comme une inflexion de la Constitution – mais si son allégation est vraie, cela montre à quel point ces personnes estimaient que Trump était mal équipé pour ce travail.

    Au cours de son bref mandat au sein du personnel de Trump, McMaster a supervisé la production d’une stratégie globale de sécurité nationale visant à codifier la vision du monde de Trump, «l’Amérique d’abord», plaçant l’immigration au centre des préoccupations de sécurité nationale, juste à côté de la prolifération nucléaire et des attaques terroristes. L’idée était de construire une structure cohérente autour de la diplomatie scattershot du président. Trump a rhapsodisé sur le document lors de son dévoilement, selon quelqu’un qui était là, disant: «J’aime ça! J’aime cela! Je veux l’utiliser tout le temps.  »
    Il n’a pas. Comme son auteur, le document a été rejeté. Ceux qui ont participé à sa rédaction restent convaincus, avec un peu d’espoir, que cela aide toujours à guider la politique, mais John Bolton, le successeur de McMaster, a dit avec mépris – quelques mois avant que lui aussi soit évincé par Trump – qu’elle était classée quelque part , consulté par personne.
    Trump n’est pas plus susceptible d’avoir lu la chose que d’avoir écrit ses propres livres. (Il y a des années, après avoir publié The Art of the Deal , il m’a demandé si l’écriture de son prochain livre m’intéresserait. J’ai refusé.) Essayer de transformer l’approche de ce président à l’égard du monde en une philosophie convaincante est une course pour un fou. Pour ceux qui commandent les forces armées américaines, il est préférable de former les jumelles sur son fil Twitter

    V. IL A UNE NOTION SIMPLISTE ET DÉSUÈTE DU SOLDAT

    Bien qu’il dédaigne les conseils d’experts, Trump révère – peut-être fétichise – les militaires. Il a commencé sa présidence en superposant son administration avec des généraux: Mattis, McMaster, Kelly et, brièvement, Michael Flynn, son premier conseiller à la sécurité nationale. Les nommer si peu de temps après leur départ de l’armée était une erreur, selon Don Bolduc, un brigadier général à la retraite qui se présente actuellement comme républicain au Sénat américain dans le New Hampshire. Dès le début, la plus grande différence que M. Bolduc ait vue entre l’administration Trump et ses prédécesseurs, estimait que celle-ci «allait perturber à long terme», était «l’importante confiance, du moins dans le Pentagone, des dirigeants militaires supérieurs rendre moins pertinente notre surveillance civile. Cela allait être un énorme problème. Le secrétaire à la Défense s’est à peu près entouré de ses anciens camarades de la Marine et, du moins de ce groupe, il existe une méfiance à l’égard des civils qui nuit vraiment au Pentagone en termes de politique et de stratégie en Afghanistan, en Syrie et en Irak, en suivant mêmes approches opérationnelles qui ont échoué. »La confiance de Trump dans les solutions militaires est problématique car« il y a des limites à ce que l’armée peut résoudre. Je pense qu’au début, l’administration Trump avait eu cette idée que les officiers généraux avaient toutes les réponses à toutes les questions. Je pense que le président a découvert rapidement que ce n’était vraiment pas le cas.  » en suivant les mêmes anciennes approches opérationnelles qui ont échoué. »La dépendance de Trump sur les solutions militaires est problématique car« il y a des limites à ce que l’armée peut résoudre. Je pense qu’au début, l’administration Trump avait eu cette idée que les officiers généraux avaient toutes les réponses à toutes les questions. Je pense que le président a découvert rapidement que ce n’était vraiment pas le cas.  » en suivant les mêmes anciennes approches opérationnelles qui ont échoué. »La dépendance de Trump sur les solutions militaires est problématique car« il y a des limites à ce que l’armée peut résoudre. Je pense qu’au début, l’administration Trump avait eu cette idée que les officiers généraux avaient toutes les réponses à toutes les questions. Je pense que le président a découvert rapidement que ce n’était vraiment pas le cas.  »

    Bolduc a également souligné un défi inhabituel en matière de leadership, du fait qu’un général du rang de McMaster occupe le poste de conseiller pour la sécurité nationale: il n’a pas pris sa retraite quand il a pris ses fonctions. «McMaster, pour qui j’ai énormément de respect, a été nommé général trois étoiles. Le laisser trois étoiles l’oblige quotidiennement à avoir des contacts avec des généraux quatre étoiles qui voient son rang comme inférieur au leur, même si sa position est bien plus que cela.  »
    Les problèmes posés par la compréhension biaisée de l’armée de Trump vont au-delà de la mauvaise prise de décision et recouvrent la culture même de nos forces armées: il ne pense apparemment pas que les soldats américains accusés de crimes de guerre devraient être poursuivis et punis. Début mai, il a gracié l’ancien lieutenant de l’armée, Michael Behenna, qui avait été reconnu coupable du meurtre d’un prisonnier irakien. Deux semaines plus tard, il a demandé au ministère de la Justice de préparer des documents de réhabilitation pour un certain nombre de soldats et de sous-traitants américains accusés de meurtre et de profanation de cadavres, notamment le chef des opérations spéciales Edward Gallagher, un Navy SEAL accusé par sa propre équipe poignarder mortellement un prisonnier ISIS adolescent et tirer sur des civils non armés. (Il a finalement été acquitté des meurtres mais condamné pour avoir pris des photos avec le corps du garçon. ) Trump a par la suite réprimandé les avocats militaires qui avaient poursuivi Gallagher et ordonné que les médailles qui leur avaient été attribuées soient annulées. Tous les généraux ont convenu que le fait de s’ingérer dans les efforts de l’armée pour se contrôler saperait gravement le commandement et le contrôle. Lorsque des milliers de jeunes Américains sont déployés à l’étranger avec des armes lourdes, des crimes et des atrocités seront parfois commis. Ne pas poursuivre ceux qui les commettent est un comportement qui fait honte à tout le monde en uniforme et à la nation qu’il sert. des crimes et des atrocités se produisent parfois. Ne pas poursuivre ceux qui les commettent est un comportement qui fait honte à tout le monde en uniforme et à la nation qu’il sert. des crimes et des atrocités se produisent parfois. Ne pas poursuivre ceux qui les commettent est un comportement qui fait honte à tout le monde en uniforme et à la nation qu’il sert.
    «Il ne comprend pas l’esprit du guerrier», a déclaré un général au président. «La philosophie du guerrier est importante parce que c’est en quelque sorte une alliance sacrée, non seulement entre les membres de la profession militaire, mais entre la profession et la société au nom de laquelle nous combattons et servons. La philosophie du guerrier transcende les lois de la guerre; cela régit votre comportement. La philosophie du guerrier rend les unités efficaces en raison des valeurs de confiance et de sacrifice qui leur sont associées – mais cette philosophie rend également les guerres moins inhumaines et permet à notre profession de maintenir notre respect de soi et d’être respectée par les autres. Homme, si l’esprit du guerrier est mal interprété en « Tuez-les tous … » « dit-il, s’éloignant. Enseigner aux soldats comment se comporter de manière éthique en temps de guerre ne concerne pas seulement la moralité: «Si vous traitez les civils sans respect, vous travaillez pour l’ennemi!Trump ne comprend pas.  »
    N’ayant jamais servi ni été à proximité d’un champ de bataille, plusieurs des généraux ont déclaré: Trump expose une notion simpliste et profondément dépassée selon laquelle les soldats sont extrêmement «coriaces» – des hommes durs à qui on demande de faire un travail difficile et parfois moche. Il adhère également à un concept de leadership extrêmement dépassé. Les généraux, qui ont tous dirigé des troupes au combat, savent mieux que quiconque que la guerre est dure et laide, mais leur compréhension de la «dureté» va bien au-delà du stoïcisme farouche d’un film de John Wayne. Le bon jugement compte plus que la dureté.

    1. Layla dit :

      Mon dieu je suis vraiment désolé je n’avais réalisé sur mon traitement texte que l’article est si long, je ne recommencerai pas 😉Layla

      1. gl000001 dit :

        « Ne pas poursuivre ceux qui les commettent est un comportement qui fait honte à tout le monde en uniforme et à la nation qu’il sert. des crimes et des atrocités se produisent parfois.  »
        Surtout que ces deux bouts de phrases sont répétées trois fois 😂😂😂

        Mais non. Vous êtes particulièrement informative ces temps-ci. Merci beaucoup. ces temps-ci. Merci beaucoup. ces temps-ci. Merci beaucoup.

      2. Layla dit :

        Trop drôle, trop drôle, trop drôle 😉

      3. Layla dit :

        @Gl000001
        Misère je croyais que vous me taquiniez, même l’article est écrit en triple. 🙊

      4. Haïku dit :

        @Layla
        Citation fleuve de votre part ?
        Lecteur-curieux serait jaloux.

        @Lecteur-curieux.
        C’est une blague de ma part.
        Souvent un plaisir de vous lire.

      5. Layla dit :

        @Haïku
        😉🙈

      6. constella1 dit :

        Layla
        Ahahahah!
        Mais non
        C’est très apprécié !
        Merci beaucoup
        Je suis contente que vous ayez été aussi longue 😉

      7. Benton Fraser dit :

        Vous avez perdu Trump au bout de 140 caractères….

    2. Lecteur-curieux dit :

      Les militaires sont dans la pensée linéaire.

      Trump lui serait mieux dans la pensée non-linéaire mais ne l’assume pas alors il fait de la pensée linéaire donc des relations causales avec des faux raisonnements. Il est donc illogique plutôt que de passer de la logique analytique à celle systémique.

      http://www.journal.forces.gc.ca/vol16/no2/PDF/CMJ162Fp27.pdf

      1. Lecteur-curieux dit :

        http://www.journal.forces.gc.ca/vo9/no4/08-lauder-fra.asp

        Comme l’écrit aussi dans un autre contexte un chroniqueur au Journal de Montréal, Trump met le doigt sur des problèmes réels mais ses solutions sont pires.

        On voyait cela dans son livre de 1999 aussi alors qu’il était avec le parti de la Réforme. C’est plus facile critiquer mais proposer des solutions simplistes et prétendre que cela va tout régler et par la pensée magique. Bon mais des politiciens avec des promesses irréalistes ce n’était pas nouveau.

        Pour revenir à la pensée systémique, l’Armée canadienne est au courant de cela.

        Trump a quelques aspects de modernité mais c’est le côté réactionnaire, autoritaire et narcissique qui gagne.

        Le côté intuition et improvisation n’est pas forcément mauvais mais il faudrait sortir du narcissisme.

        Très autoritaire? Il faut être très linéaire et dans un environnement prévisible et stable. Une usine de boulons qui aurait le monopole et une demande éternelle et en croissance. On fait toujours la même chose.

        Et on a qu’à planifier la production, pas besoin de se revirer sur un 10 sous.

  43. Gilbert Duquette dit :

    Il y a présentement et ce depuis le printemps 2018 un groupe naval de l’Otan avec des frégates britanniques, espagnoles, canadienne, turques et allemandes. Ce printemps, l’OTAN via les USA ont annoncé vouloir renforcer la présence de l’OTAN en mer noire. Cette présence de l’OTAN en mer noire se veut une sécurité pour l’Ukraine.

    Depuis la guerre froide, le Nord de la mer noire fut la chasse gardée de l’Ex-URSS et la Russie. Imaginez maintenant un basculement de la Turquie ver la sphère d’influence Russe (déjà qu’ils coopèrent sur bien des points). Les Turcs laisseraient à l’OTAN l’accès au Bosphore???

    Maintenant revenons à Trump et sa menace de boycott économique envers la Turquie. La Turquie pourrait dire aux USA reprenez vos missiles nucléaires à la place on va en installer des Russes qui pointeront vers vos alliés et vos intérêts Américains au M-O et l’est de la Méditerrané.

    Les Turcs ont le gros bout du bâton vis à vis cette menace. Ils ont le passage obligé (le bosphore) vers la mer noire, des missiles nucléaires Américains sur leurs territoire et un ami Russe qui aimerait tant voir les USA ficher le camps du M-O. Ami qui se joue de Trump comme c’est pas possible.

  44. Alexander dit :

    Son instinct?

    Un escroc narcissique, doublé d’un sombre imbécile, oui.

  45. Lecteur-curieux dit :

    https://www.google.ca/amp/s/www.forbes.com/sites/chipwilson/2018/06/14/trusting-your-gut-is-the-best-business-tool-youve-got-if-you-can-listen/amp/

    L’intuition et l’instinct c’est bon. L’improvisation aussi.

    Même au hockey Guy Lafleur y avait recours sauf qu’il était joueur de hockey depuis son enfance et il arrive à l’aréna des heures d’avance et visualise ses jeux sur la glace.

    Et tout ce qu’il fait ou presque sur la glace à son top est la meilleure décision possible. Il ne pense pas sur la glace ou pense à la vitesse de l’éclair?

    Tout est en mouvement on ne peut pas le dessiner, le planifier d’avance. Mais si la personne prend la bonne décision et en suivant son intuition? C’est que la personne connaît son métier ou son sport comme le fond de sa poche.

    Vous feriez les calculs trois heures après et vous devriez lui donner raison.

    Oups en vieillissant, il perd une fraction de seconde et en plus on veut le rentrer dans le moule ? Il se sent perdu sur la glace.

  46. Mario Dupuis dit :

    Ce qui m’inquiete dans cette histoire: oui la souffrance du peuple completement ppris en otage mais la possibilite que les americains qui appuient ce nouvel Hitler votent encore et toujours pour ce roi des imbeciles.

  47. Lecteur-curieux dit :

    Je détesterais être POTUS et surtout prendre ces décisions militaires.

    Mais il y a une part obligée. Qui peut vous aider vraiment sans vous manipuler ?

    Trump lui est trop présomptueux je ne le serais pas assez. Nommez quelqu’un d’autre comme commandant en chef et comme POTUS aussi. Disons qu’on est obligé. Une personne vraiment de confiance et qu’on supervise aussi en étant POTUS.

    Plus être Chairman que CEO et s’assurer que les intérêts du pays sont respectés.

    Et pour plusieurs décisions, on réunit le Conseil d’administration au complet. Le Cabinet.

    Ce sont les Américains qui déifient le rôle du POTUS?

    C’est bien pour cela que Trump a pu gagner en disant des paroles comme  » Only me…  » Seul lui peut régler cela.

    Coudonc on croyait que c’étaient les Québécois qui étaient moutons… Les Américains sont pires que nous ?

  48. citoyen dit :

    il faut quand même dire qu’il y avait bonne volonté et que c’est quand même pas les états-unis qui ont tout sacagé.

  49. A.Talon dit :

    «Tout ça ayant été rendu possible grâce à l’instinct de Donald Trump.»

    IM-COM-PÉ-TEN-CE

    «Unfit for presidency», disait le Président Obama en 2016 en parlant du kkkandidat moscovite. Mais personne n’a voulu l’écouter à la droite du spectre politique. On voit ce que ça donne maintenant: la perte inutile de milliers de vies humaines et un déclin durable de l’influence américaine à travers le Monde. Sans parler du reste: tissu social endommagé en sol américain, encouragement à la montée de l’extrême-droite à travers le Monde, saccage des institutions démocratiques américaines, saccage des institutions internationales, économie mondiale mise en danger, etc.

    1. Sage 2010 dit :

      Je suis d’accord avec vous.

      Le monde va en pâtir des conséquences de cette fichue présidence. Vu l’ampleur de tous ces dégâts et les dangers du changement climatique, je ne serai pas opposé qu’on devrait faire passer le flambeau à Liz Warren et des politiciens provenant d’une génération qui monte (les millénniaux). C’est la meilleure mannière de tout recommencer et de se ré-inventer. La mentalité serait celle d’une ville qui a subit un séisme dévastateur, c’est à dire qu’on reconstruit tout.
      La reconstruction de San Francisco après le séisme de 1906 ne sera que de la petite bière par rapport aux défis de l’après-Trump. Le 46ème président aura du pain sur la planche.

  50. simonolivier dit :

    En anglais, le terme utilisé par tiny sissy est Gut. C’est vrai que son Gut travaille fort avec ce qu’il mange, des hamberders, du poulet Kentucky et du coke.

  51. jcvirgil dit :

    En tout cas le message est clair. Laisser ses alliés Kurdes se faire massacrer par les Turcs , après avoir renié la parole du gouvernement américain en déchirant sans raison l’entente signée sur le nucléaire iranien, les Américains n’ont aucune parole.

    Même l’Arabie saoudite,qui ne peut se fier au parapluie américain qui lui a coûté des milliards, pour protéger ses installations pétrolières des attaques de drones ,se voit obligée de négocier avec l’Iran et les houthis la fin de la guerre au Yémen et la normalisation de leurs relations.

    Si c’est l’isolationisme que prône Trump ,il est dans la bonne direction. Le reste de la planète se cherche des alliances pour se protéger du géant américain sur la voie de l’effondrement.

  52. ProMap dit :

    J’écoutais RDI ce soir et c’est pas jojo ce qui ce passe maintenant au Moyen-Orient. Dire qu’Il y avait une entente sur la non nucléarisation de l’Iran. Dire que ISIS (et même Osiris) était relativement contrôlé. Dire que Israël se tenait tranquille avec une Ian relativement contrôlée. Dire que les saudits désosseurs faisaient de même tout en tapochant sur le Yémen. Et là l’Instinct fait homme met le bordel en Turquie-Iran et s’apprète à bordeliser le tout avec son ajout de mercenaires américains payés par le contribuable en Saudite Arabie. Câlise, GOP mettez-le dehoprs au plus tab… sinon la prochaine tour à tomber sera la Trump Tower! À bien y penser, c’est exactement ce que vous souhaitez, n’est-ce pas?

    1. ProMap dit :

      Oups … Tyrquie-Syrie….

  53. Alexander dit :

    @ jcvirgil

    « Les américains n’ont aucune parole ».

    C’est probablement le pire héritage de Trump: destruction de la crédibilité de son pays à l’échelle internationale. Les EU sont une risée, autant chez ses alliés que ses ennemis.

    Respect nul.

    Trump a amené avec lui à la présidence ce qu’il a été toute sa vie, un imposteur, un charlatan, un escroc.

    On ne peut croire les américains. Ils renient leur parole et leur signature selon leur humeur et leurs intérêts.

    1. karma278 dit :

      « On ne peut croire les américains. Ils renient leur parole et leur signature selon leur humeur et leurs intérêts. »

      Jeffrey Loria anyone?

  54. kintouai dit :

    M’est avis que son instinct, c’est son intestin, plus précisément la portion du gros intestin appelée « côlon » (dans son cas, sans accent circonflexe).

    Pour connaître le fond de sa pensée, ça prendrait une coloscopie.

    1. gigido66 dit :

      Et ces temps-ci, le côlon est irritable.

  55. Pierre S. dit :

    ——————————————-

    Sa gestion complètement improvisé et stupide du cinflit en Syrie pourrait
    justifier à elle seule une procédure de destitution. Les conséquences seront désastreuses
    et totalement à l’avantage de la Turquie de la Russie et de l’arabie Saoudite .. trois régimes
    voyous avec qui Trump magouille depuis un peu trop longtemps.

    en fait cette décision à elle seule démontre que cet imbécile de président est totalement
    sous l’influence de la Russie.

  56. Igreck dit :

    Des centaines de millions d’année d’évolution humaine… pour arriver à ça ! L’Homo sapiens boucle la boucle du Néandertalien au Trumpien, de la tribu d’hominidés aux parti républicain. La Nature a de ces reculs parfois !

  57. Pierre S. dit :

    ————————

    Imaginez quand on va enfin avoir accès au documents de la MB et aux confidences fiable des témoins privilégié de cette présidence totalement dysfonctionelle. Nous n,en avons que la pointe de l’iceberg et c’est complètement débile. L’histoire retiendra que les usa auront été dirigé par un homme complètement halluciné qui se comporte comme un enfant de 10 ans impoli et hystérique

  58. titejasette dit :

    L’autre instinct qu’il possède c’est son ‘feeling’ des femmes de qui il tâte le pyssy. C’est un feeling qui lui remonte jusqu’aux tripes, c’est son « gut feeling » mais attention pour faire ressurgir cet instinct, il faut palper avec les doigts.

    Les autres instincts sont des dons du Ciel, de vétitables et profonds sentiments qui surgissent du très profond de lui-même, des boyaux plus précisément de la dernière partie du gros intestin.

  59. Pierre S. dit :

    ————————————-

    parlez en de son instinct a Michael Cohen
    Les chèques de la trump organization a quelques putes dont stormy daniels …
    C’était son instinct ca aussi ?

    Wow la je suis impressionné.

  60. titejasette dit :

    « Je définis l’instinct comme le fait de savoir quelque chose sans avoir aucune idée de pourquoi on le sait, » a déclaré Sophy Burnham, auteur de The Art of Intuition, au Huffington Post.

    « C’est différent de la pensée, c’est différent de la logique ou de l’analyse… C’est savoir sans savoir. »

    « Savoir n’est pas savoir, si personne d’autre ne sait ce que l’on sait. »

    « Une idée m’est venue. J’aurais aimé savoir d’où. » – Donald l’Andouille

    1. titejasette dit :

      Réponse à la question de l’Andouille : Voir mon post à 22h04 (dernière ligne)

  61. Lecteur-curieux dit :

    Ce n’est pas tant de faire appel à l’intuition qui est mauvais mais c’est sa gouvernance par décrets et donc autoritaire et manquant de respect.

    Pour l’expertise déjà dans the Art of The Deal, il n’aimait pas les études de marché qui relèvent du marketing qu’on pourrait dire scientifique ou méthodique avec sondages et tout. Lui il aimait mieux aller lui-même sur le terrain et interroger les habitants naturels du quartier. Un marketing plus intuitif. Faire appel à l’inconscient aussi. Il faut un mélange des deux.

    Dans ses livres je vois plusieurs bonnes notions d’entrepreneuriat mais les cours de la filière management là il ne les réussit pas ni celui traditionnel ni celui renouvelé.

    Celui lui prendrait les livres :

    1. La philosophie du respect.

    Sur les frères Lemaire et Cascades.

    2. Lesdership is an Art. Par Max DePree.

    Mais il faudrait même commencer à la base par les valeurs apprises entre 8 et 11 ans, la collection des bons exemples vrais. Cela ne devrait pas être trop difficile à lire et chacun des personnages historiques a un ami imaginaire que ce soit un bâton de hockey ou une une balle en chiffon, le personnage parle à sa propre conscience.

  62. Lecteur-curieux dit :

    Une collection à mettre dans la bibliothèque présidentielle:

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/ValueTales

    C’est pour les enfants ? Des bons rappels peuvent être là pour tous. Pour Trump lui c’est comme pas appris du tout ou mal appris.

    1. Haïku dit :

      @Lecteur-curieux
      Touché !👌

  63. karma278 dit :

    Ouin!
    Son Instinct.
    Comme disait Tyrex Tillerson

    Hein,s’tin fuggin’ moron,!

    Told ‘ya!

  64. Mariette Beaudoin dit :

    Ça me fait penser à l’album d’Astérix intitulé  »La zizanie » où le personnage principal était un supposé devin qui détenait toutes les réponses lui venant d’on ne sait d’où. Au moins, Astérix, c’est amusant. Trump, lui, est pitoyable.

    1. Sage 2010 dit :

      Erreur: c’est le Devin.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Devin

    2. fylouz29 dit :

      En fait, il s’agit de deux albums différents : « La zizanie » dans lequel Tullius Detritus, un Romain qui a le don inouï de déclencher des disputes est envoyé au village Gaulois pour y semer la discorde. Le second, c’est « Le devin » dans lequel un devin débarque au village, cherchant à profiter de la crédulité des habitants avant de se faire attraper par les Romains qui se révèlent encore plus crédules, au grand dam de l’intéressé qui n’en peut mais.

      Dans le premier cas, le personnage est très intelligent et manipulateur. Pas vraiment le cas de Trump.

      Dans le second, le devin est manipulateur mais rapidement dépassé par les événements et ballotté entre diverses puissances.

      « Obélix et Compagnie » ? Avec Calus Saugrenus qui mène Rome à une crise économique majeure.

  65. Sage 2010 dit :

    On peut soit s’exprimer sans filtre sur Twitter ou maîtriser l’art de la diplomatie, mais pas les deux.
    Le problème avec les réseaux sociaux, c’est que beaucoup d’utilisateurs préfèrent vivre dans une bulle en matière de politique et de diplomatie.
    La diplomatie est un univers complexe, les solutions simples ne marchent pas.

  66. fylouz29 dit :

    « Un stinct vaut mieux que deux Tu l’auras. »

  67. Lecteur-curieux dit :

    Instinct et intuition cela prend les deux pour réussir et sans mettre complètement de côté la pensée analytique autrement appelée la rationalité classique.

    Vouloir réduire l’emprise de la bureaucratie et de la technocratie sur un gouvernement c’est une bonne idée mais vouloir diriger comme si c’était une PME familiale et en étant le seul maître à bord et en se comportant en tyran là c’est très mauvais.

    Intuition vs instinct ? L’intuition je la vois plus dans la sensibilité, dans la créativité, dans une part de féminité. L’instinct plus dans l’animalité, la compétition, la masculinité dans l’archétype, la testostérone. Il faut les deux.

    Que gut feeling puisse à la fois dire instinct et intuition et qu’il dise que ses deux qualités chez lui sont parfois supérieures au cerveau de d’autres bien il peut dire la vérité. Mais que ce soit votre cerveau ou votre intuition, vous êtes mieux en équipe. Ce n’est pas juste l’expertise technique, c’est l’expérience de chacun.

    Procéder par itération et la réflexion dans l’action mais pas seul et pas non plus juste avec des conseillers même si la conception du rôle du POTUS est désuète.

    Il faut en faire une décision collective. Cela ne prend pas juste un leader dans la chambre cela en prend 20 disent-ils au hockey.

    Dans un monde moderne et en mouvement la pensée analytique dominante est une façon non appropriée de diriger mais en Amérique du Nord cela reste très présent et au niveau des gouvernements aussi. On ne peut toutefois pas éliminer la bureaucratie et la technocratie et à ne pas confondre avec les fonctionnaires eux-mêmes ou les experts mais de leur faire faire des tâches routinières aux fonctionnaires et avec des contrôles inutiles qui ne donnent pas de valeur.

    Comme être trop technocrate? Pensons à des comptables dans une entreprise avec un entrepreneur célèbre qui regardaient juste les coûts d’un projet alors que l’entrepreneur et les vendeurs eux votaient l’argent entrer. Des comptables manquant de vision cela arrive. Le célèbre magnat québécois avait tiré de la carabine dans le plafond, les comptables étant à l’étage au-dessus. Sa bipolarité expliquait en partie ce comportement. Par contre, il avait la bonne vision. Des comptables peuvent être trop prudents et trop orientés sur les coûts.

    Ou encore dans notre livre de comptabilité de gestion, on donnait un exemple d’une entreprise ayant investi en pleine récession en se fiant à son intuition et réussissant si elle ne l’avait pas fait, elle serait probablement disparue comme de nombreux concurrents. Et aussi si elle avait eu eu recours à un méthode comptable axée sur la comptabilité par activités plutôt que la comptabilité de gestion traditionnelle, elle aurait confirmé la justesse de son intuition.

    En tous les cas… Dans une petite entreprise où le projet d’affaires est vraiment le bébé de l’entrepreneur et où les autres sont plus des employés suivant la vision ce n’est pas la fin du monde que ce soit un one man show sauf que si le dirigeant meurt et tout est dans sa caboche à lui ou presque, l’entreprise sera menacée de disparaître.

    Avec la complexité du monde moderne il faut avoir plus recours à la pensée non-linéaire mais elle ne doit pas être autoritaire mais dans le partage.

    Rendre les leaders militaires moins linéaires ce peut être tout un défi avec plusieurs, c’est ancré dans leur culture.

    Trump plaide pour être plus cerveau droit ce qu’on associe pourtant à être de gauche ou champ gauche en management mais se réclame en même temps du cerveau gauche et s’entoure de gens très conservateurs. Alors que si on est dans l’intuition et la créativité si on va au maximum on est dans l’avant-garde et surtout pas avec les réactionnaires. Quoiqu’on peut toujours avoir les deux pôles mais en être conscient et gérer cette bipolarité pour ne pas aller trop dans les extrêmes.

  68. Lecteur-curieux dit :

    S’il était plus généreux et rassembleur, une partie de son discours pourrait vraiment me rejoindre.

    Dire :  » J’ai une bonne intuition. Et plusieurs de mes décisions et succès d’affaires s’expliquent car j’ai écouté mon intuition, la petite voix en moi me disant go va-z-y tu es capable. Si je n’avais écouté que ma raison jamais je n’aurais osé me lancer dans plusieurs projets.  »

     » Maintenant pour gouverner ce pays il faut aussi plus d’intuition ou de pensée en arabesque. Que ce soit nos cerveaux néo-cortex ou notre créativité il faut faire appel à notre intelligence collective. Il faut mettre à profit l’expérience de chacun de nos membres de notre gouvernement. »

    Alors la logique de compétition doit être balancée par celle de coopération.

    L’entrepreneur des premières années avec son entreprise qui est son bébé et sa vision peut être fortement dans la compétition pour survivre.

    Passer d’entrepreneur ensuite à gestionnaire ou avoir les deux.

    Mon instinct est meilleur que le cerveau d’un autre ? Bien oui cela peut survenir mais est-il le seul à en avoir de l’intuition et de l’instinct ?

    Le cerveau en étant très cartésien pourrait prendre une meilleure décision mais dans l’urgence on a absolument pas le temps. Il faut donc prendre des raccourcis et le cerveau reste présent c’est juste qu’il n’y a pas un rapport complet de 300 pages il faut tout voir l’essentiel en très peu de temps sinon il va être trop tard.

    Le rapport peut être bien fait mais complètement inutile, cela peut prendre 3 mois à la faire alors qu’on a 12 heures pour prendre une décision.

    Et là on a pas le temps de lire des longs rapports mais le dirigeant doit se fier à son équipe plutôt que prendre la décision SEUL. Même mieux dans la pyramide inversée c’est l’équipe qui prend la décision. Le leader n’est que celui qui encourage, facilite, appuie, supervise et autorise.

    Favoriser la créativité et donc avoir recours à l’improvisation chez les membres de l’équipe et non lui prendre des décisions arbitraires.

  69. Lecteur-curieux dit :

    https://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/cerveau-cerveau-droit-cerveau-gauche-differences-10506/

    Les scientifiques dans cet article ont à la fois raison et tort. Ils sont eux-mêmes très cerveau gauche et comprennent mal la notion de mythe ou métaphore.

    Les deux cerveaux fonctionnent bien de façon interdépendante mais que des personnes soient plus dans la créativité et l’intuition et d’autres plus dans le logique et le raisonnement cela ne fait pas de doute. Mais l’évaluer juste avec un petit test de la danseuse ou avec de la psycho-pop on se trompe.

    Une branche analytique et déterministe de la science.

  70. Lecteur-curieux dit :

     » Cerveau droit » et « gauche » comme typologie des personnalités et non de là neuroscience.

    Et on le sait que le cerveau est complexe et que ce n’est pas un modèle déterministe et que tous utilisent leurs deux cerveaux.

    C’est conceptuel et symbolique plus que scientifique mais ces personnalités existent pour de vrai à divers degrés.

    Oui il y a des gourous qui poussent trop loin leurs séminaires mais il y a aussi des gens casse-couilles et peut ouverts à la différence, à la créativité ou aux images. Peu ouverts à une vision holiste plutôt qu’analytique. Le hic c’est comme en santé il y a des charlatans ou encore qui expliquent leur art par la pensée linéaire alors qu’il n’y a pas de cause à effet.

    C’est alors quasiment impossible à prouver scientifiquement ? La personne va mieux car sortir et aller rencontrer la gentille acupunctrice lui donne du tonus ou de la motivation. Un scientifique se déguisant en acuponcteur mais en plantant les aiguilles n’importe où obtient les mêmes résultats ? Alors c’est juste un placebo ? Ou un effet boule de neige ? Il a été gentil alors qu’un médecin lui a un air bête. La personne âgée a juste besoin de sortir et d’avoir un soutien psychologique et bouger ou se faire stimuler. Acupuncture, massothérapie,aqua-gym ou marche avec le chien font le même effet.

  71. citoyen dit :

    économie et militaire ne font jamais bon ménage.

  72. capt michel dit :

    mais arrêtez le quelqu’un merde

  73. galgator dit :

    Trump a encore fait un beau cadeau au Russe, à la Syrie et à la Turquie: « Servez-vous! prenez mes bases pendant que vous massacrez les Kurdes qui ont fait la sale besogne de nettoyer l’EI. En échange, vous alimenterez les fausses nouvelles sur l’internet sur mes adversaires politiques. »
    – Je fais de la fiction mais il y existe sûrement des arrangements entre ses dictateurs.

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