Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

Barack Obama Speaks In Berlin

«La façon dont nous concevons la démocratie exige que vous teniez compte des gens qui ne sont pas d’accord avec vous. Et cela signifie, par définition, que vous n’obtiendrez pas 100% de ce que vous voulez. Une des choses qui m’inquiète concernant les progressistes, c’est que nous avons parfois tendance à former des peloton d’exécution circulaire où vous ouvrez le feu sur vos alliés parce que l’un d’eux a dévié de la pureté sur les questions [politiques].»

Barack Obama, ancien président des États-Unis, déplorant la «rigidité» de certains progressistes ou démocrates lors d’une assemblée publique à Berlin, où il se trouve depuis deux jours pour promouvoir sa Fondation, destinée à contribuer à l’émergence des «dirigeants de demain».

(Photo Getty Images)

148 réflexions sur “La citation du jour

  1. P-o Tremblay dit :

    C’est une déclaration très très étrange… qui me met mal à laise

    1. Gilbert Duquette dit :

      @ P-o Tremblay

      Mais qui est vraie

    2. gl000001 dit :

      La politique, c’est l’art du compromis.

      1. gl000001 dit :

        Sanders et surtout ses supporteurs en 2016 ne l’ont pas compris.

      2. Henriette Latour dit :

        gl000001

        👏👏

    3. cotenord07 dit :

      @ P-o Tremblay (06/04/2019 à 16:49) :

      J’ai moi aussi eu un malaise en lisant la déclaration.

      On peut en effet s’interroger sur le bon goût de l’expression « (…) nous avons parfois tendance à former des pelotons d’exécution (…) », dans la bouche d’un intellectuel et orateur brillant qui est diplômé d’Harvard, et qui en principe est maintenant un « elder statesman » (ancien homme d’état empreint de sagesse)…

      1. Richard Hétu dit :

        L’expression «circular firing squad» est courante, presque banale, et traduit une réalité connue de tous chez les républicains (avant l’avènement du culte Trump) et les démocrates.

      2. cotenord07 dit :

        @ Richard Hétu (06/04/2019 à 17:26) :

        Merci pour cette précision.

        Je suis relativement familier avec bien des expressions imagées de la variante américaine de l’anglais, mais j’avoue bien humblement que je ne connaissais pas celle-là et ne savais pas qu’elle est d’usage courant.

        Je constate aussi que cette ‘expression vernaculaire, « circular firing squad », est présente dans le Wiktionary :

        https://en.wiktionary.org/wiki/circular_firing_squad

      3. RICK42 dit :

        On pourrait traduire par: victime du feu ami…

    4. Pierre dit :

      Il est particulièrement intelligent celui là, mais à vouloir écouter tout le monde tu tournes en rond, fais du sur place, et accompli peu de choses durant ta vie

    5. Achalante dit :

      On dirait qu’il protège son ex-vice-président. Qui a malheureusement démontré qu’il ne savait pas pourquoi ce qu’il a l’habitude de faire est mal, ou à tout le moins, malvenu.

      Oui, il est malheureux que les progressistes attaquent les leurs lorsque l’un d’entre eux fait une erreur. Mais les règles ne s’appliquent pas de la même façon aux progressistes qu’aux régressistes. Alors que ces derniers peuvent être (pratiquement) ouvertement hypocrites, et imposer des lois qui ne s’appliquent pas à eux (voyez les aunts-choix qui envoient leurs maîtresses se faire avorter, ou ces anti-LGBTQIA que l’on découvre être eux-mêmes homosexuels), si les progressistes demandent un changement auquel l’un des leurs a failli, on entend de hauts cris sur leur hypocrisie, et cela est à invalider tout le groupe au complet, de même que leur proposition.

      Seulement, voilà: les régressistes peuvent se cacher derrière un simple « c’est comme ça », mais ceux qui veulent du changement ne le peuvent pas. Alors les progr sisters se doivent d’être sans reproches… Ce qui est évidemment impossible dû à la nature humaine. Il faut donc sacrifier ceux qui mettent en péril l’atteinte du but.

      Alors, désolé, M. Obama; M. Biden serait peut-être un très bon président, mais si l’on veut que les plaintes des femmes et autres victimes d’agressions sexuelles soient prises au sérieux, il ne peut être élu.

  2. cotenord07 dit :

    Cette propension à la chicane entre alliés politiques, qui mène parfois à la purge, constitue un risque avec toute forme de perfectionnisme ou de « purisme » politique, qu’il soit de gauche ou de droite.

    Au Québec, hors du spectre politique gauche-droite, les différentes factions du mouvement indépendantiste-souverainiste-nationaliste ont toujours été particulièrement enclines à se quereller, ce qui a ultimement nui à ce qui en théorie aurait dû être un objectif final commun partagé par ces protagonistes, qui en réalité étaient pris dans un conflit intestin quasi-continuel…

    1. kintouai dit :

      Vous avez raison. C’est vrai aussi que fédéralistes et dretteux s’entendent comme larrons en foire (j’insiste sur le terme « larrons » — quand l’unique objectif est de s’en mettre plein les poches, il va sans dire qu’il n’y a point de dissension).

      1. cotenord07 dit :

        @ kintouai (07/04/2019 à 00:12)

        Votre commentaire est une application quasi-parfaite du sophisme de l’épouvantail ou sophisme de l’homme de paille.

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Épouvantail_(rhétorique)

        Vous n’êtes peut-être pas doué pour argumenter de façon logique, mais au moins, on ne peut pas vous accuser de manquer de constance…

    2. kelvinator dit :

      La droite tend naturellement à se fondre au groupe et se conformer, alors que la gauche défend les différences et la réforme des institutions. Le premier est donc moins enclin à se séparer et changer le statuquo que le second.

  3. fallaitquejteuldise dit :

    Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. (proverbe africain)

    1. Henriette Latour dit :

      fallaitquejteuldise

      👏

  4. Apocalypse dit :

    Cet homme, Barack Obama, n’est capable que de dire des choses intelligentes, tu parles d’un problème … LOL

    On a déjà dit qu’à droite, ça dérape, mais la gauche ne veut clairement pas être en reste et montre qu’on est aussi capable de dérapages. Petit rappel, dans la vie, c’est (très) rarement noir ou blanc, c’est une série infinie de teintes de gris.

    La stratégie du tout ou rien est que c’est trop souvent rien, alors on recule. Temps de penser en terme de petites victoires, éventuellement, ça fait une grosse différence.

  5. jeanfrancoiscouture dit :

    «….des pelotons d’exécution circulaire où vous ouvrez le feu sur vos alliés parce que l’un d’eux a dévié de la pureté sur les questions [politiques]»
    Rien qu’à regarder aller les Québécois dans les divers débats politico-socio-religieux dans lesquels certains font état de leurs dons exceptionnels à lancer des anathèmes rédhibitoires, on se dit que décidément, M. Obama a le don de la formule qui résume bien ce mal dont trop de gens souffrent et, conséquemment, sert à en faire souffrir d’autres.

  6. xnicden dit :

    The Hill a fait une job de c*l sur Twitter en rapportant cette citation avec une photo de AOC. Mettons qu’il y en a quelques autres que j’aurais utilisé avant elle. Ça ne fait même pas six mois qu’elle est en poste et elle n’a pas donné d’indice qu’elle était fermée aux compromis.

    Sur le fond, ce que M. Obama décrit a donné en 2016 une tonne d’abstentions ou de votes pour Jill Stein. Abec les conséquences que l’on sait.

  7. Apocalypse dit :

    Twitter – Richard Hétu…

    @richardhetu

    Sauf erreur, @PeteButtigieg est le premier candidat démocrate à la présidence à dénoncer la promesse du premier ministre israélien d’annexer la Cisjordanie s’il est reporté au pouvoir le 9 avril.

    Pete Buttigieg, en voilà qui est aussi capable de dire des choses intelligentes: Two Thumbs Up!

    1. Haïku dit :

      @ Apocalypse-17:18.

      Comme vous dites 👍👍.

  8. Apocalypse dit :

    @jeanfrancoiscouture – 17h14

    J’ai eu la même pensée, mais je vous laisse le dire … LOL

  9. Michou dit :

    bien trop vrai, à partir du moment qu’un principe politique devient l’équivalent d’un dogme, on peut se douter que la bisbille ne sera pas loin, peu importe l’orientation politique. Malheureusement, la rigidité idéologique semble plus la règle que l’exception auprès des militants.

  10. Apocalypse dit :

    @gl000001 – 17:45

    ‘Sanders et surtout ses supporteurs en 2016 ne l’ont pas compris.’

    Et sans doute, pas encore!

    1. petardalafarine dit :

      Ah misère… Pas mal dur de comprenure, comme on disait à l’école primaire… S’il pouvait dégager avant les primaires (sans jeu de mots), ce serait mieux pour tout le monde. Sa façon de s’en prendre à ses adversaires démocrates est brutale et meurtrière même, comme on l’a vu en 2916. Mais la « comprenure » difficile et l’égo donnent un mauvais cocktail.

  11. marcandreki dit :

    Que de justesse dans ce propos du former Président Obama. Et le parallèle avec ce qui se passe au Québec et du Canada saute aux yeux. C’est comme si l’important n’était plus de débattre intelligemment mais seulement d’avoir raison et de rester campé. Au travail, dans un conversation banale, sur un blogue, il y a toutes les raisons de se méfier de ses paroles, de ses positions. Je les rumine longtemps, je passe mon tour le plus souvent. Je n’écris plus rien, n’aime rien sur mon compte Face de Bouc. Le terrain est trop souvent miné. J’ai perdu des amis à l’université pour m’être un peu (beaucoup j’avoue) moqué du ielle non genré.

    1. kintouai dit :

      Il est pourtant facile de se faire une juste opinion. Quand les Anglos (Québécois ou Canadiens) prennent position sur une question qui concerne le Québec, l’opinion contraire va nécessairement dans le sens des intérêts de la majorité francophone québécoise.

      1. cotenord07 dit :

        @ kintouai (07/04/2019 à 00:28) :

        Votre affirmation, affichée sur ce blogue à minuit et vingt-huit minutes, soit à un moment où vous auriez peut-être dû plutôt tenter de bénéficier d’un sommeil réparateur, est un mélange confus de sophisme de l’épouvantail (aussi appelé sophisme de l’homme de paille) et de génération hâtive.

        Faites le petit exercice suivant afin de voir jusqu’où une technique d’argumentation d’une telle ineptie peut mener:

        1) Dans la première partie de votre phrase, remplacez l’expression « Anglos (Québécois ou Canadiens) » par le mot « Juifs ».

        2) Dans la milieu de votre phrase, remplacez l’expression « le Québec » par l’expression « l’Allemagne ».

        3) À la toute fin de votre phrase, remplacez l’expression « la majorité francophone du Québec » par l’expression « le peuple allemand » ou bien encore.« la race aryenne » ..

  12. Danielle Vallee dit :

    En fait on lit souvent l’expression: « democrats eat their own ».
    Et beaucoup de républicains en ce moment ont décidé de laisser les démocrates s’entretuer et de ne pas s’en mêler… Juste d’admirer le spectacle.
    C’est là que l’expérience des gens en place comme Pelosi va aider. Du moins on l’espère.

    1. Richard Hétu dit :

      Dans les années 20 ou 30, l’humoriste Will Rogers disait : I am not a member of any organized party — I am a Democrat.

      1. Henriette Latour dit :

        Richard Hétu

        👏

      2. Haïku dit :

        Danielle Vallee et R.Hétu:
        Vous faites un bon couple😉👏

      3. Benton Fraser dit :

        Il me revient en tête cette phrase d’humour très british de John Maynard Keynes invité a faire un discours lors d’une conférence d’éconimistes:
        « Je suis sans doute le seul non-keynésien dans a salle! »

      4. Haïku dit :

        @ Haïku -18:35.

        Oups pardon. « Vous feriez un beau couple ».

      5. Gilbert Duquette dit :

        Et qui en Québecois peut être traduit par : Je ne suis membre d’aucun parti organisé, je suis Péquiste.

    2. petardalafarine dit :

      Exactement. On ne peut plus vrai et dangereux. Mettez au milieu Sanders qui attaque sur 360 degrés, et on voit un parti qui va perdre en 2020.

      1. Haïku dit :

        Sans l’aide d’un AR-15?

      2. igreck dit :

        @Haïku
        Sans l’aide d’un DT-45 !

  13. Benton Fraser dit :

    C’est assez paradoxale que les démocrates fassent le procès de ceux qui dévient de la réalité des faits que que pour les républicains, c’est tout le contraire, ils font le procès de ceux qui s’en tiennent à la réalité des faits!

    Remarquez que pour ces derniers, c’est sans doute ça vivre dans le rêve américain!!!

    1. Haïku dit :

      Fort bien dit👍

  14. V-12 dit :

    Depuis 8-10 ans, la force des républicains est de garder les chicanes à l’interne. Vous remarquerez qu’ils disent tous la même chose en tout temps et s’ils ont des critiques à faire, c’est du bout des lèvres et de courte durée.

    La discipline de parti est forte. Ca vote « du bon côté » peu importe qu’ils soient 100% d’accord ou pas. Seule exception? Obamacare.

    1. igreck dit :

      Comme ici au PLQ !

      1. Benton Fraser dit :

        Mais pas ici au PLC!

  15. Alexander dit :

    On dirait que le phénomène Sanders s’apprête encore une fois à saborder l’élection de 2020 comme il a contribué à saborder 2016. Ce type n’est pas un leader. Il croit dans ses idées d’abord et fait passer le parti au second rang.

    Mais il oublie qu’il faut d’abord atteindre le pouvoir avant de changer quoi que ce soit.

    Pourtant, ses idées seraient juste correctes dans un contexte canadien, mais certainement pas chez l’Oncle Sam.

    C’est là qu’on constate l’immense fossé entre le Canada et les EU.

    On dirait qu’il n’y a pas de candidat assez fort pour l’affronter. Et Uncle Joe qui se perd dans ses câlins et ses jokes de mononcles. C’est Trump qui doit jouir.

    Et pourtant, le bilan de Trump est tellement lamentable que si les démocrates se ralliaient, ils pourraient gagner la bataille et le sortir de la MB. Mais on dirait qu’ils ne l’ont pas compris celle-là.

    Pas encore du moins.

    1. petardalafarine dit :

      @Alexander Je pense exactement comme vous at je pense qu’il y a loin de la coupe aux lèvres pour les Dems. Comme le dit V-12 ci-dessus, ils devraient moins se chicaner en public, et cesser de se chicaner entrre eux. Qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, ils vont devoir collaborer (sauf bien sur l’ami Bernie) et comme m’a déjà dit un ami politicien, les blessures infligées lors des courses à la chefferie sont inguérissables. Le régiment des candidats devraient y penser sérieusement, et limiter les flèches empoisonnées envers les membres de leur propre parti.

      En attendant, Trump est ravi de voir comment ça se passe de l’autre côté.

    2. Gilbert Duquette dit :

      @ Alexander

      Entièrement d’accord avec vous.

    3. Madalton dit :

      Sanders n’est pas un démocrate mais un indépendant. Il utilise le parti à ses fins comme Trump qui n’était pas un républicain.

    4. igreck dit :

      Bernie se sert de l’Âne comme le Donald se sert de l’Éléphant !

    5. Lecteur_curieux dit :

      C’est cela le risque de la gauche radicale. Cela fait partie des forces et faiblesses de ce que Gareth Morgan appelle la métaphore du côté répugnant( l’organisation vue comme un système de domination). Très utile métaphore mais qui doit être conjuguée avec d’autres sinon la montagne va accoucher d’une souris.

      Fais carrière comme syndicaliste ou militant mais sinon un banquier risque de faire mieux que toi mais là c’est le risque inverse. Ne pas être critique du tout du capitalisme et le voir comme une panacée.

      Il ne faut pas être trop idéologue tout en ayant droit à ses idées. Appartenir à une famille politique, un courant de pensée.

      Ni Sanders ni Warren ni AOC ne sont faits pour le poucoir ou du moins comme POTUS. Les Républicains c’est l’inverse plutôt qu’être dans la critique du pouvoir ils deviennent autocrates, fermés et tout.

      Un bon leader doit intégrer toutes les dimensions et faire grandir les autres plutôt que se glorifier lui-même. Sanders lui est un vieux socialiste. Qu’il l’accepte se laisse pousser les cheveux et la barbe et vous appelle camarade. 😮😄😆

  16. marcandreki dit :

    Sanders me fait penser au gars qui pense que de foutre un bon coup de pied dans un nid de guêpes est une vraiment bonne idée. Trump l’a essayé, ou prétendu vouloir le faire. On voit le résultat.

    1. Haïku dit :

      Donc on met un pansement sur les piqures de guêpes sans résultat???

  17. Benjen Stark dit :

    Obama prépare le terrain pour annoncer son support à Biden.

    1. gl000001 dit :

      Oups ! C’est vous qui jouez au mononcle maintenant !!

      1. Haïku dit :

        @gl000001 -20:19.

        👏👏👏👍

    2. Lecteur_curieux dit :

      Qui sait ?

      Mais si Barack n’avait pas eu peur des accusations d’être vu comme un mononcle. Kamala Harris serait loin devant dans les sondages et même il aurait pu en faire sa dauphine pour 2016.

  18. Aube2005 dit :

    Chez-nous dans un certain parti, on a eu une taupe. Serais-ce que Sanders joue ce jeu car, ne l’oublions pas, lui aussi fait partie du 1%?

    1. Haïku dit :

      Fort bien dit( le 99%).

      1. Haïku dit :

        Lire sarcasme naïf.😉

    2. xnicden dit :

      Je ne crois pas. En fait non définitivement. S’il y a une personne suspecte ce serait plus Jill Stein qui a amassé beaucoup d’argent pour un recomptage mais qui ne l’a pas dépensé à cette fin.

  19. Richard Hétu dit :

    Vous avez une question pour le prochain épisode de notre balade? À vous de jouer!

    1. xnicden dit :

      Je pense à l’article de Vogue…de @michelleruiz: « If women candidates were covered like men, we’d know @SenWarren was a high school debate champ + owns a cute dog, @SenGillibrand has run two marathons, @KamalaHarris is a Tribe Called Quest fan + @amyklobuchar was smarter than Comey in law school: » https://t.co/pw9EJErGJ4

      Est-ce qu’on exagère (nous les femmes) en pensant qu’il y a un double standard dans la couverture des aspirants à l’investiture?

      1. Haïku dit :

        Prend ça cool xnicden.Ou je vais citer Biden(joke à double sens bien entendu).😉

      2. Gilbert Duquette dit :

        @ xnicden

        …Est-ce qu’on exagère (nous les femmes) en pensant qu’il y a un double standard dans la couverture des aspirants à l’investiture?…

        Oh que non.

      3. Lecteur_curieux dit :

        Il faut assumer sa féminité et faire avec les médias qui ne sont pas toujours en avant.

        Il faut donc des femmes qui ont vraiment de la drive et qui n’ont pas peur de l’exprimer.

        Hier je lisais une entrevue avec Michel Girouard. Voyez il semble encore en avance sur plusieurs homosexuels de nos jours. Il a le bon esprit pour avancer plutôt que de se voir en victime.

    2. Alexander dit :

      Une question pour votre balade? Qui sont les candidats démocrates les mieux positionnés poir affronter Trump?

      Biden a eu une mauvaise semaine.

      Sanders semble faire cavalier seul.

      Mayor Pete a un discours intéressant mais est moins connu.

      Beto est surexcité.

      Pocahontas warren est trop à gauche.

      Harris ne ressort pas ces jours-ci.

      No Gillabrand d’ailleurs.

      Où est Booker.

      Et M. Obama qui avertit les progressistes de tempérer.

      On est quand même pas pour concéder la cictoire à Trump.

      Quand même.

      1. Alexander dit :

        *** victoire, pas cictoire

    3. fallaitquejteuldise dit :

      Balado: Et si une rébellion républicaine se preparais? Qui sont les candidats prêts à sauver le parti avant de défendre Trump?

      1. Haïku dit :

        Bonne question. Mais le téléphone est décroché.📞

      2. onbo dit :

        Le problème, c’est que le parti (le RNC) fera tout pour sauver Trump.Le premier à vouloir sauver le parti … sera accueilli à bras ouvert …dans le Parti et initié, manu utilitari, aux multiples bienfaits de Citizens United… Ce qui déjà se fait.

        Je me garde d’employer des mots méchants comme proxénète, prostitution, corruption, perte du sens critique et amoralité de bon ton, parce que ces bonnes gens sont convaincus de détenir les leviers du pouvoir pour les 50 prochaines années. Je tiens cette affirmation du précédent speaker de la Chambre Paul Ryan, faux républicain mais véritable poche de thé, comme disait Lizzie.

        Cet homme’ Ryan’ qui pendant 4 ans n’a cessé, en bon père de famille traditionnel, de promouvoir « un budget équilibré », le fameux budget Ryan, et qui une fois invité à s’exécuter a pondu du soir au matin les Trump Tax Cuts pour les milliardaires en suggérant fortement de couper dans les « privilèges » sociaux comme celui du droit à être soigné sans devoir vendre sa maison ou déclarer faillite. On lui dit bravo!

        Paradoxalement, votre question devient d’autant plus pertinente que l’horizon américain est présentement bouché, si bien que les électeurs républicains de tradition constatent que leur parti leur a été soufflé sous les pieds par le vil argent et décident en silence d’agir par leur bulletin de vote. Obligeant bien sûr les candidats républicains à devoir tenir un double discours selon qu’ils sont en groupes restreints ou en public. À l’ère des médias sociaux et des téléphones intelligents, c’est un défi de taille, à moins d’être disposé à faire 9000 entorses à la vérité.

    4. fallaitquejteuldise dit :

      Balado: la montée de la droite aux États-Unis est alimentée par les propos de Trump: Qu’en est-il dans le reste du monde? Ici sur ce blogue, des individus célèbrent ce président. Est-ce que ce nombre est en augmentation ou la présence de Trump leurs donnent un droit de parole?

  20. kelvinator dit :

    C’est amplement vrai comme point de vue.
    Cette manie d’attaquer le parti au complet parce que vous n’avez pas eu TOUT ce que vous vouliez, ou vous êtes tellement mauvais perdant que vous accusez le parti au grand complet d’avoir favoriser votre rivale…

    Je rappel que Bernie Sanders accuse toujours le parti démocrate de l’avoir traité injustemment en 2016, parce qu’il aurait voulu plus de débat, moins de délégués, plus de caucus…

    Cette situation à elle seule devrait disqualifier Bernie qui perpétue des conspirations sur la parti démocrate qu’il aspire à diriger et pour lequel il vient à peine de s’inscrire….
    Des bébés gâtés, il y en a partout.

  21. V-12 dit :

    Ballado: Howard Schultz, que mange-t-il en hiver? Et pourquoi personne d’autre le digère? Comme dirait Sol; discutionnez… 😉

    1. Haïku dit :

      V-12. Je ne discutionne pas votre humour. Mais Sol pourrait y ajouter quelques maux en maudit. S’cusez la. Je manque de sommelier.😉

  22. Charles Eya'a dit :

    D’accord avec Obama. D’ailleurs il en a fait la preuve avec sa loi sur la sante. Plutot que d’imposer un systeme de sante universel qui va diviser le congres et le pays, il faut plutot « progresser » vers ce systeme de sante universel. Ca s’appelle du pragmatisme. D’ailleurs, sur ce sujet de sante, la raison pour laquelle je suis plus aligne avec Beto O’rourke c’est qu’il propose un « Medicare for America », comparativement a Sanders et d’autres progressistes qui proposent un « single-payer Medicare for all ». Tous ceux qui suivent la politique americaine de pres savent que les republicains diront qu’ils aiment leur assurance actuelle, leur docteur, leur hopital et que c’est anti-constitutionel de les obliger a changer plan. Un peu de pragmatisme suggere de deplacer les individus d’Obamacare et les autres volontaires vers Medicare (un systeme existant » qui n’est rien d’autre qu’un systeme universel.

    1. Alexander dit :

      @ Charles Eya’a
      J’aime votre mot, pragmatisme.

      Ça ferait changement du radicalisme polarisant, gauche ou droite.

  23. Charles Eya'a dit :

    Une doctrine d’Obama qui m’a toujours marque. BARACK OBAMA « You should be practical and just choose from what works. » https://youtu.be/BadFTesAPzY

  24. Charles Eya'a dit :

    BARACK OBAMA « You should be practical and just choose from what works. » https://youtu.be/BadFTesAPzY

  25. jeanfrancoiscouture dit :

    «Je refuse d’adhérer à tout club qui m’accepterait comme membre» ( Groucho Marx)

    Il y en a quelques-un qui auraient intérêt à méditer sur cette affirmation de Groucho. 🙂

  26. Le Vigilant dit :

    Je pense que les compromis politiques (ou consensus) ont fait leur temps. Je privilégie un programme clair qui dit ce qu’on fera et, une fois élu, on fait ce qu’on dit. En fait, le Parti Démocrate apparaît plus comme une fusion « idéologique » de 2 sinon 3 partis (ou idéologies, si vous préférez) bien distincts. Leur tâche se complexifie d’autant qu’il y a plusieurs vérités et plusieurs visions, à preuve les presque 20 candidats.

    1. igreck dit :

      Ça ressemble drôlement à l’ancien PQ maintenant éclaté en 3 ou 4 partis différents !

    2. petardalafarine dit :

      @Le Vigilant
      … » une vision claire (…) une fois élu, on fait ce qu’on dit » Ma foi, c’est comme la CAQ, votre idée! N’oublions pas que les doctrinaires se trouvent à droite comme à gauche. Si les Dems ne parviennent pas à combler l’écart entre les extrêmes, ils vont encore une fois perdre la classe moyenne qu’ils négligent pendant qu’ils se battent entre eux. Les électeurs qu’il faut aller chercher, on ne s’en occupe pas. Je suis déçue des égos et des ambitieux qui ne pensent pas que leurs chicanes risquent de nous donner un autre quatre ans de l’aimable Trump et sa charmante Melania. Pas sûre d’avoir une assez bonne santé pour survivre à une telle abomination 🙂

    3. Benton Fraser dit :

      Par l’essence même de la démocratie, surtout la démocratie actuelle, un parti ne peut pas appliquer son programme… lorsqu’il récolte 35% des votes, voire 25% de l’électorat!

      De plus, un parti se doit de respecter les lois, la constitution et les droits de l’homme! (C’est d’ailleurs comme ça qu’on reconnaît un parti populiste, lorsque son discours et son programme ne respecte par cela…)

      Il n’y a rien de simple, lorsqu’un parti est au pouvoir, il doit gouverner pour l’ensemble des citoyens et non selement pour ceux et celles qui ont votés pour ce parti. (Quoique habituellement, il arrive souvent qu’il gouvernement en fonction des intérêts finances et des entreprise, des intérêt très privés!)

    4. Lecteur_curieux dit :

      Votre vision a encore cours mais le parti au pouvoir est de moins en moins représentatif de la population ou encore comprend mal les minorités.

      Anyway je reste orphelin politique même si le descriptif  » libéral » peut me convenir.

      Sauf que je peux penser … Ils s’en viennent conservateurs plus que libéraux. Ou alors le parti est trop bourgeois, trop opportuniste, trop affairiste.

      Mon vote ou mes dons ils s’en foutent je ne suis pas celui qui fera la différence sur le marché politique.

      Le programme permet de former une coalition gagnante d’intérêts minoritaires.

      Un député se faisait élire il y a longtemps en promettant d’enlever le péage sur le pont Champlain.

      Rien à voir avec un bon programme il faut juste acheter plus de votes que les autres.

      Faire ce qu’on a dit. Dans le temps Charest avait reculé sur la réingénierie et sur les fusions forcées sa solution en bout de piste n’était pas meilleure du tout. Vous avez voté PQ pour cette raison ? Vous avez pas le 1/4 de ce qui était supposé être fait. Bon mais pour enlever l’interventionisme à la Landry dans Gaspesia ? Le PLQ en a fait plus tard. Donc pas des vrais libéraux économiques même un BS corporatif comme Taillefer était leur président de campagne.

  27. Pierre S. dit :

    ——————————

    Obama, le dernier VRAI président …. intelligent, instruit, éduqué.
    Et surtout … tellement respectueux.

  28. Haïku dit :

    D’accord; votre message est passé si j’y suis visé.
    Signé, Groucho Haïku.

    1. Haïku dit :

      Pardon, @jeanfrancoiscouture 22:05.

      1. jeanfrancoiscouture dit :

        Je ne «visais» personne sur le blogue. C’était une citation que je destinais aux politiciens en général avec une attention particulière pour les arrivistes et les parvenus et surtout que pour moi, le verbe «viser» n’a pas alors un sens «sympathique». 🙂

      2. Haïku dit :

        Merci jeanfrançoiscouture @ 00:18 pour mettre le point sur les i.
        Très apprécié.

  29. igreck dit :

    Le risque de toute organisation est d’oublier l’objectif poursuivi et se perdre dans des détails secondaires.

    « Lorsque le doigt montre la lune, l’imbécile regarde le doigt. »

    1. Haïku dit :

      J’ai déja entendu celle là. Merci de me rappeler le gâchis.

      1. Haïku dit :

        Autre citation:
        « Quand on crache en l’air, ça finit toujours par nous retomber sur la tête ».😉

  30. Lecteur_curieux dit :

    Oui les expressions imagées de nos amis anglo-saxons se traduisent mal. Il vaut mieux les adapter et encore là on change toujours un peu le sens.

    Je connaissais même pas cette expression. Et circulaire cela ne fait aucun sens pour le firing squad. Bien c’est justement ce qu’ils dénoncent.

    Mais l’origine de l’expression remonte à quand ? Ensuite si cela fait des lunes et lunes que c’est employé, il est inapproprié d’accuser la personne d’utiliser un terme évoquant la violence même si c’est le cas sauf que c’est au figuré. Une métaphore.

    Dans le sport ils parlent de « silent assassin ». C’est une joueuse de hockey qui vient de marquer un but postée dans l’enclave sans que l’adversaire l’ait vu venir .

    Pour Obama c’est un jargon politique.

  31. Lecteur_curieux dit :

    https://www.yourdictionary.com/circular-firing-squad

    Quelle expression s’en rapproche ?

    Le panier de crabes ?
    Les éternelles disputes au PQ ?

    La zizanie?

  32. 430a dit :

    Autre citation: « On met longtemps à devenir jeune » Picasso

  33. Jay112 dit :

    Cette déclaration est malhonnête, car elle est toujours dirigée envers les soi-disant « extrêmes » (surtout à gauche, mais parfois à droite ou à n’importe quel mouvement qui sort du lot) alors qu’elle s’applique pleinement aux idéologies dites « modérées » dont Obama est un représentant.

    Par exemple, essayez de critiquer Israël — on a bien vu le résultat pour Ilhan Omar. Faite de la lutte au lobbying à Washington votre cheval de bataille, demandez une baisse des dépenses militaires, prononcez-vous contre l’accès à l’avortement (pour un démocrate) ou pour des limites à l’acquisition d’armes à feu (pour un républicain), etc., et comptez combien de temps passe avant que vos « alliés » « modérés et raisonnables » vous jettent sous l’autobus.

    Chacun ses tests de pureté, donc, mais je crois que l’accès aux soins de santé en est un plus légitime que e.g. la guerre perpétuelle.

    1. Lecteur_curieux dit :

      Jeter sous l’autobus.. Une autre expression imagée anglo -saxonne mais que des gens traduisent mot à mot. Alors on essaye de penser comme eux autres plutôt qu’avoir notre propre pensée.

  34. jeanfrancoiscouture dit :

    «On cesse d’être jeune au moment où l’on ne choisit plus ses ennemis, où l’on se contente de ceux qu’on a sous la main.» – Cioran

    1. Haïku dit :

      Superbe! Merci!

    2. papitibi dit :

      Kim jung-Un m’apparaît soudainement comme un grand érudit, lui a serré la main du Diable au visage orangé après avoir fait assassiner des membre de sa propre famille.

      Je me dois de reconnaître que les Princes Saoudiens ne sont pas en reste, eux qui n’hésitent pas à faire trucider des mononcs ou des cousins…

      Que de sacrifices au nom de la Culture! 🤢🤬🤢

      Plus près de nous,, les Québécois du Bloc-à-Martine et du Parti au logo bleu foncé avec une dague verte sont pas pires eux-z’aut’ itou!

      1. papitibi dit :

        Ce doit être l’effet de la cinquantaine; le PQ a cessé d’être jeune, lui qui est né en ’69. Et à Ottawa, les Conservateurs semblent avoir vieilli prématurément, eux qui sont victimes du Mad Max Disease…!

      2. Haïku dit :

        @papitibi 08:44

        « Que de sacrifices » 👍👏!!

  35. jcvirgil dit :

    Là-dessus *M.Consensus *a bien raison. Ils ont en Bernie Sanders un candidat en avance qui propose des actions concrètes pour mettre fin à la corruption endémique qui pourrit le système démocratique américain , combler le fossé des inégalités et redresser l’économie. Même s’il est un peu âgé pour le poste une équipe jeune et efficace est derrière lui.

    Le DNC doit appuyer ce choix de la jeunesse démocrate au lieu de le torpiller par en arrière comme ils ont fait en 2016,pour protéger les lobbys qui se les achètent, ce qui leur a fait perdre l’élection et permis à Trump de devenir président..

    1. papitibi dit :

      Si Sanders fait consensus au sein de la jeunesse, alors je me sens vraiment très vieux…

      À quoi servrait-il aux Dems d’appuyer ce choix de la jeunesse Démocrate si le résultat tend à favoriser les Républicains? Avec Sanders, Trump aura beau jeu de vomir sur les Socialists, les Radicals et autres bibites sisceptibles de jeter les électeurs non-alignés et/ou modérés.

      Sad. Bad. Mad.

      1. papitibi dit :

        Oups.
        … de jeter les électeurs non-alignés et/ou modérés dans les bras des Répus-Talibans,.

      2. J.C.Virgil dit :

        @papitibi

        Trumps est plafonné .Il parle toujours au même électorat, Ça sert à rien de courtiser cette droite profonde. Pour faire sortir les électeurs qui veulent éjecter Trump et souhaitent des changements il ne faut pas voir peur de brasser la cage et de leur proposer quelque chose de nouveau.

        La social-démocratie *soft* avec un système de santé digne du XXle siècle par un candidat qui n’est pas prêt à faire toutes les concessions dans lesquelles s’est enferré Obama a beaucoup de chances de rallier assez d’électeurs pour prendre le pouvoir. Après tout , à moins d’être complètement aveugles il y a sûrement assez d’Américains pour voir le gouffre profond dans lequel les entraîne l’administration d’incompétents actuellement au pouvoir.

      3. papitibi dit :

        @ j.c.virgil 9h19
        Trumps est plafonné .Il parle toujours au même électorat, Ça sert à rien de courtiser cette droite profonde.

        Trump n’est plafonné que dans la mesure où le candidat Démocrate ne sera pas ;ui-même perçu comme une calamité par les électeurs non alignés.

        Un sale socialiste à la présidence, est-ce plusse pire qu’un tumpeux crasseux, lubrique, menteur et hurleur?

        Ça dépend. Vous et moi, de toute évidence, voterions pour le socialiste (tel qu’i se décrit!) Sanders si nous avions le choix entre Trump et Sanders.

        La question, c’est plutôt de savoir si l’électeur moyen, chez les non-alignés, préfererait reconduire à la présidence un diable qu’il connait déjà, ou un diable dont il ne connait pas tout à fait les contours.

        C’est ça que je dis. Rien de plus.

        Ne vous laissez pas aveugler par votre haine viscérale de Trump (laquelle je partage). Et mettez-vous dans la peau d’un électeur qui n’est ni Répu ni Démocrate mais qui choisirait le moins pire. Ou ce qu’il estime être le moins pire.

    2. Lecteur_curieux dit :

      Je n’y crois pas chez le peuple américain et même au Québec nous somme très loin de la sociale-démocratie malgré plusieurs mesures sociales. C’est dans la gouvernance qu’ on reconnaît la vraie et c’est seulement le PQ du premier mandat qui s’en approchait dans le second il s’est cassé la gueule et en pleine période post échec référendaire en plus.

      Les Américains sont d’abord individualistes, capitalistes mais sans être ce que la droite religieuse et sociale nous montre.

      Ils peuvent aussi être à gauche et en groupes mais pas pour représenter le pays au complet.

      Ni les Républicains et pas vraiment les Démocrates ne représentent suffisamment les Américains.

      1. Lecteur_curieux dit :

        Un Bill Murray au cinéma représentait mieux les Américains.

        https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bill_Murray

        Mais s’il s’implique en politique cela reste minoritaire car il y a maintes années il a soutenu le parti Vert et Ralph Nader.

        En 1972. Bien bébé je devais être en phase avec Benjamin Spock.

  36. Danielle Vallée dit :

    @papitibi: ‘Si Sanders fait consensus au sein de la jeunesse, alors je me sens vraiment très vieux… ‘
    Il y en a qui n’ont pas digéré 2016 et qui sont encore en colère dans les émules de Sanders.
    Mais cela va s’effriter en faveur des jeunes candidats qui osent parler d’optimisme et d’espoir.
    La colère de Sanders ressemble trop aux colères de Trump pour attirer l’électorat.
    Le problème c’est qu’il ne se ralliera pas à un autre candidat. Exactement ce qu’il n’avait pas fait en 2016.
    ‘Squeeking Wheel’.

    1. J.C.Virgil dit :

      La campagne présidentielle n’est pas encore lancée , il y a bien de l’eau qui va passer sous les ponts, mais expliquez moi pourquoi si comme c’était le cas en 2016 Sanders se retrouve en avance , ce ne serait pas aux autres à se rallier à lui plutôt que le contraire ?

      1. Henriette Latour dit :

        J.C.Virgil

        Oui, en réponse à votre question. Cependant, est-ce que les Americains peuvent survivre aux six prochaines années avec Trump?

    2. petardalafarine dit :

      @Danielle Vallée

      Je plaide coupable au ressentiment envers Sanders pour 2016! Son entêtement et sa fermeture à toute idée autre que la sienne sont incompatibles avec la présidence, tout autant que Trump.

      De plus, Trump a décimé la fonction publique et remplacé les personnes fortes par des pleutres inféodés à sa personne. On sait tous que la fonction publique assure la constance et la continuité. Sanders aurait besoin d’une haute fonction publique solide pour l’encadrer et élargir sa vision, bref pour l’aider à gouverner pour tous les Américains. Il hériterait de fonctionnaires découragés et de mandarins émasculés, et gouvernerait comme Trump

      Vous avez mis le doigt sur un point tellement vrai qui m’avait échappé: Sanders est le Trump des Démocrates, par sa volatilité, sa loyauté inexistante sauf envers lui-même, son intolérance de la moindre opposition, et sa tactique d’envahir un parti dont il se fiche comme de l’an 40 afin d’accéder au pouvoir. Ça me le rend encore plus odieux.

  37. Apocalypse dit :

    @papitibi – 09:42

    ‘Un sale socialiste à la présidence, est-ce plusse pire qu’un tumpeux crasseux, lubrique, menteur et hurleur?

    Ça dépend. Vous et moi, de toute évidence, voterions pour le socialiste (tel qu’i se décrit!) Sanders si nous avions le choix entre Trump et Sanders.’

    Bien parlé! Effectivement, il faut regarder la situation à travers la lorgnette des américains ou plutôt, d’un certain nombre d’américains, pas de celui d’un canadien!

    Avec Bernie Sanders, Donald Trump aura beau jeu de le traiter de socialiste qui va vous vider les poches pour payer des programmes qui vont certes aider un grand nombre, mais il faut se rappeler que les américains sont allergiques aux taxes/impôts et plusieurs risquent d’écouter, même des gens qui ne sont pas des républicains. Et ce n’est pas doute pas sur ce seul point que pourront jouer les républicains et Donald Trump.

  38. Alexander dit :

    Faut croire que dans leur ADN de capitalistes, les américains font davantage confiance au privé qu’au public pour prendre charge de leurs besoins, du moins c’est ce que les faiseurs d’image grassement financés par le privé leur laissent croire.

    Les capitalistes protègent leurs marchés, bien avant la population. Pharmaceutiques, militaires, pétrolières etc. Le problème c’est le financement des élus qui est un vrai Far West.

    Tellement de retours d’ascenseur à donner en échange des piastres qui mènent au pouvoir.

    Tout s’achète aux EU, et surtout les élections.

    Le partage de la richesse? Le 1% qui mène n’en a rien à cirer.

    Trump avait quand même l’indépendance financière et une mentalité de capitaliste prédateur. Lui. Il est achetable car il ne croit pas au partage du pouvoir et de la richesse. Tout pour lui. Mais il n’est pas le seul. Il sait s’entourer de comme lui.

    C’est un peu pour ça que les Gates et Buffett contournent le problème avec des méga-fondations.

    Ça prend presque des capitalistes comme Soros, Bloomberg, Gates et Buffett pour se faire entendre des Trump et frères Koch de ce monde. Entre super riches, on s’affronte avec le cash à l’américaine.

  39. FlorentNaldeau dit :

    C’est effectivement une tendance récurrente des Démocrates, et plus particulièrement de leur frange « progressiste », que de préférer la pureté idéologique aux résultats et aux succès électoraux. C’est ce qui les amène souvent à sembler tout faire pour perdre une élection alors que tout indiquait que la tendance du vote était en leur faveur. Je laisse aux praticiens de la psychanalyse collective le soin de gloser sur les racines de ce comportement.

    La politique est affaire de résultat: le premier est de se faire élire, mais ensuite il faut faire adopter des lois et des politiques, ce qui exige souvent de faire des compromis non seulement pour rallier d’autres à cette entreprise mais aussi parce que la Vérité Absolue est très rarement insufflée ab initio à un parti ou un individu et que les contributions de divers points de vue donnent généralement un meilleur résultat, plus acceptable et mieux applicable. Mais le mot « compromis’ a bien mauvaise presse dans certains courants, de droite ou de gauche, et cela même si c’est justement la pratique du compromis et des alliances pragmatiques qui a permis la création de bien des pays par exemple le ÉU et le Canada, et de nombreux partis politiques.

    Mais plutôt que de viser ce qui est réalisable, bien des Démocrates préfèrent se promener avec leur papier tournesol doctrinaire pour tester les candidats potentiels afin de mieux décider que un tel est trop ceci et tel autre pas assez cela. À écouter et voir aller AOC et ses compagnons de route, on se dit que si c’est leur point de vue qui guide le parti Démocrate dans les mois qui viennent, celui-ci risque fort de laisser la Maison Blanche et le Sénat aux Républicains, et peut-être même de perdre l’autre Chambre. J’ai qualifié cette approche de talibanisme intellectuel et le seul résultat garanti est la satisfaction que leur procurera le fait d’avoir préservé leur chaste orthodoxie, une défaite valant bien cela.

    @J.C.Virgil, 9h26
    « pourquoi si comme c’était le cas en 2016 Sanders se retrouve en avance , ce ne serait pas aux autres à se rallier à lui plutôt que le contraire ? »
    Pour les raisons qu’ont exposées d’autres dans leurs réactions à ce billet: il constituera la cible idéale pour ameuter les troupes de DT et faire peur aux Indépendants à l’humeur versatile (et peut-être même à quelques Démocrates). Sans compter que BS est un autre praticien de l’intégrisme idéologique dont je viens de parler, tactique tout à fait contre-productive à l’intérieur d’un même parti (il n’est pas le seul parmi les candidats déclarés, certains comme Warren ou Booker en affichent aussi parfois des sursauts).

  40. Apocalypse dit :

    @FlorentNaldeau – 11:10

    Encore une fois, ‘excellent post’.

    Il faudrait rappeler à certain(e)s que: l’histoire est écrite par les vainqueurs!

    Si tu veux faire quelque chose en politique, il faut que tu te retrouves en position de faire quelque chose, c’est-à-dire en position de pouvoir. Un certain nombre à gauche ne semble pas l’avoir compris.

  41. Apocalypse dit :

    HS – J’écoutais une autre vidéo de Lawrence O’Donnell qui parlait justement de ce sujet et ne parier pas vos économies que Donald Trump va gagner cette bataille. La loi est très claire à ce sujet. Il pourra sans doute faire trainer les choses, mais au final… La balle pourrait même se retrouver entre les mains de William Barr … ouf … mais les experts disent que le président ne pourra s’en sortir:

    https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201904/07/01-5221233-trump-ne-livrera-jamais-ses-declarations-dimpots-aux-democrates.php

  42. FlorentNaldeau dit :

    J’ai mentionné sous un autre billet un exemple concret de tirs amis idéologiques de la part de pseudo-alliés. Je crois qu’il vaut la peine de le répéter ici puisqu’il est tout à fait pertinent et d’actualité.

    Il s’agit des critiques que certains commentateurs LGBT formulent à l’endroit de Pete Buttigieg, un candidat qui suscite bien de l’intérêt (tout à fait justifié) parmi plusieurs participants de ce blogue. On lui reproche de ne pas être assez gai, ou en fait de ne pas être homosexuel « comme il le faudrait »; il n’est pas conforme à l’image idéal de l’activiste engagé et sa sortie du placard n’aurait pas été assez inspirante. Plutôt paradoxal de la part de représentants d’une communauté qui a toujours revendiqué le droit des individus à vivre en toute liberté leur réalité propre, mais qui soudain le refuse à un de ses membres. Comme le dit un des commentateurs, c’est comme si on reprochait à Kamala Harris de ne pas être assez noire, peut-être parce que son statut social et ses choix professionnels ne sont pas dans la norme de la majorité des Noirs du pays.

    Comme le craint BO, on peut s’attendre à ce que ce genre de critiques injustifiables et nuisibles se multiplie dans le camp Démocrate à mesure que la campagne embrayera vraiment.

    Pour en savoir plus sur les critiques essuyées par Mayor Pete, voir les articles ci-dessous, qui contiennent aussi d’autres hyperliens parfois tristement édifiants.

    https://www.nytimes.com/2019/04/03/opinion/pete-buttigieg-joe-biden.html

    https://www.thedailybeast.com/the-insanity-of-democrats-attacking-pete-buttigiegfor-not-being-gay-enough

    1. onbo dit :

      Une hirondelle ne fait pas le printemps. Un intolérant démocrate ça se trouve. Également, des homosexuels qui craignent que Mayor Pete abuse de sa condition pour encaisser des votes et ensuite se désintéresser d’eux, ça se peut. Anecdotique pour le moment je crois.

      Sans compter les fake news, genre un possible tea party, homo ou hétéro, qui s’identifie comme démocrate pour mieux cingler Mayor Pete, ça se peut aussi. Des médias qui surfent sur des quiproquos pour gonfler leurs pages cybernétiques, ça se peut, et comment!

      Je crains davantage un Joe Biden, depuis sa drôle de mise en scène devant des électriciens (des zommes) pour « réinstaller » soi-disant « sa dignité de monsieur qui n’a jamais eu de mauvaises intentions en approchant les dames ». Une mise en scène de Biden lui-même (et sa pré-campagne) destinée à provoquer le rire (même gênant, même gêné) pour de nouveau récidiver avec des gestes par trop familiers et inopinés avec le résultat manifeste de mettre les femmes à leur place.

      J’ai été surpris par la rudesse du bras de Biden qui va chercher la tête d’un enfant et qui s’en sert pour dire: il m’a donné la permission. Ainsi, c’est pas parce qu’une femme consent à entrer dans une relation sexuelle avec un homme que ça justifie cet homme de conclure que le consentement est irrévocable. Ici, dans le cas du petit garçon, pensez-vous que Biden est demeuré attentif à l’enfant? Pensez-vous que l’enfant devant public aurait pu lui arracher la main de sa tête et le repousser vivement? Non, n’est-ce pas?

  43. onbo dit :

    @florentnaldeau

    Je tiens à ajouter cette précision pour éviter un malentendu de ma part.

    Dans les échanges ou ententes matérielles ou monétaires, le consentement est efficace et irrévocable, parce que c’est une règle de commerce. On ne revient sur sa parole qu’en cas de faux démontrable.

    Dans les échanges immatériels de l’ordre affectif, la gratuité est l’indice fondamental et le consentement n’est pas une affaire préalable et irrévocable. C’est un processus dynamique qui se prolonge ou pas selon le désir de l’une ou l’autre personne. Je sais je sais que vous savez… 😉

    Dans les vidéos où Biden approche ou tient un enfant par la main ou les épaules, j’ai pu observer le malaise de certains enfants et comme le refus de Biden de lâcher prise.

    Cela m’a amené à mieux comprendre le dilemme des femmes, quand Biden approche une femme et la tient un long moment sous sa « maitrise affective ». Ne rien faire est souffrant; réagir ou repousser peut avoir des conséquences pour elles ou pire, pour le monsieur sous les feux des caméras. Tout aussi souffrant.

    Lorsque la psychiatre invitée avant hier sur MSNBC a été appelée à qualifier Donald Trumo qui s’est dit à brule pourpoint « une personne normale », elle a exprimé qu’une affirmation sans contexte parle de ce qui se passe dans la tête du locuteur, à son insu ou non, et que cela se nomme un « unsollicited deny ».

    Alors que personne, absolument personne, même et surtout celles qu’il a prises dans ses bras et mains, n’avait accusé Biden de cultiver quelque intention mauvaise, Biden s’est pourtant défendu d’avoir des mauvaises intentions. La psy dirait-elle la même chose; « Unsollicited deny »?

    On sait tous que Joe Biden est affectueux. Biden croit que la politique permet automatiquement ce genre d’échanges affectifs entre pairs et qui est en plus très payant politiquement. Les femmes lui disent: Vérifie donc avant, au lieu de fondre sur nous comme un ogre d,affection créant à chaque fois un bris d’intimité, une occasion de domination et un malaise pour tout le monde.

    En résumé, je crains bien plus les dommages auprès des femmes que peut produire la valse hésitation de Joe Biden, une soi-disant valeur sûre, que l’attitude publique de mayor pete qui peut facilement être corrigée, alors qu’il est encore peu connu.

    1. kintouai dit :

      À voir les jeunes dans les rues, scotchés à leur téléphone «intelligent», les écouteurs sur les oreilles, ne regardant même pas où ils vont, je me dis que, dans le monde difficile où nous vivons, l’être humain ressent le besoin d’épaissir sa bulle, au point de ne plus se trouver vraiment dans la réalité. J’ai l’impression que nous sommes tous en train de devenir autistes, Comment la solidarité et la compassion peuvent-elles trouver à s’exprimer dans un tel monde ?

  44. Absalon dit :

    Si rien ne change fondamentalement d’ici l’Iowa et qu’on se retrouve avec Biden à 25-30%, Sanders à 20-25% et le reste émietté entre une quinzaine de candidats, les deux vieux seront difficiles, voir impossibles à dégager. Il faudra qu’une troisième candidature émerge très rapidement. Mais comme presque tous et toutes ont de grandes qualités… on voit venir le blocage.

    C’est comme ça que je m’explique la tentative d’abattre Biden avant le match sur la base de comportements que tout le monde connaît depuis au moins 20 ans et qui paraissaient jusqu’ici plutôt sympathiques.

    Si Biden parvient à résister je le soutiendrais (virtuellement) avec enthousiasme bien qu’il ne soit pas du tout parmi mes premiers choix. Au moins, une fois Président, il pourra « hugger » ses visiteurs à la Maison Blanche comme il voudra. Personne n’y trouvera plus rien à redire.

  45. Apocalypse dit :

    @FlorentNaldeau – 12:20

    Merci pour les commentaire sur Pete Buttigieg!

    Cela dit, ‘misère’ sur certains commentaires à son endroit. On voit encore comment Barack Obama avait raison dans la citation.

  46. Apocalypse dit :

    @onbo – 13:09 et 13h44

    Très intéressants posts!

  47. InfoPhile dit :

    Formidable flèche amie, au fort pouvoir éteignoir, tirée sous couvert d’une « grande sagesse » qui ne peut que blesser ceux qui ont cru au message pourtant véhiculé par le tireur en 2008.

    Il y a clairement deux visions chez les démocrates. D’abord, le pouvoir pour le pouvoir, au motif de l’exercer supposément modérément, tendance conservatrice cependant, la preuve étant qu’elle reprend un programme d’assurance santé préconisé par les républicains 15 ans plus tôt. Une vision qui flirte en douce avec Wall Street et dont le financement provient de porte-feuilles richement garnis. Puis celle de nombreux naïfs qui croient au changement et qui se financent eux-mêmes.

    M. Obama en appelle à ce que tout ce beau monde se fasse des yeux doux au prétexte de congédier une sorte de monstre qui est, entre autres choses affligeantes, manifestement indifférent à la misère humaine dès qu’elle se décline en espagnol.

    Je me demande s’il ne faut pas plutôt persévérer dans la voie du changement – et donc à y croire – en visant le contrôle des deux chambres et tous les nombreux autres postes législatifs de chaque état et cela, quitte à biffer la présidence.

    Si M. Obama mettait tout son poids dans cette dernière option, même la présidence serait à la portée des promoteurs de celle-ci. Est-il en train de bousiller un rendez-vous avec l’histoire? Va-t-il se rallier une fois que cette option aura de toute évidence le vent en poupe en dépit de sa propre tiédeur?

    Un futur déjà fascinant le dira.

    1. kintouai dit :

      @infophile Quel beau texte (ceci dit sans la moindre ironie) !

      1. InfoPhile dit :

        @kintouai

        Merci pour vos encouragements.

  48. jeanfrancoiscouture dit :

    «…manifestement indifférent à la misère humaine dès qu’elle se décline en espagnol.»
    À le voir s’acharner à détruire les différents programmes à caractère social dont, parfois aux prix d’efforts politiques considérables, les USA ont réussi à se doter, je suis persuadé que cet homme est insensible et indifférent à toute misère humaine à la probable exception de celle qui pourrait le frapper lui et sa clique dans l’improbable éventualité que l’épaisseur de leur porte-billets ne suffirait pas à les en protéger. Il est plus tonitruant quand il s’attaque à ceux de l’extérieur mais cela n’est qu’un sous-produit de sa nature profonde.

    1. Alexander dit :

      @ jeanfrancoiscouture

      Nombrilisme, égoïsme, égocentrisme, narcissisme, toutes ces réponses?

      Pas fait pour être président de tous les américains.

    2. Haïku dit :

      @jeanfrancoiscouture 15:05

      Triste réalité !

    3. kintouai dit :

      @JFCouture Bravo !

      Quand vous dites «tonitruant» à propos du Gros Salopard, j’entends «Tony Truand» !

      1. Haïku dit :

        Lire: Tony Soprano?

  49. onbo dit :

    @infophile 14:48

    1- Il n’y a pas d’élections générales avant 2021 en Allemagne. C’est donc non conflictuel que Potus 44 s’adresse ainsi à la nation allemande à travers un discours qu’on pourrait qualifier de « neutre » politiquement, d’autant plus que le discours prend prétexte de la promotion de futurs leaders pour lui donner un accent particulier: aka: Ne nous entredéchirons pas entre progressistes, par Toutatis!!!

    2- Il n’y a pas d’élections imminentes aux USA. Les Primaires ne sont pas encore vraiment lancées, bien que les coursiers piaffent déjà derrière la barrière mobile.

    3- Je ne crois pas à ce moment-ci que Barack tente d’adresser un message nominal à qui que ce soit aux USA. Et Barack serait très maladroit et aussi malvenu que Bien l’est auprès des femmes, avec son insistance quasi trumpienne à vouloir à tout prix les toucher, à vouloir lui-même tenter de favoriser les « progressistes-conservateurs chez les démocrates (les blue dogs) en renvoyant dos à dos les démocrates vraiment progressistes qui ont une soif de changement incoercible à l’heure des régimes autocratiques englués dans l’anarcho-capitalisme gluant de conflits et de privilèges déployés à ciel ouvert. ex; les récentes nominations comme celle de Acosta.

    4- Barack Obama l’a-t-il même voulu? Il se trouve que des élections ont lieu ce mardi en Israël. 13 partis se confrontent plus un indépendant. Et si le message, même non voulu, affectait l’après-élection immédiat en Israël, quand viendra très vite le temps de former des coalitions permettant de gouverner ce petit pays en grand besoin de leaders sages aux commandes?

    5- Bibi est en décote. Il doit faire face à des accusations très sérieuses. On peut pas dire que les mamours de Trump son aidntes. Son parti, le Likud est en perte de vitesse et le Labor est en tête. Une coalition des progressistes est réaliste, pour peu que ces derniers mettent de l’eau dans leur vin et visent un renouveau substantiel en Israël. Dans 48 heures, nous aurons le portrait de ces élections.

    6- Par ailleurs, de l’endroit où il observe, Barack Obama a pu penser que ce qu’il tente d’exprimer aux allemands réunis pour l’entendre ait à l’heure des médias sociaux une portée très large, incluant les pays aux prises avec des régimes autoritaires et où la résistance progressiste divisée risque de s’essouffler.

    7- Cela incluant certes ses concitoyens démocrates américains sans doute tentés par la promotion prématurée ou exclusive de leur propre candidature. Comme c’est dit par Barack, c’est probablement plus facile à prendre…

    salutations à vous cher ami 😉

    1. InfoPhile dit :

      @Onbo

      Ce n’est pas la première fois que M. Obama utilise une tribune allemande pour s’adresser d’abord aux Américains et subsidiairement au reste du monde.

      Aussi, il y a déjà quelques mois que des démocrates ont annoncé leur candidature à l’investiture de leur parti. Ce qui de ce seul fait, selon moi, a déclenché la course.

      À propos d’Israël, je remets en question le prétendu progressisme qui y est défendu. Je doute qu’il ait l’aval de la majorité de la population.

      Si M. Obama veut que le ton et les formulations restent courtois, je suis le premier à le féliciter. J’estime qu’il a l’autorité morale pour jouer un rôle de pacificateur dans les débats houleux qui s’annoncent et aussi un rôle de rassembleur autour du candidat qui sera finalement retenu. C’est très important.

      Mais de là à préconiser un programme consensuel timoré, là je n’embarque pas. Nous n’en sommes qu’à la saison des idées. C’est le temps ou jamais de laisser le champ libre à qui veut l’emprunter. Histoire que les Américains se familiarisent avec ce qui à mon avis est le plus efficace en matière de santé, d’éducation et d’environnement. Le pédagogue que vous avez été soutien probablement ce dernier point.

      Il est grandement temps pour eux qu’ils arrivent enfin au XXIe siècle et qu’ils soient en phase avec les autres pays de l’OCDE.

      Mes salutations à mon tour, cher ami. 😉

  50. Danielle Vallee dit :

    Des 40 nouveaux députés qui ont été élus au Congrès en 2018 et qui ont permis aux Démocrates de reprendre le contrôle, la majorité est ‘modérée’, pas progressiste..
    8 sont des vétérans.
    On en entend moins parler parce qu’ils ont un profil moins flamboyant que AOC par exemple mais ils ont attiré le vote des indépendants.
    Ce qu’il faut aux Démocrates c’est le Sénat.
    Comment, comment, comment? This is the question

  51. Apocalypse dit :

    @Danielle Vallee – 16h47

    Le sénat en 2020 pour les démocrates est loin d’une impossibilité. Il y aura beaucoup plus de sièges de républicains en jeu que de démocrates, on se croise donc les doigts.

  52. treblig dit :

    Another one bites the dust semble t’il :

    United States Secretary of Homeland Security Kirstjen Nielsen is set to meet with President Donald Trump Sunday afternoon and is expected to resign, according to a CBS News correspondent.

    1. Je pense plutôt qu’elle se fait mettre à la porte!

      1. Haïku dit :

        @marie4poches 18:03

        Tous les moyens sont bons quand ils sont efficaces. 😉

  53. Danielle Vallee dit :

    Ça prouve qu’il lui reste un soupçon de dignité.
    John Kelly et elle sont responsables de tout le chaos à la frontière si on est honnête….

  54. marcandreki dit :

    En effet, j’espère que leur conscience sera tourmentée par ces centaines d’enfants séparés de leurs parents,encore pour DEUX ANS . Personnellement, c’est la sinistre cruchonne de Betsie Davos dont j’attends avec impatience la démission, voir son renvoi dans la plus abjecte des disgrâces si possible. Dans son cas, ce n’est pas de n’avoir rien fait, mais plutôt d’avoir sciemment empiré la situation en éducation, tant dans le K 12 que pour les études au post secondaire. Situation déjà calamiteuse pour cette soi disant démocratie phare de la liberté. Voilà une cible pour les démocrates. En tirs groupés de préférence.

    1. Haïku dit :

      @marcandreki 18:03 .

      Malheureusement, les dems ont sechés leurs cours quand il s’agissait de « target practice ».😉.

  55. FlorentNaldeau dit :

    « Une hirondelle ne fait pas le printemps. Un intolérant démocrate ça se trouve. » @onbo, 13h09
    On parle de bien plus que d’une seule hirondelle je crois; l’histoire récente du parti Démocrate en propose une véritable volée. Par exemple, les Républicains ont le don de se rassembler après le choix de leur candidat dans une primaire et de faire l’impasse sur leurs divergences de vue; les Démocrates tendent plutôt à les amplifier ou à les laisser percoler violemment dans la marmite, aboutissement logique des dissensions de la campagne préalable. L’exemple que j’ai rapporté à propos de Buttigieg n’est pas un cas isolé, mais bien une autre manifestation d’un comportement récurent de la part d’une certaine faction des Démocrates et de leurs alliés. Même s’ils sont minoritaires, c’est eux qui tiennent la dragée haute aux autres courants de pensée dans le parti.

    « Des 40 nouveaux députés qui ont été élus au Congrès en 2018 et qui ont permis aux Démocrates de reprendre le contrôle, la majorité est ‘modérée’, pas progressiste. » Danielle Vallee, 16h57
    Le problème c’est que ces « modérés » sont bien silencieux; il faut dire que l’attitude dominatrice des soi-disant « progressistes » a de quoi inciter au conformisme ou au mutisme, compte tenu de l’agressivité que ceux-ci expriment à l’endroit de toute possibilité de s’écarter de leur ligne de pensée.

    BO a probablement appris beaucoup de son passage à la Maison Blanche et il sait que l’entêtement idéologique peut être un obstacle à la réalisation d’objectifs concrets. Les principes ne doivent pas nécessairement être mis de côté, mais il est dangereux qu’ils deviennent un dogme déconnecté de la réalité des réalisations politiques. Mais les « progressistes » nourrissent à l’égard du réalisme la même méfiance irréfléchie que les anti-vaccins fanatiques à l’endroit d’un outil médical à l’efficacité et l’innocuité générales démontrées.

    1. kintouai dit :

      Étonnamment, si l’on rapporte vos propos à la situation québécoise, il est étonnant de constater le nombre effarant de gens qui ont jadis voté pour le PQ et qui, soi-disant parce que le parti a adopté la «real-politik», se sont détournés de lui. Sans doute qu’ils n’étaient pas, au fond, réellement souverainistes.

    2. onbo dit :

      FlorentNaldeau dit : 07/04/2019 à 19:32

      « Par exemple, les Républicains ont le don* de se rassembler après le choix de leur candidat dans une primaire et de faire l’impasse sur leurs divergences de vue; »
      _________

      * Ce « DON », qui explique l’impasse sur leurs divergences de vue, se nomme Citizens United.

  56. papitibi dit :

    @ j.c.virgil 9h26
    mais expliquez moi pourquoi si comme c’était le cas en 2016 Sanders se retrouve en avance , ce ne serait pas aux autres à se rallier à lui plutôt que le contraire ?

    – – – –

    Read my lips. Ou plutôt READ MY FINGERS.

    La politique, c’est une savante combinaison d’idées et de stratégies.

    Vous vous concentrez sur les idées (Sanders, j.c.virgil et papitibi, même combat, à peu de choses près). Sanders s’est fait voler l’investiture par Clinton et le DNC – right!

    Comme c’est lui qui est en avance en 2019, c’est les autres qui doivent se rallier. Vous dites. Je réponds: NOPE!

    Que les 75 candidats démocrates annoncés, pressentis ou en réflexion ± sérieuse se rallient et offrent à Sanders la totalité de leurs partisans, ça ne fera pas de Sanders un vainqueur solide devant Sa Sinistre Bouffonnerie.

    En nov.2020, un tiers des électeurs voteraient pour un cochon (ou pour un repris de justice) si c’est lui que les Répus ont choisi de présenter. Un deuxième tiers des électeurs voteraient pour un cochon (ou pour un repris de justice) si c’est lui que les Dems ont choisi de présenter. Et un troisième tiers va flairer le vent. Un menteur-pussygrabbeur-fraudeur-avec pas de classe, ça pue, on en veut pas… mais un vieux socialiste, c’est-tu plusse pire ou moins pire que 45?

    Zatt izze ze question. Et c’est là que le volet STRATÉGIE entre en jeu. Et c’est là que – je le dis en toute amitié, vous échappez le ballon. Un stratège, lui, va se demander combien d’indépendants iront voter pour l’un et l’autre candidat si… Un stratège va se demander à quel point SES troupes vont être assez galvanisées par le candidat X pour faire l’effort d’aller voter. Un stratège va se demander quel est le MIX idéal pour galvaniser NOS électeurs traditionnels et attirer le plus grand nombre de voteurs parmi les électeurs non identifiés à l’un ou l’autre Parti.

    Et moi, quand je fais cette analyse, je dis: ANYBODY BUT BERNIE. C’est pas une question de me rallier ou de pas me rallier. C’est une question de m’assurer de sortir la sangsue visqueuse de la Maison Blanche et de remettre la démocratie sur les rails.

    1. spritzer dit :

      @papitibi

      Si Sanders reste en tête vous préconisez qu’à la fin il laisse sa place à on ne sait pas qui pour l’instant. C’est un plan pour que ses partisans restent chez eux le jour de l’élection!

      Si Sanders gagne la course ce sera difficile de le tasser et comment justifier ce geste auprès des délégués? Aussi bien lui dire de se retirer de la course immédiatement.

      Il faudrait qu’un autre candidat se révèle et chauffe Bernie de très près pour tasser le vieux au profit de l’autre, et encore, il faudrait l’accord de Sanders.

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