Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

«Si la réduction de la consommation de boeuf et de porc produit des effets salutaires, ceux-ci sont modestes, disent les chercheurs. En fait, les avantages sont tellement faibles qu’ils sont détectés seulement quand on étudie de vastes populations, affirment les scientifiques, et ne sont pas suffisants pour dire aux individus de changer leur consommation actuelle de viande.»

Extrait d’un article du New York Times sur les nouvelles consignes formulées par un panel de chercheurs de sept pays sur la consommation de viande rouge qui ont créé un tempête scientifique aux États-Unis et ailleurs dans le monde civilisé.

(Photo Getty Images)

59 réflexions sur “La citation du jour

  1. gl000001 dit :

    Le lobby Keto est fort 😉

    1. Pierre dit :

      C’est bon du bœuf 🤪🤪🤪

      1. gl000001 dit :

        Oui. Mais des crèpes avec du sirop d’érable aussi 😉

  2. Pierre S. dit :

    ———

    Vous y allez un peu vite avec la citation du jour, la grosse andouille a encore le temps de s’accrocher à son téléphone et de nous vomir quelques absurdités issus de ses délires paranoiaques sur twitter.

    1. Gaétan Julien dit :

      Justement la charcutrie, le porc et Trumpy c’est exactement la même chose!

    2. Vercheres dit :

      Il a frappé fort! Un beau tweet (trompeur) pour nous « démontrer » l’appui qu’il a eu en 2016, carte à l’appui. « Try to impeach this »… 🎶Ce n’est pas fini, ce qu’un début… 🎶

  3. Pierre S. dit :

    ———-

    Ceci dit, la science est sans équivoque …

    Autant pour la santé que l’environnement, la consommation de viande rouge doit diminuer absolument.

  4. ProMap dit :

    J’me disais aussi que trump était en super forme.

    1. jaylowblow dit :

      C’est parce que Trump ne mange pas vraiment de viande. Tout le monde sait que les boulettes de Big Mac c’est des sabots broyés et du colorant brun mélangé à de l’anti-vomit.

  5. Math dit :

    Hier ça « popait » sur tous les médias cette nouvelle. Je veux bien croire que les effets ne sont pas aussi néfaste que les précédentes études, mais de là à être non-significative, j’ai du mal à y croire.
    Reste à savoir d’ou provient cette étude et jusqu’à quel point elle est crédible.

  6. Luc dit :

    La question principale: Qui a financé l’étude ou les études en question? C’est la petite information que personne n’a ou ne peut trouver…

    1. Luc dit :

      Ou ne peut divulguer…

  7. Daniel A. dit :

    Ca me rappelle le fils Woody et les robots. Woody se réveille d’une opération et voit les médecins cigarettes au bec au tour de la table d’opération. Voyant la surprise de Woody, un des médecins lui dit: Ben quoi? Les études scientifiques démontrent que fumer est bon pour la santé… 🙂

    1. Pierre S. dit :

      ———-

      Dans ce pays dysfonctionnel ou la vérité n’est pas la vérité.

  8. Pierre S. dit :

    ——

    H.S.

    Des nouvelles de Jared ? la dernière fois qu’on l’a vue il squattait à l’ONU la banquette réservé aux enfants handicapé avec une partie de sa belle famille. La grande classe comme d’habitude.

    1. ProMap dit :

      HS bis – Non mais des nouvelles de Flake.

      Titre de l’article : « Jeff Flake tells GOP not to support Trump in 2020: It’s ‘time to risk your careers in favor of your principles’  »

      Un paragraphe

      «  »My fellow Republicans, it is time to risk your careers in favor of your principles. Whether you believe the president deserves impeachment, you know he does not deserve reelection, » wrote Flake, who represented Arizona before he left Congress earlier this year. « Our country will have more presidents. But principles, well, we get just one crack at those. For those who want to put America first, it is critically important at this moment in the life of our country that we all, here and now, do just that. »

      https://www.cnn.com/2019/09/30/politics/jeff-flake-donald-trump-reelection-2020-republican/index.html

    2. jaylowblow dit :

      Leur accompagnateur a dû mal lire et manqué le mot « enfants » dans « Réservé aux enfants handicapés ». Il a donc cru que c’était leur place.

      1. Haïku dit :

        jaylowblow
        LOL 👌

  9. gl000001 dit :

    Il y avait un article dans La Presse Plusse cette fin de semaine sur la diète cétogène ou Keto. On mange le moins possible de carbohydrates. C’est l’engouement total pour cette diète depuis quelques temps. Ca doit venir de là !! Ca rejoint la folie des « low carb » et de « Atkins » d’il y a quelques années. Lorsque j’entends parler de ça, je repense toujours au bon docteur Atkins qui est mot les artères bien bouchées et le beurre de pinotte Kraft « low carb » qui se vendait 30% plus cher pour 30% moins de calories. T’as juste à en mettre 30% de moins sur ta toast thorrieu !!! Tu vas sauver deux fois 30% !!!!

  10. V-12 dit :

    Avec la perte de ventes de grains dûe aux politiques de Trump, Cargill a probablement commandité cette nouvelle recherche pour augmenter ses ventes de viandes!

    😉

  11. Mathieu dit :

    Il s’agit d’une vision strictement antropocentrée de la question. Réduire sa consommation de viande n’apporte pas suffisamment de bienfaits pour notre santé humaine ? Poursuivons sur cette lancée alors, peu importe les impacts sur le reste du vivant!

    Au-delà des avantages pour notre condition humaine, la diminution de la consommation de viande est également une question de respect de la vie sous toutes ses formes. Les conditions de détention de ces animaux sont souvent pathétiques. Nous nous comportons comme s’il ne s’agissait pas d’êtres vivants, préférant fermer les yeux sur ce massacre organisé.

    Côté environnemental, il n’est plus à démontrer que la viande rouge demande une quantité faramineuse de ressources en comparaison avec les protéines végétales, mais également avec les autres protéines animales. Les céréales et les pâturages nécessaires pour engraisser un nombre toujours plus élevé d’animaux exercent également une pression supplémentaire sur le territoire déjà fortement dédié aux activités humaines, sans parler des ressources en eaux qui diminuent rapidement dans de nombreuses régions agricoles en raison de la surexploitation des aquifères.

    Mais, ces arguments sont de peu de poids par rapport à l’attrait culturel indéniable de la viande, particulièrement chez les hommes pour qui une hypothétique diminution signifierait la remise en question de leur masculinité.

    Nous ne sommes même pas capables, au point où nous en sommes dans l’entremêlement des crises sociales, écologies et culturelles et malgré les appels de la science, de nous entendre sur la nécessité de réduire la consommation de viande rouge. Il est foutrement illusoire de croire que nous serons en mesure de réaliser une douce transition énergétique vers une économie verte qui transformerait notre mode de vie progressivement. Ceci n’est que l’ultime leurre des tenants du statu quo, une économie toujours aussi mortifère pour le vivant, mais enrobée d’un « green washing » réconfortant pour des êtres humains déconnectés du système terre.

    1. chrstianb dit :

      C’est clairement dit dans l’article scientifique que les conditions d’élevage des animaux et que les effets environnementaux ne sont pris en compte.

      1. constella1 dit :

        Oui mais voilà c’est une partie majeure de la réalité que l’on ostracise car on sait que le bœuf et son élevage contribue de façon importante à l’augmentation du réchauffement de la planète par les gaz à effet de serre que l’animal rejette dans l’atmosphère vu le nombre incessant et grandissant de leur nombre
        C’est sans compter le déboisement pour faire place à des terres d’ensemencement afin de nourrir toutes ces bêtes

      2. Mathieu dit :

        On ne peut plus se permettre de regarder les problématiques en isolant un seul volet, particulièrement lorsqu’il s’agit d’une activité humaine avec un impact aussi important sur le territoire et sur le vivant. C’est pourquoi l’interdisciplinaire est indispensable, de même que de revoir le règle absolu des experts d’un domaine bien précis.

  12. Iznogood dit :

    C’est drôle…il y a quelques jours, tous criaient pour « écouter la science » et voilà que la science a tort parce qu’elle ne va pas dans le sens souhaité. Je sens là un petit lavage de cerveau entretenu depuis un certain temps.

    1. Pierre S. dit :

      ———–

      Comme dans tout il faut être attentif … et bien démêler le bon grain de l’ivrait. La science pour la science certes mais important d’être bien sur que la  »recherche » n’est pas orienté par un commanditaire qui pourrait bénéficier des conclusions de cette dite recherche.

      On est encore et toujours dans la guerre des lobbys dans cette charmante société de consommation donc important de consulter les recherches indépendantes.

    2. gl000001 dit :

      La science évolue. Elle change d’idées des fois. Elle aurait tort si elle ne changeait jamais d’idée.

    3. Rustik dit :

      @Iznogood:
      Écouter la science veut dire : « Écouter quand il y a consensus scientifique ». Cela ne veut pas dire écouter, en donnant le même poids à toutes les études, chacune des études scientifiques. La force de la science est cette reproductibilité par les pairs.

    4. Mathieu dit :

      Je ne suis pas certain de vous suivre. Affirmez-vous que de par les résultats de cette recherche, nous devrions continuer à consommer autant de viande? J’y vois là tout un raccourci intellectuel et la preuve que cette étude servira avant tout à entretenir le doute sur la nécessité de réduire la consommation de viande.

      1. Iznogood dit :

        À Mathieu,
        …Pas du tout – je mange peu de viande – ce que je veux dire c’est que l’on croit « la science » lorsqu’elle nous confirme dans notre pensée (parfois orientée par d’autres bien pensants).

  13. treblig dit :

    L’être humain possède un système digestif correspondant à un régime alimentaire d’omnivores

    L’être humain n’a pas un système digestif d’herbivore. Proportionnellement à la taille, les intestins des herbivores sont beaucoup plus longs que ceux de l’homme. Cela permet une meilleure assimilation des nutriments, un processus très long lorsque la nourriture contient peu d’élements nutritifs.

    Ill faut savoir que l’homme n’a pas non plus un système digestif de carnivore. L’estomac n’est pas aussi acide que celui des véritables mangeurs de viande. Cette forte acidité rend les éléments nutritifs plus faciles d’accès lors de leur passage dans les courts intestins des carnivores.

    Donc, naturellement, l’homme est un omnivore qui mange à la fois viande et herbes

  14. gl000001 dit :

    Ajoutons le lobby anti-Beyond Meat 😉
    Qui est beaucoup plus gras que de la viande en passant 😉
    Il y a peu de bons raccourcis à la bonne santé 😉

    1. Achalante dit :

      Le bon raccourci? Une alimentation équilibrée! Toute diète (dans son sens réel, soit l’ensemble de l’alimentation d’une personne) qui va trop dans un sens ou dans l’autre ne peut être bonne. Si une diète demande de compenser le manque de certains nutriments avec des suppléments (qui ne sont pas tous efficaces, de toutes façon), alors il y a quelque chose qui cloche. Si une diète débalance le système au point où il ne peut plus absorber certains nutriment, il y a quelque chose qui cloche. Si une diète vous rend dépressif, il y a quelque chose qui cloche, parce que la santé mentale, c’est aussi important.

      Bref, un peu de tout, et oui, on peut se permettre de la malbouffe une fois de temps en temps, tant qu’on reste actif. Code génétique aidant, on restera en bonne santé longtemps!

      1. gl000001 dit :

        Exact. L’équilibre n’est pas un raccourci. Ces temps-ci, il y en a trop : les super-aliments, le Keto, le jeune une journée sur deux, tout ce qui est ayurvédique, le curcuma, le paléo, le végane agressif (qui essaie de rendre tout le monde végane (les gens qui se stressent parce que les autres ne sont pas végans … quelle contradiction) …

  15. chrstianb dit :

    Je n’ai pas eu le temps de lire l’article scientifique. C’est un peu loin de mes compétences scientifiques. Voici le résumé en français:

    Description :
    Les recommandations des lignes directrices en matière d’alimentation exigent que l’on tienne compte de la certitude des données probantes, de l’ampleur des avantages et des inconvénients potentiels, ainsi que des valeurs et des préférences des gens. Un ensemble de recommandations sur la consommation de viande rouge et de viande transformée a été élaboré sur la base de 5 nouvelles études systématiques qui ont examiné toutes ces questions.
    Méthodes :
    Les recommandations ont été élaborées à l’aide du processus d’élaboration des recommandations nutritionnelles (NutriRECS), qui comprend une méthodologie rigoureuse d’examen systématique, et des méthodes GRADE pour évaluer la certitude des preuves pour chaque résultat et pour passer des données probantes aux recommandations. Un panel de 14 membres, dont 3 membres de la communauté, de 7 pays ont voté sur les recommandations finales. Des critères stricts ont limité les conflits d’intérêts entre les membres du panel. Les considérations relatives à l’impact sur l’environnement ou au bien-être des animaux n’ont pas eu d’incidence sur les recommandations. Quatre examens systématiques ont porté sur les effets sur la santé associés à la consommation de viande rouge et de viande transformée, et un examen systématique a porté sur les valeurs et les préférences des gens en matière de santé concernant la consommation de viande.
    Recommandations :
    Le panel suggère que les adultes continuent de consommer de la viande rouge non transformée (faible recommandation, preuve de faible certitude). De même, le panel suggère que les adultes continuent de consommer de la viande transformée (faible recommandation, preuve de faible certitude).

    L’article dans Annals of Internal Medicine, publié par l’American College of Physicians:
    https://annals.org/aim/fullarticle/2752328/unprocessed-red-meat-processed-meat-consumption-dietary-guideline-recommendations-from

    1. Gilbert Duquette dit :

      @ chrstianb

      Je viens de me taper l’article scientifique en question. Ce n’est pas un article scientifique de recherche comme tel mais une méta-analyse des articles scientifiques sur le sujet.

      Bref une analyse basées sur des articles scientifique soigneusement choisi pour une unique raison: NutriRECS

      NutriRECS dont l’un des dirigeants est nul autre que l’auteur principal de cet article le Dr. Bradley Johnston.

      Cette méta-analyse se base sur quels articles : Ceux en majorité écrit par Johnston BC ( (Dr. Bradley Johnston) et Zeraatkar D. À eux deux, ils sont comme auteur ou auteur associé impliqués dans 15 des 50 études utilisées pour cette méta-analyse.

      De plus, cet article fait la promotion de NutriRECS (8 citations dans cet article  »scientifique »)

      Cette petite phrase de cet aticle devrait sonner quelques cloches : …Nous avons élaboré nos recommandations en suivant le processus d’élaboration des lignes directrices NutriRECS …

      Et en voici la raison : Dr. Bradley Johnston is the director and co-founder of NutriRECS,

      Vous comprenez la magouille maintenant.

      1. Haïku dit :

        @Gilbert Duquette
        Merci pour l’info.

      2. jcvirgil dit :

        Merci pour l’information.On s’en doutait un peu cependant.
        Les gouvernements laissent maintenant le soin aux lobbys qui font des dons aux partis politiques le soin de financer les études qui permettent la mise en marché de leurs produits.

        Cela a créé entre autre la crise des pesticides maintenant déclaré probablement cancérigène avec lesquels on arrose nos culture et tue nos abeilles et celle des opiacés qui tuent chaque année des centaine de citoyens.

      3. Boileau dit :

        Parfaitement d’accord avec vous M. Duquette.
        De plus pour prouver son point ce « Dr » a utilisé une analyse statistique utilisée pour des recherches cliniques standards en double aveugle qui ne peut être utilisée dans ce genre d’étude.

        Sa conclusion se rapproche du motocycliste qui a décidé de rouler sans casque pendant une heure pour prouver que le port du casque est inutile !!! ☠️

  16. gigido66 dit :

    La Presse + ….Yvon Couronne (AFP) publié hier 19:05
    Extrait:
    « Dans de nouvelles consignes, un panel de chercheurs de sept pays « conseille aux adultes de continuer leur consommation actuelle de viande rouge », c’est-à-dire une moyenne de trois à quatre portions par semaine en Amérique du Nord et en Europe. Même consigne pour la charcuterie, selon ces recommandations parues lundi dans la revue Annals of Internal Medicine, publiée par l’American College of Physicians. »

    Qu’y a-t-il de nouveau dans cette consigne?
    Il me semble que ça fait déjà un bout de temps qu’on nous dit de ne manger de la viande rouge que 3/4 fois par semaine….

  17. Pierre S. dit :

    ————-

    H.S.

    L’andouille tres tranquille ce matin.

    S’est il étouffé avec les reste de pretzels de G W Bush ???

    1. Toile dit :

      Malheureusement je pense qu’il respire encore, son plus gros défaut. Ils ont dû réquisitionner son tel en invoquant de fausses raisons non pas par sécurité nationale comme par sécurité personnelle.

    2. onbo dit :

      Je partage tout à fait le commentaire de Mathieu à 11:08

      Et je pense aussi que la question n’est pas tant de savoir si l’humain peut ou non manger de la viande rouge pour se maintenir en bonne santé physique que de se demander si notre choix de continuer à exiger de la viande rouge (ou pas rouge) n’est pas en train de compromettre notre survie de demain, considérant l’immensité des terres cultivables qu’exigent le maintien du modèle alimentaire carnivore actuel.

      Par exemple: Lorsque vous voyez des champs de maïs sur des centaines d’acres, ça n’est le plus souvent pas pour fabriquer du pop corn pour le cinéma, mis pour être broyés en verdure protéinique pour l’alimentation des cheptels d’animaux de boucherie, la vache à lait et le boeuf spécialement. Et pourquoi cela est-il si populaire? Tout simplement parce que le maïs a cette propriété d’absorber le lisier de porc… Si bien que le porc et le boeuf sont les deux faces de la même dynamique de culture industrielle. Le meilleur des mondes…

      Sauf qu’au plan nutrition globale de l’humanité, tout autant qu’au plan de la gestion des rivières, lacs mers et océans, c’est l’annonce assurée d’un échec collectif. L’acidification des plans d’eau est une réalité connue. Les phosphates sont connus.

      Pour imager ce déséquilibre nutritionnel versus le bon sens, il faut 7 fois plus d’acres de culture pour produire un kilo de protéines animales versus un kilo de protéines végétales. La culture des légumineuses fait partie de la solution. Comprenne qui le veut bien.

      1. J.C.Virgil dit :

        En effet pourquoi faire passer les végétaux par l’estomac d’un boeuf avec tout le gaspillage et la pollution qui en découle en fumier à gérer et en émission de méthane alors qu’on pourrait s’en nourrir directement en dosant bien notre apport en protéine ?

  18. Lecteur-curieux dit :

    On comprend cette citation qui semble vraie comme raisonnement.

    Sur la population entière s’il y a réduction de la consommation de viande, il y a réduction des risques pour la santé.

    Par contre si on prend un individu, c’est au cas par cas. Si sa consommation est déjà modérée et saine, il n’a pas besoin de devenir végétarien ou végétalien.

    Ensuite prenez le gros carnivore qui exagère sa consommation de viande rouge cela est mauvais bien évidemment pour sa santé.

    Pour la population américaine, la consommation moyenne de viande rouge est trop élevée, non ? Et celle canadienne aussi mais moins pire…

    La moyenne c’est pas tout le monde. Premier cours de Stats au cégep on apprend cela à faire attention aux moyennes trompeuses. Toujours accompagner cet indicateur d’un autre de dispersion.

    Ou un prof actuaire en finance donnait l’exemple équivalent d’avoir un pied dans le four et l’autre dans le congélateur et en moyenne la température sera la bonne.

    C’est comme réduire votre consommation d’alcool si vous êtes à 8 verres par année, vous pouvez monter à 10 ou 12 facilement sans danger tant que ce n’est pas dans la même soirée ni la même semaine.

    C’est facile à comprendre c’est comme ce bon Gerry Boulet:  » Nous autres les rockeurs, on mange pas cela des légumes.  »

    Ou alors on pense aussi au cancer de Johnny Rougeau dans le temps.

  19. Toile dit :

    Perso, mangez de façon équilibrée. Ceci étant dit faudrait voir à qui profite la publication de ces enquêtes et par qui sont elles commanditées. La clé de la réponse.

  20. Benton Fraser dit :

    « Si la réduction de la consommation de boeuf et de porc produit des effets salutaires, ceux-ci sont modestes,…. »

    « Les effets salutaires », pour la santé ou pour l’environnement ?!?!?

  21. ghislain1957 dit :

    Ne m’enlevez pas mes hamberders! Witch Hunt! – Donald J. Trump

    1. Haïku dit :

      ghislain1957
      👏👏👏

  22. fylouz29 dit :

    Dans un autre registre (quoi que…), deux vidéos très récentes qui m’ont vraiment fait flipper :

    https://www.youtube.com/watch?v=tUml_4KZKhk&feature=youtu.be&t=4495

    https://www.youtube.com/watch?v=Nku6KgBhx_0

    Bon, en même temps, Olivier Delamarche travaille aujourd’hui pour RT et qui, bizarrement, minimise les conséquences d’un « Hard Brexit ».

    Mais les autres intervenants semblent crédibles.

    Qu’en pensez-vous ?

    Sommes nous au bord de l’abîme ?

  23. Diane R dit :

    Quelles Études ? quels chercheurs ? payés par qui ? le lobby des producteurs de boeuf? de porc ? de maïs grain ? ??? faudrait gratter un peu

  24. Gilbert Duquette dit :

    JE recopie mon commentaire laissé à Christian B

    Je viens de me taper l’article scientifique en question. Ce n’est pas un article scientifique de recherche comme tel mais une méta-analyse des articles scientifiques sur le sujet.

    Bref une analyse basées sur des articles scientifique soigneusement choisi pour une unique raison: NutriRECS (J’y reviens à la fin)

    NutriRECS dont l’un des dirigeants est nul autre que l’auteur principal de cet article le Dr. Bradley Johnston.

    Cette méta-analyse se base sur quels articles : Ceux en majorité écrit par Johnston BC ( (Dr. Bradley Johnston) et Zeraatkar D. À eux deux, ils sont comme auteur ou auteur associé impliqués dans 15 des 50 études utilisées pour cette méta-analyse.

    De plus, cet article fait la promotion de NutriRECS (8 citations dans cet article »scientifique »)

    Cette petite phrase de cet aticle devrait sonner quelques cloches : …Nous avons élaboré nos recommandations en suivant le processus d’élaboration des lignes directrices NutriRECS …

    Et en voici la raison : Dr. Bradley Johnston is the director and co-founder of NutriRECS,

    Vous comprenez la magouille maintenant.

  25. Anne-Marie Allaire dit :

    Hitler était végétarien …

  26. Rustik dit :

    L’augmentation de GES n’est pas le fait d’un seul facteur. La plupart des actions sont en elles-mêmes très souvent « pas très importantes ». C’est la somme de ces actions qui pèsent à la fin. L’océan est un regroupement de gouttes d’eau!

    Des chiffres que j’avais dans un vieux rapport (chiffre de 2013 environ) :
    Produire la viande dégage environ 14.5% des émissions anthropiques (émission en « kg GES »/ »kg de viande produit » : agneau 39, bœuf 27, porc 12, poulet 7). Faits: le porc et le poulet représentent 70% de la consommation de viande et comptent pour 17% des GES relative à l’élevage du bétail.
    Donc, il faut diminuer la consommation de bœuf et d’agneau… diminuer le porc et le poulet pour plus de cultures végétales, et bien je suis plutôt d’accord avec la citation du jour, c’est plutôt minime dans l’équation finale. Sauf que, je me répète: il faut aussi la somme des petits changements pour produire un effet plus grand.

  27. Paul Roux dit :

    Je ne vois pas comment des scientifiques peuvent arriver à une conclusion semblable. Par exemple, on sait (et c’est prouvé) que le boeuf ne restitue que le 1/7 de ce qu’il a mangé. C’est dire qu’on pourrait nourrir sept personnes avec ce qu’il a bouffé avant de nous donner du steak. Preuve que, s’il est vrai qu’il faut compter sur la science, il faut se méfier des scientifiques.

    1. leonard1625 dit :

      @Paul Roux. Ce n’était pas le sujet de l’étude. Ceci dit, je ne porte plus beaucoup attention aux différentes études sur l’alimentation tellement qu’elles sont fréquemment biaisées selon qui les financent.

  28. Carl Poulin dit :

    Et pendant ce temps le PORCTUS accumule boulette par dessus boulette.

  29. Pascale Vaillancourt dit :

    Manger moins de viande = moins d’animaux tués dans les abattoirs. C’est aussi simple que ça.

  30. Toile dit :

    Ma foi, presque 24 heures de répit. Coudons, ils lui ont coupé le sifflet ou enfilé une camisole ?

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