Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

J’ai déjà fait état dans ce billet du discours prononcé hier par Bernie Sanders pour défendre sa philosophie politique. Yascha Mounk, politologue à l’Université Johns-Hopkins, revient à son tour sur le sujet dans un article fort intéressant publié aujourd’hui sur le site du magazine The Atlantic où il dénonce ce qu’il aurait pu appeler l’angle mort du candidat présidentiel. L’allocution du sénateur du Vermont, faut-il le rappeler, s’intitulait «Pourquoi le socialisme démocratique est la seule façon de défaire l’oligarchie et l’autoritarisme».

Or, comme le souligne le politologue d’origine allemande, Sanders semble circonscrire l’autoritarisme aux régimes de droite, dirigés tantôt par Hitler et Mussolini, tantôt par Duterte et Orban, tantôt par Bolsonaro et Mohammed ben Salmane. Il dénonce certes en passant les tendances autoritaires des Poutine et Xi, mais il passe complètement sous silence les abus ou les crimes commis par des autocrates de gauche, de Mao à Staline en passant par Castro, Ortega et Maduro.

N’aurait-il pas dû reconnaître dans son discours ces dérives socialistes? Yascha Mounk, qui a lui-même été membre du Parti social-démocrate allemand, le croit. Et les républicains ne manqueraient pas d’exploiter l’aveuglement plus ou moins volontaire de Sanders si jamais celui-ci remportait l’investiture démocrate.

P.S. : Je vous invite, d’ici demain, à participer à l’avant-dernière campagne de financement de ce blogue en 2019. Merci à l’avance de votre précieux soutien!

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(Photo Getty Images)







45 réflexions sur “L’angle mort de Bernie Sanders

  1. monsieur8 dit :

    S’il ne condamne pas, on déduit qu’il appuie?

    Ah bon.

    1. kelvinator dit :

      L’abstention est une forme de contestation. On le voit à de multiples reprises dans plusieurs vote à travers différents organisations.

      La question est plutôt qu’il n’a aucune raison de ne pas dénoncer la chose. C’est comme un politicien qui s’abstient de voter sur une mesure climatique qui fait consensus. On verra son abstention comme un refus. Pareil pour Sanders.

  2. spritzer dit :

    Sanders est moins explicite que Warren sur sa vision du socialiste, mais de là à penser qu’il pourrait vouloir mettre en péril le système capitaliste, il y a une sacré marge. De toute façon qui le pourrait aux États-Unis?

  3. treblig dit :

    Pour ce qui est du « gauchisme » de Maduro, j’y vois plutôt une sorte nationalisme primaire plus ou moins mafieux , anti-gringo américain, corrompu politiquement et appuyé par l’armée qui en retire des privilèges .

    Rien de bien enthousiaste

    1. Constella1 dit :

      Treblig
      Rien qui n’est guère mieux
      au final

  4. Benton Fraser dit :

    Deux points:

    1 – La politique, c’est comme un cercle. L’extrême-droite et l’extrême-gauche finissent par ce rejoindre. En réalité, les régimes dit « socialiste » comme l’URSE, la Chine, Cuba, Vénézuela sont du capitalisme d’État. Il n’y a rien de socialiste un régime voué au culte de la personnalité!!!

    2 – Si Sanders parle pas ou peu de ces régimes, c’est parce que la tendance actuelle de la politique occidentale tends plus vers les régimes qu’il mentionne que les régimes dit « socialiste ». Pourquoi s’attarder sur des régimes donc l’on est aucunement proche ni qu’on s’approche?!?!?

    En réalité, il faut se méfier de tous les régimes populistes qui tends a diviser l’un contre « l’autre »!

    1. gl000001 dit :

      Superbe commentaire !

    2. Jay112 dit :

      Cuba et le 3e Reich, même combat? Eh ben.

      1. Benton Fraser dit :

        Il y a des dictatures pires que d’autres… mais cela reste des dictatures….

        Mais qui se ressemblent s’assemblent.

        Le nazisme et le soviétisme étaient des ennemis jugés… mais ils ont bien fait un pacte pour partir la deuxième guerre mondiale ensemble!

    3. Guy LB dit :

      @Benton Fraser : 👌
      Brillant résumé. Bravo !

  5. Réal Tremblay dit :

    Intéressant comme il me fait prendre conscience que l’idée que l’on se fait de l’autoritarisme est souvent celui de droite. L’image est imprégnée tellement les autocrates sont médiatisés plus souvent qu’autrement. A méditer pour avoir un jugement plus équilibré quand des dérives nous seront exposées la prochaine fois autant de la droite que la gauche.

    1. Achalante dit :

      Je penserais que tant la « droite » que la « gauche » sont des excuses pour prendre le pouvoir et le garder. On choisit une philosophie, on la pousse à l’extrême comme unique solution pour le peuple, et on condamne tout ce qui s’en écarte. Le problème n’est ni le capitalisme, ni le socialisme, mais ceux qui abusent du système.

      1. Guy LB dit :

        @Achalante : 👌
        Bien vu et bien dit. Votre commentaire aurait pu s’intituler « Le populisme déculotté. »

      2. Réal Tremblay dit :

        On ajoute votre paragraphe à la suite du mien et on relit le tout. On a un beau résumé de la situation. Merci.

  6. J.C.Virgil dit :

    C’est quoi le crime de Maduro au Vénézuéla un pays, somme toute, inoffensif ? Deux raisons: le pétrole dont le Venezuela détient les plus grandes réserves au monde, et l’exemple d’une révolution politique, économique et sociale que l’empire américain veut contrer dans ce qu’il considère comme son arrière -cour.

    Quand on regarde les relations privilégiés de l’administration de crétins en place actuellement à Washington avec le gouvernement de désosseurs de Ryad par rapport à leur politique pour renverser le gouvernement élu du Vénézuéla sous prétexte qu’il ne serait pas légitime , on voit bien toute l’absurdité vénale de leur politique étrangère.

    1. treblig dit :

      Je trouve l’attitude des États-Unis hypocrites au sujet du Vénézuela. Ils n’avaient qu’à laisser pourrir la situation comme en Argentine ou au Brésil sans s’impliquer directement. Mauvaise stratégie.

      Mais le Vénézuela court à sa perte avec le népotisme ( la fille de Chavez est 2 fois milliardaires) et la corruption.

  7. Lecteur_curieux dit :

    Bien sûr il y a un socialisme démocratique et un autoritaire.

    C’est toujours une question de positionnement.

    Le diagramme de Nolan avec ses deux axes peut être réducteur et la même chose pour une autre boussole électoral ou mapping avec deux autres axes ou les mêmes.

    Les deux axes de Nolan , la liberté économique et la liberté personnelle.

    Pour Sanders il est peut-être dans le quadrant en haut de la gauche mais pas si sûr qu’il est si élevé dans la liberté personnelle. Il dépasse la ligne centrale disons. Mais cela dépend des questions posées.

    Le quadrant en bas à gauche est celui des Étatistes des populistes et des autoritaires. Trump n’est pas dans ce quadrant là à cause de la moyenne. Il est dans celui des conservateurs mais sans aller complètement à droite. Mais tout cela n’est qu’une illusion car il va chercher des votes dans 3 quadrants et pas chez des modérés sauf exceptions.

    Je dis le diagramme de Nolan mais l’axe de liberté personnelle. Je pourrais dire celles sociales et collectives en même temps.

    Pour ce qui est des conservateurs se disant des défenseurs de la liberté celle économique oui mais les autres pas vraiment. Pour les libertariens la liberté économique je veux bien mais trop poussée cela ne marche pas.

    Je fais juste m’inspirer de celui de Nolan. Le socialisme est dans un des deux quadrants à gauche et peut être dans celui du bas comme du haut.

    La sociale-démocratie je la met dans le quadrant en haut à gauche. Mais disons que l’axe de la liberté economique va de 0 à 100. Tiens la sociale-démocratie est entre 20 et 35. 50 étant le centre mais dans une perspective libertarienne. Et là Sanders serait entre 10 et 15. Perso je serais entre 40 et 55. Les libertariens minimum 65.

    Compass a commencé sa propre boussole pour la présidentielle 2020?

    1. Lecteur_curieux dit :

      Il y a tellement de courants que le diagramme de Nolan semble exclure les libertaires et anarchistes mais non ils sont eux à 0 ou presque en libertés économiques si ce n’est pas en bas de zéro ils veulent détruire l’argent. Mais pour l’axe de la liberté personnelle là cela peut monter à 90 et plus.

      Les anarcho-capitalistes veulent autant de liberté mais avec leur pognon donc liberté économique aussi à fond la caisse.

      L’important c’est toujours la position n’empêche qu’en marketing ce genre de cartes se nomme une carte perceptuelle. Et une marque ou un produit peut être classé selon deux axes par les producteurs alors qu’un groupe de consommateurs va les classer selon deux autres axes. Alors la compagnie croit se positionner à tel endroit mais est dans l’erreur. Le marché dit que son positionnement est tout autre.

      Les partis politiques sont en retard sur les agences de publicité. Même les années 80 les dépassent. Mais il est plus facile de vendre de la bière à cette époque que des enjeux politiques complexes. N’empêche que l’identité et l’image étaient fortes. Heureusement on a eu des micro-brasseries par la suite.

  8. jeanfrancoiscouture dit :

    «Les autocrates de gauche de Mao à Staline en passant par Castro, Ortega et Maduro.»??

    Ces démocraties très euphémiquement qualifiées de démocraties dites «populaires» n’ont, d’une part, rien de «démocratique» et d’autre part, possèdent tous les attributs des dictatures.
    Toutes ces républiques «démocratiques» de ceci ou de cela n’ont rien pour inspirer une quelconque émulation. J’espère que le fait pour Bernie Sanders de ne même pas les mentionner n’est que la manifestation de son indifférence à leur endroit.
    Quant aux «Hitler et Mussolini, Duterte et Orban, Bolsanaro et Mohammed ben Salmane» et autres Kabila, il n’y a rien de bon à en tirer.

    Et le titre de cette allocution, «Pourquoi le socialisme démocratique est la seule façon de défaire l’oligarchie et l’autoritarisme»??
    Au vu de ce qui s’est passé et se passe encore lors de changements de régime, pousser un titre comme celui là risque de lui coller une étiquette de promoteur de régimes qui ont tous été loin de faire leurs preuves quand ils n’ont pas été des faillites totales. Croit-il vraiment que la mise au rancart d’une oligarchie débouche automatiquement sur un régime dénué de toute prétention oligarchique?

    Les dernières planches de «TINTIN ET LES PICAROS» illustrent bien le fait que le «changement» ne se rend pas toujours jusqu’à celui qui devrait en bénéficier le plus: au «Peuple» dont tant de politiciens se réclament pour mousser leur popularité.

    Et comme les mots ne sont jamais innocents, Bernie Sanders devrait faire attention à l’usage qu’il en fait afin de ne pas fournir à ses détracteurs tout ce dont ils ont besoin pour le caricaturer en infréquentable «communiste».

  9. Lecteur_curieux dit :

    https://fivethirtyeight.com/wp-content/uploads/2016/01/silver-bloomberg-11.png

    Une carte faite en 2016 mais pour classer 3 personnalités. Les definitions varient d’une personne à l’autre.

    Si on va comme dans l’article et qu’on nomme trop de monde il faudrait refaire la carte.

    Les Américains peuvent par contre être attachés à la lettre.

    Alors que socialisme est une grande famille politique.

    On fait alors plusieurs cartes s’il faut. Et vous montrez Sanders mais comparez à ceux autoritaires. Très loin un de l’autre.

  10. Jay112 dit :

    J’ai entendu M. Sanders dénoncer tout récemment en entrevue Ortega comme dirigeant authoritaire! Il critique aussi l’URSS à tout bout de champ — probablement parce qu’on lui en parle sans cesse…

    Ce « politologue » devrait retourner à l’école.

  11. 430a dit :

    Guère mieux que Trump, ce Sanders, finalement. Un autre hargneux dirait-on!

  12. xnicden dit :

    J’ai de la difficulté à croire que cette critique n’a pas été anticipée par M. Sanders ou ses conseillers et encore moins que revendiquer l’étiquette socialiste était très risqué. Mais je crois que M. Sanders se dit que cet angle mort a peu d’impact sur l’électorat démocrate, le seul qui compte à court terme pour les primaires. Et si ça ressort lors de la campagne présidentielle, on s’ajustera. Ce qui est une approche opposée à celle d’un Biden qui donne l’impression de courtiser autant les républicains que les démocrates pour les primaires.

    Mais je reviens à un passage de M. Hétu dans le billet précédent sur le sujet: « La montée dans les sondages de la sénatrice du Massachusetts doit avoir également compté dans sa décision de prononcer un discours revendiquant l’étiquette socialiste… »

    Mon hypothèse est que ce discours est un coup d’éclat pour ramener vers lui ceux de ses supporteurs de 2016 qui sont réceptifs au message de madame Warren. Bernie cherche à se démarquer d’elle et à se poser comme le seul à incarner le vrai changement.
    Comme l’a dit A.Talon, il joue quitte ou double.

  13. ProMap dit :

    Je dirais qu’il y a de mauvaises gens des deux côtés.

    Bon, voilà que je trumparle (trumparler : néologisme, verbe synonyme de l’expression « dire des conneries »)

    1. xnicden dit :

      J’aime beaucoup votre trumparle. Mais je vous suggère de le garder en réserve pour certains contributeurs du blogue un peu…provocateurs.

      1. Haïku dit :

        Néologismes vicieux ?

    2. quinlope dit :

      J’aime beaucoup «trumparler». *** Cela pourrait également signifier: dire une chose un jour et son contraire, le lendemain.

  14. Ziggy dit :

    À mon avis et je peux bien me tromper je suis d’avis que si Mr.Sanders ne mentionne pas les pays avec des dérivent du projet de socialisme démocratique ce n’est pas parce qu’il approuve c’est plutôt qu’il ni voie aucun intérêt connaissant le peu d’affinité qu’il y a entre les USA et ces pays et que les américains moyen ne si intéresse pas du tout au contraire si on parle de la République Populaire démocratique de la Korée du Nord l’attention de la moyenne des ours américains portent attention.

    Je pense que le socialisme démocratique auquel Sanders pense est plutôt du genre à celui qui existe au Québec c’est à dire que l’état providence offre un bouquet de services ,soin santé,assurance médicament,éducation, prestation chômage, retraite ect.tendant à égalisé les services pour tous.Au Québec cette forme de socialisme est accepté et je dirais essentiel à la cohésion sociale peu importe le parti au pouvoir ces acquis son non négociables par contre ici il y a autre chose de non négociable c’est une économie basé sur le libre marché et le droit de s’enrichir personnellement par son travail et de contribuer au bien être de tous par les impôts selon une échelle qui prend en compte le revenu de chacun.

    Croyez vous que ça donnerait quelque chose à Mr.Sanders de parler du Québec et du résultat d’un socialisme démocratique sur le bien être de ses citoyens?La réponse on ne l’a connaît pas mais on sait que si il proposait un socialisme à là Russe il n’aurait pas de succès.

    1. xnicden dit :

      Je crois qu’il pense plus aux pays scandinaves à vrai dire.

  15. Benjen Stark dit :

    Bolsonaro dans la même phrase que Mussolini et Hitler? Ayoye.

    1. xnicden dit :

      Seulement 69 minutes avant que l’on trouve une application au trumparle de ProMap. We have a winner.

      1. Haïku dit :

        @xnicden 00:17
        👌
        Et le gagnant récupérera ses gains au dépanneur.

      2. Guy LB dit :

        @xnicden : 😁👍
        Bidonnant !

      3. Bartien dit :

        Sublime 🤣🤣

    2. kintouai dit :

      Bolsonaro ?

      Vous voulez parler du salopard qui a dit à une femme qu’elle était trop moche pour qu’il la viole (https://www.liberation.fr/direct/element/la-deputee-jugee-trop-moche-par-bolsonaro-pour-etre-violee-craint-plus-de-violences_88930/).

      Décidément, vous avez de belles fréquentations !!!

      (Et je trouve toujours qu’on devrait vous interdire d’avoir comme pseudo le nom d’un personnage qui s’est sacrifié pour autrui, ce qui ne risque pas d’arriver à un saligaud de dretteux, toujours prêt à écraser les autres pour se remplir les poches.)

      1. papitibi dit :

        Au contraire!
        Rendons plutôt graisse (!) à Dieu pour avoir délégué sur ce blogue un héros de la trempe de Benjen Stark!

        D’ailleurs, Dieu avait daigné il y a quelques mois offrir aux humbles abonnés à L’Amérique dans tous ses États le Prince de Machiavel – sous son nomitalien de Il Principe.

        Eille, c’est kek chose, ça, là! En Vérité en Vérité j’vous le dis, Dieu va sans doute déléguer sur ce blogue son propre Fils, qui signera ses contributions éclairées du nom de Djésusse de Nazareth.

        Je tiens cette information d’une source généralement bien informée; il s’agit d’un poulpe qui a requis l’anonymat et qui insiste pour conserver confidentielle l’adresse de l’aquarium où il est hébergé. On dit que le Gang des Trolls à moumoute est à ses trousses.

    3. Gilles Morissette dit :

      @Benjen Stark (00h06)

      Coudonc, êtes-vous un de ces analphabètes fonctionnels qui est incapable de comprendre la signification d’un texte?

      M.Hétu parle des régimes autoritaires de Droite et de despotes qui les dirigent ou les ont dirigé.. Il est donc normal qu’on y retrouve les noms de Mussolini, Hitler et Borsolano.

      Si je comprend bien, vous semblez avoir une certaine admiration pour ce dernier. Vous connaissez l’adage: »Dis moi qui tu fréquentes et je te dirais qui tu es ».

      On vous félicite pour le choix de vos « fréquentations ». Voilà qui en dit long sur le genre de personnes que vous êtes.

      Je pose quand même la question: êtes-vous vraiment ignorant ou faites-vous exprès pour l’être?

      1. papitibi dit :

        A troll is atroll is a troll…

  16. Lecteur_curieux dit :

    Ah… C’est plutôt ceux qui n’acceptent pas l’étiquette socialiste qui devraient retourner à l’école. Et ceux reniant Marx ou presque aussi.

    Par contre, il y a des différences entre la théorie et la pratique. Ou entre certains militants reconnaissant leurs origines.

    C’est parce qu’il y a plein de préjugés contre ce mot en Amérique du Nord que des partis politiques d’ici ont laissé tomber l’étiquette ou même leur appartenance à des mouvements internationaux mais c’est notre continent qui est à part des autres. Si les préjugés sont trop grands au Canada pour que le NPD ait abandonné son association avec ce mot depuis un bon bout et que Québec Solidaire un parti très socialiste pour l’Amérique du Nord et bien plus que le PQ que nos amis socialistes appuyaient à l’époque.

    Ah des Chiliens qui ont connu Allende et qui ont fuit sous Pinochet. Pour eux le socialisme représente le bien.

    Pour plus Québécois, Michel Chartrand s’assumait comme socialiste et comme chrétien parfaitement. Le mouvement syndical esocisllans le christianisme mais de gauche. C’est comme l’ami militant de ma génération. Son père est encore un chrétien de gauche. Mais lui doit être devenu athée au Cégep. Alors qu’au secondaire il y a encore une parenté.

    Notre association étudiante c’étaient des membres du parti communiste qui la dirigeait. Au cégep jamais au HEC.

    Le prof Lauzon de l’UQAM est socialiste. Omar Aktouf à HEC on le voyait comme socialiste mais pour lui les étiquettes ne sont pas importantes mais c’est un intellectuel de gauche. Que des étudiants après nous avaient faits rencontrer à Foglia et bien sûr cela n’avait pas cliqué du tout. Foglia est plus à gauche que socialiste mais est capable de s’adapter dans notre système. Amir Khadir un militant plus qu’un intellectuel contrairement à ce que Foglia nous faire croire l’intello c’est Aktouf. Par contre, un intello qui prêche malheureusement trop dans le vide les dirigeants l’écoutent peu.

    Aktouf nous vantaient les régimes socio-démocrates et aussi le Japon où patrons et syndicats allaient main dans la main. Alors que par ici c’est souvent impensable.

    Le syndicalisme de combat est plus à gauche que socialiste mais leur but n’est pas forcément d’avoir un État fortement socialiste. Un véritable gouvernement social-démocrate serait pas mal le compromis idéal. Mais comme ils luttent contre des dirigeants souvent bornés ils sont obligés d’avoir un discours plus à gauche.

    Mais crime qu’ils ont peur d’assumer être marxistes ou du moins des héritiers de Marx et de la gauche radicale. Ce que notre livre d’économie du cégep ou celui de management à l’université lui ne craignant et ce sont des intellectuels de centre-gauche disons qui les avaient écrit.

    Sur sa page Facebook il est abonné aux nouveaux cahiers du socialisme l’ami syndicaliste et militant et il a déjà été candidat pour Québec Solidaire. Omar Aktouf lui pour l’Union des Forces Progressistes mais il était un candidat poteau, un poteau de luxe mais un poteau et c’est ce que Foglia raillait. Bien oui mais zéro chance d’être élu c’est comme intellectuel donnant des conférences dans le monde qu’il croit faire avancer les choses. Mais non croient les militants il faut être sur le terrain, manifester, faire la grève, des boycott, plein d’actions.

    Allez foutre le bordel. Les anarchistes, les anticapitalistes, les libertaires c’est bien plus à gauche qu’un gouvernement socialiste. Leurs actions et leur idéal mais versus le compromis qu’ils accepteraient.

    Pour le cégep des communistes mais émasculés pour certains car le mouvement de grève ne levait pas et la personne était à sa dernière année de cégep et de militance dans cette association. Nostagique des belles années de lutte. Alors que là en 1990 les étudiants ont mangé la claque et subi la plus forte hausse de frais de frais de scolarité universitaire. Les communistes ensuite remplacés par des péquistes. Trop mous pour ces luttes là.

    L’ami est-il marxiste, anarchiste, anticapitaliste, socialiste ou communiste ? Ou tout cela à divers degrés? Mais non il ne peut pas être libéral selon nos définitions au Québec ou en Europe ni en Amérique du Sud.

  17. Lecteur_curieux dit :

    https://www.cahiersdusocialisme.org/

    En plus ils s’appellent camarades entre eux et peut même me le dire à moi. Parce que je ne suis pas leur ennemi mais que le capitalisme et/ou le management que je voudrais ait l’utopie pour eux bien qu’ils peuvent admettre les réussites sauf qu’elles peuvent être éphémères dans un système capitaliste. Le bon dirigeant finit par mourir ou vendre son entreprise.

    Ils veulent des garanties alors que nos dirigeants eux veulent de la souplesse. Avec ces dirigeants ouverts la grande majorité des syndicats vont finir par s’entendre. Et même il y a peu de conflits.

    Donc ces patrons ne voteraient pas pour la sociale-démocratie en général mais s’en accomoderait. Alors que les réactionnaires pas du tout.

    De notre point de vue ce sont ces patrons ouverts qui sont les vrais progressistes plus que les syndiqués et mouvements sociaux. Hey après des années de lutte et d’éducation sociale ? Des capitalistes qui écoutent enfin mais car c’est vu comme dans leur intérêt?

    Des progressistes qui tirent de la patte plutôt? C’est relatif à la position de chacun.

    Il faut comprendre ou avoir vu des familles essentiellement d’ouvriers mais avec certains devenus les patrons. Ou d »autres des commerçants devenus des industriels.

    Il y a plusieurs milieux socio-économiques et plusieurs générations.

    Pour les États-Unis on croirait lire à leur mentalité politique des journaux régionaux des années’30 au Québec. Là les mots communistes et socialistes sont plus que dénoncés. Mais sommes-nous encore sous ce joug ?

    Et revenons aussi à François Grégoire le prof de politique internationale. Un véritable homme de gauche assumé. Faîtes vos recherches.

    1. Lecteur_curieux dit :

      http://lescegeps.com/realisations/auteur-e-s/francois_gregoire

      Ah les profs ou enseignants d’une autre génération.

      Ce serait comme comparer Sol Zanetti à Michel Morin du même cégep que Grégoire.

      Nos profs étaient vraiment de plusieurs alors que l’intellectuel médiocre associé au parti républicain voit la gauche partout embrigadant tout le monde.

      Alors que nous on limite cela à l’UQAM et au Cégep du Vieux-Montréal mais en les taquinant. Ils sont juste plus à gauche mais il n’y a pas que de la gauche dans ces deux institutions.

      Mais un Bock-Côté lui se plaint. C’est l’inverse de Aktouf à HEC qui lui trouve que la droite néoclassique et néolibérale domine et donc rentre la doctrine dans la tête d’une majorité de futurs dirigeants qui oublient leurs cours de première année et les dimensions humanistes du management avec aussi de la sociologie et de la psychologie. Ou tout cela récupéré de manière utilitariste pour servir la classe dirigeante plutôt que l’ensemble de l’organisation et de la société.

  18. papitibi dit :

    Au contraire!
    Rendons plutôt graisse (!) à Dieu pour avoir délégué sur ce blogue un héros de la trempe de Benzène Stark!

    D’ailleurs, Dieu avait daigné il y a quelques mois offrir aux humbles abonnés à L’Amérique dans tous ses États le Prince de Machiavel – sous son nom italien de Il Principe.

    Eille, c’est kek chose, ça, là! En Vérité en Vérité j’vous le dis, Dieu va sans doute déléguer sur ce blogue son propre Fils, qui signera ses contributions éclairées du nom de Djésusse de Nazareth.

    Je tiens cette information d’une source généralement bien informée; il s’agit d’un poulpe qui a requis l’anonymat et qui insiste pour conserver confidentielle l’adresse de l’aquarium où il est hébergé.

  19. Gilles Morissette dit :

    Il y a une différence entre le « socialisme » comme philosophie politique » et les régimes politiques qui se disent de « Gauche ».

    Cependant, en ne faisant pas cette nuance et en expliquant pas pourquoi le totalitarisme de « Gauche » est aussi nuisible que celui de « Droite », il ouvre la porte aux critiques qui risquent de s’abattre sur lui.

    Voilà pourquoi la candidature de Sanders, s’il est choisi lors de l’investiture, pourrait devenir toxique pour le parti Démocrate et lui coûter la présidentielle en 2020.

  20. papitibi dit :

    L’angle MAURE de Bernie Sanders?
    Et moi qui croyais qu’il était Juif. Pas musulman !!! 😏

    1. Haïku dit :

      🤣 Gros merci !

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