Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

Aiguillonnés par Rudolph Giuliani, des diplomates américains ont tenté de convaincre le président ukrainien de s’engager publiquement à enquêter sur des affaires impliquant des démocrates, dont Joe Biden, afin d’assurer la normalisation des relations entre son pays et les États-Unis.

Dans un texto envoyé à un conseiller de Volodomyr Zalensly quelques heures avant son appel téléphonique du 25 juillet dernier avec Donald Trump, un de ces diplomates, Kurt Volker (photo), a indiqué que le président ukrainien obtiendrait une visite à la Maison-Blanche s’il promettait à son homologue américain d’ordonner ces enquêtes.

Ces détails concernant ce quid pro quo ont été fournis hier par Volker, ex-envoyé spécial de l’administration Trump auprès de l’Ukraine, lors de son audition à huis clos devant la commission du Renseignement de la Chambre des représentants. Ils sont aussi confirmés par des textos publiés tard hier soir par trois commissions de la Chambre et mentionnés par plusieurs médias, dont le New York Times.

Les textos indiquent également que ces diplomates américains ont travaillé de concert avec Rudolph Giuliani sur le texte d’une déclaration publique que Volodymyr Zalensky devait faire après sa conversation téléphonique avec Donald Trump. L’ancien maire de New York a insisté pour que la déclaration inclut l’engagement du président ukrainien à faire enquête sur la société Burisma, qui payait Hunter Biden à titre de membre de son conseil, ainsi que sur le rôle de l’Ukraine dans l’élection présidentielle de 2016, selon le Times.

Giuliani et son client, Donald Trump, voulaient démontrer que Joe Biden avait obtenu le limogeage du procureur général de l’Ukraine pour protéger Burisma et que l’Ukraine plutôt que la Russie était derrière le piratage des ordinateurs du Parti démocrate en 2016. Ces deux théories du complot ont été discréditées par les médias ou l’administration Trump elle-même.

CNN fait état de son côté de textos où un diplomate américain en poste à Kiev s’inquiète du fait que l’aide militaire américaine à l’Ukraine et la visite de Zalensky à la Maison-Blanche dépendent de l’engagement de ce dernier à faire enquête sur des affaires impliquant des démocrates.

«Sommes-nous en train de dire que l’assistance à la sécurité et la rencontre à la Maison-Blanche sont conditionnées par ces enquêtes?» a texté Bill Taylor, le diplomate, à l’ambassadeur des États-Unis auprès de l’Union européenne, Gordon Sondland.

«Appelle-moi», a répondu Sondland.

Une semaine plus tard, Taylor était encore plus troublé. «Comme je l’ai dit au téléphone, je pense qu’il est insensé de bloquer l’assistance à la sécurité pour aider une campagne politique.»

Sondland, qui doit son poste à ses dons à la campagne présidentielle de Donald Trump, a répliqué : «Bill, crois-moi, tu as tort concernant les intentions du président Trump. Le président a été clair : il n’y a pas de quid pro quo de quelle que nature que ce soit. Le président tente de déterminer si l’Ukraine va vraiment s’engager sur la voie de la transparence et des réformes promises par le président Zalensky pendant sa campagne.»

Mais Bill Taylor n’était pas le seul à voir un «quid pro quo» dans l’affaire ukrainienne, à en juger par les textos entre Kurt Volker et Adryi Yermak, le conseiller du président Zalensky.

Au bout du compte, le chef d’État ukrainien n’a pas fait de déclaration publique concernant des enquêtes sur Burisma ou le fameux serveur du Parti démocrate. Une telle déclaration aurait nuit à Joe Biden et aux démocrates, ainsi qu’à l’indépendance de l’Ukraine, sans qu’on ait su les pressions exercées par le président américain et son avocat personnel pour la lui arracher.

À noter que Giuliani a nié hier soir au New York Times avoir joué un rôle dans la rédaction de cette déclaration, ce qui va à l’encontre du témoignage de Kurt Volker.

Volcker, soi-dit en passant, est un ancien protégé de John McCain. Son témoignage s’avérera peut-être déterminant dans une éventuelle procédure de destitution contre Donald Trump.

DERNIÈRE HEURE : Le procureur général de l’Ukraine a annoncé qu’il examinerait plusieurs dossiers importants gérés par ses prédécesseurs, dont celui visant le propriétaire de la société qui employait le fils de Joe Biden. Cette annonce donne l’impression que le gouvernement ukrainien a fini par céder aux pressions de Donald Trump.

(Photo AP)

 

81 réflexions sur “Affaire ukrainienne : les preuves d’un «quid pro quo»

  1. Réal Tremblay dit :

    En déclarant que la Chine et l’Ukraine devrait enquêter, Trump normalise ce que lui reprochent les Démocrates, espérant créer une confusion dans l’esprit des électeurs quant à la légalité de l’enquête en cours à propos de l’Ukraine.

  2. Léo Mico dit :

    Pas sûr que les Ukrainiens apprécient l’asservissement de leur président à Trump…

    1. Pierre dit :

      @Léo
      Asservît a Trump et assasiné par Putin, beau petit couple de despotes

  3. Layla dit :

    OK 👌 quand le président Zelensky a dit qu’il n’a pas ressenti de pression on doit comprendre…j’ai eu de la pression, mais je l’ai géré ils n’ont pas eu ce qu’ils voulaient.

    1. danielm dit :

      C’est très bien analysé et résumé. En fait, « Je prends note de tes doléances mais je reste souverain de mes décisions ».

    2. Louy dit :

      Faux, dame Layla.
      Les Ukrainiens ont eu confirmation de leurs missiles Javelin, hier.

  4. Danielle Vallée dit :

    Et pourtant l’Ukraine annonce ce matin qu’ils vont enquêter sur la fermeture du dossier de Bufisma, pour s’assurer qu’il n’y a pas eu d’influence indue. Ça n’est pas fini. Trump les menace encore de quelque chose.
    Daily Beadt:
    Ukraine’s chief prosecutor has announced a review of the closure of a previous legal case involving Burisma Holdings, the natural-gas giant where Joe Biden’s son served as a board member.

    1. Danielle Vallée dit :

      Burisma et Daily Beast

      1. Michèle dit :

        Un autre café, Danielle! 😉

    2. gigido66 dit :

      Je venais tout juste de prendre connaissance de cette nouvelle…😳ça veut dire quoi au juste…l’indépendance de l’Ukraine à oublier!

      1. gigido66 dit :

        Publié à 06h24
        EUROPE
        L’Ukraine réexamine des dossiers sur une société liée à Hunter Biden

        Joe Biden et son fils Hunter en janvier 2010
        PHOTO JONATHAN ERNST, ARCHIVES REUTERS

        (Kiev) La justice ukrainienne a dit vendredi réexaminer des dossiers impliquant le groupe gazier Burisma, un temps lié au fils de Joe Biden, au moment où Donald Trump est soupçonné de pressions sur Kiev pour éliminer son rival démocrate.
        « Nous faisons un audit des affaires […] dans lesquelles peuvent être impliqués Mykola Zlochevsky [ex-dirigeant de Burisma], Serguiï Kourtchenko [homme d’affaires ukrainien] et d’autres », a indiqué aux journalistes le procureur Rouslan Riabochapka.

        Le procureur Rouslan Riabochapka s’est adressé à la presse, vendredi à Kiev.
        PHOTO VALENTYN OGIRENKO, REUTERS
        Selon lui, ces affaires autrefois examinées par la justice, mais classées à l’époque sont au nombre d’« environ 15 », mais ne semblent pas concerner le fils de Joe Biden, Hunter, qui était entré en 2014 au conseil d’administration de Burisma.
        « D’après ce que nous voyons, il s’agirait davantage de Zlochevsky et Kourtchenko que de Burisma et Biden », a-t-il précisé. « Je ne peux pas dire que nous voyons ou comprenons toutes les affaires. Le travail se poursuit et nous présenterons les résultats plus tard. »
        Le but du réexamen est de déterminer si ces dossiers avaient été classés légalement, a-t-il affirmé assurant que cette décision n’avait pas été prise sous pression politique.
        « Aucun politique étranger ou ukrainien ne m’a téléphoné ou tenté d’influencer mes décisions », a insisté M. Riabochapka.
        Le président américain est accusé d’avoir fait pression, lors d’un appel téléphonique, sur son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky pour qu’il lance une enquête visant le fils de son potentiel adversaire démocrate dans la présidentielle de 2020, Joe Biden, ancien vice-président de Barack Obama.
        Les démocrates américains ont déclenché suite à ces accusations une enquête contre le milliardaire républicain en vue d’une destitution.
        Avocat et investisseur, Hunter Biden a siégé de 2014 à 2019 au conseil de surveillance du producteur de gaz ukrainien Burisma, cofondé par l’oligarque prorusse, Mykola Zlochevsky.

        LA PRESSE

    3. Layla dit :

      Cette semaine on a pas parlé d’entente entre Ukraine et la Russie,? Vlad a donné une belle défense à 👿Tiny la terreur👿 cette semaine, je comprends qu’entre la déposition de ce diplomate et ce matin il y a un virement, est ce que vous dites? En Ukraine il est 15:00 Misère de misère. Layla

  5. pourquoi aux USA relie-t-on tout le monde à un parti…. comme si ce fait expliquait quelque chose… c’est le eux et nous qui prime de plus en plus et ensuite les décideurs s’étonnent du clivage des populations….

    c’est à croire que trump a « peur » de Biden au point de demander de l’aide à la Russie, la Chine, l’Ukraine et autre….
    assez ahurissant….

    cette présidence aura été un fiasco du début à la fin….
    dans 20 ans, les gens en rigoleront un coup en découvrant toutes les âneries que trump a pu faire en si peu de temps….

    Il n’a pas la stature pour ce rôle….
    un pauvre type qui se vautre dans les théories fumeuses de complot absurdes, qui ne respecte aucun décorum sauf envers lui….

    le pire est que trump et son équipe vont transformer toute cette histoire en vaudeville pathétique ….
    la bonnenouvelle est qu’il sera tellement centré sur cette destitution qu’il ne « gouvernera » plus… ce qui est un plus pour les USA….

    1. danielm dit :

      …  » la bonne nouvelle est qu’il sera tellement centré sur cette destitution qu’il ne « gouvernera » plus… ce qui est un plus pour les USA « ….

      Vous avez raison en ajoutant que la gouvernance quotidienne des États-Unis dépend pour beaucoup de l’apport essentiel de son entourage.

  6. ghislain1957 dit :

    La destitution et/ou la camisole de force pour sortir ce gros clown de la maison blanche.

    Selon moi, Kurt Volker est un témoin crédible et qui a su quitter le bateau avant d’être impliqué dans les magouilles du Great Leader de ce gouvernement de crapules dénuées de tout sens de l’éthique.

    Ça ne fait même pas deux semaines que l’enquête en impeachment est débutée et à chaque jour on en apprend de plus en plus. Le Watergate commence à ressembler à de la petite bière comparativement au scandale qui se joue actuellement à la maison blanche avec la complicité de Pompeo, Giuliani, Barr et le GOP.

    1. danielm dit :

      En effet le Watergate de Richard Nixon est une affaire essentiellement entre compatriotes sur le territoire américain. Avec Donald Trump, le scandale devient maintenant international et implique des gouvernements étrangers aux USA. Les intérêts supérieurs des américains ont jamais été si mal desservis et si bien asservis aux intérêts personnels de Donald Trump et de son entourage rapproché.

  7. Boileau dit :

    C’est ce qu’on appelle « être dans la merde et spinner dedans ».
    Aux abris, il y a un orage de m…. qui vient! 🙄🌂
    Tout les républicains sont éclaboussés, mais Ils pensent être à l’abris la tête dans le sable!

    1. Alexander dit :

      @ Boileau

      When the shit hits the fan.

      1. gl000001 dit :
  8. Martin cote dit :

    No qui pro quo……c’est pourtant ce que disait Trump….vraiment nous sommes dans un vaudeville sans fin….Trump est vraiment le pire escroc de tous les temps….pas pour rien qu’il ne veut rien savoir de produire ses rapports d’impôts…

  9. Toile dit :

    Bon matin à tous. Il y a quelque chose qui m’échappe de la stratégie des démocrates. De kessé que des informations coulent d’une audition à huit clos ? Huit clos, le mot le dit. On repart avec le lanceur d’alerte. Me semble que je me serais gardé ou tenté de me garder de diffuser avant enquête l’existence d’un lanceur d’alerte, histoire de bien valider et d’étoffer, le cas échéant, les éléments de preuve. Puis après bedang, la bête et son clan. Me semble qu’il manque une certaine rigueur. C’est un peu comme si les démocrates trop contents de l’os trouvé, avaient mis la charrue devant les boeufs. C’est pas que je remette en question la toute pertinence et nécessaire actuelle procédure en vue de la destitution. Loin de là mais je m’interroge. Des lumières quelqu’un ?

    1. danielm dit :

      Peut-être que le parti démocrate craint, avec raison, que le processus de destitution s’arrêtera très abruptement au sénat américain à majorité républicaine et (les démocrates) veulent s’assurer d’un maximum d’impact médiatique.

    2. @Toile « De kessé que des informations coulent d’une audition à huit clos ? Huit clos, le mot le dit. »

      C’est une audience menée par Adam Schiff, vous allez donc avoir des fuites sélectives pour continuer leur trame narrative.

      1. ghislain1957 dit :

        @ Gros Toton

        « Huis » clos, pas « huit clos »

        La démonstration de vos capacités intellectuelles nous surprend à chaque fois!

    3. gl000001 dit :

      Huis avec un « s » 😉

      1. Gilbert Duquette dit :

        @ tétine

        Pour ne pas qu’il y ait de fuites, il faudrait une audition à dix ou même 12 clos.

      2. gl000001 dit :

        Huitre clos ?

      3. Louise dit :

        gl000001

        huître clos c’est bien dit !

      4. Dekessey dit :

        @Gilbert Duquette
        🤣😄👍🏻

    4. Louise dit :

      Toile

      Le huis clos est utilisé dans un procès pour garantir l’impartialité des débats et préserver l’intimité des personnes concernées.
      De plus, le huis clos fait obstacle à la divulgation de certaines pièces du dossier après l’audience.

      Ici il ne s’agit pas d’un procès mais d’une enquête, le témoin est connu du public, et les motifs d’enquête sont connus aussi.
      On peut donc supposer que les Démocrates ont divulgué juste une partie du dossier que le public connaissait déjà mais en ajoutant un élément de preuve. Je pense qu’ils doivent garder des cartes secrètes pour plus tard.

      1. Toile dit :

        Je connais que trop bien le sens de huit clos mais juste le fait de dévoiler un élément de corroboration d’un dossier connu du public me pose question. Ça donne des munitions à l’autre clan sur le quoi, le où magouiller et où aiguiller la désinformation. Si les démocrates ne sont pas rigoureux, c’est tout le processus qui en prendra un coup et je connais des personnes qui vont pas gêner pour le soulever. En tout respect.

  10. Alexander dit :

    Entretenir la confusion.

    C’est le propre des escrocs quand ils essayent de détourner l’attention des éléments les plus importants.

    Les experts juridiques doivent s’en tenir aux faits pour démêler tout ça.

    Trump, Giuliani et cie sont experts dans l’art de dérouter et d’envoyer vers des fausses pistes.

    C’est là que l’expertise des services de renseignements et judiciaires doit être mise à contribution, sans entrave à la justice.

    Remonter aux faits, dans un contexte on ne peut plus clair d’entrave à la justice.

    La séparation des pouvoirs s’atténue, sous l’impact de Barr et cie qui sapent les pouvoirs de la justice, un à un.

    Méchante job de bras. Mettre une gang d’escrocs à la tête du pays et les laisser contrôler la police et ce qui va avec.

    Washington et Lincoln vont se révolter dans leurs tombes. Ça s’en vient. Pis vite à part ça. On aurait bien besoin de leur autorité morale.

    1. Louise Lefebvre dit :

      ________________

      Qui peut ou pourra s’y retrouver dans ce labyrinthe ?
      Par ma part, la situation est désespérante.
      Plus drôle du tout. DdT est un ogre.

  11. Apocalypse dit :

    M. Hétu a très bien résumé tout ce qu’on a appris hier du témoignage de M. Volker qui a confirmé tout ce qu’a dit le ‘whistleblower’. Je vous passe cette vidéo de Lawrence O’Donnell qui parle de cette journée avec ses invités, incluant le démocrate Eric Swalwell et David Frum:

    https://www.youtube.com/watch?v=98Z9wbKAz6c

    Texts Between Diplomats On Ukraine Situation Released | The Last Word | MSNBC

  12. kyrahplatane dit :

    Le fait que Gym Jordan ne soit pas partout en train de parler du témoignage de Volker montre à quel point il était accablant pour trump.

      1. ghislain1957 dit :

        @ Gros Toton

        Une déclaration de Devin « brown nose » Nunes? Vous êtes sérieux là?

      2. @ghislain1957 Heu Kyrahplatane se demandait pourquoi Jim Jordan n’avait pas fait de commentaires alors j’ai tout simplement copié un lien d’un commentaire de Jim Jordan. Vous devriez peut-être relaxé sur les pillues de viagra, vous êtes frustré sans bon sens.

    1. @kyrahplatane
      Et son propre Twitter bien sûr.
      http://twitter.com/Jim_Jordan/status/1179911676537327616

      1. ghislain1957 dit :

        Wow! Vous accordez de la crédibilité à ce clown de Jim Jordan? Après l’avoir vu plusieurs fois en commissions déblatérer sans argument valable, je comprends pourquoi vous accordez de la valeur à ce « brown nose! »

      2. @ghislain1957 « Wow! Vous accordez de la crédibilité à ce clown de Jim Jordan? »

        Décidémment, le Viagra ne vous fait vraiment pas bien! Faudra vraiment penser à slacker un peu, ça s’sen vient inquiétant votre affaire.

      3. gl000001 dit :

        Vous êtes dans le lobby du Viagra en plus ?
        Il y a de bien meilleures insultes. Forcez-vous !!

  13. Lecteur-curieux dit :

    Sauf que toutes ces histoires là et débats jouent très peu dans le vote.

    Les républicains vont approuver la destitution seulement quand la défaite électorale sera claire pour eux en 2020 et cela risque de ne pas arriver.

    Les deux camps sont positionnés mais au milieu des gens peuvent basculer.

    Alors les démocrates peuvent gagner mais le pays va rester divisé et ils risquent de ne pas avoir une grande latitude pour faire ce qu’ils voudraient.

    Ce serait mieux un pays qui sans être unitaire mais pluraliste déciderait clairement à 70% de voter démocrate? Ou s’assumer comme réactionnaires et conservateurs et votant à 65% pour Trump et les républicains ? Pas sûr. Ce serait juste un pays plus simple à comprendre.

  14. Layla dit :

    Je n’arrive pas à avoir accès à l’article du Times, et ça me frustre. C’est toute une nouvelle.

    Si l’Ukraine a refusé de marcher dans la combine et que la déclaration n’a pas eu lieu, est ce à dire que DT va la jouer comme avec Mueller et McGahn, oui DT a voulu congédié Mueller mais l’avocat lui a sauvé la peau. Ça n’a pas marché donc pas répréhensible du genre…

    Tous les plans ont été fait dans les moindres détails pour faire un hold up à la Banque, mais un accident de la circulation nous a empêché de le faire.

    Misère que je ne suis pas chanceuse la journée promet d’être riche en rebondissement et je dois partir pour la journée pôvre de moi. Je me cherche une excuse…comme TinySissy je vais avoir la tête avec vous, pas gentil pour mon amie.😉😉😉je vais trouver un moyen de vous lire.

    1. Michèle dit :

      Layla,
      Il s’agirait peut-être d’initier votre amie au blogue de RH, comme ça vous pourriez le suivre toutes les deux aujourd’hui…😉

      1. constella1 dit :

        Michèle
        Layla
        C’est une bonne suggestion 😉

    2. Louise dit :

      Layla

      Je suis un peu comme vous. J’ai à peine le temps d’aller faire une marche ou une petite commission et à mon retour il y a déjà un nouveau développement. C’est palpitant !

  15. PROBERT dit :

    Ce n’est que le tout début des révélations sur les échanges de Trump avec des dirigeants étrangers et où Trump agit pour ses intérêts personnels ou politiques, et non pas dans l’intérêt du pays. Et cela va devenir de plus en plus évident au fil des révélations. Même si les sénateurs républicains devaient à terme voter contre la destitution du président, cela aura un impact certain sur le résultat des prochaines élections. Même les électeurs républicains vont avoir constaté combien Trump travaille seulement pour son intérêt à lui. C’est d’ailleurs ce que l’auteur réel (ghost writer) de « Art of the deal » a toujours dit. « Le seul intérêt de Trump c’est Trump »

  16. Loufaf dit :

    Comme l’ a si bien dit le diplomate Bill Taylor:  » il est insensé de bloquer à la sécurité pour aider une campagne politique. » C’ est le noeud de la guerre. Et le gros despote qui essaie de faire croire à tout le monde, qu’ il cherche des preuves de corruption contre les Biden. Pourquoi n’en a t’il pas chercher avant que Biden se lance dans la course à l’ investiture? C’ est tellement évident! Le parrain se sent vraiment intouchable, et pour cette raison, il enfreint la loi ouvertement. Il me semble que juste pour cette raison, c’est la destitution automatique, pas besoin d ‘ une enquête exhaustive.

  17. Louise dit :

    Quand j’ai lu le mot PREUVES dans le titre du billet, j’ai ressenti comme une petite joie intérieure. On va finir par l’avoir le poisson !!!

  18. FlorentNaldeau dit :

    @Grosse Tétine, 07h49 « C’est une audience menée par Adam Schiff, vous allez donc avoir des fuites sélectives pour continuer leur trame narrative. »

    Rien ne prouve que AS ou des Démocrates sont à l’origine de la fuite. Le Congrès des ÉU est une génératrice de fuites constantes. Chaque parti utilise ce procédé pour couler des informations lorsqu’il croit la chose utile. Il peut aussi s’agit de gens (élus ou employés) qui le font par initiative personnelle.

    Par exemple, certains Républicains troublés par les révélations sur les agissements de DT mais trop pleutres pour le déclarer publiquement peuvent très bien avoir eu recours à cette fort commode pratique de transmettre anonymement des informations ou des documents.

    Ce qui peut avoir un effet multiplicateur, comme dans le cas présent où des fuites qualifiées de partielles et hors-contexte ont justifié aux yeux des présidents de ces trois commissions la rédaction et l’envoi de leur lettre. Publication qui augmente bien sûr la probabilité que le contenu en soit largement diffusé sur la place publique, ce qui s’est effectivement produit, renforçant ainsi la preuve factuelle de la thèse d’une proposition par DT d’un échange de bons procédés (expression bien française que je préfère à « quid pro quo »; on pourrait aussi dire donnant-donnant je crois) avec l’Ukraine.

  19. Maïs1988 dit :

    Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose – Voltaire

    Plus le mensonge est gros, plus le peuple le croira – Goebbels

    Après le « Russiagate » qui a fait un « bide », on passe maintenant à « l’Ukraine-gate ».

    Le Russiagate ayant échoué, on devrait entendre parler de l’Ukraine-gate, vraisemblablement jusqu’aux élections. Ça va distraire le peuple. Ça va servir de miroir aux alouettes.

    Pendant ce temps, aucune enquête sur les quelques pays, je pense à trois en particulier, qui ont une influence démesurée, réelle, connue, sur les élections américaines. L’un est en Europe, quoique peut-être plus pour très longtemps, les deux autres au Moyen-Orient.

    Les présidents de pays se parlent. Régulièrement. On sait, via une discussion entre Obama et Sarkozy, que Netanyahou parlait souvent à Sarkozy, trop souvent au goût de ce dernier, mais Obama le rassurait en lui disant que lui devait lui parler à chaque jour.

    Trudeau parle à Trump, occasionnellement, pas souvent. Macron parle à Trump. Macron parle à Poutine. Macron parle même à Hassan Rouhani. Les présidents, les premiers-ministres se parlent. Ça vient avec la description de tâches. Si on savait tout ce qui se dit, on comprendrait mieux les raisons réelles derrières les destructions programmées de l’Iraq, de la Syrie, de l’Afghanistan, les diabolisations toutes aussi programmées de l’Iran, de la Russie, on comprendrait mieux qui tire les ficelles, qui finance ISIS, l’abolition des frontières, etc.

    Pourtant, qu’est-ce qui fait les manchettes? Un appel de Trump à Zelensky : « l’Ukraine-gate ».

    Un petit récapitulatif.

    En mai 2016, Joe Biden, envoyé de Barack Obama, offre un prêt de $1 milliard à Petro Poroshenko pour aider l’Ukraine à rencontrer le service de sa dette.

    Une condition toutefois : Poroshenko doit congédier Viktor Shokin.

    Depuis un certain temps, en effet, Shokin enquête sur Burisma Holdings, le géant de l’énergie en Ukraine.

    Il y a un os : suite au coup d’état de Maidan, le renversement d’un gouvernement pro-russe pour le remplacer par un gouvernement pro-US, organisé par l’ambassade US à Kiev, dirigé par Victoria « F*ck the EU » Nuland, Hunter Biden, le fils de Joe, siège sur le Conseil d’administration de Burisma Holdings avec un salaire de $50,000 par mois (c’est $600k/année)… Humm…

    Quelques heures après la demande de Joe, Shokin est congédié. L’enquête sur Burisma Holdings cesse. Poroshenko aura son prêt. Joe Biden a obtenu ce qu’il voulait. Hunter ne sera pas inquiété.

    Fast forward 2019 : de quoi parlent les médias? D’un coup de téléphone de Trump à Zelensky.

    Il y a des milliers de coups de téléphone dont on pourrait parler. Mais seul celui-ci fait les manchettes.

    Et quelles informations, pourtant centrales à « l’Ukraine-gate », sont occultées par les médias?

    Oui, on va entendre parler de « l’Ukraine-gate » encore plusieurs mois. Ensuite, cette fable va mourir, comme le Russiagate.

    On n’en serait pas là si seulement Hillary avait été élue…

    1. Layla dit :

      @Maïs 1988

      J’ai l’impression qu’on est rendue pas mal plus loin que juste un coup de téléphone. Layla

    2. ProMap dit :

      Maïs1988 – Comment la justice a-t-elle envoyé Al Capone derrière les barreaux ? Pourtant, il avait commandé l’exécution et peut-être même exécuté lui-même plusieurs meurtres. Il a trempé dans maintes affaires illégales. Il est devenu le roi de la ville. Ils ont enquêté sur un peu tout cela, j’imagine, mais ils l’ont pincé sur ses finances, le clou sur lequel ils ont cogné.

      Que fait-on de trump lorsque le temps et l’énergie disponible sont limités ? En clair, en termes pratiques, que feriez-vous avec cette multitude de téléphones, ces nombreux pays à enquêter ?

      « Ensuite, cette fable va mourir, comme le Russiagate. » C’est une possibilité, en effet. Doit-elle enfermer les Américains dans la fatalité d’un « On n’en serait pas là si seulement Hillary avait été élue » ?

      Enfin je saisis peut-être mal votre propos.

  20. J.C.Virgil dit :

    Pour ceux qui aiment aller au fond des choses et désirent se nourrir d’autre chose que de pablum pré digéré, voici un billet de James Risen qui en décembre 2015 était journaliste d’investigation au bureau du Times à Washington. Il affirme être l’auteur d’un article qui a été tordu, perverti et transformé en mensonges et propagande empoisonnée de Donald Trump, Rudy Giuliani et leurs facilitateurs.

    Mais le fond du message de l’article en question n’en est pas moins que * le message *anti-corruption* de Joe Biden * pourrait être compromis par l’association de son fils Hunter à l’une des plus grandes sociétés de gaz naturel d’Ukraine, Burisma Holdings, et à son propriétaire, Mykola Zlochevsky. Zlochevsky avait été ministre de l’Ecologie de l’Ukraine sous l’ancien président ukrainien Viktor Ianoukovitch, un dirigeant pro-russe contraint de s’exiler en Russie.*

    C’était le but de mon histoire. J’ai cité Edward C. Chow, qui suit la politique ukrainienne au Centre d’études stratégiques et internationales, affirmant que la participation du fils du vice-président à la firme Zlochevsky avait sapé le message anti-corruption du gouvernement Obama en Ukraine.

    https://theintercept.com/2019/09/25/i-wrote-about-the-bidens-and-ukraine-years-ago-then-the-right-wing-spin-machine-turned-the-story-upside-down/

    Ces questions balayées sous le tapis restent entières ,comme les vraies raisons du renversement de gouvernement en Ukraine entièrement liées au changement d’approvisionnement en gaz du pays et de l’Europe pour remplacer le gaz russe fourni par des oléoducs par du gaz de schiste dont l’est du pays regorge exploité par des entreprises américaines.

    1. Layla dit :

      @J.C Virgil

      « Pour ceux qui aiment aller au fond des choses et désirent se nourrir d’autre chose que de pablum pré digéré »

      Je suis déçue de lire ça, vous faites quoi là? vous dites sans dire comme ce cher TinySissy qu’on est des bébés nourris au pablum, et pire encore du pablum pré-digéré, nous sommes des stupides comme semblent le penser DT? C’est dommage d’avoir écrit un long post qui était peut-être très approprié, et que ne lirai pas. J’ose espérer que ce n’est pas des gens de ce blogue que vous parlez. Et non le chapeau ne me fait pas. Mais je n’aime pas ce que j’ai lu. Sans rancune. Layla

      1. J.C.Virgil dit :

        @Layla

        Ce n’est pas ce que je dis. Chacun est libre de porter foi ou non aux diverses aux sources d’information qu’il consulte, sans se faire dénigrer comme étant amateur de *théories du complot*. si les conclusions qu’il en tire ne vont pas dans le sens de ce que croit la majorité.
        Désolé si vous êtes sentie visée par mes propos ce n’était pas le but et c’est étirer pas mal l’élastique d’y voir un rapport avec les élucubrations de l’ennemi public numéro un de ce blogue .

        Sans rancune évidemment .

      2. Layla dit :

        @J.C Vigil
        Je suis bien heureuse de votre réponse. Bonne journée Layla

    2. Alle Luia dit :

      @J.C.Virgil 08h48

      Vous avez tout à fait raison. Chacun de vos mots est vrai.

      Je l’ai parfois écrit sur ce blogue, nous n’avons jamais eu accès à autant de chaînes d’info en continue 24h/24h, et peut-être jamais n’avons-nous été autant désinformés. C’est facile. Tous les média de masse ont la même ligne éditoriale.

      Si vous l’avez lu dans le NY Times, vous aller le lire dans le WSJ, le WaPO, CNN, ABC, NBC, CBS, vont couvrir le même angle, lui donner le même spin : le massacre des nouveaux-nés dans les couveuses au Koweit, le sauvetage héroïque de Jessica Lynch, la guerre en Iraq, les armes de destruction massive, Poutine multi-milliardaire, Bashar al-Assad, le coup d’état de Maidan « Made in USA » déguisé en « révolution Ukrainienne », la crucifixion par l’ensemble des média et du tout Hollywood d’un kid de 16 ans, Nick Sandmann, etc.

      Pour s’informer, on doit aller sur Internet. Heureusement.

      On comprend mieux pourquoi il devient impératif de censurer Internet.

    3. constella1 dit :

      J C Virgil
      J’ai trouvé également votre propos réducteur
      Et on connaît votre position sur le sujet alors le lien peut se faire très vite entre les gens participant au blogue ne remettant pas trop en question les résultats du jugement a l’épopque
      et les autres qui prennent le temps de fouiller la question encore aujourd’hui car non satisfaits des réponses données à ce jour
      Le but d’un blogue est de débattre sur les sujets proposés de donner notre avis et le faire dans un esprit d’ouverture le plus possible ce qui n’est pas toujours automatique bien sûr surtout si on répond à un de ces trolls récalcitrants et allergiques à tout raisonnement basé sur des faits
      exacts
      Sans rancune non plus

      1. J.C.Virgil dit :

        Je suis bien d’accord avec vous.

    4. el_kabong dit :

      @jcvirgil

      Vous faites exactement ce que l’auteur de l’article reproche au guignol orangé : vous faites de la lecture sélective et prenez les ti-bout qui vous arrangent pour les faire correspondre à VOTRE « fond du message »… autrement dit, vous avez « tordu, perverti et transformé en mensonges et propagande » cet article pourtant parfaitement clair, dont le vrai fond du message est qu’il n’y a RIEN dans l' »affaire Biden »…

      Aux faits qu’on vous présente, vous n’avez que des suppositions à opposer :
      « …la participation du fils du vice-président à la firme Zlochevsky avait sapé le message anti-corruption du gouvernement Obama en Ukraine. » c’est juste de l’apparence et des insinuations non fondées; p.q.une enquête a démontré qu’il n’y avait RIEN – mais je suppose que, pour vous, toute enquête qui ne mènent pas aux conclusions que vous souhaitez ne peut être qu’un mauvaise enquête…

      Quant à votre dernier paragraphe, c’est une autre de vos suppositions et qui, au demeurant, n’a rien à voir avec l' »affaire Biden »…

  21. Benjen Stark dit :

    Les démocrates ne veulent tout simplement pas qu’on sache l’ampleur de leur collaboration avec l’Ukraine pour supporter la campagne d’Hilary Clinton en 2016 a voir la manière que les médias refusent systématiquement d’en parler alors que c’est le point central de tout cette histoire.

    1. el_kabong dit :

      @benjen

      « Ces deux théories du complot ont été discréditées par les médias ou l’administration Trump elle-même. »
      Je pense que vous avez manqué ce bout dans le billet (toujours votre filtre anti-réalité)…

      1. Benjen Stark dit :

        @el-_kabong « voulaient démontrer que Joe Biden avait obtenu le limogeage du procureur général de l’Ukraine pour protéger Burisma et que l’Ukraine plutôt que la Russie était derrière le piratage des ordinateurs du Parti démocrate en 2016. »

        Désolé, je ne vois rien là-dedans de relié à l’assistance de l’Ukraine à la campagne d’Hilary en 2016 mais bon, j’imagine que c’est différent pour des individus très « brillant » comme vous.

      2. el_kabong dit :

        @benjen

        Une théorie du complot de plus ou de moins… qui sort seulement de l’imagination des sites qui vous disent quoi penser…

    2. Benton Fraser dit :

      En réalité, les démocrates ne veulent tout simplement pas qu’on sache l’ampleur de leur colaboration avec les martiens pour supporter la campagne d’Hilary Clinton en 2016!

      L’Ukraine n’est qu’un leurre démocrate pour détourner le regard!

      P.S.: Tant qu’à dire des niaiseries!

  22. Toile dit :

    HS
    Pour me redonner un léger espoir soulageant dans cette dramatique et pathétique saga et en espérant que le verbe « coopérer » ait le même sens que le mien.
    https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201910/03/01-5243947-procedure-de-destitution-le-pentagone-se-prepare-a-cooperer.php

  23. Toile dit :

    C’est moi qui par erreur ait écrit huit clos et non huis clos. Pardon. J’espère seulement que je rentre pas dans la catégorie « La démonstration de vos capacités intellectuelles nous surprend à chaque fois! ». On aimerait pas ça du tout être associé à Grosse Tétine. Vous voyez mon point ? Hihihi

    1. gl000001 dit :

      Vous avez juste à dire « maudit correcteur automatique » et on va rire avec vous 😉
      Ou dites que c’était la première blague du vendredi 😉 😉

      1. Toile dit :

        Ouf, mon honneur est sauf ! Merci

  24. Alexander dit :

    Lu ce matin. « L’enquête sur Hunter Biden et Burisma reprend en Ukraine. »

    Tient donc.

    Lecture facile. On se sert de l’Ukraine, pays dépendant de l’argent des EU, pour discréditer Biden et l’affaiblir, sachant pertinemment qu’il est le seul à pouvoir battre Trump selon les sondages.

    Les républicains souhaitent ardemment affronter Mme Warren, sachant que le Capital américain ne la suivra pas dans sa croisade financière. Ou affaiblir assez Biden pour passer en 2020 in extremis comme en 2016.

    Si l’affaire bidon des courriels d’Hillary a été montée en épingles pour la faire passer pour un bandit ( Lock her up!), on fera la même chose en éclaboussant Biden en l’accusant d’une forme de népotisme avec son gars. Pas besoin de vérité, juste une série d’insinuations savamment propagées sur le net.

    Et les hackers russes ( ou ukrainiens , c’est selon…) vont se faire un plaisir d’aider par la bande.

    Le plus incroyable là-dedans, c’est que Jarrod et Ivanka sont devenus des émissaires officiels de DT partout dans le monde, et ça, ce ne serait pas du népotisme?

    En fait c’est du grand n’importe quoi.

    Un jour, l’Histoire va faire une psychanalyse du manque de jugeotte des américains à qui on a fait avaler tout un banc de couleuvres sans réagir.

    Les médias sociaux, ça lobotimise en masse.

    Le jugement est en option, on vit dans un monde de perception.

    1. Henriette Latour dit :

      Alexander

      👏👏

  25. Jean dit :

    Je pensais que la question du quid pro quo était assez secondaire et que juste le fait que Trump demande à un pays étranger une faveur afin de faciliter sa ré-élection était un élément suffisant pour une procédure de destitution.

    D’ailleurs Trump et son équipe ont voulu détourner l’attention de tous en criant qu’il n’y avait jamais eu de qui pro quo.

  26. Danielle Vallée dit :

    @maĩs88: ‘En mai 2016, Joe Biden, envoyé de Barack Obama, offre un prêt de $1 milliard à Petro Poroshenko pour aider l’Ukraine à rencontrer le service de sa dette.
    Une condition toutefois : Poroshenko doit congédier Viktor Shokin.
    Depuis un certain temps, en effet, Shokin enquête sur Burisma Holdings, le géant de l’énergie en Ukraine.’

    Je ne reprendrai même pas votre message au complet. C’est une perte de temps.
    Je vous ferai remarquer qu’il y a 3 mensonges dans ces 3 lignes.
    Il n’y avait pas de prêt de 1 milliard, mais une garantie de prêt.
    Shokin devait partir selon les Républicains, Obama, l’union européenne, l’IMF parce qu’il ne combattait PAS la corruption. tout le monde voulait un procureur plus sévère.
    Shokin n’enquêtait PLUS sur Burisma, le dossier avait été classé.

    3 en 3, bravo!

  27. Marilyne dit :

    En réponse a Louise: « Quand j’ai lu le mot PREUVES dans le titre du billet, j’ai ressenti comme une petite joie intérieure. On va finir par l’avoir le poisson !!! »

    La ligne est lancé,
    Le poisson a mordu,
    Maintenant il frétille, on dirait qu’il a des convulsions.
    Il faut faire durer le plaisir et s’assurer qu’il ne puisse s’en défaire.
    Ensuite on sors le poisson et on le montre à tout le monde… »Belle prise n’est-ce pas? »

    Y,était temps de le sortir de la….

  28. fylouz29 dit :

    Tout ça pour une visite à la Maison-Blanche ?

    Trump reste décidément le président des radins.

    Il aurait pu promettre à Zelensky un séjour gratuit à Mar-A-Lago.

    https://www.viator.com/tours/Washington-DC/Viator-VIP-Best-of-DC-Including-US-Capitol-and-National-Archives-Reserved-Access-the-White-House-and-Lincoln-Memorial/d657-6349VIPDC

  29. Marie-Isabelle dit :

    Juste une petite note sur une subtilité de la langue française qui échappe peut-être à d’autres de la même façon qu’à moi jusqu’à aujourd’hui (même si je me considère bilingue et que j’ai déjà fait du latin!).

    J’ai réalisé que le sens de « quid pro quo » en anglais n’est pas le même que pour « quiproquo » en français. En français, quiproquo signifie « méprise par laquelle une personne, une chose est prise pour une autre ». La locution latine « quid pro quo » signifie plutôt un échange de faveurs et c’est dans ce même sens que les Américains l’emploient.

  30. Paul Roux dit :

    L’expression «quid pro quo», qu’on utilise beaucoup dans l’affaire ukrainienne, n’existe pas en français. On trouve bien le mot «quiproquo», mais il désigne une «erreur qui consiste à prendre une personne, une chose pour une autre» ou encore la «situation qui en résulte». Mais «quid pro quo» ne veut rien dire dans notre langue. Cette expression désigne un «service obtenu en contrepartie, en échange de quelque chose». C’est d’ailleurs ainsi que le traduit Le Monde. Dans le cas qui nous occupe, le «quid pro quo» anglais peut donc se traduire par un service (l’enquête réclamée à l’Ukraine) obtenu, ou pourrait même dire «arraché», en retour de fonds accordés à ce pays.

    1. Richard Hétu dit :

      Et moi qui étais fier de l’utilisation de cette locution latine… à laquelle j’avais consacré la semaine dernière un billet… Cela dit, message reçu! 😉

  31. Jean dit :

    Raison de plus de fréquenter le blogue de monsieur Hétu. C’est éducatif.

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