Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

7% : taux d’imposition qu’Elizabeth Warren, candidate démocrate à l’élection présidentielle de 2020, veut appliquer sur les bénéfices annuels des sociétés à partir de 100 millions de dollars afin d’empêcher les géants du capitalisme d’utiliser les niches fiscales pour s’en tirer sans avoir à verser un sou au fisc américain.

Ce nouvel impôt, qui rapporterait 1 000 milliards de dollars sur dix ans selon les conseillers de la sénatrice du Massachusetts, s’appliquerait aux bénéfices réalisés tant aux États-Unis qu’à l’étranger. Il fait partie des nombreuses propositions ambitieuses ou controversées de Warren, dont la candidature ne retient pas autant l’attention que celles, déclarées ou non, de certains hommes blancs, dont Bernie Sanders, Joe Biden et Pete Buttigieg.

(Photo Getty Images)


32 réflexions sur “Le chiffre du jour

  1. monsieur8 dit :

    7% de plus qu’actuellement j’imagine.

    C’est une bonne chose. Il faut implanter des mécanismes fiscaux qui vont permettre une meilleure distribution de la richesse. Cette idée de Warren en est une bonne… parmi beaucoup d’autres.

    1. Rustik dit :

      @monsieur8, je ne pense pas, le texte semble plutôt indiquer quelque chose comme un « impôt minumum de remplacement » de 7%. Donc le maximum entre 7% du chiffres d’affaires de plus de 100M$ ou l’impôt régulier.

      Un spécialiste de la taxation américaine dans la salle?

      1. monsieur8 dit :

        @rustik: j’ai cherché un peu, ce n’est pas très clair pour moi. Il semble en effet que ce soit un taux d’impôt minimal, puisque plusieurs grosses corporations parviennent à ne payer aucun impôt, même si elles engrangent des millions de profit. Mme Warren proposerait (conditionnel, je ne suis pas sûr d’avoir bien compris) un taux plancher de 7% pour les profits eu delà de 100 millions.

        Mme Warren donnent 2 exemples, parmi lesquels Amazon : 10 milliards de profits en 2018, zéro (rien, nada) impôt corporatif aux USA. Elle estime, avec raison selon moi, que ce n’est pas normal.

        https://www.cnbc.com/2019/04/11/elizabeth-warren-targets-corporate-profits-with-new-7percent-surtax-proposal.html

      2. Lecteur_curieux dit :

        Il est bien écrit 7% du bénéfice et autant aux États-Unis qu’à l’étranger.

        Sa mesure est-elle vraiment bien pensée ? Au Canada c’est au Ministère des Finances au départ qui écrivent les lois et le Ministère du Revenu qui les applique dans le temps. Les politiciens les votent.

        Les sociétés ne sont pas imposées sur les bénéfice comptable mais leur revenu fiscal.

        C’est là toute la confusion.

        Au surplus si on veut être plus dans la finance la véritable rentabilité ou pas on la mesure plus par les flux monétaires générés par les opérations à l’état des flux de trésorerie que par les bénéfices à l’état des résultats.

        Prenez des immeubles. On ne tient alors compte ni de l’amortissement comptable ni de l’amortissement fiscal. Ou plutôt dans nos flux monétaires l’avantage fiscal fait une différence.

        Si on veut vraiment plus imposer selon la réalité économique on irait plus avec les cash flow à l’état des flux de trésorerie. Et vouloir imposer toute la richesse. On aurait des états financiers à la valeur marchande. Ils ne sont pas pour payer de l’impôt sur la plus-value de leurs immeubles avant de les vendre ? Ah non… On attend pour le gain en capital. Et ils prennent de l’amortissement fiscal pour réduire leurs impôts mais ici au Canada cela peut résulter en une récupération d’amortissement à la revente. Pas grave pour les sociétés et vrais fortunés. Ils ont différé leurs paiements pour de vrai. Plus tu payes tard au même taux mieux cela est pour toi.

        L’amortissement comptable de l’immeuble lui pour la société( pas celle par actions mais la population ) cela ne veut rien dire. C’est juste pour déterminer un bénéfice comptable.

    2. Réal Tremblay dit :

      D’après ma lecture de l’article, j’en conclus que tous les entreprises dont le chiffre annuel de 100 millions et plus devront payer 7% sur le profit. Il me semble qu’elle devrait plutôt s’attaquer aux échappatoires, les paradis fiscaux. Mais je doute fort que les lobbys des banquiers et autres la laissent faire.

      1. V-12 dit :

        Elizabeth Warren est une vraie capitaliste! Pure et dure.

        Pas étonnant qu’elle veuille éliminer le socialisme corporatif qui ronge l’économie américaine.

      2. kelvinator dit :

        « Il me semble qu’elle devrait plutôt s’attaquer aux échappatoires, les paradis fiscaux. »

        C’est le problème avec Warren et plusieurs autre de son coté. Ce sont des mesures qui paraissent bien, mais qui ne font pas grand chose au final pour s’attaquer au problème. Vous n’avez qu’à voir sa lutte à l’inéquité en taxant simplement davantage les riches plutôt que trouver des moyens plus précis mais plus complexe (donc moins vendeur) de régler les vrais problèmes.

        C’est probablement pour ça qu’on en parle moins que des politiciens avec des années d’expérience qui ont déjà participés à plusieurs courses présidentielles.

      3. Achalante dit :

        Le problème est qu’il est extrêmement difficile de s’attaquer aux paradis fiscaux. Sa solution demande beaucoup moins d’efforts, et est beaucoup plus efficace. Tu as une présence aux É-U, et tu fais plus de 100M$ de profits? Tu payes 7% de tes profits en impôts, point. Plutôt que d’avoir à vérifier où chaque sou de profit a été fait, dans quel pays on doit payer des impôts sur ces profits, quels sont les déductibles applicables, etc.

  2. onbo dit :

    Elisabeth Warren est la seule présentement, à ma connaissance, en mesure de saisir et de mesurer l’impact de politiques financières et fiscales, donc la seule capable de questionner et d’écouter des conseillers sur des sujets pointus, d’envisager les options raisonnables et d’expliquer aux citoyens et aux gens d’affaires, aux élus et aux banquiers, les enjeux, puis les décisions les plus raisonnables pour tous.

    Je doute fort que Bernie Sanders, Joe Biden ou Pete Buttigieg puissent découdre avec elle de ces sujets sur des bases empiriques. Bernie Sanders pourra s’enflammer sur un sujet en particulier, Joe Biden pourra éteindre l’éclat d’un sujet chaud par son rire familier, Pete Buttigieg pourra déplacer le sujet brulant en le noyant dans un plus grand contexte d’évidences.

    Warren demeure la seule qui a su jusqu’à présent nommer les difficultés monétaires et fiscales devant ceux-là mêmes qui les créent, les encouragent ou feignent qu’elles sont act of god.

    Je crois que si Warren était un homme, elle serait déjà en avance. (simple perception) La vraie campagne n’est heureusement pas encore commencée.

    Biden n’est toujours qu’une spéculation qui mobilise 25% des voix des sondages. (je crois bien comprendre sa ligne d’action, d’autant plus qu’il l’a explicitée dès le départ)

    Buddy-Judge sera comment..? quand viendront « les questions qui tuent » et qu’il sera confronté à la perplexité?

    Sanders va-t-il évoluer vers un personnage de mage rassurant ou plutôt vers un caractère plutôt irascible à mesure que la confrontation des seuls points de vue s’estompera pour devenir un affrontement entre personnes, un duel entre plusieurs, à l’approche des vraies Primaires?

    1. kelvinator dit :

      « Warren demeure la seule qui a su jusqu’à présent nommer les difficultés monétaires et fiscales »
      Je ne suis pas vraiment d’accord avec votre constat. Pour moi c’est plutôt l’inverse.

      Avec ce cas actuel, rien n’est fait pour empecher les entreprises d’utiliser les paradis fiscaux. Les taxer davantage tout en gardant les mêmes regles ne fera qu’accentuer le problème… Je trouve que Warren fait beaucoup de penser magique, ou qu’elle voit les changements en vase clos, sans vraiment comprendre les répercussions de ces politiques au sens plus large.

      Pourquoi taxer davantage les entreprises étrangères qui sont strict dans l’application de la loi?? Warren ne fait que pénaliser les bons joueurs pour les faire payer pour les mauvais joueurs, alors que ceux-ci s’en sorte indemne. Remarquez que c’était la même chose avec sa taxe sur les riches. Elle veut taxer TOUT les riches, donc faire payer une majorité de gens respectant les regles afin de punir une minorité qui fait de l’évasion fiscale, et qui paradoxalement n’est aucunement touché par ses nouvelles lois dans leur pratiques illégales.

      J’ai la forte impression qu’elle cherche davantage à trouver des coupables et des slogans accrocheurs que trouver des politiques réaliste pour regler les problèmes.

      1. Benton Fraser dit :

        Depuis 40 ans que nous sommes dans les politiques « réalistes » et l’inéquité ne cesse d’augmenter et les plus fortunés de s’enrichir!

        Si une ancienne professeure d’Harvard spécialisée en droit du commerce est une adepte de la pensée magique, c’est que la pensée magique que nous inculque les puissants de ce monde depuis 50 ans est ancrée profondément dans la tête de plusieurs!

        Les solutions sont pourtant simple, ce n’est qu’une question de pouvoir….

      2. kelvinator dit :

        Affirmez-vous que les puissants sont responsable de la hausse des inégalités depuis Reagan?
        « la pensée magique que nous inculque les puissants de ce monde depuis 50 ans »
        En plus vous croyez que les puissants dictent la ligne narrative historique?!?

        Ne pensez-vous pas qu’il s’agit d’une situation complexe qui dépend d’une multitudes de facteurs, en cibler un seul semble tendancieux.

        Un professeur d’université peut aussi tenir des propos non-scientifique ou justement de pensés magique. Ce titre ne vous immunise pas contre les faux-pas et les mauvaises idées.

  3. titejasette dit :

    Bernie Sanders, Joe Biden et Pete Buttigieg ont p-e aussi leurs propres idées sur le même sujet. Mais ils n’ annoncent pas publiquement les mesures considérées par Wall Street, les géants du capitalisme et les riches comme des mesures « socialisss », par crainte de les « froisser ».

    Les échappatoires fiscales sont légales aux États et au Canada et ce, depuis toujours – Je dirais même qu’elles sont considérées comme des « droits acquis ». Il faudrait aller chercher les votes en 2020, les votes de Wall Street et les géants du capitalisme. Ensuite, qui vivra verra…

    1. onbo dit :

      Vous avez raison de m’inviter au réalisme. Je désespère souvent de ce pays pourtant aux millions de possibilités.

      Que feraient tous ces gens dominants qui pavoisent devant un lingot d’or si leur pays se nommait la République démocratique du Congo? Mon petit doigt me dit qu’ils ne changeraient en rien leurs habitudes politiques. L’or prendrait seulement un autre chemin… pour arriver au même endroit… et produire pour eux d’abord les mêmes résultats.

      Si les USA ne changent pas, qui ailleurs va changer quoi que ce soit, si « les leaders du monde libre » font du sur place de crainte de perdre le pouvoir… le pouvoir de faire en sorte que rien ne change.

      J’avoue beaucoup aimer la compétence et la sincérité des femmes qui tiennent un discours progressiste et inspirant telles Warren, AOC, Omar, et bien d’autres. Pelosi et les leaders démocrates des comités de la Chambre font un travail exceptionnel.

      1. titejasette dit :

        @Onbo

        Vous êtes en train de me dire que les femmes politiques sont franches, sincères et directes comme « Warren, AOC, Omar, et bien d’autres ».

        Comme je suis une femme,je ne veux pas vous contredire.

        La nature humaine étant ce qu’elle est, le sexe n’a rien à faire dans la politique

  4. Lecteur_curieux dit :

    Elle me fait en partie penser au prof Lauzon et à Sheila Copp dans le temps entretenant la confusion sur les impôts reportés , un concept purement comptable.

    Ici il semble y avoir une une confusion entre le bénéfice ou revenu fiscal et celui comptable. Au surplus aux états financiers ce peut être des états financiers consolidés, le fisc peut bien les voir mais travaille avec les états financiers individuels de chacune des sociétés du groupe et toujours en calculant le revenu fiscal et les impôts exigibles sur ce revenu là et non sur le bénéfice net comptable.

    Les comptables eux calculent une charge d’impôt selon le principe du rappochement des produits et des charges et sans avoir aucun objectif sociétal dans ce calcul. C’est une mesure comptable qui sert à une genre d’évaluation de ce qui est arrivé au cours de l’exercice. Le revenu est comptabilisé alors les impôts probables futurs aussi.

    Sa façon de dire est plus simpliste mais comment cela sera-t-il appliqué? 7% du bénéfice net consolidé? À payer par qui cet impôt?

    Si on trouve la loi trop généreuse c’est elle qu’il faut modifier même si cela implique des longs débats et cesser de faire de la démagogie populiste avec les données comptables.

    C’est bien plate mais les états financiers sont d’abord destinés aux investisseurs et aux créanciers et non aux militants de la gauche voulant un meilleur financement de l’État.

    1. Lecteur_curieux dit :

      Sheila Copps.

      Débattre de chaque mesure fiscale cela est long en maudit.

      Est-ce socialement rentable telle mesure, tel avantage fiscal accordé? Ou c’était simplement une façon d’acheter des votes ? Les deux ? L’avantage accordé n’est-il pas exagéré?

      Il faudrait que ce soit débattu pour de vrai. Et une simplification du régime fiscal serait souhaitable mais au contraire cela se complexifie toujours avec les politiciens. La société est complexe pour de vrai mais…

      Non ce n’est pas un impôt minimum dont elle semble parler. Je vois plus une confusion entre bénéfice comptable et fiscal.

      1. Rustik dit :

        @Lecteur, Sans débattre sur les mesures fiscales, un impôt minimal sur le revenu est déjà un minimum… à partir d’une certaine taille d’entreprise. Exemple un impôt minimum sur les revenus pour une aurifère qui ne fait pas de « profit » (comme plusieurs petites en Abitibi) c’est la condamner à faire des pertes et fermer. L’impact pour l’économie est pire, il n’y a même alors aucun impôt sur les salaires, car il n’y a plus de salaire. Mais mettre la barre à 100M$ de revenus! Go! Je ne comprends même pas pourquoi ça n’existe pas.

    2. J.C.Virgil dit :

      Bon encore le *ptit fion* contre la gauche. S’il n’y avait pas tous ces travailleurs et infrastructures sociales pour permettre à vos investisseurs de présenter de beaux états financiers, vous n’avez jamais pensé qu’ils n’auraient rien à présenter ?
      Il n’y a aucune démagogie comptable dans le fait que l’écart de richesse augmente sans cesse chaque année et que les grandes fortunes s’éloignent sans cesse du commun des mortels en ne faisant pas leur juste part.

      Quand Oxfam nous dit que près de la moitié des richesses mondiales est entre les mains des 1 % les plus riches, tandis que 99 % de la population mondiale se partagent l’autre moitié. Si rien n’est fait, la mise à mal des institutions politiques se poursuivra et les États serviront principalement les intérêts des élites économiques, aux dépens des autres citoyens.

      Alors toute mesure qui tend à trouver une solution à ce problème devrait être la bienvenue , vous ne croyez pas ?

      1. el_kabong dit :

        @j.c.virgil
        « Quand Oxfam nous dit que près de la moitié des richesses mondiales est entre les mains des 1 % les plus riches, tandis que 99 % de la population mondiale se partagent l’autre moitié. »

        C’est déjà scandaleux, mais pour bien illustrer votre point, je préfère la statistique qu’en 2018, 26 personne (pas 26 000, ni 2600) détenaient autant de richesse que la moitié de l’humanité la plus pauvre…

      2. Lecteur_curieux dit :

        Messages s’adressant aux deux…

        Peut-être que l’objectif est un genre d’impôt minimum comme aussi il y avait des taxes sur le capital.

        Je reviens aux impôts reportés du temps. Les profs s’insurgeaient contre le raccourci intellectuel employé par Lauzon et Copps.

        Et disons la prof de comptabilité on ne voit pas ou ne connaît pas ses apriori.

        Tu as le droit d’être à gauche comme à droite mais ne fait pas forcément dire aux états financiers ce qu’ils ne disent pas.

        Et il peut y avoir des lacunes dans la comptabilité sociale dont les recherches étaient plus encouragées dans les années’80.

        Lauzon et Copps étaient d’avis que les sociétés ne payent pas assez d’impôt. Les profs de comptabilité n’avaient rien à dire contre cela. Cela fait partie du débat. C’est de se servir des impôts reportés comme preuve de cela qu’ils ne sont pas d’accord. Ce ne sont pas des impôts dûs c’est un chiffre comptable.

        Il peut y en avoir des ex-chargés d’enseignement qu’on découvre comme libertariens. Mais les gens à droite de cette époque et on imagine encore aujourd’hui sont les profs d’économie dans cette école et en fiscalité aussi. Du moins un c’était très clair à l’époque.

        On les critique pour leur racourci mais oui en disant qu’ils sont en gauche car sinon les médias eux embarquent à fond la caisse.

        Pour les effets d’une mesure fiscale ce sont les économistes. Le comptable qui fait de la comptabilité générale ou financière n’est pas mêlé aux débats politiques et il peut même travailler pour la FTQ comme un autre candidat CGA dans le temps.

        Par ailleurs concernant les impôts sur les bénéfices des sociétés, il y avait un débat dans la profession comptable sur ce qui devrait être présenté aux états financiers. Certains soutenaient la méthode des impôts exigibles voyons les impôts reportés comme un fiction comptable. Et je crois me souvenir que le prof Lauzon était parmi eux.

        Le hic? C’est un bénéfice comptable avant impôts qui est là alors que les impôts exigibles se rapportent au revenu fiscal.

        Alors une charge comptable est calculée sur ce bénéfice. Mais ce n’est pas la réalité économique.

        C’est une façon imparfaite de mesurer mais le compromis choisi par la profession.

        Ici cela n’a rien à voir avec le débat politique. Mais attention…

  5. Mariette Beaudoin dit :

    Il faut que l’argent circule. C,est préférable pour que l’économie roule. Il y a des riches qui travaillent tellement pour amasser leur pécule qu’ils n’ont plus le temps de magasiner pour combler les besoins de leur famille. À un moment donné, il faut savoir mettre la pédale douce.

    1. lanaudoise dit :

      Être Républicain n’est pas forcément être un anarchiste de droite.

  6. Danielle Vallée dit :

    Je peux vous dire tout de suite comment on va démolir E. Warren. Ce matin, dans Politico je crois, on avait un long article sur le fait que Warren a été une républicaine une grande partie de sa vie.
    Elle va devoir expliquer, et réexpliquer, et ré-réexpliquer comment elle est passée de la droite profonde à la gauche profonde.
    Bernie lui-même va sûrement se faire un plaisir de rappeler que lui il a été un socialiste toute sa vie, un socialiste millionnaire….

  7. J.C.Virgil dit :

    7% sur les bénéfices annuels des sociétés à partir de 100 millions de dollars , qui rapporterait 1,000 milliards à l’État sur dix ans , ça me semble bien raisonnable. Surtout qu’actuellement les entreprises et les citoyens les plus riches ne paient plus d’impôts grâce aux niches fiscales que leurs ont emménagées leurs amis politiciens pour soi-disant les inciter à réinvestir dans l’économie.

    Ainsi s’ils ne le font pas et préfèrent capitaliser leurs profits , ça fer toujours ça de pris et ça leur permettra de participer aux infrastructures sociales qui font les pays où il fait le mieux vivre en plus de permettre aux États-Unis de grimper dans l’échelle selon le coéficient Gini , parce qu’actuellement pour un pays aussi riche, ils traînent de la patte…

    1. Lecteur_curieux dit :

      Quel est leur taux actuel? Elle semble vraiment se référer aux bénéfices comptables.

      Il faudrait des rapports annuels de compagnies et montrer des chiffres et savoir aussi si c’est bien de cela qu’elle parle.

  8. V-12 dit :

    Hors sujet, mais allez voir le vidéo au bas de l’article. 2 minutes 40 secondes qui démontrent bien le problème des sociétés actuelles…

    https://www.dailykos.com/stories/2019/4/12/1849798/-Rep-Katie-Porter-demands-to-know-why-JPMorgan-Chase-employees-can-t-pay-bills-CEO-can-t-answer?utm_campaign=recent

  9. Lecteur_curieux dit :

    Sur le 1% au Canada…

    Pensez aux familles Molson et Bronfman ce n’est pas juste dans le 1% c’est dans un club plus sélect. C’est le 1 sur 1 million ??

    Alors que le 1% . Simplement un dentiste d’expérience qui a réussi. Un épicier local disons avec son ou ses IGA Extra.

    1 sur cent ? C’est pas assez rare et vous en avez dans toutes les villes ou presque. Sont-ils des exploiteurs?

    Mais on peut discuter de certains privilèges fiscaux ? Là oui. Mais peu importe notre opinion perso c’est le législateur qui peut changer les choses.

    Les vrais gros riches c’est au moins un sur 100 000.

    Vous voulez parler du 1% mondial. Bien là des Québécois ordinaires en font partie. Bien oui il y a des millions de personnes qui crèvent de faim. Si c’est mondial vous êtes peut-être.

    Une personne sur 100 dans le monde. Combien de millions d’Africains dans la grosse misère? Pas d’eau courante. Parfois même pas de latrines et vont faire leurs besoins dans la nature.

    On est pas de droite conservateur. Même si on a plusieurs influences et qu’on a pas choisit un camp et pas celui à gauche comme notre ami syndicaliste. C’est probablement au cégep que cela se décide. On avait pas vraiment de camp même si parlant le plus avec des péquistes tout en pouvant parler avec un responsable de l’association étudiante réellement communiste mais nostalgique. Cela faisait combien d’années qu’il était au Cégep? Plusieurs. Pas mal. Bien oui, il s’impliquait à fond donc moins de temps pour étudier. Sauf que le mouvement étudiant était affaibli. La première journée de grève j’étais allé au premier cours pareil cela le dérangeait aucunement car la direction allait annuler les cours dans les prochaines heures. Le prof nous donne le cours en nous disant qu’il allait être repris. Deuxième cours, il n’y a personne dans la classe et ensuite annonce par la direction.

    Zéro lutte parce qu’on va là. On nous explique juste comment cela fonctionne.

    Pas de mobilisation… La plus grande hausse des frais de scolarité universitaire jamais vu. Le lecteur avait voté contre la grève et ensuite pour et a perdu son vote les 2 fois. Coudonc les étudiants ont juste voté pour avoir des vacances ? J’ai dû annulé un cours d’été où j’avais eu une bourse à cause de cela. Par contre, les journaux nous montraient les étudiants de Bishop ayant fait des beuveries. Coudonc aussi bien ne pas aller là me disais-je…

  10. Lecteur_curieux dit :

    Possible aussi que des politiciens ou des professeurs impliqués dans les débats diraient qu’ils sont obligés de prendre certains raccourcis sinon personne ne va les écouter.

    Des fonctionnaires très qualifiés eux vont écrire les.projets de loi.

    Les déclarations de revenus elles restent privées. Les états financiers des sociétés cotées en bourse eux sont publics.

    En tous les cas. On est parfois d’accord avec la gauche, parfois avec la droite. Pour des partisans selon est incohérent, pour nous c’est une recherche d’équilibre mais on se rappelle la grève au Cégep. Claude Ryan nous a fait payer le prix.

    Tout sur le même groupe d’âge alors que 3 ans avant ils payaient beaucoup moins.

    Passez dans le tordeur. Première année même si c’est une hausse les frais ont de l’allure. Deuxième année cela augmente encore et troisième c’est trop mis sur la même cuvée et aussi sur presque toute cette décennie dans un sens. Payez la génération X née dans les années’70.

  11. Le Vigilant dit :

    Une excellente mesure qu’elle saura défendre; je la crois en mesure de rallier une majorité autour de sa proposition.
    Qu’en dirait le gourou d’Omaha (WB)?
    Benton dit plus haut que c’est une question de pouvoir; je dirais de Volonté Politique mais… trop de politiciens ont les mains liées par les U.S. $

  12. Lecteur_curieux dit :

    https://www.journaldemontreal.com/2019/04/13/la-bouillie-du-1#cxrecs_s

    Relié au sujet et surtout à des commentaires.

    Je suis pas mal d’accord avec Mario Dumont, le 1% est un concept ridicule de gens qui ne savent pas compter. Une personne sur 100 c’est peu et beaucoup à la fois.

    C’est pas eux les riches qui dominent d’une façon écrasante et cela madame Warren qui elle-même fait partie du 1%, Sanders aussi, les Clinton le comprend.

    Si seulement elle présentait une mesure plus claire.

    Au Canada, par exemple, les taux d’imposition des sociétés ont baissé avec les années. Bien rien de mal à vouloir les remonter.

    Aucune confusion. On saurait de quoi la personne parle. Comme aussi des taxes sur le capital. On peut l’enlever à des plus petits joueurs mais le garder pour les plus gros.

    Imposition des particuliers. Trump a fait enlever l’Impôt Minimum Alternatif appelé IMR au Canada des Américains. On ramène cela. Mais certains se plaignant avaient raison. Des plus petits joueurs mais oui rendus dans le 1% mais ayant mérité leur succès en affaires. C’est juste une petite entreprise.

    On n’écoeure pas inutilement des bons exemples de réussite. Par contre des gros riches qui tirent profit des avantages de la loi pour ne pas payer d’impôt pendant des années et au surplus à cause de mauvaises décisions d’affaires pouvant avoir ruiné énormément de monde. Bref un type comme Trump et ses semblables.

    Je ne me souviens plus du chiffre exact mais le 1% américain c’est de gagner dans les 400 000$ par année. C’est évidemment beaucoup d’argent et il ne faut pas les chouchouter mais de là à les voir comme des ennemis à combattre. Petite entreprise 99 employés, le proprio est le 1 sur 100 . Ah l’écoeurant ?

    C’est bien plus les hauts dirigeants de grandes sociétés qui se payent des millions et font croire que leur gourmandise est un signe de récompense pour leurs compétences.

    Là on parle de vrais privilèges injustifiés. Sinon pour des plus petits c’est à la pièce qu’il faut discuter.

    Madame Warren c’est vraiment dans certaines propositions les vrais riches qu’elle cible et AOC aussi mais on sent que cela voudra être étendu. Le début du 1% c’est une majorité de membres du Congrès.

    Le discours peut être là en trouvant que cela reste injuste. Mais de les faire passer tous pour des voleurs.

    Les milliardaires ne sont pas des pestiférés non plus ni les 125 millions et plus de valeur nette. Mais la loi est-elle trop complaisante avec eux ? Absolument.

    On ne les déteste pas on veut juste modérer la cupidité. L’ambition saine et normale qui se transforme en prédation, cupidité et avarice.

    Il ne faut pas parler du 1% mais du 1 sur 150 000. Sinon on crée de la division sociale et on revient à la lutte des classes.

    On déteste les habitants d’Outremont, Saint-Lambert, Westmount, Candiac, Sillery…

    Et vice-versa. C’est juste des snobs ordinaires et aussi des petits parvenus pour une part d’entre eux dans le début du 1%.

    C’est être anti-élite complètement et c’est se tirer dans le pied.

  13. Lecteur_curieux dit :

    https://www.rcgt.com/fr/planiguide/tableaux/impot-des-societes/impot-federal-americain-societes/ 21% le taux fixe en 2018.

    On le fait varier ou on donne une déduction pour petites entreprises.

    Il faut voir l’ensemble de leur régime d’imposition.

    Le 7% dont elle parle cela semble s’inspirer de calculs faits à partir d’états financiers. Ce n’est pas le bénéfice comptable qui doit être imposable mais ceux prenant des raccourcis se servent de ces chiffres.

    Si les comptables le mesurent c’est donc que les sociétés ne payent pas leur juste part ? Cela ne dit pas cela. Mais rien n’empêche d’avoir cette opinion et des comptables l’ont aussi tout en aimant pas le raccourci pris.

    Et même être en faveur d’une comptabilité sociale mais les états financiers et les rapports annuels vont toujours peu dans cette direction.

    21% ce n’est pas assez. 7% du bénéfice comptable ? Il n’est même pas dans la déclaration de revenus c’est un bénéfice consolidé et comptable.

    C’est le contraire de Trump eux on voudrait voir les déclarations de revenus de toutes les sociétés du groupe.

    Trump on voudrait voir bien plus l’équivalent d’états financiers personnels et cumulés et à la valeur marchande si on veut son portrait financier. Et on peut ajouter les déclarations de revenus.

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