Le départ abrupt de John Bolton, conseiller de la Maison-Blanche à la sécurité nationale, a marqué l’actualité washingtonnienne de la semaine. Les raisons de se réjouir de ce départ son multiples : il est considéré comme un va-t-en-guerre (un chickenhawk, pour les plus critiques), un pourfendeur des institutions internationales et un unilatéraliste luttant contre les traités de non-prolifération.
Mais il y a au moins trois raisons de regretter son départ.
Premièrement, John Bolton a plus de 30 années d’expérience en politique, ce qui implique une connaissance des relations internationales. De 2005 à 2007, il a été l’ambassadeur des États-Unis aux Nations unies. On peut ne pas être d’accord avec sa vision du monde, mais il était un des derniers membres de l’administration à avoir une réelle expertise de la gouvernance et de la diplomatie. Le départ de Bolton laisse donc plus de place à des néophytes sans expérience, comme le gendre et la fille du président. Et bien sûr l’assistant personnel devenu envoyé spécial.
Deuxièmement, malgré le côté revanchard de John Bolton, il avait une vision stratégique. Il est le premier à avoir emmené l’Afrique sur l’échiquier de l’administration Trump, même si l’objectif était de contrecarrer l’influence chinoise. Bolton a emmené un peu plus de cohérence dans la politique étrangère américaine. Même Samantha Power, l’ancienne ambassadrice au Nation unies sous Barack Obama le dit. Il faut voir que Trump est désormais à la recherche du quatrième conseiller à la sécurité nationale de son mandat, ce qui en soi est assez pour questionner la cohérence du gouvernement.
Troisièmement, Bolton n’aime pas les dictateurs et les ennemis de la liberté. John Bolton a été l’architecte d’une stratégie intransigeante contre l’Iran, ce qui a sûrement contribué à sa chute. Sur le dossier du Vénézuela, Bolton a été un partisan du changement de régime. Mais il a aussi tenté de restreindre la bromance entre le président américain et le dictateur nord-coréen. Et, surtout, il ne tient pas les Russes dans son coeur, comme son ancien patron. Pour Bolton, Moscou a tenté d’influencer les élections américaines et il a réaffirmé son soutien à l’Ukraine. La vision du monde de John Bolton est pessimiste et unilatéraliste. Mais elle détonne avec celle du Président Trump qui multiplie les rendez-vous avec des dictateurs, au détriment de ses alliés.
Si peu de gens ont eu des mots élogieux sur Bolton après le tweet de Trump annonçant son renvoi (version contestée par l’intéressé qui prétend avoir donné sa démission…), son départ ne laisse pas présager des jours plus radieux pour la Maison-Blanche, où les désirs du président de se présenter comme un bon négociateur en prévision des présidentielles de 2020 pourrait affaiblir son pays.
(Photo Getty Images)
Donc sans Bolton on peut s’attendre à la présence de Poutine et de Kim au projet G7 dans son club de golf…
Donc Bolton est le bon blanc moustache incluse de tout ce qui va mal en politique aux USA…. et la couette orange 🍊 est tout ce qui représente le MAL de la politique américaine depuis des décennies… ça débute mal un samedi déjà gris.
Non, je ne regrette pas le départ de Bolton. L’idée d’une politique étrangère américaine plus cohérente me fait froid au dos. Trump est un fort en gueule mais est trop peureux pour déclencher une altercation armée. La présente danse diplomatique, un pas en avant, deux pas en arrière, un à gauche suivi d’un à droite a de meilleure chance d’être inefficace et ne nuit personne.
D’autant plus que trump en sait beaucoup plus que ses généraux et tout ce qui bouge dans ce pays devenu, depuis la présence de ce simili-président à la MB, un véritable shit hole country.
C’est certain que Bolton va briller si on le compare à Avi Berkowitz et encore, il faudrait voir. Malgré ses « atouts », il cherchait la confrontation armée avec l’Iran, ce qui est une très mauvaise idée, et en général il veut tout régler par la force. Bon débarras!
« Troisièmement, Bolton n’aime pas les dictateurs et les ennemis de la liberté. »
Sauf s’ils sont alliés avec les États-Unis, et ils sont nombreux.
La seule raison de regretter Bolton serait qu’il est moins pire que la bande de sans-desseins qui sévissent actuellement au gouvernement Trump, c’est tout dire…
Pourtant ce même rat à moustache est un des artisans de l’immense fiasco de la guerre en Irak et de ses conséquences ,qui en plus de drainer des milliers de milliards de fonds publics du trésor américain, a mis la place à la perte de pouvoir du géant américain dans la région.
De plus il projetait de remettre ça avec une guerre contre l’Iran qui finirait de clouer le cercueil de l’Empire. C’est bien assez pour saluer son départ et souhaiter que les États-Unis tournent le dos aux néo-cons de tout acabit et prennent enfin conscience de l’isolationnisme où les plongent finalement l’attitude de matamore de leurs dirigeants et leurs guerres par procuration partout dans le monde, avec pour résultat de regrouper ensemble les gouvernements qui s’en méfient et d’avoir finalisé le rapprochement entre la Russie et la Chine.
Sa méfiance et défiance de l’ONU ajoutait encore plus à l’isolationnisme international des USA, partagé par Trump et une bonne partie de l’alt-right qui se méfie de tout ce qui est consensuel de près ou de loin….
Tout est relatif. Que Bolton soit percu comme étant la personne la plus sensé et la plus stratégique démontre toute la vacuité du gouvernement actuel….
Vous avez oublié comme conseiller spécial a la MB la fils de Mélania (Baron). A 13 ans il est surement le conseiller le plus mature de la MB
@ Emalion
vous avez raison d’écrire le fils de Mélania car Trump lui-même le dit :
écoutez le dire à la 14-16 ième secondes de la vidéo : Elle a un fils, et d’ajouter rapidement » ensemble « , comme s’il venait de se rappeler que le fils de Melania était aussi son fils.
https://www.theguardian.com/global/video/2019/sep/12/shes-got-a-son-trump-seems-to-forget-he-has-a-son-with-melania-video
@Gilbert Duquette
Un ambiguïté demeure sur le fils Baron; un autisme souvent rapporté mais non confirmé me laisse croire que Trump veut se dissocier de sa paternité et mettre le fardeau de la condition de Baron sur le dos de sa mère… Baron est sous les radars depuis plus d’un an; un « échec » que la famille Trump veut cacher.
Je suis tordue de rire Emalion……..bravo …..c’est pas mal ça, une gang d’amateurs se croyant génials..
Ce qui est épeurant, c’est la bande crétin susceptible de remplacer Bolton; la liste d’incompétent est toujours plus longue que ceux qui ont les qualifications pour redresser la barre. Un autre cauchemar en devenir…
Raisons de regretter son départ :
– Premièrement, John Bolton a plus de 30 années d’expérience en politique. Rares sont ceux qui de fait auront une expertise en diplomatie et en relations internationales.
– Deuxièmement, il avait une vision stratégique.
Une chose qu’un conseiller de la Maison-Blanche à la sécurité nationale devrait de facto maîtriser de sorte que regretter son départ sur cette notion de perte me semble mettre la barre très basse.
Troisièmement, Bolton n’aime pas les dictateurs et les ennemis de la liberté. Je lui donne des morceaux de robot sur ce point.
Reste que son départ ne va qu’empirer l’amateurisme et le chaos. Mais quand t’es rendu à apprécier des éléments de cette nature, c’est que tu es rendu plus que bas.
Malgré les orientations stratégiques particulières de Bolton ou de ses prédécesseurs nommés par Trump, ces hommes avaient malgré tout un cv reconnu par leur pairs. Je me questionne sur les visées politiques d’un prétendant à un tel poste; le risque me semble trop grand, d’être discrédité par un pseudo président comme Trump. À moins d’avoir aucune pudeur ou un parcours reconnu et être en fin de carrière ( y-a-t-il une date de péremption pour les politiciens américains?), un « Wannabe » risque après 4 conseillers à ce poste, d’hériter de la fonction. Que dites vous d’un ami de Jared?
La photo qui coiffe ce billet vaut cependant mille mots. Si on ajoutait une bulle au-dessus de la tête de Bolton , il y serait sûrement inscrit *Attention, je t’ai à l’oeil mon crétin * 🙂
Ou bien : « Je rêve où c’est Donald Trump qui est assis dans le fauteuil du Président ?
Est-ce que par hasard je me serais retrouvé sur le plateau de « The Apprentice » ? »
fylouz29
😉👌 !
Et si Trump allait chercher Tulsi Gabbard la magnifique jeune femme que les démocrates ont exclut du dernier débat ? Tant qu’à être le fouteur de m**de qu’il est depuis son accession à la présidence pourquoi ne pas y aller à fond…
À moins qu’il ne se rende compte qu’il n’aurait aucune chance contre elle dans une élection à la présidence…,:)
https://www.lewrockwell.com/lrc-blog/tulsi-gabbard-on-9-11-and-being-excluded-from-the-next-dem-debate/
Ça serait Trump lui-même qui remplacerait Bolton. Il n’y aurait plus personne pour le raisonner.
Trump fait tout ça pour se donner une image plus humaine avant les élections. S’il esr réélu ses généraux vont reprendre le contrôle du gouvernement.
Je crois plutôt que Trump ne veut surtout pas d’une nouvelle guerre qui annulerait toutes ses chances d’être réélu . La prochaine élection est cependant celle de tous les dangers. S’il fallait qu’il soit réélu il n’y aurait plus aucun frein à son narcissisme et à sa mégalomanie .
Alors ce serait attention !!! Il pourrait y aller de toutes ses lubies sans avoir à se soucier d’une réélection.et deviendrait encore plus difficile à gérer pour ceux qui tentent de contrôler actuellement ses excès de folie.
pas de problème . Ils sont au moins 15 sur la ligne de départ dixit Trump – avez vous remarqué que depuis qq temps il fait son lpetit
comique et rit de ces blagues- son discours de jeudi soir était plus que bizarre- ça doit être la faute des lampes qui lui donnent aussi
sa couleur orange-
Pendant son discours, il a même dit d’un de ses alliés au Congrès qu’il est comme une vache mais en plus petit pour prouver son point que le Green New Deal va éliminer les avions, les vaches et les humains.
Complètement déjanté…
«On peut ne pas être d’accord avec sa vision du monde, mais il était un des derniers membres de l’administration à avoir une réelle expertise de la gouvernance et de la diplomatie.»
Qu’un deux de pique radical et belliqueux comme Bolton soit considéré comme un modéré, voilà qui en dit long sur le très haut niveau d’incompétence de la clique orangée. Très inquiétant pour la suite des choses. Qu’une période de tension internationale survienne pour une raison ou pour une autre [quoique on devine d’où elle pourrait provenir…] et c’est la catastrophe.
«Le départ de Bolton laisse donc plus de place à des néophytes sans expérience, comme le gendre et la fille du président. Et bien sûr l’assistant personnel devenu envoyé spécial.»
Des enfants jouant avec des allumettes dans un cabanon rempli de dynamite. Et pendant ce temps, les représentants et sénateurs répulibans du Congrès continuent toujours de se régaler sans la moindre réticence de toutes ces choses infectes ce qui sortent de l’anus de la Maison-Brune…
«Il faut voir que Trump est désormais à la recherche du quatrième conseiller à la sécurité nationale de son mandat»
Quatre conseillers en deux ans et demie. Un record de médiocrité. «Only the Best», disait le Roi-des-Faillites lors de son assermentation.
«ce qui en soi est assez pour questionner la cohérence du gouvernement.»
COMPÉTENCE serait un mot plus approprié. Ce qui caractérise d’abord et avant tout cette administration déjantée, c’est sa parfaite incompétence en toutes circonstances. À l’image de la Créature Orangée.
Des questions pour mon prochain balado? Merci de votre participation…
Moi j’aimerais que vous nous parliez du système d’education aux États-Unis, les fameux ‘charter schools’, l’importance de l’argent à partir du primaire, etc…
Ici tout est tellement égalitaire, on a peine à comprendre le problème.
Selon un article de La Presse aujourd’hui , le Canada, et encore plus le Québec, est le royaume de la classe moyenne. Donc moins de riches et ( beaucoup) moins de pauvres si on se compare aux États-Unis.
Les Américains commencent-ils à prendre au sérieux la sévère dégradation des institutions démocratiques de leur pays (comme la présidence, par ex.) ou continuent-ils toujours de s’illusionner en se gargarisant avec leur fameuse «American Exceptionalism»? Personne non plus pour s’inquiéter de l’effondrement possible de la puissance économique et du leadership moral des États-Unis sur la scène internationale? Questions plus faciles à poser qu’à répondre, j’en conviens.
La plus grande qualité de Bolton c’est d’avoir été l’antithèse du gros instable.
L’un et l’autre dans une balance, il pouvait y avoir un certain équilibre. Bolton parti, la balance est complètement déséquilibrée, tout comme le reste de la Maison Brune.
On peut lui reconnaître le mérite de ne pas avoir été un béni oui-oui du menteur invétéré et d’avoir une expérience en d’autres matières que les émissions de TV, la construction de condos et les faillites.
En passant, on ne parle pas beaucoup de ce que Adam Schiff a découvert. Le DNI qui n’a pas voulu révéler l’identité d’un whistleblower qui savait des choses intéressantes sur Trump ou ses proches, comme il avait l’obligation de le faire. À suivre.
Ayant perdu un de ses agents Les plus dangereux John Bolton, ,l’Etat profond va essayer de placer Jared Kushner Un autre de ses agents sionistes khazar pour le remplacer . Trump a évité tous les pièges de la Cabale, et à viré tous les traîtres de son Gouvernement au service de la Cabale , ainsi que les traîtres du FBI et de la CIA. Mais Jared Kushner est marié à Ivanka ,La fille de Trump, ça sera plus délicat pour les virer.
Tiens, un antisémite. Comment M. Hétu peut-il tolérer un tel COMMENTAIRE HAINEUX? Parce que parler d’une «cabale» juive n’est rien d’autre que de l’antisémitisme. Ce genre d’élucubrations existe au moins depuis la fin du XIXe siècle et serait directement responsable de l’extermination de la moitié de la population juive du globe au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Alors, DANGER.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Protocoles_des_Sages_de_Sion
Je ne vois pas ce qu’on peut attribuer de positif a une vulgaire sangsue. Désolé mais tous ceux de l’ entourage du gros épais sont de sales opportunistes qui ne sont la que pour l’argent. La vérité, le pays, l’ honneur et l’aut affaire pas importante la….ah oui ! les citoyens américains sont les derniers de leur soucis. Le gros imbéchef est seul a bord anyway et juste de voir son nom associé aux grossièretés éructées par le gros taouin devrait être assez pour les inciter a quitter le navire.
Maintenant que le dernier faucon est parti de la MB, il n’y reste plus que des vrais cons !
Il faut qu’on s’en débarrasse.
M Hétu s’est donné la peine de faire un billet très détaillé pour décrire les compétences et les expériences du regretté Bolton. Moi je ne l’ai jamais bien connu Bolton et je ne l’ai pas regretté car la job de la sécurité nationale (et toutes les autres jobs à la MB) c’est le Boss qui les assume TOUTES.
« Le gros imbéchef est seul a bord anyway » – noirod
Quessé cela peut faire si Untel est nommé ?
Je crois que trumpet est trop proche des élections pour faire un gaffe. Alors je retourne à mes activités courantes et je vous dis Bon Samedi.
Il faut etre completement aveugle et extra-terreste pour regretter un criminel de guerre, de famine et de prédation globalisée comme cet psychopathe de bolton. Avant d’écrire les insanités sur votre site à propos de ce moustachu, allez d’abord demander le point de vue des milliards des etres humains victimes des follies de cet énergumènes sociopathe désaxé, satanico-reptiliens aux abois, ils vous diront c’est pas assez suffisant son limogeage, au contraire ils insisteront pour le drainage et le vidange des marécages yankes, de tous ses crocodiles destructeurs des vies humaines.
EL-DESPOTUS est entrain d’enfoncer la politique américaine dans un vaudeville d’une extrême vulgarité à l’image du comédien grotesque qu’il est lui-même. Ici au Québec on a une expression pour identifier ce genre de personnage: GROS TAS D’MARDE!
@Carl Poulin
👌 !
Ici en Ontario, on a une expression: »Fresher than steaming shit in winter. »😉
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L.I.
Ayant constaté avec quelle lucidité, quelle cohérence logique certains fous justifient, pour les autres et pour eux-mêmes, leurs idées les plus délirantes, j’ai perdu à tout jamais la ferme certitude de la lucidité de ma propre lucidité. »
Bernardo Soares aka Fernando Pessoa dans Le livre de l’intranquilité, page 441.