«Si vous aimez votre régime d’assurance-santé, le régime d’assurance-santé dont vous jouissez par le biais de votre employeur, vous pouvez le garder. Si vous aimez votre assurance-santé privée, vous pouvez la garder.» Pour Bernie Sanders, de tels mots sont sacrilèges. Ils contredisent sa promesse d’instaurer un système de santé à payeur unique – «Medicare-for-All» – qui prévoit notamment l’élimination du privé dans le domaine de l’assurance-santé. Fait notable, c’est nul autre que Joe Biden qui les a prononcés hier.
Cette déclaration s’inscrit dans un affrontement sur la santé entre les deux aînés de la course à l’investiture démocrate pour la présidence. Affrontement qui s’intensifiera au cours des prochains jours.
Le weekend dernier, Joe Biden a porté le premier coup en affirmant que la promesse «complètement risquée» de Bernie Sanders, dont il a estimé le coût à 3 000 milliards de dollars, mettrait en péril les gains réalisés grâce à l’Obamacare et se traduirait par une hausse des impôts pour les contribuables de la classe moyenne.
Cette critique représentait la première attaque directe de l’ancien vice-président à l’endroit d’un de ses rivaux. Elle mettait fin à sa stratégie de rester au-dessus de la mêlée, stratégie qui était devenue irréaliste après sa chute récente dans les sondages.
Bernie Sanders, qui fait également face à un déclin de ses appuis, a contre-attaqué en accusant Biden de recycler les critiques des républicains, des assureurs privés et des sociétés pharmaceutiques contre le «Médicare-for-All». Il a estimé le coût de sa réforme à 750 milliards de dollars sur dix ans, dont une partie serait financée par une hausse des impôts des contribuables gagnant plus de 1 million de dollars par année.
Sanders prononcera demain un discours majeur où il défendra sa réforme, dont l’un des éléments – l’élimination de l’assurance privée – représente un risque électoral considérable.
La proposition de Biden, présentée hier dans l’Iowa, est plus modeste. L’ancien vice-président propose d’augmenter l’aide financière aux Américains qui veulent souscrire une assurance-santé privée, instaurer une «option publique» et étendre l’accès à une assurance-santé gratuite aux Américains à faible revenu qui vivent aujourd’hui dans les 14 États qui ont refusé le volet Medicaid de l’Obamacare.
Pour comprendre l’importance de cet affrontement sur la santé, il n’est pas inutile d’avoir en tête les résultats des plus récents sondages. Je vous en donne deux :
Joe Biden and Elizabeth Warren lead the Democratic presidential field, according to a new national NBC News/Wall Street Journal poll of the 2020 horse race https://t.co/CSeg5eIBVa pic.twitter.com/Wxy2OFncSE
— NBC News Graphics (@NBCNewsGraphics) 11 juillet 2019
New @SaintAnselmPoll shows big NH bounce for @KamalaHarris, @JoeBiden still leading, @ewarren & @PeteButtigieg rounding out top 4 #FITN #nhpolitics #WMUR pic.twitter.com/SBFyUiBRKB
— Adam Sexton (@AdamSextonWMUR) 15 juillet 2019
(Photo AP)
Bonne retraite Bernie. C’est tout ce qu’on peut lui souhaiter et souhaiter aux etatsuniens !
Bernie n’est plus dans le coup…….et il devra se retirer tôt ou tard de la course à l’investiture démocrate…et espérons de tout cœur qu’il le fasse avec élégance et non comme en 2016…..
M. Cote. Bernie ne se retirera pas de la course. Il va rester jusqu’à la fin et causer le plus de dommages possibles.
Je ne suis pas pro Biden, mais si c’est lui qui peut assurément déloger le déchet orange de la MB, je suis à 1000% en arrière de lui. Qu’il donne la vice-présidence à une femme…jeune!
la jeune Warren serait parfait…
Électoralement c’est la proposition Biden la plus réaliste. Administrativement peut-être que sur 15 ans celle de Sanders deviendrait la meilleure.
En santé je crois à un régime public comme le nôtre malgré ses défauts et j’ajouterais une couverture des soins dentaires.
Pas avant 25 ans M. Sanders et pour faire des réformes comme cela il faut être au pouvoir. Ou avoir une proposition qui vous porte vraiment vers le pouvoir. Avoir vraiment la grande majorité du peuple avec vous et ensuite vous pourriez combattre les pharmaceutiques et autres vous seriez au pouvoir et justifier. Elles iraient devant les tribunaux mais perdraient.
Sanders un rêveur socialiste qui fait perdre les démocrates. Hey l’idée est même pas folle ? Pas l’idée comme telle. Le suicide électoral.
Quelqu’un ici a suggéré – malheureusement je ne me souviens plus qui – que les employeurs offrant un régime privé devraient continuer de débourser les mêmes sommes pour l’option publique que choisiraient leurs employés. Est-ce que quelqu’un sait si cela a été discuté par les candidats?
J’ai vraiment l’impression que ceci serait fortement à considérer, je ne vois pas d’effets indésirables. Au minimum cela inciterait les assureurs privés à bonifier leurs offres aux employeurs afin de demeurer concurrentiels face à l’option publique.
Mais on s’entend qu’une option publique que ferait passer un président démocrate sera toujours vulnérable à un retour aux pouvoirs des républicains, qui ne se gêneront pas pour l’affaiblir à la première occasion.
Ça a été mentionné lors d’une apparition publique de Sanders et lors du dernier débat aussi.
Mais le format du débat était tellement nul que personne n’a réussi à élaborer.
Mais c’est un fait. Sanders (et Warren j’imagine) a inclus dans son plan la contribution des employeurs.
Connaissant bien le domaine dont on parle, il est impossible pour un gouvernement de moduler les frais chaque mois en calculant les nouveaux employés et ceux qui quittent. Administrativement c’est infaisable. Les compagnies d’assurance collective et les syndicats ont déjà de la misère à suivre.
Ce serait un poids supplémentaire pour les employeurs et ça nécessiterait l’emploi de milliers de fonctionnaires au gouvernement pour percevoir et vérifier les chiffres.
Alors la façon la plus directe et la moins coûteuse ce serait d’imposer tout le monde directement, employeur et employés.
HS : trump pense que Google a des liens avec Beijing !! Trahison qu’il dit.
Et la Russie mon gros ? Elle a des liens avec toi ????
https://www.lapresse.ca/affaires/techno/201907/16/01-5234073-donald-trump-veut-une-enquete-sur-les-liens-de-google-avec-pekin.php
Quoi cette si petite entreprise américaine de services basée à Mountain View, Califournie, forniquerait avec plus jaune que sa tromperie ? Vite des sanctions. Trahison à l’horizon..
Y aura-t-il une union sacrée Sanders-Warren avec le Squad en arrière-plan?
Il serait intéressant que Mme Warren se positionne sur cet enjeu (3ième voix)…
C’est un point tellement important que vous mentionnez là et ça me trotte dans la tête depuis un bout de temps. Si Sanders se désiste en faveur d’Elizabeth et demande à ses partisans de le suivre, ils viennent de dépasser Biden dans les intentions de vote….
Mais je pense que Sanders est trop vindicatif pour faire cela. Il va bouder à la place.
Les Dems vont tellement s’entre-déchirer, que la voie sera pavée pour la infitissime merde de la MB.
Sanders a raison. Si les Américains ont les moyens de mettre 1,000 milliards annuellement dans l’industrie de la mort qui hausse sans cesse le niveau de leur dette avec les guerres de l’Empire , pour engraisser les rats du fameux complexe qui dirige le pays, ils ont les moyens de se payer une assurance santé publique.
C’est certain que les compagnies d’assurance privées aiment mieux à la rigueur un système hybride qui leur permettra d’écrémer le gâteau en laissant à l’État les cas les plus coûteux et les moins payants pour eux, comme elles le font chez-nous avec les privatisations à la pièce consenties par le gouvernement et surtout avec le programme bâtard public-privé d’assurance-médicaments qui font du Québec l’État du monde occidental où les médicaments sont les plus dispendieux.
Pour avoir raison il faut commencer par gagner les élections.
Plus le régime d’assurance sera PUBLIC et universel, et plus il sera économiquement viable pour l’État en même temps que généreux.
Et voici pourquoi.
Avant mes 40 ans, sur une base annuelle, je devais consommer 5 aspirines, deux Tylénol, trois Advil, deux ou trois sacs de pastilles pour la toux, une bouteille de sirop et un peu d’onguent pour les piqûres de mouches et éraflures. Pour un régime public et universel, j’aurais été un assuré TRÈS payant. Alors bien sûr, si j’avais eu le choix de ne PAS souscrire au régime, j’aurais été con d’y adhérer!
Trente ans plus tard, oh shit! En veux-tu, des pilules? En v’là. J’en consomme davantage en 24 heures – et c’est une question de survie! – qu’autrefois en un an.
Maintenir en place des régimes privés qui vont coexister avec le régime public et le cannibaliser, c’est PAS l’idée du siècle.
D’un autre côté, abolir les régimes privés, c’est É-VI-DEM-MENT une idée de bolchévique qui va mener l’Amérique en Enfer. La cause est entendue, le verdict est rendu. Et ça ne passera pas.
Dommage, mais c’est comme ça. Bernie a raison sur la THÉORIE mais au pays de la Libre Entreprise et du Roi-Dollar, c’est suicidaire.
Les américains ont ratés le bateau d’un système de santé universel dans les années 60.
Johnson était prêt à le faire et avait le pouvoir de l’implanter…. mais il y avait la guerre du Vietnam qui siphonnait tout le budget!
Au final, le Vietnam a causé beaucoup plus de dommages collatétaux qu’on le croit!
@Benton Fraser :
C’est intéressant, ce que vous soulevez sur l’impact de la guerre du VietNam sur le système de santé américain.
Parfaitement d’accord avec vous. Les propositions de Biden, Harris et cie ne sont que des atermoiements qui permettront aux républicains de revenir éventuellement aux positions avantageant les tenants du privé dans la santé.
Je ne crois pas que les États-Unis soient prêts à une révolution » socialiste » du « single payer » à la canadienne dans le domaine de la santé. Soyons réaliste. Une stratégie des petits pas, comme l’implantation d’Obamacare, est plus acceptable socialement.
La facture est énorme, 18.3 % du PIB ( à titre de comparaison, les dépenses militaires représentent 4 % du PIB). Les discussions sur le qui doit payer et sur le comment ne sont pas concluantes. Bref, il n’y a pas de consensus sur le sujet.
@ Danielle Vallée 11:38
Très intéressant, merci!
Je suis curieuse de voir comment M.Biden et les autres supporteurs du maintien de l’assurance privée avec l’option publique répondent à cet argument.
HS. : « Ces tweets n’étaient PAS racistes. Il n’y a pas une once de racisme en moi! », a lancé le président américain, appelant les élus de son parti à ne pas tomber dans le « piège » tendu selon lui par ses adversaires démocrates.
J’aime même les bleus.
Mais monsieur papitibi nous avons un système mixte.
L’assurance collective couvre une grande partie de la population à travers l’employeur.
Et des compagnies offrent de complémenter ce que la RAMQ ne paie pas: balance de la facture de médicaments, médicaments non couverts, orthèses, prothèses, ambulance, etc….
Quand l’assurance médicaments a été inaugurée ça coûtait $150 par année, maintenant c’est $636.
La franchise mensuelle est passée de $10 à $21.
Et le gouvernement ne couvre plus que 2/3 de la balance.
Ça peut coûter facilement $2 000 par année à une personne retraitée. Quand le revenu de retraite est de 25 ou même 30 mille dollars par année c’est beaucoup.
Est-ce qu’on a prouvé que ça fonctionne ou on a prouvé que ça ne fonctionne pas?
Danielle, votre réponse et la mienne ne sont pas en contradiction; faudrait quand même que nous parlions tous les deux de la même chose, ce qui n’est pas le cas.
Il y a plus d’une douzaine d’années que je vis de mes rentes et de mes épargnes. Et je sais ce que c’est que de bouffer d’la pilule! Oui, ça me coûte cher.
Oui, par ailleurs, un salarié ou un professionnel a accès à un régime d’assurance-groupe qui vient remplacer le régime d’État accessible aux assistés sociaux et aux p’tits vieux comme moi. Et oui, ce régime d’État est vraiment No Frills. Sans fioritures. Pour ma part, je n’ai aune objection à ce qu’un régime privé complémentaire paie pour un certain ‘luxe’ médical, comme les orthèses, prothèses, etc.
Tout ce que je dis, c’est que, toutes choses étant par ailleurs égales, plus la base des adhérents est LARGE, et mieux les coûts sont répartis. Avec moins de fuites – que j’appellerai PROFITS, vers les poches des actionnaires des assureurs.
Le Québec où MOI j’ai grandi comptait bien peu de dividus qui avaient à l’époque – dans les années ’50, disons, atteint l’âge que j’ai aujourd’hui. À l’époque, il y a des choses qu’on ne soignait pas et on mourait plus jeunes – ce qui n’a pas empêché ma grand-mère de survivre à Expo 67 et de s’éteindre à 97 ans… On soigne aujourd’hui des maladies dont personne n’avait entendu parler quand j’ai fait ma Première Communion! La pyramide des âges s’est inversée; enfant, j’appartenais au groupe d’âge dominant. C’était encore le cas quand je pourvoyais aux besoins de mes trois enfants et de leur maman. Et c’est encore pas mal ça aujourd’hui! Sauf que, aujourd’hui, j’ai cessé de CONTRIBUER aux ressources de l’État et j’ai depuis des années commencé à CONTRIBUER… aux dépenses de l’État.
Alors ne me dites pas que le coût augmente. Bien sûr qu’il va augmenter, et il y aura de moins en moins de dividus VALIDES à se partager la facture.
Mais je n’en démords pas. Pour être optimisé, le régime DE BASE (qui pourvoit à l’essentiel des besoins) devrait être de type PAYEUR UNIQUE. Si j’insiste pour des aspirines enrobés de chocolat, pour monitorer mon sommeil et mon rythme cardiaque ou pour avoir un plâtre signé Gucci, ça, je le paierai de ma poche.
papitibi
HS:
Où peut-on trouver des aspirines enrobés de chocolat ou un plâtre signé Gucci?(👌).
Faut bien comprendre la notion d’assurance-santé.
Il y a bien sûr les médicaments, et comme le soulignait Danielle Vallée (12h51), on a déjà un système mixte pour cela, un peu sur le principe de M. Biden.
Est-il parfait? Sûrement pas, mais il garantit un minimum de couverture de médicaments pour tout le monde, et il y a même des exemptions de prime pour les gens à très faibles revenus et autres.
Ce qui est à payeur unique au Canada, c’est l’accès aux soins de santé, médical et hospitalier entre autres. On peut payer au privé de notre poche, mais les assureurs ne nous rembourseront pas, sauf des cas particuliers comme le dentaire et le paramédical selon les régimes.
Il faut donc d’abord comprendre quelles sont les différences avec le système privé américain, autant pour les médicaments que les soins de santé. Et eux, ils sont 300 millions, nous 35 millions. Pas la même facture, surtout s’il y a des fortes disparités de couverture.
De façon réaliste, il faut aider les citoyens américains malades à se faire soigner, peu importe leurs revenus, mais garder le tout dans un cadre financier qui fait du sens, sans tomber dans l’utopie.
C’est là que les vrais spécialistes vont chiffrer les idées des politiciens.
@papitibi: d’accord, je vous suis et j’approuve votre raisonnement.
Mais avec un bémol. Je suis une survivante de quelque chose d’enrubanné et je n’en parle jamais parce que ça fait 10 ans et que tout va bien.
Je n’ai jamais arrêté de travailler. La vie continue.
Mais j’ai appris à mes dépens que si on ne veut pas attendre un an pour un test pré-opératoire, il faut payer jusqu’à $4 000 AVANT de pouvoir se faire opérer.
Et j’ai vu des tas de jeunes femmes en détresse se présenter dans des centres avec des cartes de crédit à la main.
Alors oui vous avez raison, ce serait idéal, ce serait vivre dans un monde de rêve si tout se passait bien, mais il y a des trous dans filet de sécurité.
Alors en réfléchissant sur le système américain, il faut essayer de comparer avec ce qu’on a, ce qu’on devrait avoir et ce qu’on pourrait avoir.
Alexander résume si bien tout cela.
A plus tard
Les démocrates devraient s’inspirer du système québécois et canadien de santé et l’adapter à leur réalité. Couverture soins hospitaliers, médicaux et dentaires pour les enfants exemple, assurance médicaments universelle avec co-assurance de 50% – hypothèse – et laisser exister les assurances privées d’employeur. Et ceux qui n’y ont pas accès, la possibilité de bonifier leur couverture sociale avec une assurance privée.
Les systèmes par état et nationaux aux USA sont complexes et juste ce changement serait majeur. Plus proche de Biden.
Sanders est dans le mirage complet avec une proposition à l’extrême gauche – ingérable, inapplicable et inabordable. blabla pour rien…. que fait-il encore là….
C’est vrai qu’ils sont 300M et nous 35M mais plus nombreux à payer la facture aussi…. tout est relatif
À quand l’élimination de certains candidats pour une short list ?
tres bientot, ils ont besoin de contributeurs d’ici septembre sinon ils devront se retirés.Quant a un autre débat Biden-Sanders le cout pourrait en etre absorbé par une commandite de Géritol,…
Biden-Warren ou Biden Mayor Pete qui a part Biden chez les dems peut aller chercher le Wisconsin,la Pennsylvanie,Michigan et Ohio? Personne…Il lui faut un bon co-listier le reste est une perte de temps….
J »ai deux cancers, le diabète et quelques autres maladies graves. Alors, j’en prends, des médicaments ! Avant, je n’en ingurgitais presque jamais. Il y a peu de temps, on m’a prescrit du magnésium, alors que je pourrais le retrouver dans mon alimentation. Les pilules nécessaires, c’est correct, mais les autres ? J’en ai même eu pour la goutte, alors que je n’en ai jamais fait !
Pourquoi ne parle-t-on jamais de prévention ? Pourquoi n’applique-t-on pas la méthode Patch Adams ? Pourquoi ne pas essayer de diminuer le stress dans la société ? Pourquoi ne pas remettre le gym à la mode ? On l’avait bien fait dans les années ’80 avec la chanson »Physical » d’Olivia Newton-John. Les athlètes olympiques devraient d’abord nous donner le goût de faire du sport dans le plaisir avant d’avoir un objectif de médailles. Et j’aimerais que les Pierre Lavoie de ce monde lancent un programme pour les aînés.
De bons professionnels de la santé guérissent au lieu de prolonger sinon, les gens peuvent rester malades longtemps. Deux de mes tantes, malades à 18 ans, sont mortes très vieilles sans jamais être guéries. Ce n’est pas une vie.
Quant au financement, ceux qui tirent profit de la maladie devraient contribuer aussi : les compagnies pharmaceutiques, les fabricants de matériel médical, etc. Pourquoi pas mousser l’idée pour les industriels de donner une infime partie des profits à un fonds spécial chaque fois qu’on vend un stéthoscope, un scan, des pansements, un glucomètre, etc. ? Ils ne se ruineraient pas !
À mon humble avis, le pire problème des Américains n’est pas tant celui de l’assurance-maladie (ou santé) que celui des coûts prohibitifs, voire gargantuesques des soins de santé.
« On a beau avoir une santé de fer,
on finit toujours par rouiller »(Jacques Prévert).
MAGA 2020