Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

Pour la première fois depuis 11 ans, la Réserve fédérale a abaissé ses taux d’intérêt directeurs, alors que la croissance mondiale et les retombées des guerres commerciales de Donald Trump jettent de l’ombre sur une économie américaine dont le secteur manufacturier et les investissements des entreprises font du surplace.

La Fed a réduit ses taux d’un quart de point de pourcentage pour s’établir dans la fourchette de 2 % à 2,25 %. Cette baisse risque de décevoir le président, qui réclamait une baisse des taux «forte» pour prévenir un ralentissement de l’économie américaine à l’approche de l’élection présidentielle de 2020 et encourager les exportations.

Fait à noter, deux membres de la Fed, Esther George de la Fed de Kansas City et Eric Rosengren de celle de Boston, se sont opposés à la baisse des taux. Autre point à souligner : les réductions d’impôts massives des républicains du Congrès et de la Maison-Blanche ont eu un effet limité ou nul sur le secteur manufacturier et les investissements des entreprises.

En expliquant la baisse des taux d’intérêt directeurs de la Fed, Jerome Powell, président de la banque centrale, a évoqué la faible croissance de ces secteurs de l’économie. 

La réaction Donald Trump ne saurait tarder…

(Photo AP) 

 

61 réflexions sur “La Fed bouge, mais pas assez pour Trump

  1. Mouski dit :

    Le moron, il n’a aucun argument valable si ce n’est que politique. Suis très surpris que la FED ait peur de cet imbécile.

    1. kintouai dit :

      Jerome Powell a peur du Gros Taré. C’est ce qu’on appelle la théorie du ruissellement…dans ses culottes !

  2. lanaudoise dit :

    Il veut faire baisser les frais d’intérêts du parc de taudis de son gendre. Et les siens propres aussi. Ses intérêts passent en premier.

  3. Danielle Vallée dit :

    Ce que Powell vient de faire est d’essayer de sauver l’économie des stupidités de Trump. Il n’aurait pas dû.
    Trump est un puits de stupidités sans fonds.

    1. gigido66 dit :

      @ Danielle Vallée
      Pour compléter ce que vous dites:
      Définition d´un « troll » selon Wikepedia
      Au sens figuré, le troll désigne aussi dans les pays scandinaves un individu ayant un comportement inapproprié, violent ou agressif. (rf souhaitée)
      Par conséquent, en faisant une analyse très poussée 😜 et un amalgame, en toute logique, Trump est un troll! CQFD

  4. chrstianb dit :

    trump s’est peinturé dans un coin et s’est mis les deux pieds dans un pot de colle. Avec le déficit stratosphérique et la dette abyssale, il n’aura aucune marge de manœuvre pour l’an prochain….
    C’est pour ça que le petit garçon est pas content content.

    1. Toile dit :

      Jamais bien trop qu’il se soit peinturé….mais il n’avouera jamais aucune erreur, jamais. On sait va passer à la caisse.

  5. Toile dit :

    De Roy Marcus Cohn, avocat du père et du fils, sa tromperie a appris à redoubler, sinon tripler les coups pour imposer le Ko, pour imposer sa volonté. Nul doute qu’il va répliquer….dans un domaine où ni la connaissance ni le champ de juridiction le concerne. Attendez vous à des âneries sublimes. il connait ça les vendeurs de chars.

    1. Lecteur_curieux dit :

      Trump est vraiment diplômé en économie mais à une lointaine époque et je ne sais s’il allait à ses cours mais passait le moins de temps possible sur le campus. Trop occupé dans l’immobilier avec ses propres projets avant d’aller travailler pour papa et se voir confier la succession, la direction du groupe. Papa restait président du CA. Tout cela de mémoire à aller relire et vérifier plus en détails.

      1. Alexander dit :

        @ Lecteur Curieux

        Trump n’a rien d’un économiste. C’est un homme d’affaires véreux habitué d’utiliser au maximum l’effet de levier pour se financer. Un promoteur, c’est un vendeur de concepts.

        Et comme président, il continue de la même façon.

      2. Lecteur_curieux dit :

        L’effet de levier en immobilier est la norme. Mais c’est une business d’appréciation de la valeur.

        Trump est allé dans les casinos une business de cash-flow. Cela il l’a bien compris mais était un piètre opérateur et a eu un projet de fou avec le Taj Mahal, un éléphant blanc très difficile à rentabiliser à moins de sacrifier autre chose et avoir les reins solides et de la patience et là peut-être une possibilité de le transformer en joyau.

        Trump a rien sacrifier avant sa chute.

        Et plus tard dans la société publique il leur vend le Taj Mahal à prix trop élevé et s’octroie des licences et rémunérations bien exagérées. Empêchant ainsi de rentabiliser la société. Hey c’est lui qui se graisse.

        Par contre dans les années ’80, le casino de Trump diriger par Stephen Hyde et Mark Etess faisait vraiment de l’argent. O’Donnell était directeur du marketing je crois à partir de 1987. En 1989 trois de ses top se tuent dans un accident d’hélicoptère. Hyde et Etess des vrais gestionnaires top notch du domaire. Etess une star montante. Hyde un comptable mormon qui connaissait cela.

        Le petit frère d’Etess travaillait aussi là et est toujours dans les casinos avec Mohegan Sun et est président du Connecticut Sun dans la WNBA. Ceux qui connaissent les années’80 bien le cheminement normal des gens relativement favorables à Trump devrait être cela. C’est Trump qui a trahi ou est allé trop loin.

        Comme Malenfant ici allait trop loin.

        Alors que Pierre Péladeau malgré des controverses reste vu comme un grand entrepreneur de chez nous mais pas tout le monde l’aimaient.

        On nous proposait plus les frères Lemaire comme modèle. Péladeau le prof de philo l’aimait, M. P avait un diplôme en philosophie plus un en droit. Mais c’est philo que le prof aime. Et en plus Péladeau adorait Nietzsche du moins plus jeune redevenant plus proche des racines chrétiennes étant plus âgé. Cela encore de mémoire si des précisions sont à faire aller faire plus de recherches.

        Entrepreneuriat et Pierre Péladeau le lien était plus fort qu’avec Trump et plus qu’avec les Dragons.

  6. P-O Tremblay dit :

    Ils ont baissé pour lui… C’est une décision politique et il va encore gueuler.

  7. Martin cote dit :

    Çe sont les guerres commerciales inutiles du gros moron qui créent de l’instabilité dans l’économie mondiale et c’est la principale raison de cette minime baisse de taux….Trump n’a pas à dicter à la Fed quoi faire et Powell ne joue pas dans sa game et c’est tant mieux…

  8. V-12 dit :

    Si le 💲 ne baisse pas sur le marché, the fix is on!

    1. Lecteur_curieux dit :

      Une baisse de taux ceteris paribus ne tend pas à faire baisser le dollar ?

      Il faut vivre avec toutes les conséquences possibles avec toutes les variables qui bougent.

      Alors une approche systémique vaut-elle mieux que celle analytique ? Pour expliquer la complexité et avec de nombreuses boucles oui. Mais on peut plus rien mesurer avec précision et cela crée une anxiété chez les personnalités anales et qui sont analytiques.

      Ah ah… Tout mesurer comme A. Winslow Taylor.

      Un comptable de formation contre l’excès de mesure et de chiffres ? Absolument c’est Aktouf qui avait raison. On n’élimine pas pour autant les économistes, les comptables et les financiers.

  9. Lecteur_curieux dit :

    On laisse la FED décider. Par ailleurs, en macro-économie on fait nos graphiques avant mais toujours en posant l’hypothèse toutes choses égales par ailleurs. Ceteris paribus.

    Dans la réalité, tout bouge et peuvent-ils bien isoler les variables et mesurer le réel impact de chacune par économétrie ou autre ? Ils essayent du moins mais…

    Il faut un bon jugement et une indépendance. Le POTUS est en conflit d’intérêts. À la limite peut toujours s’exprimer mais avec modération.

    Tous savent qu’il est maximaliste avec une vision à court terme et opportuniste. Cette vision est très risquée et plus pour les autres que pour lui. Seulement à l’occasion et seulement pour des non néophytes il faut accepter de le suivre dans ses projets et à vos risques et périls. Là cela aurait de l’allure mais parmi ceux floués plein de néophytes? Oui dans les junk bonds, TCHR, Trump University, Trump Toronto. Allez consulter avant d’embarquer.

    La FED ne se laissera pas intimider par Trump. Il les a influencés ou pas ? Et si un peu c’est qu’il y a peut-être un peu de vérité dans son discours. La FED a décidé au marché de s’adapter.

  10. treblig dit :

    Le gouvernement américain, en plein monstrueux déficit, doit emprunter pour boucler les fins de mois. Probablement autour de 2 400 milliards pour les 2 prochaines années, probablement beaucoup plus. Il doit donc vendre des bons du trésor américain pour y arriver. Si les taux d’intérêt des bons américains ne sont pas assez haut comparativement à la concurrence, les investisseurs américains ou étrangers vont allez voir ailleurs pour un meilleur rendement.

    C’est un coup d’épée dans l’eau parce que c’est l’offre et la demande qui fait la loi et non Trump.. Le président de la FED doit s’arracher les cheveux dans l’intimité de son foyer.

    1. Lecteur_curieux dit :

      Il y a la politique des taux d’intérêt de la FED.

      Il y a aussi la politique budgétaire et fiscale du gouvernement. Les trois peuvent être liés mais on veut une banque centrale indépendante.

      Et il y a plusieurs visions et avec les gouvernements c’est très politique, idéologique et électoraliste.

      Le fameux bien-être collectif est pas vraiment bien défendu. Il n’est pas complètement ignoré mais ne passe pas en premier. Si c’était une simple famille ou une petite entreprise ce serait mieux ? Parfois oui, parfois non. Ah l’être humain…

  11. Madalton dit :

    S’il venait à avoir une crise économique, la FED n’aura pas beaucoup de marge de manoeuvre pour baisser les taux.

  12. Apocalypse dit :

    @Mouski – 14:59

    ‘Suis très surpris que la FED ait peur de cet imbécile.’

    On se demande si cette question ne se pose pas.

    Je ne suis pas économiste, mais on a l’impression que la FED n’avait pas besoin de bouger. Comme il a été l’a dit, lorsque les choses vont mal tourner, et ça va arriver un jour ou l’autre, on n’aura aucune marge de manoeuvre.

  13. Louise dit :

    Petit à petit Trump gruge du pouvoir à divers organismes qui devraient rester indépendants.
    Pourquoi Powell a-t’il cédé? Est-ce qu’il a peur de perdre son emploi ? Est-ce qu’il reçoit trop de pressions du président et des républicains? Plusieurs économistes ont de la difficulté à trouver une bonne raison pour cette baisse de taux d’intérêts quand l’économie va bien.
    Je ne suis pas une spécialiste dans ce domaine mais je crois que Trump veut couvrir les conséquences de ses mauvaises décisions comme les baisses d’impôts consenties aux plus riches et ses guerres commerciales improductives.

    1. Je ne crois pas que Powell ait peur de perdre son emploi. Je l’ai entendu dire que même si 45 le virait, il resterait tout de même en poste.

      https://www.cnn.com/2019/07/10/politics/waters-powell-wont-leave-if-fired/index.html

  14. jcvirgil dit :

    C’est assez paradoxal .Une baisse des taux d’intérêts qui semble profiter au gonflement de la grosse balloune qu’est devenue l’économie américaine, pendant que le président avec ses mesures protectionnistes encourage l’économie des autres pays à s’entendre entre eux et à se détacher du dollar américain qui risque l’explosion sous la pression de sa dette stratosphérique.

    C’est pas grave même si ça sera quand même difficile pour le génie stable selon ses bonnes habitudes d’organiser la faillite du pays pour repartir sous un autre nom.

  15. treblig dit :

    De plus en plus, Trump fait tout et son contraire pour être réélu en novembre 2020 probablement pour s’éviter de la prison. Encore 15 mois à tenir sur une croissance factice gonflées aux stéroïdes de la dette, du déficit et des bas taux d’intérêts quitte à mettre le pays dans la dèche pour longtemps.

  16. jeani dit :

    Je fais actuellement du ratrappage télé des Grands Reportages. Deux épisodes avaient comme sujet, la chose ou, si vous préférez, le tout petit président .

    Il fut un temps où trump avait les banquiers à ses pieds, prêts à lui prêter ce qu’il désirait … avant ses nombreux échecs financiers.

    Par la suite, les banquiers refusaient de lui prêter et le fuyait comme la peste. Un banquier a décrit ses échanges avec trump lors d’une rencontre: « j’avais l’impression de parler avec une personne qui n’avait aucune notion du domaine financier ».

    Voilà une description fidèle du grand parleur, petit faiseur, qu’est le supposé milliardaire.

    1. gigido66 dit :

      Quelqu’un peut me dire ce qui arriverait à la valeur du dollar canadien si la valeur du dollar américain plongeait? Il me semble que la devise canadienne est liée à celle américaine?

      1. treblig dit :

        Avec des États-Unis en crise financière, le Canada va aussi souffrir d’une baisse des exportations. N’en doutons point. C’est après tout notre plus gros client.

        Scheer peut bien hurler, le déficit canadien est bien maigre comparativement aux USA. Toute chose étant égale par ailleurs, un déficit de 15 milliards , en deça de 1% du PIB, est somme toute raisonnable. À titre de comparaison les USA ont un déficit annuel d’environ 5% du PIB.

        De plus, ce déficit budgétaire canadien est en grande partie dû à des dépenses d’infrastructures. Faute à moitié pardonnée.

      2. Lecteur_curieux dit :

        Perso je travaillerais avec les propres revenus du gouvernement plutôt que le PIB.

        Même si on aime être holiste. Le PIB n’appartient pas au gouvernement.

        L’État c’est nous ? Oui et non.

        Une entité différente.

        Et pour les déficits il peut y avoir plusieurs notions. Les états financiers sont consolidés plus qu’axes sur les cash flow d’identités qu’on devrait aussi regardé individuellement.

        On veut les deux là on parle des États-Unis alors que je fais allusion au Québec disons avec l’Hydro-Québec. Pour la SAQ et Loto-Québec et la SQDC aussi…

        Et vous savez en finance ce n’est pas le bénéfice net comptable qui est le véritable indicateur de rentabilité mais les cash flow opérationnels et il faudrait aussi tenir compte de la plus-value.

        Pour un gouvernement ? Il y a des sociétés d’État dont les opérations sont celles d’entreprises mais le gouvernement fait aussi dans la santé et l’éducation bref beaucoup dans le social du moins plus au Québec les Américains eux quoi payent des stades de baseball? Les villes et l’État plus que le fédéral?

        C’est comme la réelle valeur économique et sociale d’une bibliothèque. Cela vaut combien ? Les Américains eux misent trop sur le privé, le mécénat, les commandites.

        Quelle est la vraie valeur du réseau PBS ? Nos économistes néoclassiques et probables néolibéraux à l’époque des libertariens maintenant critiquait l’échec de la télé publique américaine moi j’aimais et je regardais ensuite et wow.

        Par contre, les Américains sont vraiment obsédés par l’argent. C’est comme la WNBA que je considérais comme un succès et nos femmes du hockey elles rêveraient de cela. Mais aux États-Unis les machos ne cessent de les dénigrer alors que les féministes et des joueuses ne cessent de se comparer à la NBA et voient alors de l’inégalité. Et des féministes et un drôle d’économiste blâme le fait que les joueuses vont overseas alors que pour moi c’est une des clés du succès du basket féminin.

        Quand la femme fait disons 400 000$ l’hiver plus 50 000$ l’été dans la WNBA. Normal de vouloir améliorer son sort. Mais il faut une rationalité économique et non toujours se comparer avec les es stars masculines et disons cette joueuse se comparerait à un gars de 45 millions. Au lieu de regarder celles qui n’ont que 4500$ plus des food stamps.

        Elles ont des conditions notamment avec les avions commerciaux à améliorer car des vols sont retardés comme pour les simples voyageurs mais ce sont des athlètes ayant une game à jouer. C’est demandant physiquement.

        Il y a vraiment des améliorations à apporter mais au global les meilleures joueuses de basket pro peuvent très bien gagner leur vie en pratiquant leur sport. Elles ne font pas pitié du tout. C’est comme se plaindre qu’une seule femme est dans le top de Forbes, Serena Williams et pas encore assez haut. Féministes pour avoir les mêmes valeurs que le capitalisme exacerbé. Et sont très anti-Trump ce qui est quasi contradictoire. Et des joueuses font environ 1 million ou plus d’un million au pays de Poutine. Un pays extrêmement homophobe alors qu’elles sont lesbiennes mais Poutine et les Russes s’en fouent si tu es une top athlète et tu ne fais pas d’activisme. Aux États-Unis elles en font plein.

        Sauf que j’ai parlé de Ben and Jerry’s mariant le capitalisme aux valeurs sociales et à l’activisme. La crème glacée est tellement bonne que des réactionnaires peuvent en acheter et l’argent finance les bonnes causes. Ils réussissent là où le banquier anarchiste de Pessoa échoue malgré ses prétentions. Il faut faire de l’argent et ensuite le partager et l’allouer pour l’avancement social. Faire avancer toute une région tout un pays sinon cela donne quoi de valoir 150 millions ou plus ? Rien du tout. Va t’étouffer avec tes millions tu m’impressionnes pas ou tu cesses de d’impressionner.

        Le libéralisme économique doit s’accompagner de libéralisme social ou au pire un conservatisme de noblesse obligée. Pour être des vrais capitalistes méritant d’être admirés et encore une fois dans l’esprit de Benjamin Franklin dont il faut s’attarder aux choses importantes et actualiser aussi car une partie de ses écrits sont trop marqués par le puritanisme.

        Allez alors un tour du côté de Georges Bataille.

        C’est comme la cigale et la fourmi. Dans un monde moderne il faut aussi être cigale dans cet anthropomorphisme qui n’est qu’une métaphore pas vraiment connectée avec la biologie. Les cigales c’est le côté artiste et c’est parmi ce qui a de plus important dans la vie qu’on soit riche ou pauvre et certains riches sont tellement incultes que leur richesse vaut quoi encore une fois ?

        Combien d’argent aux arts et à la culture ? Des gouvernements mais aussi du privé? Il y a quand même beaucoup de choses merveilleuses aux États-Unis mais la répartition fait encore plus défaut qu’ici.

        Des pauvres sont mieux aidés aux États-Unis. Mais tous les pauvres ? Non juste ceux ayant la chance d’avoir des gens bien qui viennent faire cette différence et les aider à améliorer leur vie.

        Que le gouvernement donne la base, la décence à tous. Ensuite cela ne devrait pas empêcher le mécénat. Oui car en payant plus d’impôts ils vont moins donner ? Bien alors des résultats moins spectaculaires mais plus d’équité plus de gens aidés.

    2. Lecteur_curieux dit :

      Trump est plus entrepreneur que gestionnaire selon la typologie.

      Et même est plus promoteur, vendeur et spéculateur. Bullshitteur, vantard, fanfaron et tout le kit pour ceux ne voulant plus faire affaire avec lui.

      Par ailleurs son mode d’organisation ressemble aux clients de petites entreprises mais on multiplie par 100 ou 1000.

      Les banquiers qui sont sur les dossiers devant des sommes aussi colossales sont habitués de travailler dans le moderne avec des gestionnaires professionnels diplômés. Donc plusieurs MBA et CPA et dans des domaines des ingénieurs aussi mais ayant un MBA ou peut-être juste un certificat en administration mais une équipe compétente. Dans la petite entreprise ils sont compétents en entrepreneuriat s’ils survivent et vont ensuite se trouver un comptable pour mettre de l’ordre dans leurs affaires avant que le fisc ou les banques ou autres les rattrapent.

      Ce sont des fonceurs et non des gestionnaires. Bon mais vous en avez pareil des plus téméraires et des plus prudents.

    3. Lecteur_curieux dit :

      Oui votre première partie avant le projet de fou du Taj Mahal quoiqu’ils étaient encore là pour le reste.

      Et les années ’80 sont des années folles du capitalisme où les banquiers prêtaient trop facilement.

      Souvenons-nous de Robert Campeau. La grenouille qui voulait devenir plus gros que le boeuf. J’étais jeune j’aimais son ambition mais plus tard on voit les chiffres.. Asti de fou…

      Et pas juste une fois, deux fois. Et si les taux grimpent c’est l’échec assuré.

      Bob Campeau avant Trump. Et il y a eu aussi d’autres faillites célèbres au début des années. Pour certains cas si pas faillite l’équivalent la différence est légale. Ils trouvent un arrangement.

  17. karma278 dit :

    La Fed bouge, mais pas assez?

    The Donald connait la solution et il sait qu’il n’a pas l’choix, il va devoir augmenter la dette.

    « Nobody knows more about debt than I do », disait-il y’a pas si longtemps.

    Toujours fidèle à ses promesses, il va endetter le pays comme jamais (« a 1st in history! », se vantera-t-il) , endetter jusqu’au point de non-retour,
    celui que la Chine attend.

    « ET là ça va faire mal, ça va faire très très mal », dirait Édouard Carpentier.

  18. Alexander dit :

    Les baisses d’impôts de Trump ne semblent pas avoir l’effet stimulateur escompté sur l’investissement. Il aurait été plus intelligent de maintenir les impôts mais d’investir dans un grand programme national d’infrastructures. Au moins, on aurait été sûr de l’utilisation des fonds.

    C’était prévisible, sauf pour une petite minorité qui voulait s’enrichir sur le dos des prochaines générations.

    Les guerres tarifaires avec la Chine ne sont probablement pas le meilleur moyen de réduire le déficit commercial des américains et de réviser les problèmes de propriété intellectuelle. Ça ne crée que de l’incertitude sur les marchés et que des perdants, des deux bords.

    La FED aurait été parfaitement justifiée de maintenir son taux directeur. Le problème est ailleurs. En baissant les taux, elle protège partiellement les gaffes des décisions trumpistes mais réduit la marge de manœuvre américaine dès que l’économie va s’affaiblir, ce qui ne serait tarder.

    Mais Trump veut se rendre à novembre 2020 avant que les gens réalisent qu’on approche une récession.

    Toujours reporter les problèmes à plus tard.

    Pensée de courte vue.

  19. Danielle Vallée dit :

    Navarro veut faire baisser le dollar pour augmenter les exportations.
    Leur balance commerciale ne fait qu’empirer.
    Mais ils ne se rendent pas compte que le monde entier essaie d’éviter de faire affaire avec eux.
    Un dollar faible veut dire que leurs importations vont coûter plus cher.
    Mais le coût va être refilé à la classe moyenne encore une fois.
    Tu mets des incompétents à la tête d’un pays, tu te retrouves peinturé dans le coin.

    1. Alexander dit :

      @ Danielle Vallée

      Comme la balance commerciale est négative avec la Chine, ça veut dire qu’une éventuelle baisse du USD va effectivement augmenter le coût des importations nettes de la Chine et effectivement, la facture risque d’être refilée aux consommateurs américains.

      Faut avoir une balance commerciale positive avec les autres partenaires commerciaux (Canada, Europe, Asie) pour atténuer l’impact.

      1. Lecteur_curieux dit :

        C’est vrai ce que vous dîtes cependant dans une approche du libéralisme économique et du libre-échange donc…

        On ne s’inquiète pas outre mesure de la balance commerciale.

        C’est le commerce total qu’on veut faire grimper, l’approche n’est pas mercantiliste ou protectionniste. Les imports et les exports sont liés et une augmentation des deux est bon signe. Cela peut passer d’un pays à l’autre nos imports ou exports ? C’est le marché qui décide et la souveraineté du consommateur est un des concepts les plus importants en économie néo-classique.

        Nos économistes à HEC Montréal étaient plus nombreux à avoir une tangente micro-économie que macro-économie.

        Je crois l’époux d’une des économistes prof d’alors madame Brenner fière diplômée de l’école de Chicago, lui à McGill avait écrit dans un texte que l’économie n’est qu’un agrégat de la micro-économie. Alors tous les deux des disciples de Milton Friedman et donc des vrais néolibéraux? Alors que l’enseignement officiel est plus néoclassique. En macro ? Keynes et aussi Friedman mais là l’école monétariste. Néolibéral vu comme une philosophie par nos auteurs Baumol et consorts dans le livre de micro du cégep. Le fils de Friedman est libertarien. Des profs HEC le sont aussi et à l’IEDM itou plus l’école autrichienne. Alors plus à droite que l’école néoclassique et qu’on équilibre avec d’autres cours.

        Pour un prof en comptabilité de management il disait que nous étions tous économistes bien son terme était une extension. Ceux ayant juste le bac en économie et ne travaillant pas à la Banque du Canada peut-être qu’ils n’en savent pas vraiment plus quoique plus de macro-économie. Le bac est insuffisant en général dans le domaine mais peuvent y travailler pareil.

        Les profs de micro ou macro ou ceux enseignant finance et économie sont des vrais économistes pour sûr. Mais ils n’ont pas tous la même fonction.

        Des chefs économistes dans les Banques c’est différent d’un autre célèbre prof : Alain Van Petersen. Un Belge.

  20. Apocalypse dit :

    @jeani – 16:15

    ‘« j’avais l’impression de parler avec une personne qui n’avait aucune notion du domaine financier »’

    Comme on dit en anglais: ‘sounds about right’.

  21. Gilbert Duquette dit :

    Vous dites : …les réductions d’impôts massives des républicains du Congrès et de la Maison-Blanche ont eu un effet limité ou nul sur le secteur manufacturier et les investissements des entreprises….

    Justement, les entreprises Américaines s’endettent de plus en plus. Au-lieu d’utiliser les réductions d’impôts pour diminuer les entreprises ont préférés faire des rachats d’actions créer des dividendes spéciales, et augmenter les bonus des dirigeants.

    Maintenant, en plus de la dette Américaine qui est une bombe du genre little boy (bombe nuc d’hirochima) il y a maintenant la dette des entreprises qui est fat man (Nagasaki)

    Voici un extrait (qui je crois avoir déjà publié mais bon) du danger actuel de ces deux dettes.

    En 2018, le gouvernement fédéral a dépensé 4,48 billions de dollars, ce qui équivaut à 22 % du PIB nominal total du pays. De ces dépenses totales, SEULEMENT 3,5 billions de dollars ont été financés par les recettes fédérales, et 986 milliards de dollars ont été financés par la dette.

    En d’autres termes, si 75 % de toutes les dépenses sont consacrées aux dépenses (armée incluse) et aux intérêts sur la dette, ces paiements ont nécessité 3,36 billions de dollars sur les 3,5 billions de dollars (ou 96 %) de recettes qui sont entrés. »

    Fais quelques calculs ici.

    Les États-Unis ont dépensé 986 milliards de dollars de plus qu’ils n’en ont reçu en recettes en 2018, ce qui représente le  » déficit  » global. Si vous ajoutez les 320 milliards de dollars à ce chiffre, vous obtenez maintenant un déficit de 1,3 billion de dollars.

    L’endettement de l’Amérique est sur le point d’atteindre un record. La combinaison de l’argent bon marché et de l’endettement galopant a contribué à alimenter l’expansion économique de la décennie et le marché haussier, mais la gourmandise des Américains en matière de prêts pourrait y faire obstacle si son fragile équilibre économique changeait.

    Au premier trimestre de 2019, la dette publique et privée totale des États-Unis s’élevait à près de 70 billions de dollars, selon une étude de l’Institute of International Finance. La dette du gouvernement fédéral et les dettes des sociétés privées excluant les banques ont atteint de nouveaux sommets.

    https://seekingalpha.com/article/4278502-whistling-past-70-trillion-debt-graveyard?ifp=0

    1. treblig dit :

      @gilbert duquette

      Ce qui confirme que ce n’est pas seulement les enfants américains du futur qui vont souffrir mais aussi la génération actuelle. Les intérêts sur la dette sont entrain de rejoindre les dépenses militaires d’ici 3 ans. Une hausse phénoménale

  22. Lecteur_curieux dit :

    Pour les déficits et la dette c’est d’abord un problème politique. La solvabilité des États-Unis reste bonne.

    https://m.moodys.com/credit-ratings/United-States-of-America-Government-of-credit-rating-790575

    Pourquoi une banque centrale choisit de baisser ses taux ? Sur le site de la Banque du Canada, ils expliquent probablement la théorie.

    Pour mon manuel de Cégep en macro-économie, le McConnell, Pope, Tremblay je le crois désuet. Pour notre cours universitaire c’était plus avec des imprimés en plus des notes prises mais qu’on a pas gardé.

    Et les économistes que l’on voit à la télé y vont pour parler de macro-économie et c’est normal mais il manque de micro-économie et évidemment on a suivi plus de cours dans ce sens.

    Macro-économie c’était le plus facile mais ceux voulant en faire profession et aller travailler à la Banque du Canada ou pour les Banques comme économistes étaient moins nombreux mais le cheminement peut être varié.

    Cela prend une maîtrise. Un confrère avait son bac en économie mais venait faire une maîtrise en finances tout en devant suivre des cours du B.A.A. aussi. Lui il a travaillé dans les firmes financières.

    1. Danielle Vallée dit :

      C’est pas compliqué. Les tarifs, les attaques, les insultes ont déstabilisé l’économie mondiale.
      Tout le monde, entreprises et gouvernements, s’est placé en mode « on attend », il va partir un jour.

      Alors Powell essaie de soutenir l’économie, mais il ne fait que retarder l’inévitable.

      1. Lecteur_curieux dit :

        L’inévitable? Vous voulez dire une récession et une baisse des marchés boursiers ?

        Cela est un cycle normal mais difficile à prédire avec exactitude.

        Trump veut doper l’économie.

        Mais pourrait-il tout en étant réélu éviter une récession? Pas sûr. Il fera quoi alors ?

        J’ai été habitué avec des entrevues de Pierre Péladeau et disant que la récession c’était dans la tête d’abord et il avait raison mais quand l’effet boule de neige est là.

        On voyait aussi qu’en récession souvent c’était un des meilleurs moments pour investir. Les occasions d’affaires se multiplient.

        En bourse bien aussi cela peut être un moment pour songer à réinvestir.

        Une mentalité proactive et qui n’a pas peur mais sachant compter. Savoir prendre des risques calculés.

        Bien beau cela mais des employeurs n’engageaient pas ou même en sortie de récession disant que la récession leur avait fait mal. Des cabinets comptables ce ne sont pas tous des Péladeau.

        Ce sont des comptables ayant un certain entrepreneuriat si associés mais ils ne font pas eux-mêmes des investissements majeurs.

        Avec vos placements ? Il ne faut pas paniquer sinon Épargne Placements Québec. Et chacun selon sa situation.

        Il ne faut pas paniquer. Ah mais la peur de perdre son emploi ? Oui c’est dans la tête mais la menace est réelle et la personne dépense moins, retarde des achats et sont des milliers à faire cela et créent la récession.

        Aussi trop vivre à crédit est une menace. Cela aussi est un dopage de l’économie. Emprunter pour consommer cela n’enrichit pas la personne. L’économie elle ? De manière raisonnable disons que oui et dans une optique de souveraineté du consommateur plus que le simple PIB.

        La vraie richesse c’est de vivre comme on le désire individuellement et collectivement. Mais il y a des échecs du marché. Et au surplus l’économie néoclassique ne mesure pas à elle-seule le bien-être collectif ni le PIB et même pas en ajoutant le coefficient de Gini sauf qu’avoir les deux est plutôt bien.

        Suivre ces deux indicateurs là et accepter les cycles économiques.

        Pour le gouvernement ? Je dis être holiste mais je suis aussi analytique. Leurs états financiers consolidés à eux et une analyse par ratios. Oui vous avez un rôle social mais ayez une maison en ordre avant de venir nous gérer. Montrez que vous êtes bons en tenant compte des critères.

        De la comptabilité du secteur public et des OSBL. On a étudié cela aussi.

  23. Pierre S. dit :

    ————————

    La fed n a pas à se soumettre face a ce débile qui a cumulé les faillites, qui se sauve du fisc et
    qui abuse de l,argent public avec sa famille de parasites depuis pres de 3 ans.

    Trump ne comprend rien a rien a l’économie … c’est un fraudeur qui se cache derrière une armée de
    comptables et d avocats malhonnêtes. Même son fixer est en prison …

  24. Henriette Latour dit :

    Je ne connais rien en finance ou en économie mais, contrairement au roi des faillites, je ne suis pas présidente des EU.

    1. Haïku dit :

      Henriette Latour
      👏👏👏

    2. Lecteur_curieux dit :

      Même pas un hôtel?

      Trump connaît la finance mais a un point de vue de promoteur et de spéculateur.

      Il a fait deux manoeuvres financières de requin en bourse dans les années’80. La première il a fait un coup d’argent sur Holiday Corporation. Et sa manoeuvre avait certains points en commun avec celles de T. Boone Pickens dont notre livre de finance parlait bien entendu.

      Pour la seconde ? C’est relié à son narcissisme et à sa mégalomanie. Il a eu ce qu’il voulait mais cela a contribué à sa première faillite.

      Sa gourmandise et voracité sans limite. Bien en finance la maximisation des profits et en économie aussi et tous sont des égoïstes et la compétition sert le bien commun dans cette école là. La spéculation aussi est une bonne chose.

      Et ce ne sont pas des mensonges mais de l’idéologie devenant des dogmes si trop poussés. Une qualité devient un défaut à partir d’un certain degré. S’il y en manque d’ambition, de spéculation, d’audace, de créativité. La création de richesse est freinée.

      Et l’éthique elle ? L’honnêteté? C’est très important et les valeurs plus haut ne sont pas forcément malhonnêtes.

      Il reste qu’on aime mieux parler d’un optimum à viser et de respect de tous les partenaires. Donc Trump échoue le test final bien qu’il passe certaines étapes.

  25. monsieur8 dit :

    Le Fed craint qu’un ralentissement de l’économie ne s’en vienne et abaisse ses taux. C’est normal et c’est une bonne chose. Je ne vois rien pour déchirer sa chemise avec cette décision.

    C’est quoi le problème? Profitez-en tous pour rembourser vos dettes au lieu de faire une fixation sur Trump. Misère…

    1. kintouai dit :

      Pourtant, tout le monde sait que les taux d’intérêt sont un des seuls leviers disponibles en cas de récession et que, qu’on le veuille ou non, l’économie va finir par tomber en récession. Abaisser les taux en période de croissance, même faible, c’est tout simplement stupide. Surtout qu’ils sont déjà très bas (donc, la marge sera donc encore plus limitée).

  26. Legault Daniel dit :

    La solvabilité des Etats-Unis est bonne mais actuellement le président fait une job de démolition systématique des institutions américaines en remplaçant le personnel clé par des gens « loyaux ». La compétence n’est pas importante. Est-ce que cela augmentera la confiance des futurs prêteurs dont les États-Unis auront besoins?

    Trump a ou a essayer d’abuser de ses alliés ou partenaires commerciaux. Au mieux, on va le laisser se débattre dans l’eau au pire on va lui lancer une ancre.

    Il peut essayer de survoltér l’économie jusqu’en 2020 mais ensuite ce sera très difficile pour les gens ordinaires.

  27. ghislain1957 dit :

    « …alors que la croissance mondiale et les retombées des guerres commerciales de Donald Trump jettent de l’ombre sur une économie américaine… »

    Le gros clown est trop stupide pour se rendre compte que ses stupides guerres commerciales et ses tarifs garrochés de tous les côtés selon ses humeurs, sont une des cause du ralentissement de l’économie américaine.

    « …les réductions d’impôts massives des républicains du Congrès et de la Maison-Blanche ont eu un effet limité ou nul sur le secteur manufacturier et les investissements des entreprises… »

    Ah bon? Ça ne marche pas le « trickle down »?

    1. Lecteur_curieux dit :

      Cela marche plutôt quand on appelle cela Supply-Side Economics et que cela ne devient pas un dogme.

      On a recours aux deux… Parfois Demand-Side Economics parfois Supply-Side Economics mais de notre point de vue plus micro-économie.

      Dans les deux cas le gouvernement joue les apprenti-sorciers.

      Alors quoi ? Une politique monétaire et fiscale plutôt neutre sauf en cas de besoin.

      Un peu pareil plus de macro si on devient politicien ou employé de la Banque Centrale.

      Ces débats politiques trop animés sont stériles.

      Il faut un équilibre entre l’efficacité et l’équité. Et pour les réductions d’impôt il faut regarder les bénéfices nets, le PIB, le taux de chômage.

      La théorie de l’offre marche pour booster l’économie du moins à court terme mais augmente les inégalités et philosophiquement c’est même voulu mais JFK quand il l’a utilisé un certain break aux plus riches très très fortement imposés alors n’était pas si fou .

      Il faut juste tout équilibrer plutôt que faire de l’idéologie doctrinaire dogmatique.

  28. Legault Daniel dit :

    Le président de la FÉD fait son travail qui est d’agir au mieux pour les États-Unis pas trump

    1. Lecteur_curieux dit :

      C’est un fonctionnaire nommé et non un élu. Tous défendent leurs propres intérêts mais ils ont des comptes à rendre.

      Le POTUS lui veut acheter des votes. Tout politicien est un entrepreneur politique mais Trump y va plus fort que tous les autres.

  29. Lecteur_curieux dit :

    https://www.banqueducanada.ca/wp-content/uploads/2010/11/taux_cible_financement_jan2016.pdf

    Le taux directeur au Canada. Ils n’en disent pas tant et juste des grandes vérités de la palice.

    Les critiquer cela devient politique ou affaire d’opinion personnelle ou professionnelle.

    Normal de faire de la politique pour défendre des intérêts mais on s’occupe de ses affaires en premier. Cela ne veut pas dire un isolement.

    Cela veut dire pour les gens d’affaires de faire plus de la business que de la politique.

    La Chambre de Commerce parfait une association dans votre secteur aussi. Quelques implications peut-être ais restez des citoyens.

    Les Américains eux avec leur financement politique achètent le système.

  30. Lecteur_curieux dit :

    https://www.federalreserve.gov/newsevents/pressreleases/monetary20190731a.htm

    Cela a su bon sens mais…

    Bien des choses peuvent en avoir.

    Il faut juste s’ajuster.

    L’économie on la voit dans le secteur privée pas par le gouvernement ni par la banque centrale sauf s’ils sont sans aucun bon sens. Et là on peut chialer et faire des pressions.

    En macro-économie on se place du point de vue de la Banque centrale et du gouvernement alors tous les graphiques et/ou calculs tiennent comptent des impacts à prévoir ou qu’on essaie de mesurer après coup.

  31. Lecteur_curieux dit :

    https://fiscal.treasury.gov/reports-statements/financial-report/balance-sheets.html

    Prenons ce bilan de l’exercice 2018. Le gouvernement est toujours dans un avoir net dans le rouge et de plus en plus.

    Mais cela est une comptabilité gouvernementale même que les GAAP seraient respectés…

    Ils ne sont pas à la valeur marchande et encore moins on connaît la valeur sociale.

    Mais la réelle valeur pour la société se mesure de façon holiste ou sinon bien en conformité avec les valeurs du peuple mais qui peut toujours être dans l’erreur mais c’est cela qu’il valorise.

    Le peuple n’est toutefois pas homogène et des valeurs contradictoires s’affrontent. Il faudrait chercher un équilibre mais on assiste plutôt à un dialogue de sourds.

    Alors les économistes et comptables ont une utilité limitée mais leurs chiffres sont mis de l’avant dans la pure angoisse de l’analité, la métaphore de la machine, le management traditionnel dont Aktouf critique les insuffisances, la pensée linéaire et tout.

    Alors quand la gauche se disant progressiste sombre dans l’économisme et plus que des comptables iconoclastes ou champ gauche ou quasi débarqués du système…Tiens le prof Lauzon on l’adorait mais genre en 1989 ou 1990 pour ses textes dans le courrier du lecteur. Et à l’université on allait lire ses recherches des années’80 sur la comptabilité sociale.

    L’ICCA n’a pas assez encouragé cette voie. Alors plutôt qu’être le comptable de gauche dans le débat mais pas assez écouté il est devenu de plus en plus trublion et/ou financé par la gauche.

    C’est sûr quand on ne t’écoute que très peu alors que tu as des bonnes idées. Il faut renforcer le militantisme. Le prof de politique internationale au cégep lui c’était mais Lauzon lui c’est un comptable. Même si au cégep le prof de comptabilité disons 201 pour dire que c’était le deuxième était président du syndicat des enseignants. Un empêche pas l’autre. Il a les mêmes buts et valeurs qu’eux.

    Lauzon était un top à son EFU et à l’examen des CMA aussi. Des examens de fous mais Lauzon c’est un vite.

    Il comprenait tout de la théorie pour venir plus tard la contredire et là pas du tout toujours avec raison. Quand il était dans le débat comme sur la comptabilisation des impôts sur les bénéfices il n’était pas le seul à défendre le point de vue des impôts réels à ce moment là plutôt que la charge d’impôts qui est un chiffre purement comptable mais le bénéfice avant impôts aussi. Donc rapprochement des produits et des charges. Allez plus lire les cash flows si vous voulez la réalité économique ou financière. Essayez de faire des bilans à la valeur marchande mais les opinions vont diverger.

    C’est un genre de compromis et pouvant aider à évaluer la gestion mais il faut vraiment connaître les entreprises et leur secteur. Et les analystes financiers peuvent à leur guise modifier les états financiers. Allez ce passif est en fait un actif.

    S’il est un CFA et/ou avec toute l’expérience il sait ce qu’il fait. Les états financiers selon les PCGR restent. Un autre va les utiliser ou modifier autrement. Bien oui ils n’ont pas alors un rôle de comptable même s’ils peuvent être des CPA aussi. Ils travaillent comme analystes financiers. La normalisation, stadardisation peut être moindre.

    Hey les immeubles sont amortis alors qu’ils prennent de la valeur ? Rapprochement des produits et des charges pour le bénéfice comptable.

    Un pont alors pour le gouvernement cela vaut combien. J’ai un pont à vous vendre? Le coût ce n’est pas ce qu’il rapporte. Combien d’usagers par jour ? Leurs rapports parlent de tout cela mais pas aux États financiers comme tels. Le pont avec un beau design vaut combien de plus ? Et l’illuminer le soir ? Cela se mesure avec le bon sens et l’ouverture. C’est cher ou pas ? Aimez-vous cela ? Le monde est plus heureux si le pont est beau que s’il est très laid. Un embellissement versus une grosse pollution visuelle.

    Ou encore une sculpture qui fait avancer l’art et la pensée mais qui choque des esprits conservateurs réactionnaires. Cela paraît pas illico mais plus tard cela devient majeur dans l’histoire de la province ou du pays.

    Il faut de l’audace.

    Jean Drapeau lui en avait ? Oui mais avec des défauts et promettant des jeux modestes et pour le stade olympique ne parlant jamais d’une cathédrale. Si on veut faire quelque chose de grand il faut penser en grands.

  32. Lecteur_curieux dit :

    https://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/ariane-krol/201907/31/01-5235801-trump-la-fed-et-nous.php

    Pour cet éditorial c’est de l’opinion…

    Rien ne justifie cette baisse de taux ? Pas sûr.

    Doper l’économie? Pas vraiment, un simple coup de pouce.

    Par contre la politique fiscale de l’administration Trump de déréglementation tous azimuts et de baisse d’impôts non ciblées ou même ciblées par beaucoup en ayant pas besoin là c’est du dopage de l’économie et au surplus surtout de l’idéologie pour faire un transfert de richesse vers les plus riches augmentant les inégalités et supposément forcer les gens à être plus travaillants et à investir plus intelligemment.

    Je crois même que l’effet inverse domine souvent.

    On étudie cela en économie et chaque politique à deux effets.

    Prenons la propension moyenne à travailler plusieurs économistes voient qu’en augmentant les impôts les gens sont moins incités à aller travailler.

    Alors que l’autre effet existe en même temps. La personne à des objectifs à atteindre, il y a plus d’impôt donc moins d’argent dans ses poches mais elle veut pareil son voyage ou son voilier et donc go il va travailler et faire des heures supplémentaires pour l’avoir et même gagnant plus qu’avant.

    Pareil aussi pour l’argent dans les sociétés par actions si on baisse les impôts pour les dirigeants actionnaires ils seront plus incités à sortir leur argent des compagnies. Les impôts personnels. Ils sont incités à dépenser et non à investir.

    Pour les impôts des corporations alors ? Cela dépend de la rentabilité de leurs investissements. Si l’entreprise est déjà à maturité pas tant que cela de projets d’investissements sont rentables. La baisse d’impôt peut permettre d’en trouver quelques-uns de plus mais sera insuffisante. Même sans impôt et avec des subventions il y en aurait pas tant. Le cycle de vie de l’entreprise.

    Il faut regarder cela secteur par secteur, entreprise par entreprise mais le gouvernement ne peut pas individualiser à ce point. N’empêche qu’il faut cibler les PME et TTE ( tites tites entreprises ). Les chiffres des médias vont plus vers les grandes compagnies cotées en bourse. Berkshire Hathaway n’avait absolument pas besoin de réduction d’impôt et Microsoft non plus et même pas Google plus maintenant.

    Pareil pour la réglementation les grandes entreprises ont tout le personnel pour gérer cela. Juste des petits irritants mineurs sont à corriger. Pour la petite entreprise ? Cela peut être en maudit très souvent après le gouvernement sur leur dos. Une part est psychologique mais une autre est réelle.

    Soyez plus à l’écoute.

  33. Lecteur_curieux dit :

    https://m.zonebourse.com/actualite-bourse/La-Fed-fait-le-job-sans-exces-de-zele–28992953/

    Un article de gens qui connaissent le tabac. Cela fait du bien.

    Ah… Mais ce sont les attentes du marché? La baisse en-deçà de leurs attentes. Trump lui bien sûr a des attentes démesurées. La Fed a simplement agi avec sagesse mais dans une optique croissance comme on dirait pour un portefeuille en finances personnelles. Ou équilibré mais se rapprochant un peu plus de la croissance. D’autres voudraient un portefeuille de prudence en tout temps.

    Ce n’est pas du dopage c’est un profil d’investissseur.

    Trump lui ? La croissance maximale avec l’argent des autres et sans les les laisser bien évaluer le risque. Quoiqu’acheter des junk bonds c’est pour connaisseurs seulement si plein de gens sont tombés dans le piège c’est la faute à qui ? Aux courtiers et à leurs représentants à l’époque?

    Il faut que les comptables soient planificateurs financiers aussi mais sans rien vendre de produits financiers juste leurs conseils ? Très peu font cela ou alors les comptables restent avec un rôle limité. Les placements faits n’ont pas tellement de bon sens et les pertes sont énormes. Ah le salarié mêle toi pas de cela ou écris une petite note au dossier. Pas un roman svp ! Oups! Les « défauts » ne sont pas nouveau…

    Sauf qu’ils ne s’en occuperont pas ou minimalement. Minimal c’est mieux que rien mais pas assez. C’est ma job va dire l’associé! On peut pas questionner ou réfléchir il veut produire…Engagez donc alors des simples techniciens un cégep plus quelques cours supplémentaires sont bien en masse si vous voulez des simples exécutants. Nos examens pros étaient réussis et tout.

  34. Lecteur_curieux dit :

    https://or-argent.eu/paul-tudor-jones-la-fed-va-baisser-les-taux-lor-est-le-meilleur-pari/

    Un texte de juin avec plusieurs points intéressants cette baisse était anticipée et l’investisseur en prévoit d’autres.

    Faut-il miser sur l’or? Cela dépend de chacun. Ce riche prêche pour sa paroisse. Il faut toujours plus regarder, du moins en finance, ce que les gens font que ce qu’ils disent. Toujours décoder les intérêts de chacun.

    Pareil à l’épicerie. Le produit intéressant pour vous peut être caché sur la tablette du bas. Celui qu’ils veulent vendre prioritairement est à la hauteur des yeux. Pareil comme mes belles bières au dépanneur il y a quelques années ou les bons films un club vidéo. Cela va avec qui leur rapporte si les bières deviennent plus populaires elles sont plus visibles et nombreuses.

    Effet d’entraînement encore.

    L’or pas mon domaine. En avoir un peu ne doit pas être mauvais mais ce n’est pas obligé.

  35. galgator dit :

    Est-ce que quelqu’un est surpris de ce constat ?
    « …les réductions d’impôts massives des républicains du Congrès et de la Maison-Blanche ont eu un effet limité ou nul sur le secteur manufacturier et les investissements des entreprises. »

    Plusieurs analystes économiques avaient prédit cette forte possibilité.
    Au lieu de ça, les américains se retrouvent avec un déficit abyssale! Mais c’est pas grave, car on va encore refiler ça aux prochaines générations. Trou du …!

  36. simonolivier dit :

    @lecteur curieux Vous devriez vous trouver un hobby. Vous commencez à divaguer sur tout sauf le sujet du post actuel.

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