«Je veux être clair: je comprends que moi et d’autres progressistes ferons face à des attaques en règle venant de ceux qui tentent d’utiliser le mot socialisme comme une insulte. Mais je devrais également dire que j’ai fait face et survécu à ces attaques depuis des décennies et je ne suis pas le seul.» Bernie Sanders ne s’en est jamais caché. Il est un démocrate socialiste, une étiquette que revendique un nombre croissant de progressistes américains, dont Alexandria Ocasio-Cortez.
Mais il a senti le besoin aujourd’hui de prononcer un discours majeur sur le sujet, télé-souffleur à l’appui. Il n’a pas cherché seulement à défendre sa philosophie politique, qui a compté parmi ses adhérents selon lui les Franklin Delano Roosevelt et Martin Luther King. Il a également voulu convaincre les démocrates que l’étiquette «socialiste» ne permettra pas à Donald Trump de le détruire s’il remporte l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle de 2020.
Le président «croit au socialisme pour les grandes entreprises. Je crois au socialisme démocratique qui fonctionne pour les familles de travailleurs de ce pays», a déclaré le sénateur du Vermont.
Bernie Sanders a prononcé son discours quelques heures après la publication de deux sondages, l’un réalisé à l’échelle nationale et l’autre au Nevada, le plaçant au troisième rang derrière Joe Biden et Elizabeth Warren, ce qui ne s’était pas encore vu. La montée dans les sondages de la sénatrice du Massachusetts doit avoir également compté dans sa décision de prononcer un discours revendiquant l’étiquette socialiste, ce qu’aucun candidat démocrate à la présidence d’envergure n’a fait de mon vivant.
P.S. : Je vous invite, d’ici à vendredi, à participer à l’avant-dernière campagne de financement de ce blogue en 2019. Merci à l’avance de votre précieux soutien!
Feel the BERN!!
«[Bernie] a également voulu convaincre les démocrates que l’étiquette «socialiste» ne permettra pas à Donald Trump de le détruire s’il remporte l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle de 2020.»
Quoique Bernie Sanders en pense, l’étiquette «socialiste» sera toujours aussi infamante en 2020 qu’elle ne l’a été par le passé dans ce grand pays déboussolé dérivant de plus en plus dangereusement vers la droite de la droite. Alors, OUI, le Drumpf n’hésitera pas une seule fraction de seconde à faire un maximum de millage sur ce thème auprès de chacun des auditoires qu’il rencontrera d’ici le 3 novembre 2020 si c’est Bernie qui devient le candidat des Démocrates. Et ça marchera plus que jamais, soyez-en certain.
Si une meilleure redistribution de la richesse, une égalité des chances pour tous et un État qui s’occupe de ses citoyens les moins favorisés, c’est du socialisme, alors vive le socialisme!
Et vive Bernie.
Je suis d’accord avec le message mais pas avec le messager. Je crois qu’il n’y a pas pire épouvantail pour la social-démocratie en ce pays que cet électron libre obsédé par son gros nombril. Non seulement ce type n’est-il pas capable de livrer la marchandise (aucun plan socio-économique crédible; ce n’est pas un travailleur d’équipe; aucune loyauté envers le Parti Démocrate) mais il n’est même pas capable d’appliquer ses beaux principes au sein de sa propre équipe de campagne électorale.
https://www.nytimes.com/2019/01/02/us/politics/bernie-sanders-campaign-sexism.html
J’aurais préféré AOC, mais elle est trop jeune.
Je patiente en soutenant Bernie (et aussi Warren) en attendant qu’elle ait « l’age requis ».
😉
@ monsieur8 19h19
«J’aurais préféré AOC, mais elle est trop jeune. (…) en attendant qu’elle ait « l’age requis ».»
J’adore AOC mais il lui faudra plus que «l’âge requis». Il lui faudra de la maturité, de la diplomatie et de la modération (du moins, à l’occasion). Il lui faudra aussi apprendre à travailler en équipe et à cultiver ses appuis tant au sein du Parti Démocrate (auquel elle devra être aussi loyale que Ms Warren) qu’au sein de la société civile en général, incluant les milieux d’affaires (il y a des progressistes là aussi, à l’instar de Tim Cook et de Bill Gates). En somme, AOC doit réussir la quadrature du cercle en proposant une révolution de la pensée américaine tout en assurant une certaine continuité avec le passé. Tout un programme.
@A. Talon : La maturité et le reste vient (souvent, quoique pas toujours) avec l’âge. Nous verrons bien dans une dizaine d’années si Mme Ocasio-Cortez peut devenir présidente.
monsieur8
C’est malheureusement à l’aune de la pensée américaine qu’on doit mesurer le socialisme et non à celle du Québec.
Je comprends qu’il faut changer la mentalité de la population quant à ce mot honni mais ça ne se fera pas par la seule présence de monsieur Sanders et d’un coup de baguette magique. C’est pour cette raison, que je ne crois pas à la possibilité, dans les dix-sept prochains mois, de renverser cette pensée et d’élire un candidat qui se déclare ouvertement socialiste et qui, de plus, n’a jamais été un Démocrate. Il n’a qu’à fonder un parti socialiste et s’afficher comme tel plutôt que de squatter le Parti Démocrate et risquer la facile réélection du Squatteur en chef.
Monsieur Boule #8 (pour rigoler)
C’est bien dit mais Trump va parler de communisme comme dans les ’50 qui lui sont si chères. Malheureusement pour Sanders ça va se gâter. Mais est-ce que le Président va oser parce que communisme = Russie pour plusieurs.
«dans sa décision de prononcer un discours revendiquant l’étiquette socialiste, ce qu’aucun candidat démocrate à la présidence d’envergure n’a fait de mon vivant.»
Conclusion: Bernie sent désormais la soupe chaude et a décidé de jouer le tout pour le tout. Quitte ou double.
Si Bernie remporte l’invertiture, alors ce sera le Drumpt pour un autre quaternat…
Le terme « socialiste » n’a pas la même connotation au Canada qu’aux USA. Cette expression a une signification beaucoup moins négative ici.
Au Canada, un « socialiste » comme Sanders serait davantage associé au NPD. Plusieurs de ses idées notamment en matière de santé, de partage de la richesse et de justice sociale se retrouvent dans la plateforme électorale de ce parti.
Aux USA, Potus 45 et ses sbires pratiquent la confusion des genres en associant « socialisme » et « communisme ». Pour eux, ces termes signifient une plus grande intrusion de l’État dans la vie privé des citoyens donc une perte des libertés individuelles.
Ils savent que plusieurs Américains, tant chez des sympathisants démocrates que républicains, sont allergiques à ce genre d’approche tout comme ils sont allergiques à toute hausse de taxes et d’impôt même si c’est pour financer des programmes qui servirent le bien commun.
Que Sanders réitèrent haut et fort ses convictions est une bonne chose. Ça l’honore. Cependant, qu’il ne soit pas surpris que ses appuis dégringolent. Je crois que les raisons que j’ai donné précédemment en fournisse une réponse.
Le discours de Sanders se démarque de celui de ses opposants. Les délégués démocrates vont-ils vouloir l’acheter ou préféreront-ils un candidat ou une candidate plus centriste? On devrait avoir un début de réponse au début de la prochaine année avec les résultats des premières primaires.
Bernie n’a plus rien à perdre et il met toutes ses cartes sur table….malheureusement pour lui…il est trop tard et ce n’est pas son étiquette de démocrate socialiste qui va l’aider à remonter dans les sondages et remporter l’investiture démocrate…….
Et il collera l’étiquette de communisme souvent confondu avec socialisme au Dems. Perdant/Perdant.
Sanders, il bon pour mettre des bois dans les roues……..Si Trump est réélu, çe sera encore à cause de lui. Sanders……..c’est assez……….Même pas capable d’être un vrai démocrate….
Pour un québécois \ canadien qui surfe sur les blogs américains comme moi, il est surprenant que le parti démocrate ( ce qui équivaut au centre droit à l’échelle canadienne ) soit perçu comme socialiste et même communiste selon la droite américaine. Absolument aberrant.
Surprenant? Avez-vous vu la droite américaine? Même leur côté droit est à gauche! Ce sont devenu des populistes néo-fascistes qui ne songent qu’à isoler l’homme blanc du reste du monde. Ils sont devenus des malades complètement fêlés. De fiers partisans du puritanisme pur de la race.
Il paraît que le spectre politique n’est pas, comme on le croit généralement, linéaire, mais circulaire. Ce qui fait que l’extrême droite rejoint l’extrême gauche.
« Je crois au socialisme démocratique qui fonctionne pour les familles de travailleurs de ce pays »
Donnez-lui le département du travail. Il va faire une bonne job pour les travailleurs.
Wiki : « Les mots de l’acte original définissant le but du département étaient « à encourager, promouvoir et développer le bien-être des travailleurs, d’améliorer leurs conditions de travail et d’améliorer leurs possibilités d’emploi rentable. »
«..utiliser le mot socialisme comme une insulte.». Dans la bouche de Donald Trump, pas de doute dans mon esprit qu’il s’agisse d’une insulte. Par contre, dans une culture politique superficielle, rien que se faire étiqueter «socialiste», sans intention injurieuse, place n’importe quel politicien dans le rayon des «infréquentables» aux yeux de ceux qui sont incapables de faire la différence. Et quand le pire parti politique de la planète au XXe siècle était à la fois «nationaliste ET socialiste», cela fait mal.
Pour ma part, je préfère me définir comme «social-démocrate». Il m’est même arrivé, dans une discussion avec un ami du PS Français de me définir, à sa grande surprise, comme social-démocrate de droite. Le substantif «de droite» ne servant qu’à illustrer l’absence de ce côté naïf et trop tolérant envers les abuseurs du système dont font preuve trop de sociaux-démocrates qui prennent cette tolérance pour de la générosité..
Bernie Sanders à la présidentielle équivaudra à huit ans de socialisme pour les riches et du capitalisme sauvage pour les pauvres, avec une odeur dictature en prime. Les USA et le monde entier ne s’en remettront pas de sitôt.
J’aime bien Warren, mais elle non plus n’a aucune chance de virer l’imposture à la maison blanche
No way Bernie: des idées justes mais au mauvais moment. Ça se joue au centre ct’e game-là.
Ça se passe entre Biden, Buttigieg et Harris
Les autres ne semblent pas vouloir sortir de l’ombre.
Ça ne se joue ni au centre ni à gauche cette game-là. Celui qui va gagner, c’est celui qui aura le meilleur message, mais je dois également ajouter, le meilleur message en fonction de sa position. En ce moment, et ça peut changé, cela se joue entre les noms que vous avez nommée, quoique que je ne pendrait pas O’Rourke pour mort. O’Rourke est justement le meilleur exemple pour démontrer pourquoi il est important d’avoir le meilleur message pour sa position. Il a décidé qu’il allait ignoré les médias traditionnels pour avoir une campagne plus terre-à-terre, près de l’électeur et centrée sur les médias sociaux. Sauf qu’en agissant de la sorte, il a perdu toute la visibilité qui lui a permis de créer la Beto-mania. C’était donc un message très inadéquat pour sa position. En terme de message le plus efficace, parmi les candidats que vous avez nommé, l’avantage va définitivement à Warren, Buttigieg et Biden. Les plus inefficaces sont ceux de Harris et Sanders.
@ Loic Duplantis
Intéressant votre commentaire. On tombe en plein dans le monde des communications, version 5.0 . Le message, les canaux de communication, cibler l’électorat etc. Y a toute une game de coulisses qui s’opère au pays des Fake news et des médias sociaux débridés.
Il y a une guerre des communications qui s’opère en coulisses, bien plus insidieuse car elle élit des présidents au final.
Trump s’en sert sans aucune retenue et je le soupçonne d’être très bien conseillé par Conway et Kushner pour les gérer avec leurs spécialistes médias.
La vérité et l’éthique ne comptent plus. C’est le résultat qui compte.
Le Far West dans les médias où tous les coups sont permis.
HS
Le fonds de compensation pour les premiers rëpondants de 9/11 a été votë à l’unanimité par le congres et passera sans aucun doute au sénat. Bravo! Preuve que les républicains et les démocrates peuvent s’entendre avec un peu d’aide ( Le témoignage de Jon Stewart).
Bravo. Votre meilleur commentaire de l’année. Continuez comme ça.
À vaincre sans péril contre ses commentaires habituels, ce commentaire de la belle Pâquerette triomphe sans gloire…
Je me définis moi-même comme AU MOINS aussi à gauche que Sanders, mais dans le contexte américain, je pense que le bonhomme ne prend pas toute la mesure de l’épithète qu’il parvient à se donner dans le contexte du petit Vermont mais à l’échelle nationale, le défi est tout autre.
Surtout quand on sait la fureur et le dégoût que déclenchent des termes comme RADICAL, SOCIALIST et COMMUNIST non seulement chez les ‘conservateurs’ mais même chez les électeurs non-alignés, les ‘swing voters’…
Bien sûr, l’électeur ‘bleu foncé’, lui, va aimer. Mais il ne dispose que d’un seul bulletin de vote.
Pourquoi certains sondages récents placent-ils plusieurs Dems DEVANT Trump? Le mot magique, ici, c’est Trump. Avec toutes ses casseroles. C’est certainement pas sur la base de son crédo dit ‘socialiste’ .que Bernie devance Trump. Mais LA MACHINE Répu ne sait pas encore si c’est vers un vieillard, un centriste, un gauchiste, un n;eg, un feufi, une femelle ou whatever qu’elle doit lancer des oeufs pourris. Ils lisent les sondages et le nom qui ressort, c’est BIDEN, alors ils attaquent Biden.
Quand ils auront identifié LA cible à abattre, quand ils sauront sur quel clou ils doivent taper, si jamais c’est Sanders, je dis simplement que ce dernier me paraît très vulnrable à des tirs groupés…
Surtout que la course à l’investiture Démocrate vâ sûrement soulever quelques squelettes; les candaidats Dems vont s’affaiblir les uns les autres et fournir des munitions aux stratèges Ripoux.
Entéka. ‘est mon opinion et je la partage! 😁
Parfaitement d’accord avec vous, c’est grâce à cette stratégie d’œufs pourri que les républicains ont gagné en 2016, car ils savaient depuis le 5 novembre 2008 qu’Hillary Clinton allait être la candidate démocrate en 2016. Les républicains avaient donc, non pas 4 ans, mais 8 ans pour salir la réputation et ils ont profité au maximum de cette énorme fenêtre d’opportunité.
@ papitibi
Je me demande si la stratégie démocrate ne consiste justement pas à mêler au maximum les sondeurs républicains pour justement éviter les tirs groupés contre un seul candidat comme ils ont fait avec Clinton, trop vite couronnée.
Ce sont des tactiques de guérilla. Ça tire de tous les côtés mais ça reste tapis dans l’ombre. Un jour c’est Pelosi, un jour AOC, un jour Warren, un jour Bettegieg, un jour l’impeachment, un jour non etc. Toujours Trump comme cible, mais jamais du même angle.
Et faut dire que les angles où frapper Trump abondent. Il ne sait pas où donner de la tête et improvise dans l’attente.
Les psys doivent évaluer que, plus Trump va être étourdi par des salves, plus il va s’essouffler et valser, et plus il va finir par commettre la gaffe fatale pour lui.
Le casser, une fois pour toutes.
Le problème avec Bernie Sanders, c’est qu’en dehors de sa base très solide, la plus grande de tous les candidats démocrates (elle constitue environ 15% des électeurs démocrates), il a très peu de possibilité d’élargir ses appuis pour constituer une coalition gagnante. Il est incapable de faire une connexion avec l’électorat afro-américain (et probablement, dans une certaine mesure, latino-américain), il ne peut donc pas gagner dans le sud. Il est également incapable d’obtenir l’appui des démocrates traditionnelles, étant donné qu’il est un indépendant, c’est donc très difficile pour lui de remporter dans le Nord-Est et les États populeux. En plus de cela, depuis le lancement de la campagne de Biden, il a perdu beaucoup d’électeurs qui sont enclins à voter pour lui. Il a perdu beaucoup d’appui auprès de la classe ouvrière qui sont allés vers Biden et n’a jamais pu s’en remettre, car il perd maintenant des appuis chez les progressistes qui sont allés vers Warren. Quoi faire quand on est le candidat qui est reconnu comme le plus à gauche de la course et qu’on perd autant de vote à sa droite qu’à sa gauche? Pas grand chose, on ne peut pas adopté une politique plus modéré, car on va perdre l’appui de sa base et on ne peut pas aller plus à gauche, car on va perdre définitivement beaucoup d’électeurs plus modéré qui sont nécessaires à notre victoire. Et maintenant, avec la montée (inespérée) de Warren, les électeurs démocrates commencent à réaliser qu’une primaire démocrate sans Sanders comme un des favoris peut être une possibilité. Donc oui, ça va mal pour Sanders ce temps-ci.
J’aime bien votre analyse.
Merci beaucoup.
J’espère que mon commentaire sortira. Je suis sur mon cell et à date, j’ai réussi 0 commentaire sur ce foutu bidule. So!
Je suis en parfait avec papitibi, non parce que c’est papitibi qui le dit, quelqu’un que je respecte très beaucoup comme on dit chez mes ancêtres, mais bien parce que votre analyse est de très grande qualité et mérite respect.
@ProMap Ça me fait vraiment plaisir de lire cela, je ne suis pas celui qui commente le plus, mais, quand je commente, je m’assure que ce soit toujours pertinent et élaboré.
@papitibi
Vos commentaires sont pour la plupart très pertinents . J’espère, peut-etre sans raisons , que LA MACHINE Répu n’employera pas le terme que vous avez utilisé concernant les homosexuels . C’est péjoratif et diminutif.
A votre prochaine intervention .
Sanders n’arrive pas à la cheville de Warren qui elle, ne cherche pas à se définir comme socialiste ou pas, mais qui met de l’avant des propositions étoffées visant la classe moyenne américaine.
Et il y a aussi le fait que Sanders est, en fait, un personnage un peu toxique au sein des démocrates. Contre les sanctions contre la Russie, contre le contrôle des armes à feu. Même pas membre officiel du parti. Les supporters presqu’aussi toxiques que ceux de Trump. D’ailleurs, après l’investiture de HRC, devinez qui s’est pointé sur les réseaux sociaux en fiers supporters de Bernie déclarant HRC toxique pour le parti? Le GRU et son « troll farm ».
Le programme de Sanders me semble, au mieux, brouillon. Je sais pas pourquoi, mais j’aime pas le personnage.
HS: Trump veut envoyer 1000 soldats en Pologne … Fake Poles comme il disait plus tôt ???? hahahaha !!!
https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201906/12/01-5229893-menace-russe-trump-promet-denvoyer-1000-soldats-de-plus-en-pologne.php
Les télé-souffleuses s’abreuvent de popcorn avec beurre ?
@yepasbon 20h02
J’espère […] que LA MACHINE Répu n’employera pas le terme que vous avez utilisé concernant les homosexuels . C’est péjoratif et diminutif.
Ceux qui lisent depuis 2008 les textes signés PApITiBI savent
a) que j’ai la plume cinglante et le verbe coloré
b) que quand j’utilise sciemment une litanie de termes volontairement péjoratifs pour décrire les nègs, les feufis ou les fumelles, j’emprunte le plus pur accent trumpien
C’te wézo là méprise aussi bien les femmes que les LGBTQ ou les non-blancs. J’aurais pu parler des violeurs pour décrire les Mexicains, des réchauffistes ou des ennemies of the people,, mais j’imagine que vous avez compris le topo.
Ce n’est pas du tout du socialisme envers les grandes entreprises c’est soit du BS corporatif ou la théorie de l’offre et la loi de la jungle.
Perso je ne vois pas l’étiquette socialiste comme une insulte bien que je me réclamerais plus du libéralisme. Pour celui économique modéré. Pour celui social bien il en faut par contre le social-libéralisme peut lui ressembler au socialisme ou à la sociale-démocratie que je place au centre de la famille socialiste ou si on préfère au centre de la gauche.
Pour le progrès je l’associe plus au libéralisme qu’au socialisme mais s’il n’est qu’économique c’est réductionniste et incomplet. Nous sommes plus que des homo oeconomicus.
Ce sont des positionnements politiques le nom donné au quadrant sur le graphique ou la boussole électorale n’est pas si important. Il faut voir les deux axes du graphique et c’est pour simplifier.
Les quatre quadrants dans un genre de diagramme de Nolan :
1. La gauche en haut à gauche.
2. Les libéraux ou libertariens c’est selon mais perso libéral ce serait plus proche de la ligne centrale alors que les libertariens doivent dépasser le milieu de ce quadrant sur l’axe du libéralisme économique.
3. Les populistes, autoritaristes ou nationalistes ou étatistes. Les libertés personnelles sont plus basses dans ce quadrant et celles économiques aussi.
4. Les conservateurs.
Le libéralisme économique et la liberté d’entreprendre est là mais pour les libertés personnelles cela est faible.
Selon les positionnements vous pouvez avoir des dizaines d’épithètes et encore plus avec des individus et des partis politiques.
Un parti libéral ou un parti très bourgeois, affairiste et opportuniste ?
Mais tel politicien ? Un bourgeois BCBG.
Tel autre ? Un Étatiste pour ceux le critiquant un véritable homme d’État pour ceux le louangeant.
Tel personne ? C’est un syndicaliste et un militant. Cela le définit mieux que socialiste même s’il est abonné aux Nouveaux Cahiers du Socialisme.
Même communiste cela nous faisait pas peur mais ceux d’ici dans l’association étudiante au Cégep avant que cela tende vers des péquistes pour revenir plus à gauche plus tard.
Ceux faisant des luttes sociales sont obligés de s’inspirer de la gauche radicale. Mais ne veulent pas l’étiquette marxistes mais peut-être marxiens chez des plus intellos.
Alors que des capitalistes champ gauche récupèrent Marx pour servir le capitalisme ou pour l’aider à s’adapter ?