Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

Washington_Constitutional_Convention_1787.jpg

Les deux plus récents présidents républicains ont été élus à la Maison-Blanche bien qu’ils aient perdu le vote populaire. Pour plusieurs Américains, dont des candidats démocrates à la présidence, cela devrait suffire à justifier l’abolition du Collège électoral, qui élit de façon indirecte le président des États-Unis. D’autres font également reposer en partie leur opposition au Collège électoral sur leur conviction qu’il a été créé pour protéger l’esclavage. L’historien Sean Wilentz faisait partie de ce groupe jusqu’à tout récemment. Il a même fait paraître un livre en septembre dernier dans lequel il défend cette position. Or, dans une tribune publiée hier par le New York Times, il se rétracte à ce sujet.

Sean Wilentz, professeur d’histoire à l’Université Princeton, reconnaît d’emblée le compromis raciste qui a ouvert la voie à la signature de la Constitution par les États esclavagistes. Au moment où les délégués à la Convention constitutionnelle de 1787 débattaient de la façon d’élire le président, ils avaient déjà adopté la règle qui devait permettre de compter chaque esclave comme trois-cinquième d’une personne aux fins du recensement. Comme souhaitée, cette règle allait donner aux États esclavagistes un poids plus important au Congrès que leur population blanche ne le justifiait.

Wilentz admet en outre que l’un des délégués les plus influents, James Madison, a fait valoir qu’un Collège électoral donnant à chaque État un nombre de grands électeurs équivalent à leur représentation au Congrès permettrait d’assurer une certaine influence aux États esclavagistes dans l’élection du président.

«Si on s’arrête à ce point-là dans la documentation, comme je l’ai déjà fait, il n’y aurait aucun doute» sur l’objectif premier du Collège électoral, écrit Wilentz.

Mais, ajoute-t-il en faisant allusion à des recherches plus poussées et récentes, l’argument de Madison n’est pas celui qui a fait la différence. Une fois écartée la solution de l’élection directe du président, l’historien souligne que les trois États les plus favorables au maintien de l’esclavage – la Georgie, la Caroline du Sud et la Caroline du Nord – ont été les seuls à s’opposer à la création du Collège électoral lors du premier vote sur la question. Ceux-ci craignaient la corruption possible des grands électeurs.

Il note également que le président Andrew Jackson, lui-même propriétaire d’esclave, a été le premier à dénoncer le Collège électoral, lui préférant l’élection directe du président. Et il conclut que le Collège électoral n’a été déterminant dans l’élection d’aucun président durant les 36 années qui ont précédé la guerre de Sécession. Sa tribune contient d’autres éléments appuyant sa thèse que je vous laisse découvrir.

Mais le Collège électoral a fait son temps, écrit Sean Wilentz en rappelant qu’il a «permis l’élection en 2016 d’une figure démagogique du type même que les pères fondateurs voulaient bloquer en créant ce système».

(Photo Getty Images)

68 réflexions sur “Le Collège électoral et l’esclavage

  1. Philippe Legault dit :

    Wow, très éclairant, merci Mr. Hétu!

    1. Haïku dit :

      Je seconde !

  2. Alexander dit :

    Si on abandonnait le principe du collège électoral, on donnerait un poids énorme aux états les plus populeux. Je pense entre autres à la Californie et à l’état de New York. Les états ruraux moins populeux seraient clairement désavantagés aux détriments des grandes villes.

    Ça créerait une autre forme de déséquilibre.

    Pas de formule parfaite. Les grandes villes ne pensent simplement pas de la même manière que les ruraux. La violence, l’immigration, la pauvreté, l’avortement, la pauvreté, pas les mêmes réalités en ville qu’en campagne.

    Il faudrait ramener le débat sur des grands thèmes comme le partage de la richesse, l’innovation, la sécurité et la fierté d’appartenance. Pas facile dans un pays contrôlé par des faiseurs d’image et des capitalistes purs et durs.

    Plus facile de faire preuve de médisance que de maturité.

    1. Toile dit :

      Vrai. Toutefois le phénomeme de la densification des villes au détriment des régions est universel. A 4,000 millions d’habitants la ville de Beyrouth constitue pres de 90% de la population du Liban. Est ce à dire qu’il ne faut pas réformer ou abolir pour autant le college électoral, une anomalie historique en 2019.

      Le probleme vient aussi et de beaucoup de la question du financement et de l’absence de tout plafond en raison de l’interpretation de la cour Supreme que les corporations, entreprises etc sont des personnes physiques et non morales.

    2. Gilbert Duquette dit :

      @ Alexander

      …Si on abandonnait le principe du collège électoral, on donnerait un poids énorme aux états les plus populeux. …. désavantagés aux détriments des grandes villes….Ça créerait une autre forme de déséquilibre….

      Je ne vous comprend pas, en quoi une personne un vote est-il un déséquilibre??? La règle d’une personne un vote est celle qui est la plus équilibrée qui soit dans un système à deux partis en démocratie. Ruraux versus citadin, Grand versus petits États, cela n’entre pas en ligne de compte car le but est devrais-je vous le rappeler, d’élire un POTUS dont les pouvoirs sont contrebalancé par un Congrès qui lui redonne un poids qualitatif (et non quantitatif) aux États par le Sénat et un poids quantitatif par la chambre des représentants.

      Poids qualitatif = Un petit État est égal à un grand État ce indépendamment de leur poids démographique.
      Poids quantitatif = La démographie d’un petit État est proportionnelle à celle d’un Grand.

      1. Mouski dit :

        Gilbert Duquette. Vous avez tout à fait raison.

    3. gl000001 dit :

      « pas les mêmes réalités en ville qu’en campagne. »
      Tout comme les sud vs le nord, l’est vs l’ouest, les états ou il y a du charbon (propre) vs l’acier vs le bétail vs des retraités … On peut opposer ce pays sur bien des domaines.
      Le président qu’il faut élire sera celui qui aura le meilleur programme pour satisfaire le plus de gens possibles. Peu importe le poids des états.

    4. chrstianb dit :

      Sauf que les petits états ont déjà un poids disproportionné au Sénat avec deux sénateurs par état quelque soit la taille de l’état. Le contre poids est déjà là. Pas besoin d’en rajouter un deuxième avec le collège électoral.

    5. papitibi dit :

      Votre raisonnement fait abstraction du système mis en place: un Congrès à deux Chambres, dont un Sénat où tous les États élisent un nombre égal de Sénateurs (2), sans égard à leur poids démographique. Deux Sénateurs pour le Montana, 2 Sénateurs pour la Californie.

      Mais aussi environ 55 Représentants pour la Californie, et 3 pour les États les moins peuplés dont le Montana, sauf erreur.

      Chacune des deux Chambres exerce des pouvoirs qui lui sont propres.

      BTW, les Grands Électeurs de Californie décident du choix des Représentants de la CALIFORNIE. Et ce sont les Grands Électeurs du Montana qui élisent les Représentants du Montana; ça ne change rien au nombre de Représentants dévolus à chacun des États.

      Bref, je ne comprends pas sur quoi repose votre raisonnement voulant que le système des Grands Électeurs protège les États ruraux peu densément peuplés de la dictature des populations urbaines.

      – signé: un urbain du Plateau Mont-Royal transplanté à 500 km de la grande agglomération la plus proche (ottawa-Gatineau) et à plus de 600 km de la deuxième plus rapprochée (Toronto) et de la troisième (Mourial)

      PS: le comté fédéral voisin du mien, Abitibi-Baie James-Nunavik-Eeyou est plus étendu ou de superficie comparable à 7 ou 8 des 10 provinces du Canada. Les villages Inuit du Nord de la circonscription sont plus près du Groenland que du ‘chef-lieu’ du comté (Val d’Or), auquel ils ne sont reliés ni par la route, ni par bateau,ni par voie ferrée. Aéroplane seulement… quand la piste n’est pas défoncée par le dégel inexorable du pergélisol. Problème passablement plus aigu que celui dont se plaignent les grands États ruraux du Mid-West, dont le Montana et les deux Dakotas.

    6. Benton Fraser dit :

      Paradoxalement, le collège électoral n’a jamais avantagé les régions ou états ruraux, le système (et leurs conditions) les portent plutôt a se retrouver avec des élues démagogues qui utilisent leurs peurs (plutôt la détourne) qu’occasionne leur positon de faiblesse!

  3. J.C.Virgil dit :

    Le collège électoral est une institution dépassée qui travestit la démocratie américaine. Au lieu de focaliser sur la théorie du complot du Russiagate , les démocrates auraient été beaucoup mieux de mettre leur énergie pour abolir cette institution désuète et sur la réforme d’un système électoral qui permet le *gerrymandering*, c’est à dire le redécoupage des frontières politiques pour donner à un parti un avantage numérique par rapport au parti adverse , sans oublier d’enquêter sur la radiation de centaine de milliers d’électeurs issus des minorités qui leur a coûté l’élection de 2016.

    https://www.washingtonpost.com/news/wonk/wp/2015/03/01/this-is-the-best-explanation-of-gerrymandering-you-will-ever-see/?noredirect=on&utm_term=.a0286c382b6e

    1. A.Talon dit :

      @ J.C.Virgil 9h14
      «Au lieu de focaliser sur la théorie du complot du Russiagate»

      Ce n’est pas qu’une vue de l’esprit, M. Virgil. L’abondance de contacts directs inappropriés entre la bande orangée et des émissaires russes (avant, pendent et après les élections) a été clairement démontrée. Seule la collaboration directe avec le Kremlin reste encore à prouver.

      Vrai toutefois qu’il faudrait mettre beaucoup plus d’efforts pour combattre systématiquement le gerrymandering et la tricherie électorale institutionnalisée. Vrai aussi qu’il faudrait oser réclamer publiquement l’abolition du Collège électoral.

      1. J.C.Virgil dit :

        Rendu là c’est une question d’opinion. Dans les faits , le russiagate à part de conforter la position du fameux complexe militaro-industriel qui a besoin d’un ennemi de taille pour continuer à engouffrer des centaines de milliards d’argent public chaque année dans sa quincaillerie militaire, on ne constate aucune concession de l’administration Trump à ses supposés amis russes.

        Elle continue à vendre des armes à l’Ukraine, elle est en opposition sur le Venezuela,un allié de Moscou contre lequel elle prend des sanctions économiques aux effets ravageurs, en Syrie des mercenaires russes ont été bombardés par des avions américains, Trump menace l’Iran actuellement allié de la Russie en Syrie. Trump cherche aussi à torpiller le projet de gazoduc qui livrerait du gaz russe à l’Allemagne pour éliminer un concurrent au gaz liquifié américain sur le marché européen , en plus de maintenir des sanctions économiques qui étranglent l’économie russe.

        Si c’est ça l’amour de Trump pour la Russie , j’ai de la difficulté à comprendre. C’est vrai qu’en campagne électorale il avait prôné un certain dialogue avec la Russie de façon à pouvoir baisser les dépenses militaires américaines, mais ça ne s’est jamais traduit dans des faits concrets. Je vous accorde toutefois qu’il est surveillé de près 🙂

  4. A.Talon dit :

    «[Le Collège électoral] a «permis l’élection en 2016 d’une figure démagogique du type même que les pères fondateurs voulaient bloquer en créant ce système».»

    Cela devrait être suffisant en soi pour démontrer toute l’étendue du problème causé par l’existence de cette institution aussi défectueuse qu’inutile. La Constitution ne devrait jamais permettre l’élection d’individus cherchant sciemment à la dévoyer. Les institutions démocratiques devraient être d’abord et avant tout au service de la démocratie.

    1. igreck dit :

      @A. Talon

      Fort bien dit !

  5. igreck dit :

    Faites vos jeux !

    Biden, Beto, Warren, Harris, Sanders…
    À découvrir : portraits des 5 favoris chez les Dems.

    Patrick Leahy, le sénateur du Vermont, disait : «Si vous rassemblez 15 démocrates dans une salle, vous êtes sûr d’obtenir 20 opinions différentes»

    https://www.lesoleil.com/actualite/monde/quelles-cartes-pour-les-democrates-en-2020-37a5d17b0ea1bd93e1699412bc3597cf

  6. FlorentNaldeau dit :

    Intéressant de voir que certaines idées reçues pourtant bien implantées ne se vérifient pas quand on les examine de plus près. Et il est encore plus remarquable qu’un chercheur qui s’est trompé revienne sur ses conclusions antérieures et le publie si ouvertement; même dans les domaines des sciences exactes certains s’accrochent parfois désespérément à leurs résultats bancals ou à leurs conclusions erronées pendant de longues années.

    On aimerait que l’honnêteté intellectuelle de ce type soit pratiquée plus fréquemment en politique et dans le discours public.

    Si son livre est réimprimé, SW le révisera-t-il ou ajoutera-t-il une mise à jour pour rendre compte de ses plus récentes découvertes?

  7. cotenord07 dit :

    Lorsque l’on étudie cette question, il faut tenir compte du fait que, lors de la Convention constitutionnelle de 1787, le concept de l’état fédéral américain qui était privilégié n’était pas celui d’une fédération fortement centralisée, mais bien plutôt celui d’une association libre (dans le sens du mot anglais « loose » ou du canadianisme « lousse ») d’états relativement autonomes.

    Dans le « Federalist Paper » numéro 39 qu’il produit pour la Convention constitutionnelle de 1787, l’avocat et philosophe James Madison (qui devint plus tard le 4e président de la fédération) fit la promotion d’une Constitution qui ferait en sorte que la représentation politique au sein du gouvernement fédéral serait un compromis entre la représentation des états et la représentation de la population.

    Dans les deux Chambres du Congrès, cela se refléterait dans un Sénat qui représenterait d’abord les états, et dans une Chambre des représentants qui représenterait d’abord la population.

    Après que l’on ait tout d’abord envisagé que le président soit élu par le Congrès, selon la proposition du « Virginia Plan », on en vint à préconiser une approche hybride basée sur un compromis entre la représentation des états et a représentation de la population, conformément aux idées proposées par James Madison.

    C’est alors que le concept du Collège électoral est né.

    La question fondamentale que les citoyens des États-Unis doivent se poser en réfléchissant à cette importante question politique, c’est de savoir si le concept d’un état fédéral basé sur une association libre (dans le sens du mot anglais « loose » ou du canadianisme « lousse ») d’états relativement autonomes, qui prédominait clairement en 1787, est encore valable aujourd’hui…

    1. igreck dit :

      Merci pour ces précisions.

  8. Lecteur_curieux dit :

    Je suis plus favorable à un POTUS élu au suffrage universel et au surplus je le souhaiterais indépendant.

    On parle d’un programme électoral? Je veux plus la meilleure personne. Si la population vote pour un congrès alles disons 55% démocrate et 45% républicain, le voilà le mandat à réaliser par le POTUS. Ses politiques doivent être orientées selon les désirs de la population, toute la population et non les siens ou ceux d’un seul parti.

    Comment réussir à intégrer des visions opposées? Les rendre complémentaires plutôt que rester dans la dichotomie.

    Les faire travailler ensemble rameurs de gauche comme de droite pour que le navire se dirige à bon port. Sinon le bateau va juste tourner sur lui-même ou pire il va passer proche de couler.

  9. Ziggy dit :

    Difficile de commanter après côte nord quand le concept n’est pas assimilé surtout que vous introduisez un nouveau élément le racisme si je comprend bien cet élément à eu une influence alors que la façon d’élire les grands electeurs fut déterminé. À mon avis qui vaut ce qu’elle vaut une opinion une fois que l’on compliqué les façons de procédés on fausse les désirs des contribuables et ont agit pour mettre de l’avant son agenda dans le but de s’avantagé. Si ils tiennent tant à ce système ou moins qu’ils le rendent transparent à l’exemple du Maine.Tant qu’à moi le suffrage universel est le bon moyen d’avoir l’heure juste.

  10. noirod dit :

    A mon sens , c’ est un sujet beaucoup trop hypothétique. Le mode de scrutin américain c’ est comme la sacro-sainte constitution. Ca leur garantie de rester arriérés.
    Le système actuel est idéal. Il assure deux classes de citoyens, Les riches et puissants et le reste. Ca ouvre la porte au gros cash, au 1 % ,aux blancs, aux lobbies , aux influences externes, au gerrymandering, aux fraudes , a l’incompétence, a la corruption et a la possibilité de t’ acheter un poste ou la présidence.

    Bon, je supposes qu’il n’y a pas de système parfait mais il y en a des pourris en TA ! Un vote de poids égal pour tous les citoyens américains c’ est a mon sens le seul moyen d’ éviter la sénilité gouvernementale.

  11. papitibi dit :

    @ JC Virgil 10h27

    Si c’est ça l’amour de Trump pour la Russie , j’ai de la difficulté à comprendre. C’est vrai qu’en campagne électorale il avait prôné un certain dialogue…

    L’amour de Trump pour la Russie n’a rien de géo-politique; anyways, il n’y comprend rien.

    Trump soigne ses propres intérêts – ceux de la Trump Corp. et ceux de son gros cul flasque, autour duquel traînent peut-être quelques menaces de chantage…

    Il a fait des emprunts et s’il s’obstine à ne PAS divulguer les déclarations de revenu de la Constellation corporative et les siens propres, c’est probablement pcq il craint qu’un étalage public de ces chiffres-là pourrait menacer ;a pérennité du conglomérat Trump.

    Cela dit, les USA se sont fait servir en 2016 la médecine qu’ils ont eux-mêmes servi autrefois jadis à des pays d’Europe (dont la Russie, allo Boris Eltsine!), du Moyen-Orient (Bonjour, le Shah!), ou d’Amérique Latine presque partout et on se rappellera de Pinochet, notamment). Les intérêts US DOIVENT prévaloir. Period! Alors tsé, Allende, les Chiliens pis tout le reste, bof!

    Évidemment, si le résultat de ces manipulations russes s’appelle TRUMP, alors, heu… je me demande s’ils n’auraient pas dû miser sur une autre jument. À cause que celle-là, elle pisse pis elle ch!e partout.

    1. jcvirgil dit :

      Je ne doute aucunement que les Russes aient tentés d’influencer le résultat de l’élection américaine , pour éviter l’élection d’une candidate, Hillary Clinton, qui les menaçait directement. Que l’équipe de Trump se soit servie des révélations de Wikileaks sur ses courriels alors qu’elle était secrétaire d’État , ça ne fait non plus aucun doute mais de là à dire que cela a eu un impact majeur sur les résultats , je n’y crois pas.

      Non plus d’ailleurs qu’il y ait eu une collusion directe avec l’équipe de campagne de Trump, ce que Mueller n’a pu prouver malgré deux ans d’enquête et toutes les ressources dont il disposait.

      Quand au fait qu’ils aient choisi la mauvaise jument avec Trump, c’est bien vrai, mais il faut dire qu’ils n’avaient pas d’autre choix..,.

      1. papitibi dit :

        Leur seul choix, c’était cette vieille picouille qui se ch!e sur les sabots?

        C’était peut-être vrai en novembre 2016 alors que la seule alternative était Clinton, qu’ils haïssent. Mais de mémoire, il y avait bien 12, 13 ou 14 candidats à l’investiture républicaine et les Russes avaient alors le choix. Incluant le choix d’imposer Homer Simpson ou Daffy Duck. Mais ils avaient une bonne poigne sur le gros wézo jaune qui tweete tweere tweete (Trump Tower à Moscou, golden shower à l’hôtel, financement des projets Trump? Please pick one. Or two.)

        mais de là à dire que cela a eu un impact majeur sur les résultats , je n’y crois pas.

        Difficile à nier. Difficile à confirmer. Pourquoi? Pcq on ne sait PAS exactement de kessé que les Russes ont fait. Donc on ne peut pas savoir si c’était efficace!

        Si j’étais à la tête de la CIA ou de la Sécurité Intérieure, je ferais TOUT pour éviter de révéler les détails de cette infiltration russe dans le processus électoral. Question de ne pas révéler à d’autres gros méchants tous les secrets de la Caramilk…

        Cela dit, même Tweety Bird semble le reconnaître: I thought I saw a RussyCat. I did. I did saw a RussyCat! Il le reconnaît mais assez étrangement, il prétend que v’est la candidature Clinton que les Russes ont essayer de favoriser.

        Bin oui, heul gros twit! Têêêllement crédible, cette accointance avec Clinton!

    2. Boileau dit :

      Papitibi et Virgil.

      Et si, tout ce que voulait Poutine, était de foutre la pagaille aux états-désunis pour l’affaiblir un peu plus??
      Tant qu’à moi, mission réussie !

      Reste à voir, si leur poulain de 4 ans n’y est pas allé trop fort. Un sain retour de balancier pourrait leur faire perdre la face ou la fesse !!

    3. Haïku dit :

      @papitibi 11:04

      RE: votre dernier paragraphe 🤣🤣🤣👍

  12. christian reny dit :

    3 millions de vote entre CLinton et Trump c est tout dire

  13. Apocalypse dit :

    @Alexander – 09:12

    ‘Si on abandonnait le principe du collège électoral, on donnerait un poids énorme aux états les plus populeux. Je pense entre autres à la Californie et à l’état de New York.’

    Et ça serait pire que le système actuel pour quelles raisons?

    On a joué dans l’arbitraire avec le Collège Electoral et cela a permis d’élire Donald Trump. Le poids du vote devrait être partout le même aux Etats-Unis, ce qui n’est pas le cas présentement, avec le résultat que la majorité subit la dictature de la minorité, au moins si c’était une minorité allumé, mais elle est généralement moins instruite que la majorité.

    En fait, le système actuel est favorable à la minorité, mais seulement qu’il leur permet de prendre le pouvoir. Ce pouvoir, une fois en place, ne travaille même pas pour une bonne portion de cette minorité et en fait, cette minorité serait mieux servi par l’abolition du Collège Electoral et le pouvoir entre les mains des démocrates. On a mis la hache dans l’Obamacare et cela au détriment de bien des gens de cette minorité qui ont eu la curieuse, soyons poli, idée de voter pour Donald Trump.

    De toute manière, avec l’abolition du Collège, les républicains n’auraient d’autres choix que d’ajuster leur plate-forme, leurs postions et propositions, sinon ils ne mettraient plus les pieds à la Maison-Blanche. En fait, ça rendrait probablement le discours poltique moins hargneux aux Etats-Unis. Là, nous sommes dans la polarisation extrême avec les risques possibles de dérapages dramatiques.

  14. Apocalypse dit :

    @Gilbert Duquette – 09:34

    Tout à fait d’accord avec vous!

    Cela dit, un système UNE personne, UN vote, est-ce que c’est parfait, je suppose que non, mais un système qui permet à un Donald Trump de prendre la présidence, ça devrait allumer des voyants rouges sur tous les écrans radars.

  15. Yolande C. dit :

    Le Collèrge électoral cherche à concilier deux principes:

    a) Le suffrage universel qui est établi au niveau de chaque état, les votes n’étant pas transférables d’un état à l’autre

    b) L’égalité en droit des états qui découle du premier principe.

    Or, les lignes partisanes ont complètement travesti ces principes de telle sorte que la campagne électorale présidentielle se résume tout au plus à une douzaine d’états.

    Et si pour conserver les deux principes, le candidat présidentiel, pour être élu, devait recueillir la majorité des voix dans une majorité d’états à défaut de quoi l’élection serait déférée à la Chambre des représentants ?

    1. Gilbert Duquette dit :

      @ Yolande C

      J’espère que vous ne m’en voudrez pas mais je diff`re grandement de vos points de vues pour les raisons suivantes .

      Vos bases a et b ne sont pas compatible avec le terme suffrage Universel (que je me dois de préciser de suffrage universel direct) car elles altèrent le terme même de suffrage universel direct.

      Une élection est au suffrage universel quand le droit de vote est reconnu à tout citoyen, sous réserve de certaines conditions minimales liées à l’âge, à la nationalité, etc.

      Il faut distinguer le suffrage universel direct et le suffrage universel indirect. Dans le premier cas, l’électorat choisit lui-même, parmi les candidats en lice, lequel occupera la fonction. En France, pour l’élection présidentielle, le suffrage est direct parce qu’au terme d’un premier ou d’un deuxième tour de scrutin, le candidat ou la candidate qui aura obtenu la majorité des suffrages des citoyens deviendra le chef de l’État. Dans le cas du suffrage indirect, il existe un corps intermédiaire entre l’électorat et la décision -généralement nommé «collège électoral», On dit du suffrage qu’il est indirect lorsque les électeurs désignent par leurs suffrages des intermédiaires qui éliront la personne.

      Ce ne sont pas les lignes partisanes qui ont travesti ce système de suffrage universel indirect. C’est le système même qui était et est toujours inadéquat.

      Pour ce qui est de votre : Et si pour conserver les deux principes, le candidat présidentiel, pour être élu, devait recueillir la majorité des voix dans une majorité d’états à défaut de quoi l’élection serait déférée à la Chambre des représentants ?

      Encore là je diffère de votre point de vue car il suffirait pour un candidat de gagner les 26 États les moins populeux pour être élus POTUS. Ce qui donnerait selon les données de 2010 41 524 950 individus sur environ 300 000 000 millions pour les USA soit environ 14% de la population. Comme vous le voyez, votre proposition donne encore plus de poids aux États les moins populeux.

      Bref un POTUS pourrait dans le pire scénario remporter la mise avec seulement 50+1% des voix dans chacun des 24 États les moins populeux + le disctrict de Washington + Purto-Rico et ne pas avoir aucune voix pour lui dans les États restant ce qui reviendrait à un POTUS élu avec moins de 7% des voix dans l’ensemble du Pays.

  16. leonard1625 dit :

    Pourtant, tous les pays avec un système parlementaire britannique ont le même esprit. Le député élu par conté est UN vote de Collège électoral. Conséquence, le premier ministre ou le parti qui prendra le pouvoir ne sont pas nécessairement ceux qui ont recu le plus de votes.

    1. gl000001 dit :

      On ne vote pas pour le premier ministre.

    2. Gilbert Duquette dit :

      @ leonard1625

      Nul part sur le bulletin de vote Canadien est-il inscrit de voter pour le P.M. Chaque citoyen vote pour le député de son choix. Et par convention, le chef du parti qui fait élire le plus grand nombre de députés à une élection générale forme habituellement le gouvernement. Le gouverneur général demande au chef de ce parti de devenir le premier ministre.

      Toutefois le P.M. n’a aucun pouvoir comparable à un Président. Pas de droit de véto, pas de pouvoirs spéciaux, son vote au Parlement compte pour un vote tout comme le vote du plus obscur député d’arrière banc.

      Rien n’est écrit dans la loi électorale du Canada que le P.M. doit être le chef du parti ayant le plus de député au Parlement, ce n’est qu’une tradition constitutionnelle qui fait que le gouverneur général demande su chef du parti ayant le plus de député de devenir le P.M.

      Pour la petite histoire, il faut souligner que deux premiers ministres ont gouverné depuis le Sénat : Sir John Joseph Caldwell Abbott (qui a été nomme P.M. suite à la mort de Macdonald) et Sir Mackenzie Bowell (qui fut nommé P.M. suite au décès de Thompson. Donc deux P.M. non élus.

  17. Benjen Stark dit :

    Encore-là, on respecte le « one man, one vote » quand ça fait notre affaire ( Voir le Brexit…).

    Anyway, pour abolir le collège électoral il faudrait amender la constitution. Qui y croit dans les conditions actuelles?

  18. Ziggy dit :

    Un vote une personne accompagné d’une proportionnel pour tenir compte de toutes les choix et non un système au plus fort la poche qui raflé le tout.Le meilleur système est celui qui permet à tous que leurs voix sera entendu que tu sois un chasseur de crocodiles dans le bayou, un ramasseur de ginseng dans les appalache ou un geek de Silicone Vallée ou encore un traders à New York.Il faut se rendre à l’évidence que si le système des grands electeurs à déjà remplit sa fonction il est maintenant trop perverti pour être réparé. Le gerrymandering et toutes les partis âneries d’un bord et de l’autre on miné la confiance des américains et polarisé leur intention de vote ce qui les empêches d’analyser les propositions qui ont le plus de valeurs .

  19. En fait, les républicains utilisent le Collège électoral pour se rapprocher ou rester au pouvoir. Et le gerrymandering est l’extension plus ou moins frauduleuse d’un système qui les avantage.

    Et çe n’est pas près de changer car les républicains vont s’accrocher à leurs acquis.

  20. igreck dit :

    Nonobstant le système électoral en place, le cynisme des citoyens envers la politique (et les Politiques) est selon moi le premier facteur qui conduit aux aberrations comme Trump. Seuls les gens qui ont BIEN compris le rôle important des élu-e-s dans leurs « affaires » se donnent la peine de soupeser les pours et les contres de telle ou telle candidature : sûrement les riches et les puissants. Les « petites gens » comme disait mon arrière-oncle, ne saisissent pas toujours l’importance de leur vote dans la suite des choses. Et pour freiner ceux parmi eux qui ont compris, le premier groupe (du 1%) organise toutes sortes de manigances (PAC) pour conserver leur pouvoir. Et quel meilleur outil que les médias sociaux pour manipuler les masses.

  21. V-12 dit :

    Le collège électoral, c’est de la p’tite bière inconséquente. C’est le moindre problème de la « démocratie » américaine. Et ça fait longtemps que les républicains l’ont compris. Peu importe qui est Président, le parti qui contrôle les deux chambres détient le pouvoir. Parlez-en à Obama. Ou à FDR.

    Contrôler le Sénat, c’est contrôler les nominations à la branche législative des juges fédéraux et de la Cour Suprême. Merrick Garland, anyone? Gorsuch et Kavanaugh ont moins de 50 ans et seront en poste pour les 20-25 prochaines années. Ça, c’est prendre le contrôle des cours. D’ailleurs, même pour les cours fédérales, les nominés républicains depuis deux ans, sont tous très jeunes. Les républicains vont donc contrôler le judiciaire pour au moins les 30 prochaines années.

    Il y a des choses beaucoup plus pressantes (et beaucoup plus satisfaisantes stratégiquement) auxquelles les démocrates doivent s’attarder.

    1- Washington DC: 800,000 habitants. Autant que l’Alaska, le Vermont, le Wyoming. Pas de réprésentants ni au Congrès ni au Sénat.

    2- reconstruire leur infrastructure régionale. Les démocrates n’ont presque plus de présence dans plusieurs états. Le comité central du parti a abandonné les candidats régionaux il y a bien longtemps. Hors, les chambres d’États et le gouverneurs contrôlent les politiques locales. D’où les aberrations légales comme interdire l’avortement localement, la suppression des votes, le curriculum éducatif, etc. …

    De toute façon, il faut 2/3 des voix pour amender la Constitution. Alors avant que ça arrive, y’a un sacré travail de remblais nécessaire pour les démocrates.

  22. Lecteur_curieux dit :

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/2016_United_States_presidential_election

    Perso c’est pas le collège électoral le problème c’est qu’il soit le critère déterminant.

    Je veux les trois :

    1. Les grands électeurs

    2. Le nombre d’États qui ont voté pour cette personne.

    3. Le vote populaire en nombre et en pourcentage et en bas de 55% il faudrait que le deuxième parti et qu’ un candidat qui a 40% et plus du vote soit au Cabinet.

    Le problème c’est la conquête du pouvoir et sa lutte pour le garder et le partager le moins possible.

    Un vrai POTUS obtient le collège électoral, le nombre d’États et le vote populaire. Si on ne veut pas partager le pouvoir que les deux candidats s’effacent et trouvez-nous mieux que cela la personne ne fait pas consensus du tout et ne peut donc pas représenter suffisamment le peuple. Dehors Trump et dehors H. Clinton.

  23. Ziggy dit :

    La tribune de Mr,Wilentz dans le New York Times prouve qu’après réflection une position qui paraît être une certitude peut évolué et permettre de conclure que la première analyse n’est pas toujours immuable ,mais naturellement il faut naturellement garder l’esprit ouvert dans son cas être historien c’est une qualité pré requise. Ce qui perverti le système c’est l’appât du gain et du pouvoir et ce n’est généralement pas pour le bien de tous.
    @V12 vous avez bien raison le collège électorale c’est de la petite bière mais il faut tout de même admettre que c’est la base pour qu’à tous les niveaux s’installe les manipulations pour tirer la couverture dans leur camp,et oui avoir le gouverneur de l’état dans leur camp leur permet de faussé encore plus facilement à leur avantage,les politiques et directives pour la marche des orientations partisanes.

  24. onbo dit :

    Pourquoi conserver un appareil électoral de 538 « SAGES » présumés,(les Grands Electeurs) lorsque ces derniers sont liés à un engagement antérieur (Pledged delegates) au point de ne pouvoir réviser leur jugement ni modifier leur décision, une fois le vote populaire complété?

    Dans le cas de 2016, le RNC aurait fait, auprès des délégués républicains, une campagne d’intimidation et de chantage en faveur de Trump, au point de menacer de punitions politiques ultérieures quiconque désigné comme pro-Trump à priori parmi les 538 qui manifesterait l’intention de ne pas voter pour Trump en décembre 2016. (voir lien plus bas)

    Ne s’agit-il pas là d’un accroc au processus démocratique, ce jeu de pressions sévères en coulisses qui échappe à plus de 99% des électeurs qui se sont présentés aux urnes, un jeu qui commence à apparaître 2 ans après les Élections.

    https://en.wikipedia.org/wiki/Faithless_electors_in_the_2016_United_States_presidential_election

  25. ProMap dit :

    On a souvent dit sur ce blogue que l’histoire saura juger trump et qu’elle ne sera pas tendre. Aujourd’hui, il y a au moins un historien qui a commencé le travail : » That the system enabled the election in 2016 of precisely the kind of demagogic figure the framers designed the system to block suggests… » (Sean Wilentz)

    Quant au Collège électoral, il est vrai que ce n’est pas demain la veille de sa mort. Cependant, pour qu’un jour cela se produise, il faut amorcer dès maintenant le questionnement. Les sociétés avancent à pas de tortue étant donné qu’elles sont constituées par définition de plus d’un individu. Je comparerais le vote d’une loi à un tremblement de terre. Le frottement des plaques tectoniques accumule une énergis durant une période de temps jusqu’à ce que cette énergie se libère lors d’une rupture soudaine en se propageant en ondes de choc .Le vote d’une loi est un moment fort court dans la vie d’une société et pour ce moment arrive, il a fallu généralement qu’un long et lent frottement des idées crée le momentum. Il en va ainsi du Collège électoral. Le GOP n’a pas toujours été aussi mesquin que celui que l’on observe depuis plusieurs décennies.

    1. ProMap dit :

      « … et pour QUE ce moment arrive, . »

    2. Haïku dit :

      @ProMap 13:51

      Fort bien dit !👌

  26. FlorentNaldeau dit :

    Les ÉU ont été créés sur le modèle d’une démocratie représentative, i.e que la volonté des citoyens auprès du gouvernement fédéral s’exprime généralement par le biais de leurs représentants, élus par chaque État, et non par démocratie directe nationale. De plus, les auteurs de la Constitution avaient la frousse de recréer dans le gouvernement fédéral le pouvoir absolu du tyran de Londres qu’ils venaient de larguer. D’où certains choix comme le Collège électoral et le Sénat dans lequel chaque État, peu importe sa taille, compte deux représentants, ni plus ni moins.

    Avec le temps, certaines de ces institutions ont perdu de leur utilité ou de leur pertinence, tandis que les querelles de juridiction entre les États et Washington sont récurrentes (phénomène fréquent dans une fédération). Mais moderniser ou actualiser pour rendre certaines composantes plus efficaces serait une entreprise quasi-surhumaine compte tenu du poids de la tradition et des intérêts opportunistes divergents des parties en cause.

    « Toutefois le P.M. n’a aucun pouvoir comparable à un Président. » Gilbert Duquette, 12h48

    Je crois que ce n’est pas tout à fait exact. Notre PM n’a pas à se soucier du système de contrepoids auquel est astreint le Président. Les nominations à notre Cour suprême par exemple n’ont pas à être approuvées par le Parlement; un processus de consultations et d’audiences a été instauré, mais c’est une courtoisie qui n’a aucune valeur exécutoire et le PM peut très bien se passer de l’avis du Parlement ou d’autres personnes en la matière. Il a aussi un pouvoir absolu sur l’agenda législatif (sauf en situation minoritaire) et ses budgets ou projets de loi sont à peu près systématiquement adoptés compte tenu du vote en bloc des députés de son parti; il n’a donc pas besoin d’un droit de veto. Il a aussi l’entière discrétion sur la composition de son caucus (sauf lorsqu’il laisse traîner les choses en longueur sans exercer son autorité) et n’a pas à faire approuver les nominations à son Cabinet, aux tribunaux fédéraux et aux diverses institutions sous sa juridiction. Aux ÉU, le Sénat approuve ou rejette ces nominations.

    En fait, il est généralement admis que le PM du Canada a plus de pouvoirs que le Président et même un peu plus qu’au Royaume-Uni. Là-bas, les députés du parti au pouvoir peuvent même décider en cours de mandat de retirer leur confiance au PM et de choisir un nouveau chef du parti, qui prend alors les rênes du gouvernement, un pouvoir dont ils se sont d’ailleurs prévalus à quelques reprises au cours des dernières décennies. Cela ne se produit pas au Canada, sauf en cas de démission ou de décès du PM.

  27. treblig dit :

    Bien sûr, le vote indirect, par collège électoral, à l’élection présidentielle permettait une surreprésentation des états « ruraux  » au détriment des états urbains et plus populeux.

    Il faut aussi cependant noter que lex pères fondateurs se méfiaient du peuple vu, à cette époque, comme un ado impulsif, inculte et indiscipliné ( de fait, la majorité de la population était analphabète ) . Il était donc normal que le collège électoral agisse, dans ces conditions, en bon père de famille plus âgés et plus réfléchis ( mais aussi mâles et blancs) pour guider le peuple. Notons que le système électoral de la Grande-Bretagne ( chambre des lords) et le Canada ( le sénat) font aussi plus ou moins office des collèges électoraux.

  28. Apocalypse dit :

    @FlorentNaldeau – 14:25

    Excellent post!

    1. Haïku dit :

      Je seconde.

    1. Haïku dit :

      Triste lien. Merci.

  29. Apocalypse dit :

    Je voulais ajouter à mon post de 15h35

    S’il n’en tenait qu’à moi, on ajouterait des crimes contre l’humanité, comme celui d’avoir séparé des parents de leurs enfants; tant de souffrance pour les parents et les enfants pour absolument rien ou plutôt pour le délire d’un homme mentalement malade et inapte pour la fonction qu’il occupe, Donald Trump.

    1. Haïku dit :

      Fort bon ajout !

  30. Danielle Vallée dit :

    @jcvirgil: ‘Non plus d’ailleurs qu’il y ait eu une collusion directe avec l’équipe de campagne de Trump’
    Et pourtant la collusion était là. Voyez-vous vous parler de Trump et de la Russie. Mais il s’en fout de la Russie Trump.

    Il y a eu collusion que Mueller ne peut prouver hors de tout doute, parce qu’elle vient des intentions de Poutine. Qu’est-ce que Poutine voulait ?
    Poutine voulait faire abroger la loi Magnitski pour que lui et ses oligarques puissent remettre la main sur les dizaines de milliards qu’ils avaient cachés aux États-Unis et que Obama s’es fait un plaisir de bloquer.

    Poutine voulait l’argent. Trump et ses acolytes (Flynn, Sessions, etc…) savaient que Poutine voulait l’argent, Et Trump croyait que s’il donnait son argent à Poutine, Poutine lui ferait faire beaucoup d’argent.

    La collusion elle était entre deux êtres corrompus, pas entre deux pays.

    Alors ne dites plus jamais de telles sottises. Ça ne tient pas debout.

    1. spritzer dit :

      @Danielle Vallée

      La loi Magnitski avait pour but de punir ceux qui ont été impliqués dans cette histoire. On parle d’officiels la plupart mineurs, des fonctionnaires qui ont joué un rôle dans cette affaire, pas des oligarques. J’aurais envie de reproduire la dernière phrase de votre commentaire mais je vais m’abstenir. 😉

      1. spritzer dit :

        En complément, un survol d’un documentaire sur cette affaire qui arrive à des conclusions bien différentes.
        https://reseauinternational.net/affaire-magnitski%E2%80%89-les-dessous-dun-coup-monte/

      2. Benton Fraser dit :

        C’est connu que la plupart des fonctionnaire « mineurs » utilisent les banques américaines!

        C’est une lo qui tous la corruption, ceux qui en font parti. Dites-vous que les oligarques russes sont des fonctionnaies officieux de Poutine, aucun oligarque ne peut se soustraire à la loi Poutine sans conséquence!

      3. spritzer dit :

        @Benton Fraser

        « Dites-vous que les oligarques russes sont des fonctionnaies officieux de Poutine, aucun oligarque ne peut se soustraire à la loi Poutine sans conséquence! »

        Que dit-elle la loi Poutine aux oligarques❓ Comment Poutine a agit avec les oligarques, particulièrement les « sept banquiers » quand il a pris le pouvoir en 2000❓
        https://en.wikipedia.org/wiki/Semibankirschina

        Si Poutine est un oligarque, comment se fait-il qu’il a su sortir le pays de la déchéance dans laquelle il se trouvait et le faire prospérer jusqu’à nos jours malgré les sanctions❓ Ce n’est clairement pas le travail d’un oligarque.

    2. Absalon dit :

      @spritzer
      « Comment Poutine a agit avec les oligarques ? »

      Ben il a remplacé les oligarques d’Eltsine (qui connaissent un fort taux de mortalité par suicide ou par accident) par les siens comme  :
      Alexeï Mordachov, Leonid Michelson, Mikhaïl Fridman, Vagit Alekperov, Oleg Deripaska, Mikhaïl Goutseriev, Souleïman Kerimov, Mikhaïl Prokhorov , Evgueni Adamov, Pavel Borodine….

      Le b.a.-ba de la politique russe !

      1. spritzer dit :

        @Absalon

        De la même façon que nos milliardaires sont nos oligarques. Il semble qu’il soit difficile de se passer de ces individus lorsqu’ils sont en place pour faire fonctionner l’économie. En arrivant au pouvoir Poutine a écarté les plus dangereux et dit aux autres de se tenir loin de la politique et de ne pas causer de torts à la Russie par leurs activités, comme on le voyait du temps d’Eltsine.

        Au bout du compte leurs oligarques sont plus ou moins comme les nôtres.

        Et je repose la question à laquelle je n’ai jamais de réponse: comment expliquer que la Russie n’est pas un pays ruiné, bien au contraire, si à sa tête depuis tout ce temps se trouve un corrompu, un oligarque allié avec d’autres oligarques pour piller le pays. Juste cette contradiction devrait vous sonner une cloche!

      2. Absalon dit :

        @spritzer
        Je me demande toujours sur quelle base idéologique les gens défendent le régime Russe. Du temps du communisme je comprenais mais aujourd’hui ?

        Pour ce qui est des nouveaux oligarques qui seraient moins corrompus que ceux d’Eltsine, il suffit de google-iser leurs noms pour s’apercevoir qu’il n’en est rien. Le niveau de corruption est tout en bas des classements internationaux.

        Concernant l’économie Russe elle est presque totalement dépendante des matières premières et varie donc selon leurs cours. L’ancienne industrie soviétique est obsolète. Le PIB est du niveau de celui de l’Italie pour 146 millions d’habitants. L’espérance de vie est inférieure à celle du Bangladesh…
        Donc oui la Russie n’a pas et ne fera pas faillite. Mais le Mali et la Corée du Nord non plus.

      3. Benton Fraser dit :

        @spritzer

        Ben cou’donc, il semble que les oligarques d’une dictature et les oligarques d’un démocratie, c’est pareil!!!

        En faite, Poutine à mis aux pas les oligarques: Vous faites ce que vous voulez en Russie, exploitation des gens, des richesse, de l’environnement, mais vous ne constestez pas mon autorité…. et vous payez votre quote-part envers moi.

        Mais je comprends l’attrait que vous avez pour le fascisme, vous aimez l’autorité et l’ordre.

        Personnellement, je trouve cela immorale et ouvert sur bien des abus. Je préfère ma liberté….

      4. Samati dit :

        @Absalon

        Excellent commentaire. J’ai de la difficulté à comprendre l’attrait que peut exercer Poutine auprès de gens qui se déclare de la gauche ou de grands démocrates. De tous les chefs d’état, Poutine est probablement celui qui a plus de sang sur les mains (il ne faut pas oublier les guerres et les répressions sanglantes dans les « républiques » russes (Tchétchénie-100 000 morts, Daguestan, Ossétie) et en Syrie et en Ukraine.

        Le revenu mensuel moyen varie entre $300 et $650, la production industrielle est essentiellement basée comme vous le signalez sur les ressources naturelles et la production d’armements. L’oligarchie en place en Russie est indécemment riche et est la première source de la fuite de devises. Les sanctions ont heureusement gelé une partie de ces capitaux « volés ».

        La Russie sous Poutine est demeuré une puissance militaire, mais est très loin d’être une puissance industrielle.

      5. spritzer dit :

        « Je me demande toujours sur quelle base idéologique les gens défendent le régime Russe. Du temps du communisme je comprenais mais aujourd’hui ? »

        Sur la base que les Russes sont les seuls qui ont les moyens et la volonté de se dresser devant les anglo-sionistes qui sèment la violence partout. En Syrie, en Ukraine, au Venezuela les Russes sont intervenus efficacement. Jusqu’à maintenant Poutine s’en tient aux traités et aux lois internationales contrairement aux États-Unis qui les bafouent constamment, sans parler de leurs discours mensongers et hypocrites; vous n’êtes pas tanné des les subir?

        Pour l’économie, tenez compte de la situation qui existait en 2000 pour apprécier le chemin parcouru. Ils investissent, ils se développent, ils ont des industries qui sont à la fine pointe du progrès dans leur domaine et tant mieux s’ils ont du pétrole et du gaz, et bien d’autres choses sur leur immense territoire. 200G de surplus commercial l’an passé selon leurs statistiques.

        « Pour ce qui est des nouveaux oligarques qui seraient moins corrompus que ceux d’Eltsine, il suffit de google-iser leurs noms pour s’apercevoir qu’il n’en est rien. »

        Il y a de la corruption mais c’est bien moins pire que sous Eltsine, y’a qu’à comparer l’état du pays à ces deux époques!!

      6. spritzer dit :

        @Benton Fraser

        « il semble que les oligarques d’une dictature et les oligarques d’un démocratie, c’est pareil!!! »

        Poutine est en poste jusqu’en 2024, loin d’une dictature. Il aura fait 4 mandats, et puis après? C’est ce que le peuple voulait…

        « Mais je comprends l’attrait que vous avez pour le fascisme, vous aimez l’autorité et l’ordre. »

        Dictature, fascisme, vous êtes convaincu! La Russophobie est l’épouvantail qu’on nous agite et qui fonctionne le mieux, et de loin.

  31. Le Vigilant dit :

    @ Richard Hétu
    Merci pour cette page d’Histoire. Après tout, c’est pas mauvais de mieux comprendre un aspect du système politique de nos voisins immédiats. Un éclairage que j’apprécie au plus haut point.

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