
«Au début, nous ne savions pas qu’il avait couru vers le tireur, nous savions seulement qu’il avait été atteint d’une balle, et, quand on nous l’a dit, ce fut comme si un poids énorme avait été enlevé de nos épaules. Tout est correct maintenant, avons-nous pensé. Il a fait ce qu’il était censé faire.»
— Juliet Howell, parlant vendredi de son frère aîné Riley, cet étudiant de l’Université de Caroline du Nord à Charlotte (et ancien gardien de but de son équipe de soccer au secondaire) qui a sauvé des vies mardi en plaquant au sol un tireur qui avait ouvert le feu dans sa classe, geste héroïque qui devait lui coûter la sienne.
(Photo AP)
Très édifiant le témoignage de la famille, bien triste de mourir ainsi, déjà qu’ à la guerre mourir sous les armes, c’est inhumain, que dire dans la vie de tous les jours?
«Il a fait ce qu’il était censé faire» (Juliet Howell)
Un étudiant, pas un policier ni un gardien de sécurité, un ÉTUDIANT qui fonce sur un tireur fou, sauve des vies en perdant la sienne! Et un membre de la famille qui affirme qu’il n’a fait que «ce qu’il était censé faire».
Un bel exemple de courage de la part de Riley Howell et d’abnégation de la part de la famille.
Mais aussi, malheureusement, un exemple du niveau de «dé-civilisation» dans lequel est en train de s’enfoncer le pays de Donald Trump. Trouver «normal» qu’un jeune homme désarmé et sans formation particulière fonce sur un tueur brandissant une arme à feu !!
Cela m’a rappelé un commentaire entendu dans le sillage des tristes événements de Polytechnique. Une sorte «d’Einstein» s’était demandé ouvertement pourquoi «les gars» de la classe n’avaient rien fait pour aider «les filles».
Désormais, est-ce que chaque fois qu’un pareil événement se produira, les «opinioneurs» en tout genre vont se demander où se cachait le «Riley Howell» de la classe? Et Donald Trump qui n’aura même plus besoin de parler du «good guy with a gun» mais plutôt du «good guy with a life to give away.» Misère!!
@jeanfrançoiscouture (10h26)
Vous avez raison à propos de ces « connaisseurs » qui disent, bien planqués derrière le clavier d’un ordinateur, ce qui aurait dû être fait ou mieux encore, ce que eux auraient fait.
La vérité est que personne ne sait comment il va réagir dans de telles circonstances. Certains pour ne pas dire la plupart, ont le réflexe normal de sauver leur peau. D’autres comme Riley Howell, vont essayer de faire quelque chose pour arrêter la folie meurtrière du tireur. Dans des cas semblables, on fonctionne sur l’adrénaline.
Il faut toujours se méfier de ces gérants d’estrade qui donnent leurs opinions sans connaître tout le contexte de l’événement. Il n’y a que dans les films ou les séries policières où le héros sans peur et reproche, neutralise le « bad guy »et va ensuite prendre une bière avec ses copains comme si de rien n’était.
@Jeanfrancoiscouture
Je suis d’accord avec vous, ce n’est pas normal « Il a fait ce qu’il était censé faire» (Juliet Howell) »
Moi je me disais « il a fait ce qu’il a CRU qu’il était censé faire, mais son geste était incensé, mais n’a pas été vain puisque au final il semble avoir sauvé des vies»
Le policier après un tel événement choquerait la population, en disant oui il a sauvé des vies, mais il ne faut pas faire ça parce que cela aurait pu nuire au travail des policiers. Ce n’est pas recommandé d’agir ainsi que j’ai déjà lu, du point vu des secouristes.
Par contre dans ce genre de situation il est délicat de blâmer ceux qui ont essayé et ceux qui n’ont pas essayé. On est dans les feux de l’action.
Cependant ce que je trouvais édifiant c’était le témoignage de la famille, sur les valeurs humaines de ce jeune homme, sa vie était édifiante, dommage qu’il soit mort, sa vie aurait été utile, dans notre pauvre humanité.
La consigne des autorités dans de telles circonstances est la suivante : Run, Hide, Fight. Ne pouvant ni courir ni se cacher, Riley Howell a eu le courage de faire ce qu’il était censé faire.
Comme le professeur dans cet école en Floride l’année dernière, je comprends ça. Il ne pouvait ni courir, ni se cacher. Layla
Malheureusement, ce que Trump, celui qui a eu une épine de Lenoir, va lui reprocher de ne pas avoir eu un GUN.
Un good guy pas de GUN; il aurait dû écouter le Gros Bandit.
Ca devient triste de voir une telle réalité. Le lobby des armes et les tizamis du trumpeux ne veulent rien savoir. Une vie perdue, bof, ce n’est rien, on se rempli les poches et on continue a remplir la cervelle vide des timbrés du Most Marvellous Country of the world….. En parlant timbré, voici un article de la Presse qui propose une vision de la vie en Alberta et des groupuscules racistes canadiens. PATHÉTIQUE!
https://www.lapresse.ca/actualites/national/201905/05/01-5224736-hausse-de-lextremisme-et-du-nombre-de-crimes-haineux-en-alberta.php
Très juste ! Ceux qui achètent des armes à feu sous le parapluie de la NRA pour, disent-ils, se protéger … ceux-là mêmes ont un peu du sang de ce jeune héros sur leur mains.
C H A P E A U!
C’est ce qu’on appelle avoir des ‘balls’ et du vrai courage. Tu te lances dans une situation (très) dangereuse pour aider, sauver des gens en mettant littéralement ta vie ‘on the line’.
@ Apocalypse
Pour ma part, je ne recommanderais à personne de tenter de désarmer ou d’arrêter un tireur avec une arme à feu qui tire sur des gens. C’est beaucoup trop risqué et personne ne devrait se sentir coupable de ne pas avoir risqué sa vie pour en arriver (dans le meilleur des cas) à faire un geste qui déstabilise ou arrête le (les) tireur(s)…
Riley Howell est certes un héros qui a probablement permis de réduire en importance cet autre effroyable carnage dans une école des États-Unis, mais le malheureux y a très injustement laissé sa vie. Pourquoi ce jeune étudiant y a-t-il sacrifié sa vie alors que tant de « rapaces » continuent et continueront d’appuyer (sans se remettre en question) l’accès aux armes à feux aux États-Unis?
Sans minimiser la vie des victimes d’une telle fusillade « domestique », je rage également de constater que la société américaine (et la nôtre) ne se préoccupe pas non plus des milliers d’autres victimes ailleurs dans le monde découlant de l’armement des dictatures amies, à commencer par celle du monstrueux royaume d’Arabie Saoudite…
@ nemiacau
…Pour ma part, je ne recommanderais à personne de tenter de désarmer ou d’arrêter un tireur …(dans le meilleur des cas) à faire un geste qui déstabilise ou arrête le (les) tireur(s)……
Mais lorsque les deux premières options qui sont de s’enfuir et de se cacher ne sont plus possible il ne reste que deux choix possible.
Attendre que le tireur vide son chargeur en espérant que vous ne serez pas la cible de ses balles.
Charger le tireur pour le maîtriser.
Il n’existe aucune autre option.
De plus, en tentant de maîtriser le tireur, oui la personne ou les personnes risquent de mourir sous les balles mais uns chose est certaine, le nombre de victime est moindre que si les gens attendent en priant que le tireur les épargne.
@ nemiacau
Vous m’enlevez les maux de la bouche !
Pendant mes jeunes années au primaire, nous étions habitués à faire une ou deux fois l’an, un exercice d’évacuation pour les incendies. C’était la menace la plus sérieuse qui pouvait survenir à l’école ( et je ne me souviens pas d’un seul incendie qui ait fait des victimes au Canada).
De nos jours, la menece la plus réelle est l’infriltation d’un tireur dans l’école.
Aujourd’hui, des exercices de confinement sont menés avec des portes qui se barrent de l’intérieur des classes, ( ce qui n’était pas le cas à Colombine) on se cache en silence. Les policiers ont maintenant comme directives de ne pas attendre le swatt et de foncer vers les coups de feu ( comme à Dawson ou il y a eu une seule victime). On s’habitue à tout j’imagine.
@treblig (10h44)
C’est vrai à propos de Dawson. Les directives ont été modifié après la tuerie de la Polytechnique (1989) alors que les policiers étaient resté planqué en attendant l’arrivée du SWAT, et ce, pendant que le tireur poursuivait sa cavale meurtrière à travers l’école.
La formation donné aux policiers a également été changé afin de leurs permettre d’intervenir dans ce genre d’événement, si la situation l’exige, et ce, sans attendre le SWAT. Rappelons-nous l’épisode de la série « 19-2 » (SRC) qui avait parfaitement illustré ce changement dans les protocoles d’intervention.
D’ailleurs, les exercices d’intervention effectués par les policiers et les aspirants policiers à l’École Nationale de Police du Québec, sont devenus la norme.
À Dawson, on avait vu le policier Denis Côté foncé à Dawson pour aller aider ses confrères. c’est lui qui a atteint le tireur avant qu’il se suicide.
https://www.tvanouvelles.ca/2016/09/13/la-mince-consolation-de-denis-cote
Riley Howell est un héros. J’espère que la Direction de l’Université de la Caroline-Du-Nord saura trouver une façon de lui rendre hommage.
Il n’est hélas, qu’une autre des nombreuses victimes du laxisme de ce pays en matière de contrôle des armes à feu.
Dire que ça prétend être un modèle de vertu et un phare de la démocratie.
Oui, la statue d’un (trop) jeune homme (sous la forme d’un ange gardien) qui écrase une tête à l’effigie de Trump. Telle ces statues religieuses de Marie écrasant la tête du serpent qui menace la terre entière.
Bravo pour l’abnégation de sentir soulagé que la mort de son frère ait servi à sauver des vies mais bizarre de ne pas mentionner le danger d’un nombre sans cesse croissant des armes. Au fait, est-ce que le Président a réagi à cette situation?
@réal Tremblay.
Probablement l’habituel » thoughts and prayers ». Ce qui est pour moi une marque absolue de fatalisme. Une façon de justifier l’inaction après-coup.
Bravo à ce jeune courageux. Une médaille à titre posthume, j’espère.
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Donald lui serait rentré calmement avec un gun et aurait tiré le tueur avant
même qu’il ne fasse une victime … beleive me .
Et la il aurait été accusé de meurtre mais qu’a cela ne tienne.
Lui il savait que c’était un tueur et il l’a tué avant qu’il ne fasse des victime
IT’S DONE ………. ou plutôt …. IT’S DON.
Ouch ! 👌