Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

J’ai fait allusion hier dans ce billet à l’embarras de William Barr lorsque Kamala Harris lui a posé cette question : «Est-ce que le président ou quiconque à la Maison-Blanche vous a demandé ou suggéré d’ouvrir une enquête sur quiconque?» Le procureur général n’a jamais répondu clairement à la question. Mais le New York Times a publié aujourd’hui à la une un article qui permet de comprendre que Donald Trump a bel et bien suggéré à Barr de se pencher sur un dossier concernant un des candidats démocrates à la présidence, en l’occurrence Joe Biden.

Et la publication de cet article a poussé aujourd’hui un allié de Donald Trump, Rudolph Giuliani, à réclamer une enquête sur un conflit d’intérêts apparent impliquant l’ancien vice-président et son fils Hunter, avocat et lobbyiste.

Quels sont les faits incontestables? En 2016, Joe Biden s’est rendu à Kiev pour informer les dirigeants ukrainiens que les États-Unis ne verseraient pas à leur pays des garanties de prêt totalisant 1 milliard de dollars s’ils ne viraient pas le procureur général d’Ukraine, accusé de fermer les yeux sur la corruption.

À la même époque, ce procureur général, Viktor Shokin, enquêtait sur un oligarque ukrainien à la tête d’un groupe – Burisma – qui payait et comptait parmi ses administrateurs Hunter Biden, fils du vice-président.

Shokin a perdu son poste. Il a été remplacé par Yuriy Lutsenko, qui a poursuivi l’enquête sur Burisma avant d’y mettre fin dix mois plus tard sans déposer d’accusations.

Rien ne prouve que Joe Biden a agi pour aider son fils. Certains conseillers de l’ancien vice-président rappellent d’ailleurs que l’administration Obama était en faveur de la poursuite de l’enquête sur Burisma par Lutsenko.

Or, ce même Lutsenko a réouvert en mars dernier l’enquête sur Burisma après avoir rencontré Rudolph Giuliani à plusieurs reprises à New York. Lors d’une de ces rencontres, il a appelé Donald Trump et l’a informé des progrès de ses démarches sur un ton enthousiaste, selon le New York Times.

Le quotidien laisse entendre que la réouverture de l’enquête sur Burisma est une faveur faite à l’administration Trump Lutsenko.

L’histoire n’est pas nouvelle. Il y a quelques semaines déjà, des médias conservateurs ont commencé à évoquer cette affaire mettant en cause Joe Biden et son fils. Le Times a mordu à l’hameçon à son tour. Reste à voir si une enquête suivra…

(Photo Reuters)

35 réflexions sur “Conflit d’intérêts en Ukraine : Giuliani réclame une enquête sur Biden

  1. gl000001 dit :

    Encore trump qui travaille avec les russes !!

    1. karma278 dit :

      LOL. Good 1

  2. gigido66 dit :

    Tiens! Tiens, on ne veut surtout pas voir la poutre qu’on a dans l’oeil, mais le cure-dent dans celui du voisin, par contre c’est toujours pire…le « gang » de Trump est véritablement de mauvaise foi. Tout pour faire mal et  « the sky is the limit »…j’ai vraiment hâte de voir que tout ce que cette clique fait pour nuire lui revienne comme un boomerang en pleine face!

  3. Martin Cote dit :

    Biden ne l’aura pas facile avec la clique à Trump…..ils vont tout faire pour le discrediter…..Trump et Giuliani sont experts dans les magouillles et avec Barr comme attorney général, ils ont beau jeu……

    1. igreck dit :

      Et s’ils manquent d’histoires, et bien, ils en inventeront !!!

  4. treblig dit :

    Complexe.

    L’Ukraine est divisé en 2. L’Ouest le centre et le Nord-Ouest sont pro occidental et favorisent un rapprochement avec l’Europe. L’Est, le Nord Est et le sud (Crimée) sont pro russe. L’administration Obama ( avec Biden comme vice-président) favorisait les pro occidentaux. Les républicains, à l’instigation de Trump à la convention de juin 2016, virement de bord, ont voté pour un allègement des sanctions envers les ukrainiens pro russes.

    Maintenant, est-ce que fiston Biden a alimenté son papa pour favoriser le congédiement d’un procureur un peu trop pro russe ?

    1. spritzer dit :

      @treblig

      « Les républicains, à l’instigation de Trump à la convention de juin 2016, virement de bord, ont voté pour un allègement des sanctions envers les ukrainiens pro russes. »

      C’est plutôt je pense qu’ils auraient adouci le langage de la plate-forme au sujet d’une promesse de fournir des armes à l’armée ukrainienne, qui serait devenue une promesse d’assistance appropriée.

    2. papitibi dit :

      Facile de comprendre la ‘division’ de l’Ukraine entre pro-russes et pro-Europe. Au temps de l’URSS, on pratiquait une politique de russification, en commençant bien sûr par les zones limitrophes. Ukraine, Roumanie, pays baltes, etc.

      Un peu comme la Chine le fait au Tibet et dans le Xinjiang (ouest de la Chine) habité par les Ouïgours musulmans et turcophones.

      Quand le Kremlin avait cédé la Crimée – très russe – à l’Ukraine pour des motifs liés à la géographie, l’éclatement de l’URSS n’avait pas été prévu; ce boutte-là, je peux à la rigueur le comprendre. Mais Poutine préférerait se voir à la tête d’une puissance comme l’URSS. La Russie, c’est trop petit pour ses ambitions mégalomanes.

      1. spritzer dit :

        La Russie est une grande nation qui a des intérêts en conséquence, mais j’ai de la difficulté à voir la mégalomanie dans les actions de Poutine.

      2. papitibi dit :

        @ Spritzer

        La Russie est trop petite pour un petit Poutine; telle qu’elle se trouve, sa population en fait le pays le plus peuplé et le plus puissant d’Europe sur le plan militaire, mais comparée à l’ancienne URSS, c’est trop peu.

        Le poids démographique de deux des trois grandes puissances d’Europe de l’Ouest (Allemagne + France, ou Allemagne + GB) est assez semblable à celui de la Russie, dont le titre de puissance régionale n’est plus ce qu’il était dans le temps de l’URSS.

        Sur le plan économique, la Russie n’est pas une grande puissance. Mais sur le plan militaire, ah là… il est permis à Poutine de pavoiser. Sur le plan politique itou. La Russie joue de ses influences et manipules ses pions au Moyen-Orient.

        Le monsieur ne veut pas être une grenouille qui grenouille; s’il grenouille, c’est pour avoir l’air d’un boeuf!

      3. spritzer dit :

        @Papitibi

        « La Russie est trop petite pour un petit Poutine; telle qu’elle se trouve, sa population en fait le pays le plus peuplé et le plus puissant d’Europe sur le plan militaire, mais comparée à l’ancienne URSS, c’est trop peu.  »

        Qu’est-ce qui vous fait dire ça. Vous l’avez dit plus haut, la Crimée c’est différent, mais pour le reste Poutine n’a démontré aucun intérêt pour annexer des territoires. Ni l’Ossétie du Sud, ni l’Abkhazie, ni le Donbass et encore moins les états Baltes. La Russie deviendrait un véritable état paria si elle s’enlignait dans cette voie.

        « Le monsieur ne veut pas être une grenouille qui grenouille; s’il grenouille, c’est pour avoir l’air d’un boeuf! »

        Ils ont l’expérience, ils ont été un boeuf durant l’ère soviétique et cette expérience leur permet de tenir tête aux US aujourd’hui. Ils sont les seuls à pouvoir le faire, ce qui leur a permis de débarquer en Syrie et de stopper net l’avancée de l’EI pour ensuite les écraser avec l’aide de leurs alliés et ainsi éviter la destruction complète du pays. Les Russes n’ont pas mis de gants blancs, mais y avait-il une autre façon de venir à bout de cette engeance? Ils avaient fait la même chose en Tchétchénie d’ailleurs et maintenant la province se porte très bien.

        Il faut tenir compte qu’il y a toujours eu de la désinformation au sujet de la Russie et avec Poutine on atteint des sommets. Et comme il y a une guerre larvée entre les US et la Russie depuis l’avènement de Poutine, on peut mettre en doute bien des histoires qu’on nous sert à propos de Poutine sans jamais apporter de preuves.

      4. papitibi dit :

        @ Spritzer 16h42

        Je ne dis pas que Poutine souhaite russifier les pays baltes (notamment); je dis que c’était la politique de Moscou à l’égard des pays limitrophes d’Europe de l’est, comme la Roumanie, ou des états formant l’URSS, comme l’Ukraine.

        Comment je sais pour la Roumanie? J’ai une amie à Bucarest. Mon ex #2 venait elle-même d’un pays de l’Est, pas loin de la frontière russe. D’ailleurs, elle parle russe! Comme ma chum de Bucarest.

        L’URSS a été un boeuf; la Russie d’aujourd’hui n’a plus de colonies intérieures – dont elle pouvait siphonner les ressources humaines et financières. La Russie d’aujourd’hui vend des hydrocarbures mais elle n’a pas nécessairement les moyens de ses ambitions. Les USA disposent d’un marché intérieur presque trois fois plus grand que celui de la Russie, et ils commercent bien davantage. Le réarmement est probablement un luxe que les USA ont davantage les moyens de se payer. Les guerres? Poutine en a-t-il les moyens? Et l’exploration spatiale?

        La technologie chinoise, on la connait. Mon laptop est un gros Lenovo, mon smartphone est un Huawei qui était le flagship du fabricant il y a 10 mois à peine. Deux géants chinois, sans équivalent en Russie. Poutine peut bien bomber le torse, il n’a PAS les moyens de ses ambitions.

        = = =

        Cela dit… parlons un tit peu de ces forces russes, ou pro-russes armées par la Russie, qui faisaient la pluie et le beau temps en territoire est-ukrainien. La Crimée, historiquement, c’était russe. Mais je dirais pas la même chose de l’Ukraine orientale, dont une partie de la population a été colonisée et russifiée au temps de l’URSS; je le répète, l’URSS a russifié, tout comme la Chine tend à faire des Ouîghours et des Tibétains des minorités au Tibet et au Xinjiang. Même tactique. Mêmes méthodes. À force d’exporter des Chinois ou des Russes, on finit par prendre le dessus!

        Disons que l’impérialisme n’est pas toujours américain, ce qui ne le rend pas plus sympa à mes yeux.

      5. spritzer dit :

        @Papitibi

        « Poutine peut bien bomber le torse, il n’a PAS les moyens de ses ambitions. »

        Ses ambitions sont de développer le pays et d’avoir les forces armées suffisantes pour être à l’abri des attaques, à l’abri d’une dévastation comme ils ont connue durant la deuxième guerre mondiale. Ce ne sont pas des forces d’invasion, bien qu’elles peuvent faire le travail sur une petite échelle, mais le pays à une posture défensive qu’il peut se payer parce qu’ils produisent leurs armes qu’ils payent en roubles. Et avec leur partenariat économique et militaire de plus en plus étroit avec la Chine, je ne suis pas inquiet pour eux.

        Pour le Donbass, que voulez-vous. Ce n’est pas Moscou qui a décidé que la population de cette région n’acceptait pas le renversement de Yanukovich en 2014 et les politiques restrictives de Kiev à l’égard de la minorité russe du pays. Les gens du Donbass ont décidé seuls de ne pas rester attaché à l’Ukraine et les Russes les ont aidé à repousser les attaques ukrainiennes. De mon point de vue la Russie a agit légitimement.

        Je ne sais pas à quel point l’URSS a russifié la région, mais l’Ukraine est une création relativement récente qui a sa base en Galicie. L’Est de ce qui est l’Ukraine aujourd’hui a toujours appartenu à l’empire russe, et donc la région est russophone depuis des lunes.

      6. Benton Fraser dit :

        @spritzer

        La seule ambition de Poutine est de conserver le pouvoir en Russie et pour ce, comme tout bon dictateur, il faut un ennemi et un bouc émissaire pour endormir le peuple.

        Personne ne veut envahir la Russie, on est en 2019 et non en 1919!

    3. spritzer dit :

      @Benton

      Poutine va prendre sa retraite en 2024, à moins que le pays soit au milieu d’une guerre déclenchée par l’OTAN.

      Vous voyez tout à l’envers quand il est question de la Russie. C’est Poutine qui est le bouc émissaire des Américains pour justifier les dépenses orgiaques dans le militaire. Qui a servi de bouc émissaire depuis 3 ans aux démocrates et à Hillary?

  5. Jean Saisrien dit :

    Biden a juste à le crier live on TV comme Trump et il sera lui aussi immunisé.

    1. gl000001 dit :

      Believe me !

  6. Ziggy dit :

    Le clown Guilliani comme lance de fer des bassesses de la balloune orange leur manigance est voué à l’echec avec Barr pas de crédibilité ça ne fera pas long feu mais ça peu divertir toute la gang de Maboule républicain ils vont sortir les guimauves et faire un feu de camp si le feu pogne le chef d’orchestre vas appelé ses amis pompier.Nous ont vas mangé du pop corn et voir leur plan fouaré.

    Surtout pas de panique Jos faut pas se laissé déconcentré.

  7. karma278 dit :

    « Rudy’s on a train to nowhere », va la chanson d’un groupe Britannique.

    J’ai perdu tout respect pour le maire du 911. Comme fixer de Tiny (en remplacement du ‘repenti’ (sic) Cohen, Il fait preuve de malhonnêteté intellectuelle avec partisanerie crasse et mauvaise foi évidente.

    J’ai souvent entendu des juges, parfois à mon égard dois-je confesser, tenir ces propos massue:
    « Avez-vous autre chose à plaider, parce que vous n’irez pas loin avec « ça ». »

    Les voyages hebdomadaires de Tiny et sa suite ($,$$$,$$$ à date…) à ses propriétés personnelles ne causent pas de problème de conflit d’intérêts, ni la combien commode démission du juge Kennedy, ni le refus de Barr de témoigner?

    Mais « ça » mériterait une enquête?

    « Fool on the hill », chantait aussi d’autres Britanniques.

  8. xnicden dit :

    « Le Times a mordu à l’hameçon à son tour. »

    Qu’est-ce qu’on ferait pas pour montrer qu’on est neutre et qu’on traite les deux camps de la même manière. Et pour des clics de la part de bons républicains. Comme dans le temps de « but her emails… »

    Cela dit, ce que veulent Trump et sa gang est de créer une fausse équivalence et normaliser les actions de Trump. Pour paraphraser @AmandaMarcotte, on cherche à ce que le message qui est retenu est que si Trump connaît des russes, ben Biden lui connaît des ukrainiens, donc ce que Trump a pu faire avec les russes c’est un détail sans importance.

  9. 430a dit :

    Ça va jouer dur dans les temps à venir. Ce qu’on a vu de Trump jusqu’à maintenant, ce n’était que de la « petite bière » comme on disait…Dans tous les cas de figure, Trump va s’accrocher au pouvoir. Et ce, même s’il perd en 2020!

  10. spritzer dit :

    Joe Biden a exigé le départ du procureur général Viktor Shokin parce qu’il était complaisant face à la corruption, mais son enquête sur Burisma était à la satisfaction de l’administration Obama. Jusque là ça va, mais pourquoi le nouveau procureur Lutsenko a clos l’enquête sur Burisma 10 mois plus tard. C’était pourtant un cas que le gouvernement américain voulait voir sous enquête plus tôt.

    Et Hunter Biden et ses associés qui reçoivent 3,4 millions et plus pour leur travail au compte de Burisma. Il y a au moins apparence de conflit d’intérêt.

    « Mr. Lutsenko initially took a hard line against Burisma. But within 10 months after he took office, Burisma announced that Mr. Lutsenko and the courts had “fully closed” all “legal proceedings and pending criminal allegations” against Mr. Zlochevsky and his companies, and that the oligarch had been removed by a Ukrainian court from “the wanted list.” Mr. Zlochevsky returned to the country.

    Hunter Biden’s work in Ukraine appears to have been well compensated. Burisma paid $3.4 million to a company called Rosemont Seneca Bohai LLC from mid-April 2014, when Hunter Biden and Mr. Archer joined the board, to late 2015, according to the financial data provided by the Ukrainian deputy prosecutor. The payments continued after that, according to people familiar with the arrangement. »

  11. Ziggy dit :

    Ouin pis! …Spitzer que tes insinuations soient véridiques ou pas l’intention n’est pas prouvé tu emploi la méthode de Barr tu as lu un texte et c’est devenu ton bébé et tu l’interprète à ta façon.Si Papitibi ne c’était pas porté garant pour toi je serais porté à croire que tu aime planté des contreverses sur ce blogue.J’aimerais bien avoir l’opinion de Bartien.

    1. spritzer dit :

      Vous pouvez aussi demander l’opinion de Samati tant qu’a y être. C’est Papitibi qui a raison… 🙂

  12. jeanfrancoiscouture dit :

    Joe Biden pourrait d’abord commencer par son fameux «Give me a break» utilisé en anglais pour signifier:« that you do not believe or are disgusted about what someone has said or done» pour ensuite conclure avec la formule plus polie que celle couramment éructée par Donald Trump et qu’il a déjà utilisée pour qualifier un tissu de de conneries: «That is just another bunch of malarkey.» et passer à autre chose pour ne pas alimenter la bête. C’est apparemment le seul langage que Donald Trump comprend.

    https://idioms.thefreedictionary.com/a+bunch+of+malarkey

    1. Haïku dit :

      jeanfrancoiscouture

      Merci pour votre traduction de « another bunch of malarkey ».
      👌.Trump est incapable de comprendre l’ironie ses « propres » propos.😎

      1. Haïku dit :

        Oups.L’ironie DE ses propres propos.

  13. Mariette Beaudoin dit :

    HS : Je viens de recevoir un courriel d’Avaaz. Il faut signer une pétition, car un sommet international aura lieu bientôt pour empêcher la prolifération de plastique dans les océans. Et devinez qui bloque le tout au lieu d’encourager les compagnies à utiliser une autre matière moins polluante ? Trump, évidemment. Il n’y a pas une journée où il ne nous fait pas enrager.

    1. Haïku dit :

      Mariette Beaudoin

      👌
      RE:matière moins polluante:
      « J’ai viré Scott Pruitt parce qu’il était trop pro-environnemental »(DT 45).
      Lire sarcasme; genre charbon propre.

      1. igreck dit :

        « J’avais trop peur (Fear) d’attraper un prurit à son con-tact ! » – Humpty Trumpty

  14. jcvirgil dit :

    La corruption est endémique en Ukraine et les milliards d’aide économique et militaire versé sur le pays sont sûrement entouré de vautours qui ne demandent pas mieux que de grappiller quelques millions ici et là.
    Le pays est en faillite et tout le monde s’arrache un morceau de la dépouille.

    Des cas de corruption semblables ne devraient pas nous surprendre. Arrêtons de faire de l’angelisme la principale raison pour laquelle la politique attire tellement de gens., c’est l’attrait de l’assiette au beurre et le budget militaire americsin est un vaste trou noir qui engouffre les fonds publics sans reddition de comptes crédibles.

  15. Apocalypse dit :

    ‘Joe Biden’

    Le cirque ne fait que commencer: ‘Good Luck’! (Hillary Clinton)

  16. Danielle Vallée dit :

    La clé de l’article du Times est la suivante: ‘ he was scrutinizing millions of dollars of payments from Burisma to the firm that paid Hunter Biden’
    Ça ne dit pas que Hunter Biden a reçu de l’argent.

    Dans tout cet article, le point le plus important c’est que Barr a menti publiquement à Kamela Harris cette semaine.
    Un autre mensonge.

  17. Gilles Morissette dit :

    Ça commence. Le Gros taré fait dans son froc à l’idée d’affronter Biden et il est prêt à tout pour le dénigrer et miner sa crédibilité. Il a lâche sa meute dans tous les recoins de la planète afin de trouver quelque chose, n’importe quoi qui pourrait nuire à Biden.

    Y-a-t-il vraiment eu apparence de conflit d’intérêt? Possible mais rien ne prouve que Biden ou son fils aient été impliqué.

    La vrai nouvelle par contre est que Barr a menti sous serment à Kamala Harris lors de son audition de cette semaine.

    Dommage que le NYT n’est pas mis l’emphase là-dessus. L’hameçon n’était peut-être pas assez attrayant.

  18. papitibi dit :

    Avez-vous autre chose à plaider, parce que vous n’irez pas loin avec « ça » – Karrma, 22h41

    Ouha ha ha! Confession bien ordonnée commence par soi-même! 😁
    Ça me rappelle la fois où je plaidais un dossier à Val d’Or devant un tout nouveau juge qui avait conservé ses réflexes de permanent à l’aide juridique. Mon mandat à moi, c’était de plaider que le taux de 31,8% facturé à une pauvre créature du Bon Dieu par une ‘compagnie de finance’ était justifié et que les obligations du consommateur ne devaient pas être réduites.

    Évidemment, Sa Seigneurie toute neuve m’a reçu avec un fanal pis une tonne de briques! Vous irez pas loin avec ça!!!

    Mon sang de gauchissss n’a fait qu’un tour. J’ai demandé à mon témoin de décortiquer chacune des composantes du taux de 31,8 (±). Nous autres on doit emprunter l’argent qu’on prête. De tous les prêts qu’on effectue, il y en a disons 25% où on perd tout, et 50% où on ne récupère pas l’intégralité. On prête à ceux que les banques refusent d’emblée. On doit supporter des frais de recouvrement beaucoup plus élevés que les Banques. Mon bonhomme m’a chiffré tout ça, au quart de point près, et au final, j’ai gagné mon point et la pôv Créature du bon Dieu – égorgée par les gros méchants, a perdu sa cause!

    Ce qui me laisse particulièrement fier… et en même temps particulièrement confus.

    J’étais alors un greenie, 5 ou 6 ans d’expérience. Un génie était né! En même temps qu’un gauchissss pragmatique!
    Alléluia!

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