Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

Les analystes prévoyaient un ralentissement de l’économie au début de l’année à cause notamment du temps froid, de la volatilité des marchés boursiers et de la paralysie partielle de l’État fédéral. Tu parles! Selon une première estimation du département du Commerce publiée hier, la croissance de l’économie américaine s’est établie à 3,2 % en rythme annuel de janvier à mars, alors que les analystes misaient sur 1,9 % après 2,2 % au 4e trimestre. Qualifié d’«incroyable» par un Donald Trump joyeux, ce chiffre rappelle le boum de la fin des années 1990 et efface les craintes d’une récession dans un avenir prévisible. Mais, car il y a toujours un mais…

Il y a deux différences majeures entre l’économie actuelle et celle de la fin des années 1990, selon cet article du Washington Post. La première tient aux inégalités économiques, qui se sont creusées au cours des dernières années. Les plus bas salariés ont reçu des hausses modestes, mais ce sont les plus riches qui profitent vraiment de l’expansion économique.

La deuxième différence est liée aux finances publiques, l’administration Trump ayant réussi l’exploit d’alourdir les déficits au cours d’une croissance dont la durée devrait fracasser bientôt un record. Résultat: la marge de manoeuvre de l’État sera restreinte lors de la prochaine récession.

«Une autre récession arrivera à un moment donné et nous entrerons dans cette prochaine récession dans une position difficile», dit au Post Christina Romer, professeure d’économie à l’Université de Californie à Berkeley et ancienne conseillère de Barack Obama.

Selon le Fonds monétaire international, les États-Unis sont la seule économie majeure dont la dette en proportion du PIB devrait augmenter au cours des cinq prochaines années.

Les analystes ajoutent d’autres bémols au chiffre annoncé hier. Ils notent qu’une bonne partie de l’expansion économique est liée à la croissance des stocks des entreprises, qui doivent maintenant les écouler. Ils soulignent aussi que la baisse des importations au cours du premier trimestre risque de ne pas se reproduire dans le second.

Mais les analystes ne sont pas infaillibles, comme le démontre le chiffre annoncé hier par le département du Commerce, qui devrait être révisé au moins deux fois au cours des prochains mois.

(Photo Bloomberg)

59 réflexions sur “Pas de récession à l’horizon, mais…

  1. Mabuse dit :

    Tout va très bien, madame la Marquise: vous n’avez qu’à rehausser le plafond de la dette pour la refiler aux générations futures!…
    https://www.washingtonpost.com/business/economy/trump-administration-pushes-for-quick-action-to-raise-debt-limit/2019/04/25/47b16a48-6775-11e9-a1b6-b29b90efa879_story.html?noredirect=on&utm_term=.5ff9aa80a47c

    Trump administration pushes for quick action to raise debt limit

    « Le gouvernement devrait dépenser près d’un billion de dollars de plus qu’il ne perçoit en recettes cette année, et il emprunte de l’argent pour combler la différence en émettant des titres de créance. Toutefois, le département du Trésor ne peut émettre des titres de créance que jusqu’à concurrence d’une limite fixée par le Congrès, et les législateurs ont tenté par le passé d’imposer des modifications budgétaires dans le cadre de discussions sur le plafond de la dette. Selon les données du Trésor, l’encours de la dette du gouvernement s’élève maintenant à près de 22 billions de dollars et est assujetti à la limite de la dette.
    Les experts financiers croient qu’une crise économique se produirait si le plafond de la dette n’était pas relevé parce que le gouvernement n’aurait pas assez d’argent pour payer ses factures. Le marché boursier pourrait s’effondrer, le taux de chômage et les taux d’intérêt pourraient monter en flèche. Un tel scénario ne s’est jamais produit auparavant parce que le Congrès a toujours accepté de relever le plafond de la dette à temps. »

    Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator

    1. treblig dit :

      Je suis d’accord avec cette analyse financière. Mais, pour être plus juste, il convient de souligner que les générations actuelles souffriront du déficit et pas seulement les générations futures. Le remboursement des frais d’intérêts sur la dette augmente de 200 milliards par année. Ces frais d’intérêts, d’ici 2 ou 3 ans, auront dépassés le budget militaire.

  2. treblig dit :

    Au cours d’un seul mois en 2009, il s’était perdu 800 000 emplois. ( la pire crise depuis 1929). Obama, cette année là, a enregistré un déficit record de 1 400 milliards pour financer une relance budgétaire du système économique américain. Et, selon les kéynésiens ( dont je suis), c’était la chose à faire dans ce contexte de décroissance économique. Obama, dans les années suivantes, a réduit progressivement le déficit à 587 milliards en 2016, dernière année de son mandat. Ce qui était aussi la chose à faire selon le kéynésianisme en temps de prospérité.

    Sauf que Trump laisse filer le déficit depuis le début de son mandat, en temps de prospérité, vers les 1 000 ou 1 200 milliards ( on verra au 30 septembre 2019, en fin d’année financière ). Ce qui a l’effet d’une stimulation économique… à crédit par un endettement excessif. Quand la récession va se produire, et elle va se produire, les coffres seront vides. Et un endettement encore plus grand va se produire.

    1. Madalton dit :

      Au Canada, on est dans la même situation de créer des déficits en période de croissance. De plus au Canada, le taux d’intérêt de la Banque du Canada se situe à 1.75 % comparativement à 2,5 % aux USA. Notre marge de manoeuvre sera moindre en cas de crise économique pour baisser le taux d’intérêt.

      1. Samati dit :

        Au Canada, la dette est relativement peu importante en regard du PNB et le déficit finace principalement des travaux d’infrastructures. Si le Canada avait une dette comparable aux États Unis elle serait aux alentours des $100 à $120 milliards plutôt que le maigre $10 à 15 milliards prévus pour la dernière année.

        Le Canada possède toujours une forte marge de manœuvre en cas de récession.

  3. spritzer dit :

    Ce traducteur fait du bon travail.

  4. spritzer dit :

    Est-ce que la diminution anticipée de la production de pétrole de schiste sera l’élément qui va déclencher la débandade?

    1. treblig dit :

      Les entreprises de gaz de schistes ont un endettement global d’environ 300 milliards . Ce qui est largement supérieur, et de beaucoup, aux réserves supposées ( mais non encore prouvées) de gaz de schistes. Si vous avez investi là- dedans, débarassez-vous au plus vite de vos actions.

      1. spritzer dit :

        J’ai lâché la bourse en 2009, ça n’avait pas été un succès…

      2. jcvirgil dit :

        Voyons donc. Quelqu’un va vous traiter de lecteur de Russia Today si vous continuez dans cette veine ….mais vous avez raison . La bulle des gaz de schiste est une de celles qui menacent l’économie américaine.

      3. Samati dit :

        @ treblig

        Je suis cette industrie depuis plus de 20 ans (plus de 40 ans dans les mines). Les finances du secteur pétrolier ne peuvent être comparées aux secteurs de l’économie.

        La production de pétrole nécessite un investissement initial important soit creuser le puits et le brancher sur un réseau de pipeline. Cet investissement est financé par les encaisses internes de la société et par le financement par dette. Les coûts de production de pétrole et sa vente sur les marchés sont relativement bas, incluant l’amortissement et la dépréciation. Les nouvelles méthodes d’extraction (depuis 2014) ont considérablement abaissé les coûts de production du pétrole de shales (schistes sédimentaires) à environ $30 le baril.

        Quant aux réserves, ce type de pétrole non traditionnel ne permet pas d’évaluer les réserves de façon traditionnelle. Les géologues spécialisés dans ce type de gisement évaluent les réserves de ce type de pétrole aux États Unis à plus de 100 milliards de barils récupérables. Ces immenses réserves de très haute qualité (Eagle Ford, Permian, Bakken) devrait garantir l’indépendance pétrolière des États Unis pour les 50 prochaines années.

        Parmi les entreprises, il y en a qui sont très profitables et d’autres moins. Il faut éviter de faire l’erreur de voir l’industrie comme un tout homogène. Les sociétés pétrolières américaines génèrent des revenus de plus de US$270 milliards par année (aux prix actuels), ce qui est suffisant pour assumer la dette.

        Les États Unis, le plus grand producteur pétrolier devant l’Arabie saoudite et la Russie, devraient devenir un exportateur net de pétrole d’ici quelques mois. Ils devront cependant continuer de dépendre du Canada et du Mexique pour approvisionner en pétrole lourd leurs raffineries.

        Même si Trump fait des pressions auprès de l’OPEP et de la Russie pour faire baisser le prix du baril de pétrole pour plaire à sa clientèle, il serait étonnant que ces derniers refassent l’erreur de 2014. Dans l’espoir de sortir les producteurs américains du marché, ils avaient alors augmenté la production à des niveaux élevés ce qui avait entraîné une forte baisse de prix, dont ils furent les principales victimes. Les producteurs américains ont amélioré leurs méthodes de production et abaisser de façon importante leurs coûts en capital et de production, ce qui leur a permis de survivre dans un environnement de bas coûts (certains producteurs ont fait faillite).

        Le phénomène de bulle n’existe pas dans cette industrie et toute baisse de prix touchera davantage les producteurs des pays en développement (sociétés d’état) que les producteurs américains.

      4. jcvirgil dit :

        @samati

        Vous les achetez où vos lunettes roses , j’en prendrais bien une paire 🙂

        À 300 milliards de dettes l’industrie du gaz de schiste s’apparente à une pyramide de Ponzi. En plus d’être une des formes d’exploitation les plus polluantes pour les nappes phréatiques et l’atmosphère , elle est basée sur un modèle économique intenable.

        Bonne lecture

        https://www.investing.com/analysis/us-shale-oil-industry-catastrophic-failure-ahead-200349929

  5. Louise dit :

    Je ne m’y connais pas beaucoup en macro-économie mais ce que je sais, c’est que lorsqu’on dépense plus que nos revenus on s’en va tôt ou tard dans un cul de sac.
    Pour Trump, en autant que le cul de sac arrive après l’élection c’est parfait.
    C’est ce qu’il a fait toute sa vie, fonctionner avec l’argent des autres. Il ne va commencer à prévoir et à économiser parce qu’il est président, au contraire.
    Graissons la patte des riches pendant que l’argent rentre à pleine porte. Quand il n’y en n’aura plus, les plus démunis devront se serrer la ceinture mais ce n’est pas grave ils sont habitués. Scandaleux !

    1. igreck dit :

      Les USA, depuis trop longtemps, sont un pays « Too big to fail » comme disent si bien les Français !

  6. V-12 dit :

    La formule Trump: enrichissement par endettement.

    Quand ça va foirer, ça va être pire qu’en 2008 car le gouvernement ne pourra même plus emprunter, ou bien à un intérêt largement majoré par une cote de crédit affaiblie.

    J’aimerais surtout savoir sur quoi l’augmentation des dépenses des consommateurs s’est basée, mais j’ai pas encore trouvé.

    Aussi, l’industrie américaine avait de gros surplus d’inventaires. Céréales, métaux. Si c’est l’inventaire qui s’est écoulé, mais que la production n’a pas augmenté, ça se reflètera au prochain trimestre.

    Dans le fonds, ce 3,2% n’est pas assis sur des bases solides. Seulement cela devrait faire peur.

    1. ProMap dit :

      V-12 – « La formule Trump: enrichissement par endettement » Et ce de plusieurs manières:

      1. Diminution de taxes pour les plus riches = augmentation de la dette pour l’épicerie. Voilà la première.
      2. Augmentation de la dette = plus de profit pour les créanciers. Et de deux.
      3. Qui paie les intérêts et le remboursement du capital emprunté = les moins riches parce que les plus riches ont reçu une sorte de prime à la richesse sous forme de baisse d’impôt. Et de trois.

      C’est ainsi que trouve tout son sens : c’est avec de l’argent qu’on fait de l’argent. Étant donné que la richesse totale d’un pays n’est pas infinie, il faut jouer du vase communicant pour créer l’illusion de l’augmentation de la richesse du pays. trump est un maître dans l’art de manier les vases communicants. Le problème est qu’ils communiquent à sens unique.

    2. simonolivier dit :

      @v-12 Vous avez visé dans le bulls eye. Les ameirequins ont écoulé leurs inventaires sur les marchés mondiaux. La production n’a pas augment. Tiny pourra toujours blâmer Crooked Hillary..

  7. Pâquerette Palardy dit :

    Tout comme Louise , je ne suis pas une experte en économie mais je sais reconnaître que lorsqu’on a prévu une croissance économique à 1.9% et qu’elle est de 3.2% c’est très bon. Surtout qu’on avait prédit en 2016 losrque Donald Trump a été élu que le marché s’écroulerait, que les gens crèveraient de faim, que tout ce que le bon Barack Obama avait réussi retourneraient en poussière, c’est très très bon. N’est-ce pas?

    1. ghislain1957 dit :

      @ Perdue dans les Pâquerette

      Vous faites vraiment de l’aveuglement volontaire, toute en pamoison devant votre gourou orange.

      Relisez ce passage du billet: «Une autre récession arrivera à un moment donné et nous entrerons dans cette prochaine récession dans une position difficile»

      Et celui-ci: « Les analystes ajoutent d’autres bémols au chiffre annoncé hier. Ils notent qu’une bonne partie de l’expansion économique est liée à la croissance des stocks des entreprises, qui doivent maintenant les écouler. Ils soulignent aussi que la baisse des importations au cours du premier trimestre risque de ne pas se reproduire dans le second. »

      Si vous gérez votre budget personnel comme votre idole gère celui des USA, bonne chance dans votre faillite personnelle à venuir!

      1. ProMap dit :

        ghislain1957 – Et j’ajouterais, pour le bénéfice de Pâquerette, essayez chère fleur de faire 6 faillites personnelles dans votre vie. Je vous prédis que vous ne vous rendrez pas à la deuxième. Il faut un tempérament mafieux pour se rendre à 6 faillites magistrales et là, il est en voie d’en réaliser une septième sur le dos de ses concitoyens. Il l’a dit lui-même, il est le roi de la faillite et c’est « facile à gagner » comme les guerres tarifaires ou non.

    2. onbo dit :

      La guerre en Irak de W. Bush en 2003 a vu appliquée la loi du retour en 2008-2009. Le monde l’a échappée belle. J’espère que vous blaguez, comme souvent.

      De fait, l’endettement démesuré de ce gouvernement Trump et le surendettement qui s’en vient, pour bien faire paraître à court terme son mandat de 2016, sera suivi, peu importe le Prez, par une déconfiture spectaculaire, à quelque exception près. La plus plausible, le renversement électoral rageur de ce magouilleur sans âme et sans pitié et un Congrès démocrate à la Chambre et au Sénat.

      Les pauvres sont plus pauvres; ce ne sont donc pas eux qui seront en mesure de relancer l’économie us, spécialement s’ils se retrouvent sans un service de santé à la hauteur de leurs modestes moyens. À la première hausse du chômage, ils iront faire la file au Medicace et si en âge au Medicaid.

      La classe moyenne a perdu bien des plumes avec les tax cuts pour les mieux nantis. Ce sont eux qui risquent de se révolter avec leurs propres outils de professionnels, de gens d’affaires et de membres de diverses corporations, et de façon bien plus forte que les bras des pauvres déjà assiégés par le manque de scolarité et de soins de santé, sans compter leur inadaptation compréhensible aux nouvelles technologies. Ne pas s’occuper des plus pauvres, c’est leur dire: allez! Crevez!

      Continuer de pressuriser la classe moyenne, c’est menacer de fracturer de façon irrémédiable le pays, non plus sur la race ou la religion, mais sur la condition économique et sociale des gens par la création consciente, voulue et maligne d’une immense classe de pauvres. Vous reconnaissez le souhait cent fois répété de Steeve Bannon? Jeter le pays par terre, sous prétexte de reconstruire. Son projet, son bébé, va couler avec l’eau du bain. Ça prend juste zéro empathie pour bêtement penser écraser un pays sans tuer l’âme des gens, l’ingrédient indispensable pour une reconstruction.

      Que ce soit la manière Trump ou la manière Bannon, c’est vouloir absolument d’un écrasement massif de dizaines de millions de citoyens, comme ça se voit dans les pays sous dictature ou sous tyrannie. À ça, je dis: Basta La MalignaTrumputopia! Basta la estupido Bannon revoluçion!

    3. Benton Fraser dit :

      Tout comme papy Trump, Obama a laissé un bon héritage à Donald… qui essait de prendre tout les moyens pour la dilapider!

      On verra l’effet sans doute après l’élection….

  8. quinlope dit :

    Je ne suis pas économiste, mais il ne fait aucun doute qu’une récession arrivera d’ici quelques années et les U.S.A. avec leur taux d’endettement excessif seront mal préparés pour y faire face.

    Mais le gros zouf de la maison brune fonctionne au jour le jour et il sait ce que c’est que de déclarer faillitte.

  9. Danielle Vallée dit :

    En dessous du gros titre de ce rapport: 70% de l’économie américaine est poussée par les dépenses des consommateurs, or celles-ci ont RECULÉ pendant le trimestre.
    Par crainte d’une nouvelle augmentation des tarifs que Trump et la Chine laissaient miroiter, les entreprises se sont empressées d’augmenter leurs inventaires. Et comme Monsieur Hétu le dit, maintenant il va falloir l’écouler cet inventaire.
    Ce gouvernement emprunte pour créer des emplois, surtout dans le domaine militaire. La facture va arriver bientôt et elle va être salée.
    Il suffit de voir ce que Boeing en a fait de ces générosités gouvernementales. Et maintenant Boeing va être tranquillement acculée à la faillite par les poursuites légales.
    Je travaille dans le domaine financier depuis 36 ans et j’y suis encore active d’ailleurs. Et ce qui se passe en ce moment me fout la trouille.
    Trump et les républicains poussent cette bulle dans le but de se représenter aux élections.
    La chute n’en sera que plus brutale.
    Écrits de gestionnaires connus mondialement cette semaine: ‘il n’y a pas de raison d’être euphorique’ ou ceci: ‘L’hiver vient’, tiré d’une série désormais célèbre je crois.

  10. quinlope dit :

    Pôvre Pâquerette, retourne dans ton pré, manger tes pâquerettes et te réjouir des actions d’éclat de ton gourou de la maison brune qui sait défier tous les oracles et qui laissera aux générations à venir de tenter de se sortir de cette gouvernance sans gouvernail de la même façon qu’Obama a dû le faire en 2008 après l’ère Bush et la crise des subprimes.

  11. Pâquerette Palardy dit :

    @Danielle Vallée
    Si ça fait 36 ans que vous êtes dans le domaine financier il y a deux façons de regarder la situation, de façon ´bullish’ ou ´bearish’ vous faites partie de la seconde.

    1. ProMap dit :

      Pâquerette – Il y en a trois façons, la troisième étant « bushish », c’est-à-dire je me contrecrisse des conséquences des bulles économique que je crée. Vous faites partie de la troisième.

  12. noirod dit :

    C’ est une question de temps. Pour l’instant, les experts et principaux bénéficiaires économiques se montrent optimistes parce que le cash continue a rentrer pour eux meme si leur limite de crédit acceptable est depuis longtemps dépassée mais tout ce qui monte…

    Si il y en a qui se réjouissent de ces chiffres aux U.S.A. c’ est que la philosophie du me, myself and i porte fruit. Laissons a nos enfants le soin de payer la facture ,pourquoi donc serions nous pessimistes ?

    Ca va effectivement être moins drôle quand le gros épais va vouloir emprunter pour pouvoir éviter la cata. Parce que vous savez qui finance la dette américaine hein ?

    1. V-12 dit :

      Ouais, commander un #6 pour 2 va soudainement devenir dispendieux.

      1. ProMap dit :

        V-12 – LOL. Et que dire du prix des hamberders! Un trio BigMac au prix présidentiel!

  13. Alexander dit :

    Comme le risque de récession est repoussé, l’apparente bonne santé de l’économie profitera à Trump pour 2020.

    Le problème du surendettement et des inégalités économiques, c’est qu’on les constate à plus long terme.

    Repousser les problèmes vers le futur, ça achète des votes à court terme, mais les lendemains peuvent déchanter.

    Toujours plus facile de distribuer les bonbons que de prendre les décisions difficiles.

  14. Danielle Vallée dit :

    @V12- : sur papier il y a eu une très petite augmentation des dépenses des consommateurs comme telles; elles sont expliquées en très grande partie par l’inflation, les Fêtes du nouvel an, et l’augmentation des coûts liées à la température.
    Exemple 0.82 x 4 trimestres: 3.28% par année, taux d’inflation déclaré en mars aux États-Unis 1.9% annualisé. Différence annuelle réelle: 1.38%

    Une autre partie du montant (0.41) vient aussi d’emprunts mais locaux et d’état pour les infrastructures.
    Le résidentiel diminue et c’est une baisse qui se confirme depuis au moins un an mais là ça peut aussi être l’hiver
    Finalement ces chiffres ne signifient pas grand chose si on ne regarde pas le rapport dans tous ses petits détails.

    ‘Positive contributions came from personal consumption expenditures (0.82 percentage points), private inventory investment (0.65 percentage points), exports (0.45 percentage points), state and local government spending (0.41 percentage points), and nonresidential fixed investment (0.38 percentage points). Imports, which are a subtraction in the calculation of GDP, decreased, posting a positive contribution of 0.58 percentage points. These contributions were partly offset by a decrease in residential investment (-0.11 percentage points).

    1. V-12 dit :

      Merci pour les éclaircissements, très apprécié!

      Je connaîs la formule, C + I + G + (X – M), mais je suis pas spécialiste.

      Mais effectivement, c’est les détails qui font découvrir si la hausse est soutenable ou non. Pour l’instant, c’est court terme au mieux.

      Et le $ là-dedans? Il est appelé à chuter très bientôt, non?

  15. Danielle Vallée dit :

    @Pâquerette: Vous êtes dans le champ comme d’habitude mais c’est votre lieu de prédilection n’est-ce pas.
    Ce qu’il faut être dans mon domaine c’est ‘contrarian’
    Ce qui veut dire: Quand tout le monde se jette vers la même porte, méfies-toi et cherches en une autre….

    1. Pâquerette Palardy dit :

      @Danielle Vallée
      C’est ce que j’essaie d’être sur ce blogue ´contrarian’ pas facile….

      1. Guy LB dit :

        Savoureux !😂

  16. treblig dit :

    La dette étudiante… 1 500 milliards ( plus que le déficit budgétaire, plus que les prêts autos ) les économistes s’aperçoivent de l’impact lourdement négatif de cette dette.

    Obligées de rembourser cette dette, les jeunes reportent à plus tard la formation de familles, de l’achat d’une auto, de l’achat de meubles, de maisons… et de couches pour bébés.

    1. V-12 dit :

      Vu cette semaine; les frais universitaires américains augmentent 8 fois plus vite que le revenu des diplômés.

      Insoutenable.

  17. Gilles Morissette dit :

    Il n’y a pas de récession certes mais il y a des signes qui nous laissent croire que ce scénario ne peut être exclu.

    Le déficit budgétaire est en forte hausse et le fait que le ration dette/PIB soit également en hausse démontrent que les finances publiques sont en mauvais état.

    Les dépenses publiques augmentent et la baisse des revenus de l’État causé par la réforme fiscale de 2017 (les baisses d’impôt pour le 1%) vont amener l’administration fédérale à mettre en place une série des coupures drastiques dans certains programmes sociaux (éducation, santé,,etc) qui vont toucher directement la classe moyenne.

    Il faut prendre connaissance de la dernière proposition budgétaire de Potus 45 pour constater ce que ça signifie.

    Le niveau d’endettement personnel des Américains montre des signes inquiétants et on dirait qu’ils vivent sur la carte de crédit. Ils ont constaté, en remplissant leurs déclarations de revenus, qu’ils auraient moins d’argent dans leurs poches que par les années précédentes.

    Les guerres tarifaires « si facile à gagner » ont amené les entreprises américaines à accumuler leur inventaire et ils devront bien un jour ou l’autre l’écouler.C’est là que les problèmes peuvent survenir.

    Le CBO a prévu que les USA connaîtraient une récession aux alentours de 2020 ou 2021. Il ne se trompe pas souvent dans ses prévisions.

  18. Gilbert Duquette dit :

    Juste pour cela, (une récession majeure) j’aimerais que Trump soit réélu.

    Il ne pourrait imputer la faute aux autres. Ok oui il imputerait la faute aux autres mais je crois que la population et

    Une récession qui frapperait aux portes juste avant les élections mais qui surgiraient juste après la réélection de Trump ferait en sorte que cela démontrerait que ses politiques économiques telles que l’isolationnisme (barrières tarifaires, sorties des accords de libre-échanges comme celui de l’Asie-Pacifique et de l’Aléna (quoique l’Aléna est encore en vigueur), ses politiques anti-environnements, ses politiques de déficits records, son tout aux charbons et pétrole, ses baisses d’impôts, ses politiques migratoires restrictives qui crées de l’inflation par manque de main d’oeuvre,etc., ne sont pas des politiques économiques saines qui stabilisent les économies des Pays et qui aident à se sortir de récession.

    Je me demande comment il ferait pour sortir les USA de possiblement la plus grande récession depuis la grande crise. Surtout qu’il aurait (et a déjà) hypothéqué grandement la capacité des USA à injecter de $$$ frais dans une économie en récession en endettent encore et encore les USA en période de croissance.

    FoxNews et sa base le lâcheraient devant ses contorsions pour ne pas prendre sa part de blâme pour une récession qu’il aurait créée de toute pièce mais surtout pour avoir mis les USA en faillite technique car sa base a bien beau être aveuglée par Trump comment ne pas le tenir responsable lui qui aurait été le POTUS des 4 dernières années.

    Trump passerait du roi des dettes ( https://www.nbcnews.com/dateline/video/donald-trump-i-m-the-king-of-debt-810340419917) au roi de la faillite.

    Et il ne pourrait plus jamais dire ceci : https://www.youtube.com/watch?v=fNORDy7M2k4

    1. Gilbert Duquette dit :

      J’oubliais,

      Il faut parfois un choc massif pour que la population se réveille et que les gouvernements réagissent plus humainement.

      Le great new deal ne fut-il pas mis en place suite aux conséquences de la grande crise de 29-33 ??? Grande crise économique et sociale qui fut la conséquence directe du krash économique de 29 qui elle fut la conséquence directe d’une économie débridée (les années folles de 1918 à 1929) au sortir de la grande guerre.

      Ne trouvez-vous pas des similitudes entre les années folles (1918-29) et les années 2010-2019??? À la différence près que le catalyseur de la croissance économique de 19-18-19 fut la sortie de la grande guerre et le début de la reconstruction de l’Europe versus la sortie d’une crise économique spéculative (2008-09). Mais les plus grandes similitudes sont dans la dernière portion de ces deux périodes de croissances débridées.
      Soit : les politiques de non-interventionnisme, une augmentation de l’écart entre les riches et les pauvres, des secteurs économiques nouveaux pour chaque époque qui ont rendu accessibles pour le peuple des nouveaux produits de consommations.

      Soit : Deux Présidents républicains Coolidge (1923-29) et Trump pour qui les considérations économiques l’emportent sur les occupations politiques.»

      Soit Coolidge méprisait la régulation économique et poursuivit cette idée en nommant des commissaires à la Federal Trade Commission et à l’Interstate Commerce Commission qui firent peu pour restreindre les activités des entreprises sous leur juridiction. La régulation gouvernementale sous Coolidge était, « fine jusqu’à en être invisible ».

      La politique économique de Coolidge a souvent été critiquée pour son adhésion à l’idéologie du laissez-faire qui aurait mené à la Grande Dépression.

      La politique fiscale de Coolidge était celle de son secrétaire du Trésor Andrew Mellon : les taxes doivent être faibles et le moins de personnes possibles doivent avoir à les payer. Le Congrès accepta cette idée et les impôts furent réduits. Les idées de Coolidge étaient partagées par les républicains et en 1924, le Congrès adopta le Revenue Act de 1924 qui réduisait les impôts sur le revenu et supprimait toute forme d’imposition pour deux millions de personnes. Les taxes furent encore réduites après les Revenue Acts de 1926 et de 1928 qui réduisaient également les dépenses afin de faire diminuer la charge de la dette. En 1927, seuls les 2 % de contribuables les plus fortunés payaient un impôt sur le revenu fédéral.

      Ne trouvez-vous pas des similitudes entre Collidge et Trump???

      Je vous invite à lire ce document sur les années folles aux USA :http://entredeuxguerres.e-monsite.com/pages/1918-1929-les-annees-folles-aux-etats-unis.html

      1. Gilbert Duquette dit :

        J’ai oublié une des plus grande similitude entre Coolidge et Trump. L’immigrnat

        Coolidge en vient à diminuer le taux d’immigration aux États-Unis sous prétexte que les personnes immigrées constituent un vrai fardeau pour la population, puisqu’elles sont illettrées, donc moins qualifiées que les Américains pour occuper des postes dans les entreprises et donc, pour contribuer au développement économique de l’état.

  19. ghislain1957 dit :

    I am the greatest economist the world has ever known. With me, there will never be a recession again. – Donald « the greatest » J. Trump

  20. Apocalypse dit :

    @Pâquerette Palardy – 09:47

    ‘Surtout qu’on avait prédit en 2016 losrque Donald Trump a été élu que le marché s’écroulerait,…’

    Qui a dit cela? Donald Trump arriverait dans un contexte très positif de la présidence de Barack Obama. On savait bien que cela allait durer un moment. On a toutefois déjà vu des soubresauts à la Bourse et Donald Trump est en parti responsable.

    Ce n’est qu’une question de temps, sans doute à court terme, avant que les décisions de Donald Trump causent des remous majeurs sur l’économie et comme des participants l’ont mentionné, les Etats-Unis sont endettés jusqu’au cou et sans aucune marge de manoeuvre qu’on a ‘stupidement’ dilapidé pour faire plaisir aux riches. La prochaine récession risque d’être encore pire que celle de 2008 et si Donald Trump est encore président, la fin de l’histoire va être pas mal plus sinistre qu’avec Barack Obama.

    1. ProMap dit :

      Apocalypse – Et ce que notre fleur nationale oublie tient au fait que lorsque les USA subiront une pneumonie, le reste de la planète (dont elle fait partie) recevra un diagnostic de cancer du poumon. Je ne souhaite pas une pneumonie aux états-uniens et je ne veux certainement pas que mes enfants subissent des cures de chimiothérapie parce qu’un minus présidentiel s’amuse à inhaler ses shows de boucane.

      1. Haïku dit :

        👏👌👍 !

  21. Apocalypse dit :

    @Gilbert Duquette – 10:42

    Si Donald Trump est réélu en 2020, il devrait composer avec une récession qui risque d’être encore plus compliquée à gérer que celle qui attendait Barack Obama à son arrivée à la Maison-Blanche en 2008; vous pouvez parier que ça va faire mal et pas seulement aux Etats-Unis.

    Comme vous dites, le pays est dans situation très pénible en raison de l’endettement, aucune marge de maneuvre financière et les taux d’intérêts très bas… ça ne va pas être JOJO :-(.

  22. Apocalypse dit :

    @Gilles Morissette – 10:39

    ‘… vont amener l’administration fédérale à mettre en place une série des coupures drastiques dans certains programmes sociaux (éducation, santé,,etc) qui vont toucher directement la classe moyenne.’

    Effectivement, c’est ce qui risque d’arriver et qui empirerait les problèmes liés à un autre récession.

    Lorsque les choses vont bien, tu en mets de côté pour l’inévitable moment où les choses vont aller mal. Imaginer, les écureuils ont depuis longtemps compris cela, mais pas Donald Trump, président des Etats-Unis … misère …

  23. titejasette dit :

    @paquerette-dans-le-champ-de-patates – « il y a deux façons de regarder la situation, la façon ´bullish’ ou ´bearish’ »

    Nuance, mon « champ-de-patates ». Il y a 3 façons. La façon ´bullish’ ou ´bearish ‘ mais avec un ti (ou gros) décalage de temps compte tenu du fait que personne n’est en mesure de prédire avec exactitude l’avenir (avec le bon timing), même les meilleurs économistes de la planète.

    La débandade de la Bourse avant les fêtes était le reflet des sentiments du peuple et de Wall Street. Selon mon avis, ils on vu juste. Mas ils ♪taient un ti peu en avance (dans leur prédiction bearish). Voyons voir maintenant où on en est rendu.

    La Bourse et l’économie semblent être « florissantes » pour le moment. Ces 2 semaines (fin avril-début mai) sont flyés, grâce aux résultats financiers des titres Fang (AMZN, FB. AAPL, GOOG). Après ces 2 semaines, on attend avec impatience le dénouement de la guerre des tarifs avec la Chine. Ils vont nous « pomper » avec le dénouement de cette affaire ? On verra.

    Quoi qu’il en soit, je crois que la situation « bearrrrish » nous rattrapera tôt ou tard. Ce n’est pas moi qui vous le dit . C’est eux-autres :

    « Le graphique montre un risque économique flagrant qui pourrait nuire aux marchés des actions
    Le prévisionniste économique Lakshman Achuthan avertit Wall Street que les nouveaux sommets du marché NE signalent PAS un cycle de croissance revitalisé.

    M. Achuthan, cofondateur de l’Institut de recherche sur le cycle économique, estime qu’il ne s’agit pas d’un environnement idéal pour des gains durables.

    « L’optimisme est vraiment dans ces actifs à risque », a-t-il déclaré mercredi à l’émission « Trading Nation » de CNBC. « Quand on regarde les données, on voit le ralentissement. Il y a un ralentissement de la croissance qui se poursuit. Cela continue de se produire, et c’est ce qui est déconnecté ici….

    Depuis, les principaux indices boursiers ont augmenté de 22 % à 25 %. Le Dow et le S&P 500 ont clôturé à des plus hauts historiques mardi et le Nasdaq a atteint un record intrajournalier mercredi. Toutefois, la production industrielle et les ventes au détail n’ont pas suivi….

    https://www.cnbc.com/2019/04/25/chart-shows-glaring-economic-risk-that-could-wipe-out-record-highs.html

  24. jcvirgil dit :

    Quand un ancien président , Jimmy Carter enjoint Trump de couper dans les dépenses militaires pour investir dans les infrastructures du pays laissés à l’abandon , c’est peut-être que quelque chose est sur le point de se briser :

    «Nous avons gaspillé, selon moi, 3 000 milliards de dollars», a déclaré Carter à propos des dépenses militaires américaines. “… C’est plus que tu ne peux l’imaginer. La Chine n’a pas perdu un seul centime sur la guerre et c’est pourquoi ils sont en avance sur nous. Dans presque tous les sens.

    «Et je pense que la différence est que si vous prenez 3 billions de dollars et que vous l’investissez dans l’infrastructure américaine, il vous restera probablement 2 billions de dollars. Nous aurions un chemin de fer à grande vitesse. Nous aurions des ponts qui ne s’effondreraient pas, nous aurions des routes bien entretenues. Notre système éducatif serait aussi bon que celui de la Corée du Sud ou de Hong Kong.*

    https://www.wabe.org/president-trump-calls-president-carter-to-talk-china/

    Quand on pense qu’au contraire, ces génies stables du gouvernement américain ont projetés de mettre 100 milliards de dollars dans les prochaines années pour moderniser leur arsenal d’armes les plus inutiles qui soient , les armes atomiques, on peut se demander sur qu’elle planète ils vivent…

    1. jcvirgil dit :

      Oups, je m’aperçois que j’ai oublié un zéro c’est 1,000 milliards de dollars , i billion, de dépenses projetées dans l’arsenal nucléaire.

  25. Pâquerette Palardy dit :

    @jcvirgil
    Vous allez être content Trump a convoqué Pélosi et Schumer pour discuter infrastructures, la semaine prochaine. Voyons ce qui ressortira de ce meeting.

    1. titejasette dit :

      @Pâquerette Palardy

      « Mon mur à moi, c’est considéré comme une infrastructure ? C’est du solide vous savez, des 2 X4 en bois canadien traité contre les thermites. Des rongeurs sur deux pattes à queue de castors » – Andouille

    2. jcvirgil dit :

      Une des promesses de Trump en campagne électorale si je ne m’abuse était de mettre sur pied un vaste programme de réfections des infrastructures qui devait générer des milliers d’emplois .Au lieu de ça à date il a coupé les impôts des plus riches qui auraient pu servir à défrayer une partie du programme et engouffré des dizaines de milliards de plus dans les dépenses militaires.

      Vous me dites maintenant qu’il va mettre en place cette promesse électorale. C’est bien beau mais avec quel argent, lui qui a augmenté la dette du pays depuis son arrivée au pouvoir et qui a annulé toute la marge de manoeuvre qui pouvait lui rester ?

      1. V-12 dit :

        C’est un stunt.
        La rencontre va avoir lieu, la conférence de presse va être positive et, deux jours après, les twwets vont commencés. Typique.

        Être les Dems, je convoquerais la presse et refuserait publiquement cette rencontre en disant la vérité: on n’a pas les moyens.

        À eux de prendre les devants ai lieu de vouloir essayer l’impossible et s’en faire blâmer.

  26. gl000001 dit :

    trump a acheté des beaux chiffres et c’est le prochain vrai président qui va payer !

  27. Serge Mtl dit :

    Pâquerette Palardy dit :

    27/04/2019 à 11:59

    @jcvirgil
    Vous allez être content Trump a convoqué Pélosi et Schumer pour discuter infrastructures, la semaine prochaine. Voyons ce qui ressortira de ce meeting.

    Je pourrais parier gros que la motivation première de Trump n’est pas qu’un bon programme d’infrastructures soit mis en place. En fait il n’a probablement rien d’intelligent à proposer….S’il avait eu l’intention et la volonté de le faire, il avait deux ans avec la majorité au Congrès et au Sénat….

    Non, sa motivation première est assurément de créer de toutes pièces un autre psychodrame de type économique pour faire croire que les méchants démocrates ne veulent pas le bien-être des américains Proposer quelque chose de si impossible à accepter (intellectuellement ou économiquement) que les démocrates n’auront aucun autre choix que de refuser….et voilà Trump reparti comme un con dans ses élucubrations démentielles devant sa vase électorale….

    Comme dit l’autre…Misère

    1. treblig dit :

      Infrastructures? Mais Trump a déjà fait son nid sur le sujet. Un plan tarabiscoté et incompréhensible qui laisse la presque totalité du financement aux états, county et villes du pays… qui sont fauchés.

      Nous sommes loin ici de Eisenhower en 1952 et de son financement à 90% du réseau d’autoroutes « interstates » qui ont lancé une période de prospérité inégalée.

  28. Ziggy dit :

    Quelle « bouette » pour les chats,des chiffres qui ne veulent rien dire les économistes une autre catégorie de supposés experts qui font des extrapolation sur des données la plupart du temps faussées ou manipulées dans le but de présenter des résultats médiocres sous un angle de beaucoup favorable que la réalité.
    À l’ère de Trump ou tout est permis pour enjoliver la situation l’économie est basé sur la vente d’armement et la sur taxation des échanges commerciaux avec ses alliés les plus prochesimple ainsi qu’une main mise sur l’économie mondiale en limitant les autres pays de commercer avec ceux qu’ils ont mis au ban de la société internationale.
    En s’acharnant à augmenter le budget militaire pendant que l’autre géant garde le cap surl’accès à la classe moyenne du plus grand nombre et faisant des projets dans tous les continents,il seront surclassé.
    Au lieu de s’occuper des quarante millions d’américains qui bénéficient du programme de ‘food stamp »les sénateurs républicains pensent à leurs réélections et à glorifier la grosse baudruche orange qui va bientôt dégonflé
    Les chiffres sur l’emploi qui semblent au beau fixe cache une toute autre réalité un autre quarante millions d’américains ne travaillant pas ont cessé de recherché un emploi les causes les plus fréquentes drogue,découragement,instruction déficiente,maladie tel que obésité,accident de travail ectceux-ci s’additionnent aux laissés pour compte de ces sénateurs, et vent le plein emploi avec des chiffres tronqués
    Tout cela c’est sans compté les politiques qui ont pour but de fragilisé le filet social en augmentant les exigences pour se qualifié ex:un milion de moins de personnes pour les food stamp seulement en baissant le budget de l’agriculture pour le projet SNAP. Si jamais le gros colon et sa gagnante de y es man réussissent à abolir Obamacare faut se préparé à une explosion de zombies.

    C’est ça que vous défendez Benjen et Paquerette un gros tas de M. …

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