Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

Sur papier, l’idée est louable : créer des «zones d’opportunités» où de très riches américains peuvent investir pour aider des communautés pauvres (tout en réduisant leurs contributions fiscales). Cette idée, l’administration Trump l’a inscrite dans la réforme du code fiscal qui a accordé aux entreprises et aux contribuables les plus fortunés des baisses d’impôts massives. Or, selon cet article du New York Times, elle permettra à des proches et des amis du président de s’enrichir en investissant dans des hôtels de luxe ou autres projets immobiliers qui desserviront d’autres personnes fortunées.

Comment est-ce possible? Cela tient à la façon dont on a défini les quelque 8 800 «zones d’opportunités» crées dans le cadre du programme. Chacune d’entre elles contient des juridictions ou des quartiers qui ne sont pas défavorisés ou qui sont en voie d’embourgeoisement. Les promoteurs immobiliers peuvent donc construire leurs hôtels de luxe ou autres projets à des endroits qui n’ont pas besoin d’aide tout en profitant des avantages fiscaux associés aux «zones d’opportunités».

Le Times précise qu’il existe des projets qui profiteront à des milieux vraiment défavorisés dans le lot. Mais la plupart d’entre eux ne répondent pas à ce critère. Du moins, pas pour le moment.

Parmi les milliardaires et millionnaires qui profitent du programme : les membres de la famille Trump, celles de la famille de Jared Kushner, Richard LeFrak, promoteur immobilier de New York et ami du président, l’ancien gouverneur républicain du New Jersey Chris Christie, et l’ancien conseiller de la Maison-Blanche Anthony Scaramucci.

Donald Trump, qui fustige souvent les démocrates pour leur mauvaise gestion des grandes villes américaines, évoque souvent ce programme comme solution de rechange.

(Photo Getty Images)

103 réflexions sur “Comment s’enrichir en prétendant aider les pauvres

  1. ghislain1957 dit :

    Tellement surpris!

  2. Henriette Latour dit :

    Il a reproché a Hilary Clinton de s’enrichir avec ses conférences. Il a reproché à monsieur Obama et à son épouse de s’enrichir avec des conférences et des livres. Ceux-ci ont attendu d’être à l’extérieur du gouvernement pour le faire.

    Lui, le fait au vu et au su de tous PENDANT la présidence et personne ne dit rien! Quand les Américains en auront-ils assez de se faire avoir? Si même les tueries à répétition ne viennent pas a bout de leur léthargie…

  3. Martin cote dit :

    Une crapule dans tous les sens du mot……

  4. Benton Fraser dit :

    Une forme de lutte « contre » la pauvreté!

    Il devront bientôt « packter » les pauvres dans des réserves…..

  5. Toile dit :

    Une suite logique de la pensée mafieuse de ce clan maudit et surement que la pointe de l’iceberg. Son cerveau, je lui en concède un tout petit, ne voit et ne pense qu’en billets de Georges. Moscou, Corée du Nord, Groenland, Doral…
    Tout est pouvoir et escroquerie. Avec son allégué droit absolu d’élu, il va la drainer la swamp, beleive me. Drainer dans ses coffres.

    1. gigido66 dit :

      @Toile
      J’aime votre expression « Le clan maudit » !
      Ça dit tout.

      1. Bob Inette dit :

        On devrait plutôt parler du Klan maudit !

    2. Layla dit :

      Toile 18:30
      « Le clan maudit »

      💯excellent💯.Layla. Mais désolant comme réalité

    3. Loufaf dit :

      Tout à fait s’ accord avec vous Toile. Les states sont gouvernés par un clan de mafieux, reste à savoir si l’an prochain, le peuple sortira de son cauchemar ou non.

  6. Henriette Latour dit :

    Toile

    👍👏

  7. karma278 dit :

    Concernant l’ouragan Dorian qui a frappé durement les Bahamas,
    Sa Géniessitude atteint un autre First time ever, Dorian est maintenant de catégorie 5 du jamais vu, du never heard of.

    «  »We don’t even know what’s coming at us. All we know is it’s possibly the biggest. I have — I’m not sure that I’ve ever even heard of a Category 5. I knew it existed. And I’ve seen some Category 4’s — you don’t even see them that much, » Trump said at a briefing with officials at FEMA’s headquarters in Washington, DC.

    « But a Category 5 is something that — I don’t know that I’ve ever even heard the term other than I know it’s there. That’s the ultimate, and that’s what we have unfortunately, » he added, in reference to Hurricane Dorian. »

    « The comments from the President came just before Dorian, a dangerous Category 5 storm, made landfall on the Abaco Islands in the Bahamas. The storm is the most recent of four Category 5 hurricanes to hit parts of the US since Trump assumed the Oval Office. »

    https://www.cnn.com/2019/09/01/politics/donald-trump-category-5-hurricane-dorian/index.html

    🤡🤡🤡The bestest everly!🤡🤡🤡

    1. gl000001 dit :

      De l’enflure verbale par une enflure.

    2. Guy Pelletier dit :

      @karma278 dit :
      01/09/2019 à 18:41
      Tout est tellement plus big en Amérique depuis que j’en suis le président, même les ouragans sont biggest ever. Moi l’Élu j’ordonne a Dorian de contourner l’Amérique, beleive me!!!!

    3. Toile dit :

      Cote 5 d’un ouragan : Le reflet exact de la mare inculte de sa capoterie 1ère. Juste dommage qu’il ait dévié, bien dommage ( tjrs très localisé, bien sur). On lui fera grâce du nom de l’échelle, c’est trop parce que composé en sus.

    4. J’aimerais bien lui voir la face quand on lui apprendra que Maria était F5

      1. Toile dit :

        Ouragan Katrina – 2005 :passe d’ouragan 3 à la catégorie 5 en seulement neuf heures. Katrina a été temporairement le plus intense jamais enregistré dans le golfe du Mexique, fait surpassé par Rita.
        Ouragan Irma, 30 août 2017 – 12 sept. 2017, est de nouveau classé en catégorie 5 puis rétrogradé en tempête tropicale, touchait le sud de la Géorgie avec des vents faiblissant à 85 km/h, et finissait sa route le mardi 12 septembre en Alabama.
        Ouragan Wilma demeura un ouragan de catégorie 5 jusqu’au 20 octobre 2005.
        L’ouragan Harvey – aout /sep 2017 a touché la côte du Texas après être passé en catégorie 4 sur une échelle de 5
        Liste non exhaustive.
        Notre trompitude en est donc à son 3 eme ouragan. Il apprends pas vite, vite

      2. papitibi dit :

        Fake News.

        La preuve,que Maria était une tempête dans un verre d’eau en plastique, c’est qu’il aura suffi que le Sérénissime Toupet jaune-pisse lancetrois ou quatre rouleaux d’essuie-tout aux Porto-Ricains reconnaissants pour que la prospérité soit de retour à Porto Rico.

        Believe Me, des ouragans, il n’y en aura plus. Les Fake News Media vont cesser de les inventer; from Now on, j’ordonne aux services météo de donner des noms appropriés à ce qu’ils qualifient de Huuuuge Hurricane; quel Fake News Media va oser annoncer que l’ouragan Barrack-Obama ou l’Ouragan Crooked Hillary s’apprête à détruire NOTRE GREAT America?

        I’m the Smartest Ever…

        = = =

        Puisqu’il est question de Huuuuge Hurricane, oussé qu’est bin passée la belle Colette Gladu ?

    5. A.Talon dit :

      Non mais, quel gros con cet Ignorant-en-Chef! Il aurait au moins pu se donner la peine de jeter un petit coup d’oeil sur Wikipedia avant d’écrire une telle bêtise. Mais pourquoi tient-il donc tant à montrer aussi souvent l’ampleur de sa stupidité? Un monstre d’ignorance et de suffisance.

      https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Category_5_Atlantic_hurricanes

      1. Toile dit :

        Réponse: illettré dysfonctionnel, full DSM.

      2. lanaudoise dit :

        Merci pour l’hyperlien. A propos de Maria: the most intense is Maria with a pressure of 908 mbar (26.81 inHg). Mais évidemment l les Porto-Ricains, qui n’ont pas de droit de vote sont des chiâleux, des incompétents et des corrompus (tiens donc, c’est la définition d’un certain DT, comme par hasard). Pour ce qui de l’🍊, il m’a pas besoin de lire une ligne de quoi que ce soit, son intuition extraordinaire lui suffit.

      3. papitibi dit :

        Mais voyons, Achille!

        WIKI PEDIA izze a WICKED MEDIA.
        Alors forcément Donallllll voudra pas toucher à ça!

    6. lanaudoise dit :

      C’est bien niaiseux. Mais tellement pas étonnant avec un pas d’allure qui profite de l’occasion pour afficher sa maudite casquette de candidat sans vergogne. Histoire de rappeler aux Floridiens qu’il tient à leur vote. Ben oui. Pratique d’oublier d’avoir la mémoire bien courte, Irma est pourtant passé en 2017! . « premier ouragan à rester classé en catégorie 5 pendant une aussi longue période continue », selon Wikipedia. Je me rappelle très bien qu’on s’est demandé alors si on ne devait créer une catégorie 6….

  8. Layla dit :

    « Comment est-ce possible? »

    Tout simplement parce que le contraire est impossible.

  9. Danielle Vallée dit :

    Ah, il va y avoir des ouragans de force 6 sous sa présidence c’est certain. The biggest ever! (lol)
    Et là le ‘chosen one’ va s’envoler vers le ciel pour éviter la prison…tel que prédit dans les écritures.
    J’ai de la fièvre je crois.

    1. gigido66 dit :

      😂🤣😂je le vois déjà s’envoler!

    2. Il aimerait bien que les USA développent la technologie 6G alors pourquoi pas des ouragans F6 🤪

  10. Soupir….

    c’est tellement gros et indécent comme situation que ça passe….

  11. RICK42 dit :

    Imaginez le scandale au Qc si un tel programme favorisait les poches de pauvreté que sont N.D.G., Outremont, ou encore le Vieux-Montréal… Ça ne passerait pas!

  12. Réal Tremblay dit :

    Si je comprend bien, cette mesure est déjà effective étant donné qu’elle fait partie des avantages accordés aux riches et aux entreprises dont on nous a souvent parlés par le passé. Alors comment se fait-il qu’on vent de l’apprendre?

  13. Layla dit :

    Et pendant que ce DT fait diversion, mine de rien il y en a qui travail.

    Il n’y a pas de mot décent pour exprimer 🙊 ce que je ressens.

  14. Francois dit :

    HS C’est bien de valeur mais il se semble que Dorian ne passera pas sur marde-a-lagosse.Dommage mais si cela aurais été le cas,nous aurions vus la biggest crosse d’assurance in the world.Lache pas mon sous-doue😲

    1. Haïku dit :

      @Francois-19:31
      « marde-a-lagosse »!?!?!?
      👏👏👏😉

  15. Cubbies dit :

    Cette administration se surpasse pour favoriser le 1% et les amis du Bully.

    C’est scandaleux, mais comme personne s’en offusque, on pousse l’audace de plus en plus loin sous le regard indifférent de la population.

    Je serais curieux de savoir combien d’argent l’agent orange (nom de code que lui donne Putin) met dans ses poches, par ses hôtels, voyages à ses clubs de golf, frais de location de voiturettes de golf pour les agents du Service Secret, les visiteurs à son hôtel de Washington et tous les manigances et tours de passe-passe dont il profite.

    Hallucinant.
    Pire que des mouettes qui s’acharne sur des restants de McDo.

  16. Haïku dit :

    « L’opportunisme, c’est de savoir sauter sur l’occasion.
    L’opportunité, c’est lorsque l’occasion vous saute dessus. »(D. Berrard).

    1. Lecteur-curieux dit :

      Pas faux et cela peut être excellent au hockey sur glace ou en affaires.

      Mais la critique en politique est plus vers une cupidité et un affairisme. L’occasion est là mais c’est plus l’occasion fait le larron ou une tentation ou un manque d’intégrité perçu ou réel. Une trahison des convictions.

      Au hockey l’opportuniste peut aussi ne pas être aimé le gars vu comme un floater ou faisant du cherry picking accumulant les points et grâce au travail des autres lui il se concentre à scorer. Avec une dose raisonnable et aidant à gagner tout peut s’arranger.

      Et c’est lié aussi à la vision du monde ceux pessimistes voient des obstacles et se découragent ceux confiants voient des opportunités.

      Ici Trump est en flagrant conflit d’intérêts, il pourrait toujours créer ce programme sur lequel j’ai des réserves mais toute personne liée à lui au sens de l’impôt soit compagnie ou particulier ne devrait pas être admissible au programme et d’autres en conflits d’intérêts trop fort pas plus.

      Oups ! Adios le programme ? Bien il serait forcé de réfléchir. Penser aux autres plutôt qu’à lui ? Et faire le bien qui finirait par lui rapporter aussi ? Une telle transformation est illusoire ou bien il devrait être placé beaucoup plus bas dans des rôles plus modestes pour apprendre ces valeurs humaines.

      Le cliché ? Laveur de toilettes et éplucheur de patates et faisant du bénévolat pour des défavorisés.

  17. citoyen dit :

    la loi du plus poche à l’état pure.

  18. Au Québec on a la famille Beaudoin qui profite de ce genre de stratagème…… subventions après subventions…. Bombardier, La cimenterie….
    subventionné à l’os pour « aider » les pauvres travailleurs…..

    Les mêmes tactiques marchenet partout…. sauf qu’aux USA… faut toujours que ce soit plus big….

    Les BS affairistes son tpartou tles mêmes… c des donneurs de leçons qui s’en mettent plein les poches…..

  19. Layla dit :

    Un jour lorsque sa base sera au bout du gouffre, que les gens seront à bout de souffle de la misère qu’il a fait grandir…

    DT va les regarder droit dans les yeux et dire

    «  Tu savais que j’étais un serpent oh stupide base et tu m’as accueilli. »

    il n’a pas inventé la misère, c’est vrai mais il la fait grandir, il n’a pas inventé le mensonge mais il la normalisé. Un président a le droit de tout faire mais lui il a rendu ça vrai en abusant de ses pouvoirs en toute impunité.

    Il a osé raconter lui-même l’histoire du serpent, un avertissement de ce qu’il se préparait à faire, et ils l’ont acclamé et applaudit.

  20. Layla dit :

    Pour ceux qui ne connaissent pas cette histoire que DT a raconté en février 2016, niez la date février 2016, il l’a aussi utilisé contre l’immigration…
    voici l’histoire

    En allant travailler un matin, sur le chemin le long du lac

    Une femme, au cœur tendre, vit un pauvre serpent à moitié gelé.

    « Intéressant ! » dit Donald Trump…

    Sa belle peau colorée de serpent était couverte de givre de rosée.

    Oh ! s’écria-t-elle : “Je vais te prendre et m’occuper de toi”

    « Prends-moi oh douce femme. Prends- moi, pour l’amour du ciel »

    « Prends-moi, oh douce femme », soupira le serpent vicieux.

    Elle l’enveloppa bien confortablement dans une couverture de soie.

    Puis, le déposa près de la cheminée et lui offrit du miel et du lait.

    Elle se dépêcha de rentrer à la maison ce soir-là.

    Dès qu’elle arriva, elle vit que le joli serpent, dont elle avait pris soin, était rétabli.

    “Prends-moi oh, oh douce femme”.

    « Prends-moi pour l’amour du ciel ».

    “Prends-moi, oh douce femme” soupira le serpent vicieux.

    Elle le serra fort contre sa poitrine. « Tu es si beau » lui dit-elle.

    « Mais, si je ne t’avais pas ramené, tu serais mort maintenant.

    Puis, elle caressa sa jolie peau, l’embrassa et le tint serré dans ses bras.

    Mais, au lieu de la remercier, le serpent la mordit violemment.

    « Prends-moi dans tes bras, oh douce femme. Prends-moi, pour l’amour du ciel.

    “Prends-moi, oh douce femme” soupira le serpent vicieux.

    “Je t’ai sauvé” cria la femme “Et tu m’as mordu, pourquoi?”

    “Tu savais que ta morsure était empoisonnée et maintenant je vais mourir. »

    “Oh, tais-toi, femme stupide”, dit le serpent avec un sourire.

    “Tu savais pourtant bien que j’étais un serpent avant de m’accueillir ! »

    1. Haïku dit :

      @Layla
      Un grand « ouch » de ma part.👌

    2. kintouai dit :

      Tiens, votre histoire me fait penser à celle du petit oiseau :

      http://quebecmeme.net/iVSbD

      1. Haïku dit :

        @kintouai
        Merci pour le lien. Effectivement, c’est très pertinent.👌😉

    3. Lecteur-curieux dit :

      Une chanson d’un militant qui était inspirée d’une fable :

      https://en.m.wikipedia.org/wiki/The_Snake_(song)

      Une fable, il y a une morale et qui doit nous guider vers la sagesse.

      Si on la détourne ou qu’on l’utilise mal par manque de jugement ou pire avec malveillance bien c’est très mauvais.

      Trump s’approprie des mouvements sociaux voulant le progrès pour servir la pensée réactionnaire. J’ai vu sa pub hier et elle me choque mais elle est conforme à la vision unitaire qui diffère de celle pluraliste et celle radicale. Ceux voyant les conflits et les dénonçant sont des fauteurs de trouble dans la vision unitaire.

      Tout le monde doit suivre. Cette vision unitaire reste forte dans certaines organisations dont celles sportives. Vouloir l’imposer ou y faire croire pour les États-Unis c’est de la vraie bullshitt. Si c’était de façon partielle et modérée cela pourrait entrer dans le leadership. Il faut plusieurs métaphores et visions qui s’intègrent dans la vision d’une organisation et encore plus d’un pays. Ma préférence pour la vision pluraliste ressort encore…

  21. leonard1625 dit :

    Drain the swamp, qu’il disait. Les démocrates pourraient faire un publireportage d’une heure seulement sur ce thème.

  22. Pierre S. dit :

    —————————–

    Ce qui ravage les USA depuis pres de 3 ans ce ne sont pas les ouragans mais
    cette affreuse et grotesque présidence.

  23. treblig dit :

    S’il y a une chose dont les américains n’ont pas besoin à ce moment-ci, c’est bel et bien d’une réduction d’impôts et de taxes, peu importe la forme qu’elle prendra. On sombre ici dans le ridicule. Une licorne rose avec ça ?

    L’écart entre les revenus et les dépenses est de l’ordre de 1 200 milliards aux États-Unis en ce moment. Une catastrophe. Et on  »bizoune » sur des réductions de quelques milliards ici et là pour séduire l’électorat. Les États-Unis n’en non pas les moyens. Oubliez ça.

    Wake up.

    L’endettement progresse annuellement de 5% du PIB en ce moment par années aux États-Unis ( Canada, 0.8% du PIB). Je sais que je vais passer comme un dangereux extrémiste en rappelant cette simple vérité : il faut hausser les impôts et les taxes pour équilibrer les comptes. Bon, je ne serai jamais élu aux USA avec ce discours.

    1. Lecteur-curieux dit :

      Votre vision est trop comptable.

      Ah ah… Un comptable de formation qui le dit.

      La dette, le déficit reste une question politique. C’est à quel moment que c’est trop élevé cela dépend des intervenants. Au Japon cela ne l’était pas trop mais c’est une dette intérieure.

      La dette peut être extérieure et c’est ok aussi. À la condition d’accepter les conséquences.

      Ce sont les Grecs et aussi les Italiens ou juste les Grecs qui ont dit qu’ils ne payaient plus ?

      Quoiqu’on fasse il va y avoir des conséquences. Au niveau personnel certaines personnes n’ont pas fait faillite mais ce sont entendues avec leurs créanciers. Les difficultés financières ou la capacité à rembourser étaient là dans les deux cas.

      Ce ne sont pas que des ratios la finance. Allez-vous être capable de payer ? Et si c’est un pays qui va payer ?

      Pour un particulier cela peut être très psychologique. La pression des créanciers va le paralyser. Alors qu’un coup libéré il va recommencer et même avant en processus à travailler et gagner de l’argent. Ce sont ses mauvaises habitudes qu’il ne doit pas reprendre. Cet homme n’était pas malhonnête juste avoir certains problèmes avec l’argent et même la réussite. Et s’autopunissait en difficultés.

      Mais un pays alors, un peuple ? Cela va avec sa culture dont celle politique.

      C’est comme le profil d’investisseur certains peuvent avoir plus d’actions dans leur portefeuille juste pour des raisons psychologiques. Pareil pour gérer un endettement. Si seulement ils n’avaient pas à jouer à la cachette.

      Dire la vérité ce n’est pas rentable politiquement dans nos pays.

      Jean Drapeau au Québec avec des jeux modestes qui allaient s’autofinancer et le stade Olympique. Cela ressemble presqu’au Taj Mahal de Trump.

      Pas capables d’assumer. Ce sont des Jeux grandioses qu’on souhaite et construire une cathédrale. Juste au temps des croyants et où toute la communauté se met au service de l’objectif commun cela fonctionnait ?

      C’est facile quand on s’entend et qu’on a confiance et qu’on assume les risques pris. C’est pas la baignoire où on a qu’à ouvrir le robinet. La pensée magique chez des politiciens n’est pas nouvelle.

  24. Carl Poulin dit :

    Et demain pour se faire un peu plus de ca$h, EL-DESPOTUS va annoncer d’autres taxes punitives envers les produits provenant de la Chine afin que la bourse flanche et que lui et ses p’tits amis puissent faire main basse à rabais sur tout ce qui peut les enrichir encore plus. Et pendant ce temps les agriculteurs américains sont aux abois puisque les mandarins Chinois n’achètent plus leur soya aux USA mais au Canada et ailleurs.

    1. Haïku dit :

      @Carl Poulin
      👌! Ajout de circonstance.
      « Dans la lutte entre toi et le monde, parie sur le monde. »(Frank Zappa).😉

  25. Lecteur-curieux dit :

    Zones d’opportunités cela va bien avec opportunisme.

    Ici c’est du corporate welfare comme le Donald lui-même a déjà bénéficié mais plus à la carte.

    Et tous les sous-jacents de l’économie ou la théorie de l’offre très souvent peu expliqués ou mal expliqués sont là. Le Baumol, Blinder et Scarth les expliquait lui et les auteurs voyaient que cela cause problème cette vision ou du moins appliquée trop fortement et idéologiquement.

    Les réductions fiscales dans l’économie de l’offre dans ce programme et avec Trump c’est plus des cadeaux fiscaux. Certains projets ou deals peuvent en valoir la peine et là c’est de l’interventionnisme plus que de l’économie de l’offre. Pas grave ce sont les mêmes qui en bénéficient le plus.

    Les sous-jacents de l’économie de l’offre ? Plus d’inégalités et non moins et c’est ainsi qu’ils pensent aider les pauvres.

    Le livre montre le contraste entre la droite visant l’efficacité économique et la gauche voulant la justice sociale et les auteurs sont au centre.

    Redonnons un extrait du livre :

     » Une telle optique, qu’on appelle la théorie de l’offre, n’est toutefois pas sans problèmes. En effet, pour inciter les individus à rechercher le succès en affaires, l’écart entre les ‘gagnants’ et les ‘perdants’ doit être plus prononcé qu’il ne l’est de nos jours. Après tout, c’est cet écart qui incite l’individu à travailler plus fort, à épargner d’avantage et à investir de façon plus productive. » Page 10. Livre de 1986 pour les éditions canadienne et québécoise.

    C’est de même qu’ils croient aider les pauvres même s’ils ne le disent pas publiquement.

    Une part de cela fait partie de la vie dans la compétition mais… La justice sociale est moins grande.

    C’est un dosage, un équilibre qu’il faut.

    Trump lui go le BS corporatif. Comme déjà dit certains projets peuvent être réellement visionnaires et la société avoir la chance de faire un bon deal. Cela reste un risque.

    La droite libérale économique n’aime pas ces programmes là en théorie mais préfère les impôts bas.

    N’empêche que les mêmes problèmes que ceux de la théorie de l’offre sont là.

  26. jcvirgil dit :

    Trump et sa bande de crapules milliardaires n’en ont jamais assez.

    Dommage qu’il y aient aux Etats-Unis tellement de larbins trop sans dessein pour s’apercevoir qu’ils admirent en fait ceux qui les exploitent.

    1. Toile dit :

      « Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi la gauche » – vos larbins ne suivent que la méditation biblique sur l’éthique du sermon sur la montagne. Full crétin…oups chrétien

      1. jcvirgil dit :

        Je crois que ce sont plutôt des adorateurs du veau d’or.

        Dans l’imaginaire américain le milliardaire est un héros comme pouvait l’être le chevalier au Moyen-Age.

        Comme le chevalier écrasait les manants corvéables et taxable selon sa volonté , le milliardaire à la Trump écrase la populace qui n’est là que pour servir ses intérêts.
        Dommage qu’ils soient en grand nombres trop bêtes pour s’en apercevoir.

      2. Haïku dit :

        Toile
        👌! Ajout amical.
        « Dės que quelqu’un me parle d’élites, je sais que je me trouve en présence d’un crétin. »(Cioran).😉

      3. Lecteur-curieux dit :

        Ahh.. Vos histoires de larbins et de chrétiens.

        Voilà pourquoi rendu au cégep il faut passer de Jésus à Nietzsche par exemple. Pour d’autres c’était Marx.

        Pour Nietzsche, le christianisme de son époque était en fait une négation de la vie. Et Jésus était mort trop jeune pour comprendre. Ensuite le socialisme n’est en fait que du christianisme sans Dieu. Le meilleur système politique ? La monarchie dans sa pensée ?

        Un instant c’est un édifice philosophique plus pour l’individu apprenant à se surpasser que de penser l’ État c’est une forme de poésie dans la philosophie.

        Il faut encore d’autres penseurs et inspirations si on veut faire de la politique ? Rousseau ? Lire Dickens ? Confucius même ?

        Les références doivent être nombreuses et diversifiées.

        Cette vision de Jésus sur le Sermon sur la Montagne est incomplète mais peut représenter un pôle c’est comme les enseignements du scoutisme aussi et tous bons mais comment les mettre en pratique en étant plus un petit louveteau ou un éclaireur ?

         » Le fort protège le faible »

         » Le scout est le frère de tous  »

        Et mettez Nietzsche et sa volonté de puissance à côté.

        Jésus vous dit d’aimer votre prochain, Zarathoustra ( celui de Nietzsche) vous dit d’aimer votre lointain.

        C’est insuffisant pour gouverner Jésus, Nietzsche et Bataille. C’est plus pour diriger sa vie personnelle. Freud alors ? Il aide à comprendre mais ce sont des symboles donc des métaphores à ne pas prendre plus à la lettre.

        Accepter une approche constructiviste du monde ce que beaucoup semblent remettre en question car des vrais charlatans manipulent avec des mauvaises pensées.

  27. Danielle Vallee dit :

    @Real Tremblay : « on vient juste d’en entendre parler »

    Ça fait quelques mois que ça se brasse Réal.
    Et Kushner a poussé, poussé, poussé, jusqu’à ce que ça soit approuvé.
    Et le premier à utiliser le programme a sûrement été Kushner.

    Encore la semaine dernière la famille Kushner a annoncé qu’il lançaient la construction d’un édifice de $500 millions de dollars à Miami. Et là on parle d’une famille qui est toujours au bord de la faillite ! Mais avec l’argent des Arabes et la déduction fiscale signée par beau-papa, ils se lancent.

    Et ils ont apparemment un autre projet similaire en route.

    Mais ça c’est juste le premier acte. Pendant une couple de mois Trump a dit qu’il voulait donner une réduction des déductions à la source pour le petit peuple et peut-être enlever l’impôt sur le gain de capital pour ses zamis
    et lui.
    Mais là la réduction d’impôt pour le petit peuple a été remise à 2021 s’il gagne l’élection (chantage) MAIS il est tracassé par l’idée d’effacer l’impôt sur le gain en capital, pour lui et ses zamis. Il en a parlé encore hier.

    Si les américains sont assez « larves » pour laisser faire, moi je suis rendue au point où je n’ai plus aucune pitié, aucune empathie. L’information est disponible dans tous les journaux. Qu’ils se défendent ou qu’ ils paient.

    1. Danielle Vallee dit :

      J’aurais dû ajouter: ils peuvent aussi faire faillite, personne ne connaît ça mieux que Trump.

  28. Danielle Vallee dit :

    Monsieur Hétu, le titre de votre dernier sujet: « une paille avec ça?  » apparaît à la fin de celui-ci bien sûr et c’est vraiment comique.
    Par ici, en parlant de tel népotisme, on dirait « un chausson aux pommes avec ça? » , comme chez McDonald’s.
    Alors vos papilles sont bien placées.

    1. Danielle Vallee dit :

      Pailles, pas papilles. Désolée

  29. Yolande C. dit :

    @Richard Hétu

    J’écoutais Beto O’Rourke sur CNN au sujet de la tuerie.

    Dans son interview, il a entre autres dit: « This is fucked up ».

    Ce avec quoi je suis pleinement d’accord.

    Mais c’est la suite qui m’échappe, une question culturelle sans doute.

    On reproche à O’Rourke d’avoir utilisé le « f word ».

    Même CNN titre:  » This is f***ed up » en masquant des lettres.

    Pourtant aux USA, on entend des « fuck » à cœur de journée; cela me semble banal, mais il semble que non.

    On est loin du « locker language » de Donald Trump.

    Dans un pays où les meurtres, les viols et les agressions se comptent par centaines chaque année, pourquoi cache=t=on pudiquement le « f word » ?

    1. jeanfrancoiscouture dit :

      «Dans un pays où les meurtres, les viols et les agressions se comptent par centaines chaque année, pourquoi cache=t=on pudiquement le « f word » ?»

      Il n’y a pas que ce mot qui est «beepé» ou caviardé. Cela relève d’une certaine hypocrisie pudibonde incrustée dans la communication publique américaine. Alors que dans un film, le comédien jouant un rôle peut utiliser à satiété un langage ordurier, dès le moment où il est en entrevue chez Rachel Maddow ou sur n’importe quel autre plateau, on va soigneusement assaisonner de «bip-bip» tout mot considéré comme un écart de langage. Mais le bon peuple ne s’y trompe pas. Le contexte permet de deviner pratiquement à coup sur ce qu’on essaie maladivement de lui cacher.

  30. Lecteur-curieux dit :

    C’est comme la vision de la vie de Ben Carson. On se sort de la pauvreté par volontarisme cela dépend de vous d’abord et aussi de Dieu en ayant la Foi,

    C’est une fraude intellectuelle ? C’est une forte conviction personnelle de l’homme. Alors que cela peut être deux ingrédients qui ont contribué à sa réussite mais pas les seuls. Cela revient à l’auto-hypnose, à la vente à paliers multiples ou à Trump University?

    La majorité des pauvres risquent de se faire arnaquer s’ils embarquent vraiment. S’ils ne le font que de manière modérée, ils peuvent tirer des apprentissages.

    Trick le down? Le festin aux riches et des miettes pour les pauvres et les pauvres voulant en avoir aussi se prennent en main et en ont plus.

    La critique du film Wall-Street :  » Greed is good » . En partie vraie comme critique même si des types comme Donald Trump démentaient être ainsi.

    C’est Hollywood qui critique. Quel homme d’affaires va avouer publiquement être cupide et au surplus prétendre que cela sert le bien commun ?

    Un autre extrait de la page 10 du livre présente le point de vue de la gauche d’alors dénonçant les riches faisant la fête et ayant des yachts pendant que des pauvres vivent dans des taudis.

    Le sous-jacente de l’économie de l’offre me fait penser au personnage je crois de Jean dans Bonheur d’Occasion ou un peu à Rocky aussi. C’est lié au rêve américain ? Absolument. Un pauvre qui s’en sort mais la majorité ou plutôt la presque totalité restent pauvres.

    Certains qui réussissent deviennent des fiertés et ne renient jamais leurs origines. D’autres voulaient quitter de toutes leurs forces ce milieu. Et deviennent ensuite des bourgeois arrogants après leur réussite.

    Les véritables sous-jacents. C’est dangereux ? Absolument. Une dose reste inévitable. Encourager l’ambition légitime.

    Toujours les deux dimensions compétition et coopération. Je crois plus en la coopération pour plein de choses et la compétition dans un cadre défini sinon j’aime mieux l’émulation. Si votre ami gagne cela ne veut pas dire que vous échouez.

    C’est comme entre écoles, universités ou hôpitaux et même entre pays. Il faudrait mettre l’accent sur l’émulation plutôt que des places dans un classement. Telle école fait bien dans certains domaines ? Sa réussite peut en inspirer une autre. Et ne se voient pas comme en compétition ou juste amicalement. Une compétition avec soi-même d’abord.

    Sinon juste pour des athlètes d’élite.

    Aucune importance de se faire battre dans une course populaire. L’important est d’atteindre ou tenter d’atteindre des objectifs personnels.

    Je ne critique pas directement le programme plus haut ? Je critique sa philosophie et je tente d’expliquer une meilleure philosophie plus équilibrée plus équitable aussi sans trop réduire l’efficacité économique et l’enrichissement.

  31. Paul Roux dit :

    Le capitalisme à la sauce Trump est une forme déguisée de népotisme et de clientélisme.

    1. Haïku dit :

      @Paul Roux
      Euphémisme de votre part ?😉

    2. Lecteur-curieux dit :

      Même pas déguisée il y va à fond la caisse.

      Dans une démocratie normale il faut en tolérer un peu de népotisme et de clientélisme mais on essaie de le réduire.

      Sa vision au surplus est maximaliste, manichéenne et avec une vision à très court terme seulement. Et toujours aussi dans la loi de la jungle dans un monde hostile où seuls les plus forts et rusés survivent. Il n’est pas à 100% ainsi mais il l’est très fortement.

      Un mercenaire qui devient le dirigeant plutôt que de rester un joueur. Impossible alors de voir comme dans un western le mercenaire faire le bien.

      Dans le cinéma américain populaire c’est plus un naïf voir un niais qui se retrouve président de compagnie ou même POTUS et entouré de rapaces et le naïf sous-évalué par les méchants réussit à les vaincre et faire le bien. C’est souvent cela Hollywood contrairement au cinéma québécois que Guzzo trouve déprimant. Hey celui américain les maintient dans la pensée magique. Un bon gars inattendu va devenir le héros dans un scénario improbable dans la vraie vie ou sinon cela prend Superman venu d’une autre planète.

  32. Gilbert Duquette dit :

    Rien de vraiment nouveau, AU Québec sous les Libéraux nous avions nos FIER (Fonds d’intervention économique régional)

    Voici le but des FIERS (voir ci-bas) :

    Voici comment était géré et attribué les FIERS :

    Des millions devant servir à créer des emplois au Saguenay et au Lac Saint-Jean ont abouti dans des entreprises de la région de Montréal appartenant à des libéraux.
    Le Fonds d’investissement régional Boréal (FIER) destiné à soutenir l’économie du Royaume a fait sept de ses huit investissements dans des entreprises de Longueuil, de Brossard, de Montréal ou de Saint-Eustache, etc. Seulement 750 000 $ ont été dépensés à Saint-Prime. Mieux encore, les gestionnaires de ce FIER ont fait des investissements dans des entreprises où ils ont eux-mêmes des intérêts, a révélé le PQ, mardi.

    En commission parlementaire, le ministre Raymond Bachand a souvent été à court d’arguments pour expliquer pourquoi de nombreux investissements réalisés par les FIER ont été faits dans des entreprises où Pietro Perrino et Valier Boivin, deux sympathisants libéraux, détenaient des intérêts.
    Membre des conseils d’administration des FIER Ville Marie et Boréal 2 au Saguenay, M. Boivin n’avait pas déclaré ses intérêts au moment où l’organisme montréalais avait investi dans ses compagnies, en dépit de ce qu’avaient assuré M. Bachand et Investissement-Québec la veille.

    Situation embarrassante pour les dirigeants du FIER Cap Diamant de la région de Québec. Les investissements réalisés depuis 2005 ont permis de créer davantage d’emplois à Montréal que dans la capitale.

    En commission parlementaire, même le ministre Raymond Bachand s’est dit «intrigué» par une subvention d’un million de dollars accordée au groupe Fox inc. Révélée par l’adéquiste François Bonnardel, la somme a été transmise par le FIER-ID de Montréal à cette société basée en Nouvelle-Écosse, dont les propriétaires résident en Californie et en Virginie et qui n’a créé aucun emploi au Québec.

    Autre trouvaille de l’ADQ, un donateur régulier à la caisse du PLQ, Luigi Coretti, a frappé à la porte de quatre FIER de régions différentes et obtenu chaque fois 1 million $. Son agence de sécurité, CIBA, est basée à Montréal.

    CI-BAS :

    Ces fonds régionaux d’investissement visent à faciliter la capitalisation des entreprises dans le démarrage, le développement, la relève et le redressement. Ces fonds sont gérés par des sociétés en commandite où le secteur du milieu régional est majoritaire.

    Pour chacun des 30 FIER régionaux, les administrateurs doivent se conformer à des règles d’éthique visant la transparence et le respect des politiques en matière de conflits d’intérêt. Ces règles existent depuis la création du programme et tous les administrateurs sont tenus de s’y conformer. Plus précisément, tout administrateur doit divulguer par écrit son intérêt avant que les autres administrateurs ne discutent de l’octroi d’un investissement au sein d’une entreprise qui serait visée par une entente avec la société en commandite. Il doit de plus se retirer de toute discussion du conseil d’administration lors de l’analyse du dossier et du vote à l’égard de l’octroi d’un investissement dans lequel il est actionnaire.

    1. kintouai dit :

      Mais voyons, c’est de la gaie fierté libérale dont nous parlons ici. Fière de s’en mettre plein les poches, fière de s’acoquiner avec les Anglos (du Québec et du ROC) pour fourrer le Québec. Quand on pense que ce parti a connu, avec René Lévesque, dans sa longue histoire de corruption et de turpitudes, moins d’une dizaine d’années où ses intérêts ont véritablement correspondu à ceux du peuple québécois, on se demande comment des Francophones peuvent encore afficher cette couleur rouge, semblable au sang que ces vampires ont sucé à même nos veines.

    2. A.Talon dit :

      Dire qu’ils étaient tout FIERs d’appeler ça les «Vraies Affaires».
      Et au diable le bien commun. PLQ, Répulibans, même combat.

      1. kintouai dit :

        N’oubliez pas le PLC. Ça va être tellement drôle de voir Minipet et sa gang faire des promesses mirobolantes au Québec cet automne, sachant que leur victoire ne dépend que de nous. Et, si jamais ils gagnent, ils vont faire comme d’habitude : renier leurs promesses et, sous la pression de leurs maîtres de Bay Street, tout donner à l’Ontario. Décidément, les Québécois, comme les Américains, ont la comprenure pas mal dure !

    3. P Lacerte dit :

      Ils nous ont encul*** encore et encore ces salauds… ça en aura prit du temps aux Québécois pour en avoir assez…

      Je ne les déteste pas viscéralement pour rien…

    4. Lecteur-curieux dit :

      C’est tout une affaire… L’interventionnisme économisme économique rendu dans les années ’80 et ’90 cela était supposé être la façon de faire du PQ qui dans son gouvernement de 1976 se dirigeait vers la sociale-démocratie.

      Le PLQ disons de 1985 c’est supposé être le libéralisme dont le libéralisme économique et alors réduire les interventions économiques de l’ État tout en gardant des mesures sociales.

      Une société ou une province, un peuple qui veut une alternance entre le PQ vers la sociale-démocratie et le PLQ dans le libéralisme outre la question du débat national sur la souveraineté.

      Et Lesage alors ? C’est pour entrer dans la modernité après Duplessis alors il fallait un État moderne et un libéralisme moderne et donc avec tout le rattrapage à faire versus cette dite Grande Noirceur il fallait des investissements majeurs.

      Mais non le PLQ intervient lui aussi sauf qu’il est affairiste, opportuniste et bourgeois. Bachand que faisait-il au PLQ même ? Par opportunisme ? C’est un interventionniste de carrière.

      C’est l’ADQ qui devenait en parti vraiment libéral mais en même temps conservateur et proche aussi des néolibéraux et libertariens.

      Maintenant idéologiquement plus au parti conservateur du Québec mais dont certains par grand compromis votent CAQ. Les plus à droite au niveau économique.

      Pour la souveraineté ? Encore là quand la véritable ouverture se présentait pour la faire, Robert Bourassa était PM.

      Le gouvernement représente mal le peuple depuis bien longtemps sauf qu’en 2019 il est rendu encore bien plus faiblement représentatif que ce soit au Québec, au Canada ou aux États-Unis. Les parlements ou chambres dans leur ensemble le sont un peu plus mais ne forment pas un tout supérieur à l’ensemble de ses parties donc pas de synergie et il n’y a pas ou très peu de recours à l’intelligence collective.

  33. citoyen dit :

    la norme du négatif à relais.

    1. Danielle Vallee dit :

      @Gilbert Duquette : très intéressant votre historique sur les FIER. Encore que venant du Lac St-Jean, et ayant visité St-Prime il y a quand même très longtemps, pour $750 000 on aurait pu acheter le village au complet (lol)

      Mais toutes ces histoires ont été dévoilées après le fait.
      Les Américains se font rouler, devant leurs yeux , publiquement, et ils sont paralysés. Ignorants ou inconscients.

      Remarquez qu’ils se font tuer aussi, et ils ne réagissent pas davantage. C’est aberrant.

  34. Apocalypse dit :

    @Yolande C. – 20:46

    ‘Même CNN titre: » This is f***ed up » en masquant des lettres.’

    Ouais, j’ai vu ça un peu plus tôt aujourd’hui. C’est ce qu’on appelle ne pas avoir les bonnes priorités :-(.

    John Oliver (HBO) utilise le mot à tout de bras à son émission le dimanche soir et vraiment, mais vraiment pas besoin d’en faire une histoire.

  35. jeanfrancoiscouture dit :

    «Les promoteurs immobiliers peuvent donc construire leurs hôtels de luxe ou autres projets à des endroits qui n’ont pas besoin d’aide tout en profitant des avantages fiscaux associés aux «zones d’opportunités».

    Mais c’est de la mauvaise foi. On oublie de mentionner le nombre élevé d’emplois au salaire minimum que ces châteaux vont créer. Si ces emplois n’enrichissent pas les gens vivant dans les vraies «zone d’opportunité», au moins ils pourront en sortir pour au moins la moitié du temps et ainsi, en côtoyant ceux qui savent «saisir les opportunités» ils pourront développer leurs propres aptitudes à faire de même quand ils retourneront chaque jour dans leur quartier après leur journée/nuit de travail.

    Pour plus de sûreté dans la compréhension 🙂 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sarcasme

    1. Haïku dit :

      @jeanfrancoiscouture
      « Entre le sarcasme et l’ironie, il y a la même distance qu’entre un rot et un soupir. »(H. Pratt).
      Je dit ça en blague. Toujours un plaisir de vous lire.👌

      1. kintouai dit :

        On pourrait tout aussi bien dire qu’entre la vérité et un tweet de Trump, il y a la même distance qu’entre un soupir et un pet foireux.

      2. jeanfrancoiscouture dit :

        @Haïku «Toujours un plaisir de vous lire»

        Idem pour moi. Ah! Et je trouve aussi que votre pseudo décrit très bien votre style de communication. 🙂

  36. 430a dit :

    Pour être riche, il faut beaucoup de pauvres…

  37. Igreck dit :

    Les Amers-Ricains sont vraiment mais vraiment BIGS !!! Ils ont droit aux pires welfare bums de l’Occident. Nous ont doit se contenter de PKP !

    1. Danielle Vallee dit :

      😄😄😄😎

    2. kintouai dit :

      « Nous ont doit se contenter de PKP ! »

      Et de Desmarais, Beaudoin et de nombreux autres !

      1. A.Talon dit :

        Les «Corporate Welfare» libéraux sont les pires du lot. L’appétit de subventions de la famille Beaudoin est légendaire dans le ROC alors que les Desmarais Brothers vont jusqu’à se payer un parti politique bien à eux pour mieux contrôler le Canada.

  38. titejasette dit :

    -Créer des «zones d’opportunités» où de très riches américains peuvent investir;

    -Baisser l’impôt des riches.

    Deux mesures qu’un des candidats démocrates (je ne me souviens pas lequel) entend y mettre la hache s’il (elle) est porté(e) au pouvoir.

    Si les démocrates ne gagnent pas les élections 2020, alors là les Zamaricains vont se faire entubés jusqu’au cou. Tant pis pour eux autres. Non Benzi je ne suis pas révoltée. Je serai là au premier loge pour applaudir les CONS. Ils aiment de la Vaseline en masse, là c’est « Doux, oh Oui c’est super doux..Encore ! Encore ! »

    C’est leur choix. « Que voulez-vous ? »

    Se révolter ou s’adapter, il n’y a guère d’autre choix dans la vie. Nous choisissons la Vaseline ! Alors nous allons vous aider à vous en beurrer ! Bande d’assoiffés de gelée de pétrole

  39. chrstianb dit :

    C’est vraiment un retour au XIXe siècle avec les scandales du chemin de fer aux États-Unis. Un aperçu:
    https://www.wikiwand.com/fr/Histoire_des_chemins_de_fer_am%C3%A9ricains#/Guerre_de_S%C3%A9cession_et_corruption

  40. chrstianb dit :

    «Ils aiment de la Vaseline en masse»
    Bah, avec la quantité de pétrole extraite aux États-Unis, ils doivent en avoir en quantité astronomique.

  41. Lecteur-curieux dit :

    Le NYT ne semble pas comprendre la vision pareil. Personne ou presque va aller investir dans les places vraiment défavorisées à moins de vouloir perdre son argent. Et ce même avec des subventions gouvernementales.

    Dans les places en voie s’embourgeoise net là plus met la gauche combat cela. Cela fait grimper les loyers, diminue la mixité sociale et bref chasse les pauvres qui ne tiennent pas le coup.

    Un phénomène que la gauche combat qui va être subventionné en plus par l’administration Trump? La gentrification. On ne fait que déplacer la pauvreté? En grande partie.

    On fait quoi alors ? On investit dans des programmes et services sociaux plutôt et même on fournit un revenu minimum garanti. C’est l’inverse de la théorie de l’offre. On donne les bases à tout le monde et là de l’entrepreneuriat va se développer dans le quartier et même des entreprises venir.

    Ce sont les individus qu’il faut aider et non les entreprises. Des groupes communautaires et organismes sociaux. L’économie de marché va venir par elle-même. On peut financer la formation ou certaines petites entreprises à leurs débuts pas les milliardaires. C’est de l’argent jeté à l’eau.

    Bien qu’il y a toujours des exceptions. Il faut des externalités exceptionnelles et surtout pas un calcul de retombées économiques pour faire tomber dans le panneau les non formés en économie. Ohhhh des économistes et des comptables en plus font ce genre d’études et en contradiction avec un des cours de leur formation. Bien… Il y a toujours plus écoles et façons de voir.

  42. Mario Dupuis dit :

    Je ne sais pas si je l’ai deja dit, mais il fait le contraire de Robin des Bois: il vole aux pauvres pour donner aux riches! ENRAGEANT!

  43. papitibi dit :

    @ igreck 21h48
    Nous ont doit se contenter de PKP !

    D’autres ont parlé des Desmarais, des Beaudoin-Bombardier…
    C’est pas faux, mais…

    Les empires Desmarais (la Finance, les Ressources…) et Bombardier reposent sur l’entrepreneurship des ancêtres du même nom; oui, ils ont – au passage – pu gonfler ‘un peu’ grâce à l’État, mais rien de comparable à PKP!

    Pierre Péladeau a lancé Le Hournalle de Montréal pendant une grève à La Presse; succès instantanné. Sexe, Sang et Sports… Un journal PO-PU-LAI-RE… et un brin PO-PU-LIS-TE.
    Et puis, Québécor est devenu ZE biggest imprimeur, sauf que le domaine de l’imprimerie a foiré, on lit de moins en moins du papier, et de plus en plus des pixels.
    Québécor s’est sorti de l’imprimerie.

    Et puis, le Père Noël est arrivé. Les Chagnon vendaient Vidéotron à des ANGLAS, le gouvernement a dit NON, Péladeau a ramassé la poche du Père Noël. Un gros coup de chance, finalement…

    PKP martèle que ni La Presse, ni le spin-off Capitales Média, ni le Post, ni le Star n’ont su s’adapter. Lui seul, PKP – dit-il, a su prendre le virage… sous la forme d’un lock-out qui a duré deux ans!

    Le seul problème, c’est qu’il ment. Ses journaux ne font pas de profits. Ses magazines survivent à coups de subventions… et de publicité croisée. Convergence! TVA crée une vedette instantanée, les magazines à potin de l’Empire prennent le relais, et Bingo! Convergence…

    TVA perd de l’argent. LCN en perd ausi. TVA Sport est un désastre sur le plan financier. TVA Sport attend les Nordiques 2.0, Québecor squatte le Centre… Vidéotron – 400 millions d’investissements publics. C’est la Ville qui assume la facture…

    Alors les profits, ça vient d’où?

    Les profits, c’est Vidéotron, que la Caisse de Dépôt a permis à la Famiglia Pelado d’acquérir; si ce n’était des profits pompés dans l’empire par la cablo, les services de téléphonie cellulaire, les services télé connexes, la fourniture d’Internet, le Groupe TVA/Québecor/Hournalle, ça serait kaput!

    Mais PKP, est-il souverainiste… ou Conservateur? Avant tout, c’est un Libertarien. Veut-il SERVIR l’État? Ou SE SERVIR de l’État? Servir le Québec? Faudrait poser la question à son pote Ezra Levant (Reform Party, Sun Media, Sun News Network, The Rebel): Ezra, un grand ami (🤢) du Québec

    Le PeeKay, il en a oublié des bons bouttes!

    = = =

    En français s’il vous plait, criait-il à Rouyn-Noranda il y a quelques années alors qu’il assistait au FME.

    Meanwhile… TVA Sport diffuse des titres comme WILD SURF, Canada in the Rough, World Enduro Super Series, Roadfish, WildCats, Ninja Warriors, Red Bull: Cliff Diving, Red Bull: Air Race… Mais au moins, Jean-Charles Lavoie, il parle franssa, même si ils l’ont rebaptisé JayCee!

    1. chrstianb dit :

      Sans compter son incursion en politique. Incursion dans le sens que l’on donnait aux incursions vikings aux Moyen-âge, le pillage. PKP, c’est ce qui a de pire qui pouvait arrivé au PQ.

    2. Lecteur-curieux dit :

      PKP ne peut pas être un libertarien, les libertariens veulent réduire la taille de l’État le plus possible et même certains l’éliminer complètement comme David Friedman le fils de Milton.

      PKP est un corporatiste et aussi un péquiste et qui pourrait fonctionner dans une sociale-démocratie mais qu’on a pas au Québec.

      Dans une vraie sociale-démocratie patrons et syndicats et autres groupes sont tous à la même table et décident ensemble comment diriger l’économie. Et il y a plein d’interventions de l’État mais décider ensemble alors Péladeau aurait pu être subventionné pareil. Un vrai libertarien qu’il n’est pas n’aurait jamais touché à cet argent.

      Alors qu’ici c’est une lutte politique pour faire main basse sur la caisse commune. Cela ne veut pas dire que dans une sociale-démocratie, les gens oublient leurs intérêts propres mais la gouvernance est pour la collectivité et selon les choix faits. Ils peuvent se tromper mais on assume.

      Il n’aurait pas pu faire son lock-out dans une sociale-démocratie ou encore il ne serait pas à la table.

      Sa vision de direction de son entreprise est assez dans celle unitaire du moins à son niveau. C’est lui le boss.

      Cet ex-marxiste dans sa jeunesse comme étudiant à l’UQAM et bien sûr d’abord pour se distinguer de papa. Il a pareil utilisé une part de cette dialectique mais en étant du côté du dominant du boss. La métaphore du système de domination et non pas pour dénoncer mais pour l’incarner du moins temporairement pendant le lock-out.

      Les traiter de BS corporatif c’est autant la droite que la gauche musclée qui fait cela.

      Une gauche de capitalisme d’État non mais en dessinant elle-même ses programmes. Les Parizeau et Landry. Bachand vient pas du Fonds de Solidarité de la FTQ ? De vrais libéraux économiques réduiraient cela mais ce sont les conservateurs et libertariens qui le font bien oui c’est eux la droite économique mais poussée trop fort.

      Libéral moderne ? Sauf que cela vire à l’affairisme, à l’opportunisme, à un capitalisme subventionné mais pas dirigé dans l’intérêt commun.

      Libéral c’est plus au marché de diriger sauf pour les externalités et les biens publics. Libertariens même pas sauf certains pour la prison, l’armée et la police. Les purs et durs privatisent cela aussi et plus d’État du tout, leur rêve.

  44. Apocalypse dit :

    @papitibi – 06:00

    +1000

    Ca prenait du front tout le tour de la tête pour aller traiter les autres de quêteux. Francis Vailles (Cyberpresse) ne l’a pas trouvé drôle et va dans le même sens que vous dans cette chronique:

    https://www.lapresse.ca/actualites/201908/30/01-5239226-le-queteux-pkp.php

  45. jcvirgil dit :

    Ce serait extraordinaire que les journalistes et éditorialistes de La Presse , ces valets de l’empire Desmarais, ne condamnent pas la position de PKP . En fait les journaux de l’empire Desmarais ont toujours servi leurs intérêts et leur position politique
    .
    D’ailleurs l’éditorialiste en chef a souvent rappelé que la page éditoriale appartenait de fait au propriétaire du journal. Qu’ont fait les Desmarais quand ils ont été fatigué de perdre de l’argent avec leurs journaux , il les ont donné à administrer à Martin Cauchon un illustre ministre libéral vedette de la Commission Gomery pour les journaux régionaux qui s’est empressé de tetter de l’argent public pour leur survie et à l’aide de leurs politiciens préférés au gouvernement ils ont fait transformer la Presse en OBL pour non seulement rafler selon leurs bonnes habitudes l’argent des contribuables mais la dégager du devoir censé revenir à tout les honnêtes citoyens et entreprises de payer des impôts.

    1. kintouai dit :

      Une autre raison pour laquelle les Desmarais n’avaient plus besoin de leurs journaux et pouvaient donc sacrifier les journalistes et autres travailleurs associés à la publication de ces journaux : l’option fédéraliste avait triomphé. Donc, comme tous les salopards de milliardaires, ils ont jeté comme une vieille chaussette celles et ceux qui les avaient si bien servi (ils n’ont même pas été foutus de maintenir à flot le fonds de pension, espérant sans doute que le gouvernement le comblerait).

      Et puis, Desmarais n’avait pas besoin de subventions puisqu’il avait le gouvernement dans sa petite poche et pouvait orienter ses politiques de façon à favoriser ses affaires.

      Pour ce qui est de Beaudoin, je ne sache pas que PKP, malgré le peu d’estime que je peux avoir pour lui, ait eu droit à une subvention de 1,3 milliard du gouvernement des « vraies affaires ».

      Quant à Vidéotron, d’aucuns auraient sans doute préféré que l’entreprise se retrouve dans les mains de Bell — les salopards qui ont largement subventionné la campagne du non en 1995 — ou d’une entreprise du ROC qui aurait rapatrié tous les profits hors du Québec.

  46. FlorentNaldeau dit :

    @karma278, 18h41
    Cette déclaration sans cohérence ni structure discursive apparentes, comme c’est souvent le cas avec lui, est un autre exemple que l’ignorance des faits n’empêche jamais DT de se prononcer d’autorité sur n’importe quel sujet. II n’es pas le seul exemple de cette pratique d’ailleurs.

    En ce qui a trait à l’atténuation du mot « fucked » à l’écran, aux ÉU les normes des réseaux varient selon qu’ils font partie de l’offre télévisuelle de base, i.e. sont l’équivalent de réseaux de grande diffusion comme CNN, ABC ou FOX qui obéissent à des règles (« standards & practices ») différentes des réseaux offerts sur abonnement ou frais supplémentaires, où il est généralement accepté que la programmation puisse être un peu plus « adulte » (à défaut d’une meilleur terme) et offrir des contenus plus bruts tant dans le langage que dans le contenu. C’est le cas du réseau HBO qui diffuse l’émission de John Oliver mentionnée plus haut. Les émissions sur ces réseaux sont tout de même généralement précédées d’un avertissement quant au contenu qui pourrait offenser certains téléspectateurs, y compris certains mots encore considérés comme vulgaires.

    Finalement, il est vrai qu’à lire cette nouvelle, le parallèle s’imposait avec la comparution de PKP la semaine dernière. Prompt à tonner « ce sont des quêteux! », tout en tendant la main en murmurant discrètement « encore un peu plus pour moi SVP ». Même réflexe de dénoncer l’État-providence, sauf quand les subventions, programmes ou octrois en question sont à votre propre avantage et engraissent vos profits, auquel cas on s’en prévaut à fond la caisse.

  47. jcvirgil dit :

    Pour ceux que a pourrait intéresser l’opinion non partisane publié dans un journal *neutre*d’un ancien sous-ministre sur la crise des médias et les moyens à mettre en place pour y remédier. En résumé :

    Pour éviter toute ingérence politique, ce système d’aide doit être neutre, universel, axé sur des critères vérifiables et quantifiables, sans influence aucune sur les contenus.

    Nécessité de taxer les GAFAM d’une redevance sur l’information qu’ils piquent dans les médias locaux.

    L’information a un coût. Le modèle d’affaires axé sur la gratuité est un leurre et a manifestement échoué. Combien de temps faudra-t-il pour que l’OBNL, nouvelle mouture fédérale s’appliquant à La Presse+, passe l’arme à gauche ? Il apparaît essentiel de revenir aux abonnements payants et même d’en faire une condition pour avoir accès à l’aide gouvernementale

    https://www.ledevoir.com/opinion/idees/561518/medias-que-faire-pour-endiguer-la-crise

  48. Mouski dit :

    Vos blogues sont hilarious. Je crois bien que cette dernière série est la plus hilarious ever. Je n’ai pas arrêté de rire tout le long de la lecture.

  49. papitibi dit :

    @ jcvirgl 08h49
    https://richardhetu.com/2019/09/01/comment-senrichir-en-pretendant-aider-les-pauvres/#comment-137966

    = = =

    D’ailleurs l’éditorialiste en chef a souvent rappelé que la page éditoriale appartenait de fait au propriétaire du journal.

    Oui, et je le déplore.
    Encore qu’on a vu pire… les Desmarais ont tassé Pratte avant de lui dérouler le tapis rouge après sa rédemption. Il y a toujours eu place à une certaine dissidence, mais PAS en page éditoriale, encore que Chapleau, c’EST un éditorialiste! Anyway, Alain Dubuc, Pratte, et les autres éditorrâleux, c’est pas ça qui définissait ma pensée!

    = = =

    Qu’ont fait les Desmarais quand ils ont été fatigué de perdre de l’argent avec leurs journaux , il les ont donné à administrer à Martin Cauchon un illustre ministre libéral vedette de la Commission Gomery…

    En principe, si t’es en affaires, c’est PAS pour perdre de l’argent… Le ‘PLAN’ tenait sûrement compte du fait que JAMAIS l’électorat n’accepterait le principe d’une aide financière à la famille Desmarais, alors on a mis un autre nom, celui de Cauchon.

    Et là encore, le bon peuple se rebiffe: tu viendras pas chercher de l’argent dans mes poches pour engraisse une vingtaine de journalissss parasites. Pas besoin des journalissss, toutte est sur Gougule! Bin oui, Chose… mais s’il reste plus de médias, Gougule pourra plus t’informer, c’est platte de même!

    = = =

    … pour non seulement rafler selon leurs bonnes habitudes l’argent des contribuables mais la dégager du devoir censé revenir à tout les honnêtes citoyens et entreprises de payer des impôts.

    Nous y voilà!

    Ce que MOI je souhaite, c’est pas que l’État verse leur salaire aux journalissss.
    Mes journalissss, je les veux IN-DÉ-PEN-DANTS. Dans le sens de ni obligés ni incités à penser qu’ils ont intérêt à lécher la main qui les nourrit

    Des Lois. C’est tout ce que ça prend. Et du courage politique.
    Mais Mélanie Joly et Justin ont promis de ne PAS créer de nouveaux impôts. Pis des nouvelles taxes.

    Rien à voir avec ce mandra, que revomissent Mad Max et ses Libââârtariens, et Andrew Scheer/Jason Kenny/Doug Ford.

    Nah! Tu gardes la même assiette fiscale mais tu répartis AUTREMENT. La taxe GAFAM de Macron, tu l’ajoutes pas. Tu en calcules la portée, puis tu ajustes taxes et impôts de manière à conserver la même assiette fiscale. En plus juste. Et d’une manière qui permettra aux gouvernants de remettre l’argent aux créateurs de contenu plutôt qu’aux diffuseurs de contenu.

    = = =

    Au sein de l’Empire de la Convergence, le Hournalle est un créateur de contenu. TVA aussi. Ni l’un ni l’autre n’est rentable. Mais il y a aussi Vidéotron, qui DISTRIBUE du contenu. Incluant celui du NY Times, de Google… et de ses concurrents Radio-Can, La Presse, etc et tout en siphonnant TOUS les profits.

    Et tout en accusant ces mêmes concurrents d’être des corporate welfare bums.

    Scuse-moé, JC, mais moé ça me donne envie de vomir.

    1. jcvirgil dit :

      @papitibi 13h22

      Je suis assez d’accord avec tout ce que tu écris y compris en ce qui concerne les actions de *l’empire des convergences* et le manque de journalisme indépendant dans notre société.

      Cependant comme l’écris fort bien l’ancien sous-ministre dans son billet du Devoir , le système dont finiront par accoucher nos gouvernements : * Devra être neutre,universel, axé sur des critères vérifiables et quantifiables, SANS INFLUENCE AUCUNE SUR LES CONTENUS*

      Bref une sommes de critères qui ne sont pas en place dans les programmes gouvernementaux d’aide aux médias actuels.

    2. Lecteur-curieux dit :

      Discutons un peu de La Presse du temps et des pages éditoriales et politiques et bien avant André Pratte.

      Il y avait Jean-Guy Dubuc en plus d’Alain Dubuc à moins qu’ils couvraient l’ économie, Marcel Adam, Frédéric Wagniére, madame Gagnon aussi.

      Une journaliste sans être éditorialiste couvrait les dossiers touchant la jeunesse, elle, elle est intéressante.

      Les messieurs comme M. Adam représentaient les vieux schnocks comme l’expression de Zoé Cayer dans Peau de Banane. Des gens très intelligents mais avec une vision conservatrice ou conformiste de la vie. On apprend des choses mais il faut à 75% faire l’inverse de ce qu’ils disent.

      Nos vrais éditorialistes outre Girerd ? Les grands artistes faisant les Mafalda, Peanuts, Candide, Blondinette. Oui c’est de l’humour mais pas bébête. Il y a une vraie réflexion.

      Sinon c’est RBO au Québec qui sert notre esprit critique et Yvon Deschamps bien avant. Les vrais éditoriaux sont là dans le sens d’avoir une vraie influence. Ceux en page éditoriale on ne se fout pas d’eux, on les lit bien que pas à tous les jours et plus en dernier. Sinon c’est Foglia qui lui a une vision de la vie et la partage. Une vraie influence.

      Sinon le cahier des sports et là vous aviez aussi des débats intéressants. Bien plus mais des gens croient que le sport ne fait pas partie de la culture ou s’y oppose et que ce n’est pas intellectuel.

      M. Wagniére était très intelligent. M. Pratte l’épisode d’avant me reste très vague mais ensuite en éditorial je ne le voyais que comme un serviteur des Desmarais. Il pouvait quand même avoir des points intéressants.

      Pas grave on les envoyait promener poliment dans notre salon. Juste à changer le cahier alors jamais en colère après eux alors que les chroniqueurs du Journal de Montréal ne choquent presque tous. C’est une façon d’écrire les chroniques pour faire réagir alors c’est normal.

      Alors qu’à l’ancienne cela jouait les gens plus âgés et plus sages. Ils l’étaient ou avec un bagage plus grand mais contraire à nos intérêts si on veut avancer ou ne pas être trop tous pareils. Un classissisme et un conservatisme de bon aloi ou gentleman comme Geoff Molson. On risque de ne pas gagner la Coupe mais on va garder le club longtemps.

  50. citoyen dit :

    il ne faudrait pas que le riche s’enrichisse à la sueur du front du pauvre et il ne faudrait pas que le pauvre abaisse le riche à son niveau.

  51. theophileraulet dit :

    Quelle turpitude! Être dévoré par l’envie et le mensonge. Et utiliser un poste où il devrait servir le peuple pour plutôt se servir ainsi que d’autres riches. Il propage une pourriture morale qui détruit l’Amérique.

Répondre à marie4poches (@marie4poches3)Annuler la réponse.

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