Comme on peut le lire dans cet article, plusieurs présidents américains, de Lyndon Johnson à George W. Bush en passant par Richard Nixon, ont été comparés ou associés à Hitler ou aux nazis. De telles comparaisons ou associations se sont souvent retournés contre ceux qui les ont faites. Reste à voir s’il en sera de même dans le cas de Beto O’Rourke, qui a comparé hier la rhétorique de Donald Trump a celle que l’on pouvait entendre en Allemagne durant «le Troisième Reich», l’État nazi.
L’ancien représentant démocrate du Texas et candidat présidentiel a d’abord établi ce parallèle lors d’un discours devant des électeurs de Sioux City, dans l’Iowa. Et il a par la suite défendu sa comparaison avec vigueur devant les journalistes. Je le cite :
«Qualifier des êtres humains une infestation est quelque chose que nous aurions pu entendre dans l’Allemagne nazie. Décrire des immigrants, qui commettent des crimes violents à un taux inférieur aux Américains nés dans le pays, comme des violeurs et des criminels. Tenter d’interdire au pays tous les musulmans – les gens d’une seule religion, quel autre pays sur la planète fait ce genre de chose? […] Mettre des enfants dans des cages. Dire que des néo-nazis, des membres du Ku Klux Klan et des suprémacistes blancs sont des gens bien. Tirez vos propres conclusions. Mais ce ne sont pas des choses que je m’attends à entendre de la part d’un président des États-Unis.»
In Iowa, @BetoORourke says the president’s rhetoric on migrants and calls to ban Muslims sound more like the Third Reich than the USA.
Asked about the comparison after the rally, he emphatically stood by it.
Watch the exchange here 👇 pic.twitter.com/aAmE3AgWGd
— Sahil Kapur (@sahilkapur) 5 avril 2019
Voici sa déclaration initiale devant les électeurs de Sioux City:
(Photo Getty Images)
Il a raison mais il aurait pu être plus subtil. Le plus gros problème en politique aux USA, c’est l’intense polarisation (qu’on voit pas juste en politique de toute façon). Et cette comparaison ne peut que l’intensifier.
D’un autre coté, l’Autre a couru après.
L’Au-dieu a couru après !
Qui dautre dans l’histoire a élu de façon démocratique des gens avec de tel discours? Qui grâce à des mensonges et de la propagande a attisé la haine? De telle chose son plus possible aux XXIe siècle. Surtout avec la facilité de l’accès à l’information voyons. Plus l’histoire nous enseigne plus elle se répète et plus je crains l’avenir.
Sur le fond, O’Rourke a parfaitement raison.
La rhétorique de cette administration à l’égard de l’Immigration a des relents d’intolérance et de stigmatisation, choses qu’on retrouve généralement dans les pays totalitaires qui n’en n’ont rien à faire des droits de la personne.
Toutefois, la comparaison avec le nazisme était peut-être de trop. En politique,les gens ne retiennent souvent que l’étiquette plutôt que le contenu du message.
Il a eu au moins le courage de défendre ce qu’il a dit devant les médias et de ne pas essayer de rétro pédaler comme le font souvent certains politiciens dans de telles circonstances.
Les politiciens devraient réfléchir avant d’employer la comparaison avec Hitler et son régime impérialiste destructeur et génocidaire.
Quand on emploie une telle comparaison, c’est souvent exagéré et ça ne décrit qu’en partie les actions de l’adversaire ciblé.
Le nom d’Hitler est devenu une insulte destinée à diaboliser quelqu’un et à faire réagir.
La citation de Beto O’Rourque est très juste du début à la fin. Cependant il aurait pu enlever la référence à l’Allemagne nazie. Cette référence crée la polémique et détourne l’attention de l’essence de son propos puisque les gens ne retiennent que la comparaison avec les nazis.
Et cela ne rend pas justice à l’abomination que fut la Shoah !
La rhétorique Trump étant clairement présentée dans son allocution, pourquoi ne pas positiver le message en citant la réussite de l’immigration sur la croissance et le parcours des états unis? Parler de nazisme n’est vraiment pas rassembleur pour unir l’avenir des américains.
@Gilles Morissette – 7h33
‘Toutefois, la comparaison avec le nazisme était peut-être de trop.’
Le ‘peut-être’ était de trop! Ce que dit M. O’Rourke n’est pas un drame, mais en ce qui me concerne, ne jamais utiliser Hitler et le nazisme dans une conversation à titre comparatif ou quoi que ce soit d’autre. C’est décevant de la part de M. O’Rourke.
Hitler était intelligent, idéologue, stratégiste et au final, un MONSTRE parmi les monstres, mais Donald Trump n’est rien de tout ça, il était sans doute supérieurement intelligent à une certaine période de sa vie, mais il n’est pas idéologue ou plutôt, il l’est une journée sur quelque chose et le lendemain sur autre chose si ça le sert. Il n’est guidé que par la soif du pouvoir et de l’argent. Sa rhétorique incendiaire n’a qu’un seul but, garder le support de ses partisans qui n’y voit aucun problème et qui le garde en position de pouvoir.
Probablement que Beto s’enligne pour faire parti de cette jeune génération de politiciens qui ont grandi dans le radicalisme partisan manichéen. Comme AOC et la musulmane, ils redoublent d’attaques partisanes sur twitter, à l’image même de celui qu’elles exècrent au plus haut point…
J’ai bien peur que Trump a lancer une tendance qui échappait auparavant à la classe conservatrice. Le manufactured outrage existait déjà, mais cette pratique s’étend désormais à la politique, et est pratiqué des deux cotés. Tout comme les conspirations… Les démocrates prennent en bonne parti les mauvais plis de la droite. AOC qui s’enorgueillit de voir les républicains l’haïr parce qu’ils ne peuvent l’arrêter n’est pas à mon sens ce que je souhaite pour la politique américaine. C’est comme Sanders, tout est dans la manière de faire la politique, pas les idées.
HS – Pour ceux qui ont le goût de crier de … rage … écouter cette vidéo de Lawrence O’Donnell qui parle du bel entourage de Donald Trump et d’une autre personne qu’il a nommé, vous pensiez qu’on ne pouvait descendre plus, attender :-(.
https://www.youtube.com/watch?v=WJxFEUXIqBw
Lawrence’s Last Word: Donald Trump’s Worst Presidential Appointment | The Last Word | MSNBC
Je vous passe la description sous la vidéo: ‘Alex Acosta (nommé par Donald Trump) did not deny that he broke the law when he made a plea bargain deal with sex trafficker and child rapist Jeffrey Epstein, a billionaire friend of Trump’s.’
Attendez de voir la fin de la vidéo et la sentence qu’à reçu Jeffrey Epstein, vous allez crier…
Cette présidence se vautre dans le fumier.
Beto n’est pas mon genre mais oui j’aimerais entendre des critiques de Trump sur les mêmes thèmes.
Je ne ferais la comparaison avec Hitler. Ce serait autre chose et cela pourrait être plus impoli encore mais pour cela il ne faut pas chercher à être élu POTUS il faut être un homme ou une femme libre.
Trump mérite vraiment d’être attaqué mais les Américains d’antan ou les icônes ont changé ou sont décédés.
C’est pas politique forcément ce peut être les valeurs personnelles. Holtby au hockey qui refuse d’aller à la cérémonie cela n’est pas une attaque c’est être en accord avec lui-même.
Attaquer Trump et bien le faire il faut avoir une grande indépendance d’esprit si ce n’est pas de fortune.
J’en connais pas assez des plus jeunes. Un peu comme ceux ayant fait une entrevue avec Kamala Harris.
Cela pourrait être des plus vieux aussi et qui l’ont soutenu ou ont déjà été de son bord dans un sens because le show-bizz, le sport et la business.
Des connaissances ou quasi-amis d’il y a 20 ou 25 ans et plus.
@Lecteur_curieux – 08:19
‘Beto n’est pas mon genre…’
Ah bon, vous avez décidé de sortir du placard, ne vous en faites pas, on vous aime quand même … LOL
Hihi !!
« Genre ». Dans les formulaires à la case « sexe », après: homme, femme et autre, ça prendra une autre case nommée « Beto ».
😉
http://cronkitehhh.jmc.asu.edu/blog/2014/04/leadership-art/ Comme disait Max De Pree sur le bon leadership… Ce n’est par la qualité de la tête (dirigeante) qui compte mais le tone of rhe body. C’est chez ceux qui le suivent et leur épanouissement.
Hitler ? Le pire leadership possible.
Trump très mauvais quand on regarde cela sous cet angle.
Obama au moins il créait de l’espoir mais peut-être que plusieurs attendaient trop de lui. Le Yes We Can cela implique que tous fassent leur part.
Madame Harris je la trouve intelligente bien sûr mais ce sont plus des partisans d’elle et leur façon d’être qui m’enthousiasment ou attirent ma sympathie.
Beto plus ou moins ce sont plus ces autres faux pas et impetfections qui me le font voir comme un gars bien correct mais pas mon type idéologiquement. Mon genre ? Je suis porté à voter pour des femmes et. à l’apparence physique agréable? C’est possible. Voter ou encourager. Mais pas si ce qu’elle dit est à l’exact opposé de ce que je pense. Et le gars peut-être beau bonhomme mais que je trouve un brin superficiel a une prise contre lui ? Être relativement beau cela peut être un défaut chez un homme ? L’associant à une superficialité ou aimant trop les caméras. Mais si l’homme un reporter faisant cela court. Un présentateur ou un hôte. La belle présentation fait partie de son métier.
L’opposé de Trump. Trop vouloir séduire ou marquer des.points chez une certaine gauche. Trump lui dire les pires énormités et séduire l’extrême-droite et la droite religieuse. Il est fou le bonhomme.où il ne vous conduit dans la bonne direction du tout.
« Le Yes We Can cela implique que tous fassent leur part. »
Tout à fait juste. Les gens attendent des « messies » si bien qu’ils héritent de simples humains avec toutes leurs limites. Et certains sont vraiment, mais vraiment limités !
Bo’R a commis une faute de politicien amateur; dès qu’on atteint le point Godwin d’un débat et qu’on utilise une comparaison au nazisme et à Hitler, on déplace le sujet de la conversation. Personne ne parlera plus vraiment de la substance de son discours i.e. la dénonciation des politiques de DT car le débat devient maintenant « Beto est-il allé trop loin? » Au lieu de concentrer l’attention sur son message, il a fait dévier les projecteurs vers sa maladroite comparaison.
Il a de toute évidence encore des croûtes à manger et il devra apprendre à éviter l’enflure verbale excessive; les effets de toge et les envolées oratoires peuvent être efficaces, mais dès qu’on tombe dans la grotesque démesure, le procédé perd à peu près toute efficacité (sauf au profit de ses adversaires).
C’est bizarre, quand on parle de la loi sur la laïcité, on entend des personnes qui sont contre la majorité des québécois nous traiter de nazis et c’est correct.
Mais, il ne faut pas traiter certains américains de nazis.
Et certains juifs quand çà ne fait pas leur affaires, ils sont très rapides à affubler les autres de nazis.
Et c’est eux qui ont dit et répété après la dernière guerre « Plus jamais,plus jamais! » et regardons ce qu’ils font aux palestiniens.
Il ne faut quand même pas diaboliser Trump en le comparant avec l’auteur de génocides meurtriers. DT a de multiples tares, mais il n’a pas fait exécuter des innocents pour asseoir son pouvoir. Il bafoue beaucoup d’institutions et rêverait d’être un dictateur sans compte à rendre, mais heureusement, les lois américaines sont encore bien en place. Secouées, oui, mais bien en place.
Mais il y a des mots qui portent aux EU dans les campagnes de peur: socialissse, Hitler, terrorisme, islam, immigrants, drogues, violence, avortement / assassinat etc.
À croire que les créateurs d’image des deux partis ont leur lexique des mots clés pour diviser la population et influencer le vote.
J’ai hâte qu’un leader se lève et parle d’espoir, d’unité et d’innovation.
On est loin du Yes we can d’Obama. Le message d’espoir.
« il n’a pas fait exécuter des innocents »
Mais il aime des dictateurs qui l’ont fait : Duterte, MBS, Ti-Kim, …
Qui s’assemble se ressemble.
Les Démocrates ont le nazisme facile.
Les Républicains ont le socialisme facile.
La polarisation de la politique américaine est telle que vouloir protéger l’environnement est socialiste et posséder une arme, être un nazi.
La droite est très largement responsable de la situation, propageant haine, théories conspirationnistes et désinformation depuis 20 ans. Mais reste qu’à un moment donné, va falloir que ça arrête ou que ça explose.
D’où l’importance de se débarasser de Trump le plus vite possible. Trump, c’est la phase finale d’un cancer.
C’est bien vrai .Avec W.Bush on croyait vraiment qu’ils avaient atteint le fond du baril en terme de politicien, inculte, esclave des lobbys, centré sur lui-même et déblatérant des âneries à chacun de ses points de presse et puis Trump est arrivé… un W.Bush à la puissance 10, armé de Twitter en plus !
Trump est le symptôme d’un problème plus grave, il toujours a autour de 40% d’appuis, malgré ses idioties, ses gaffes et son incompétence!!
Je dirais que les républicains ont le nazisme encore plus facile…. ils ont souvent traité Obama d’Hitler… faut vraiment le faire!!!!
@Alexander: ‘Il ne faut quand même pas diaboliser Trump en le comparant avec l’auteur de génocides meurtriers. DT a de multiples tares, mais il n’a pas fait exécuter des innocents pour asseoir son pouvoir. ‘
Alexander, de nombreuses personnes sont mortes à cause de Trump et de ses politiques. Autant aux USA qu’ailleurs dans le monde. Il n’y a qu’à penser au Yemen. A la Syrie où les Américains ont tué une centaine de civils de plus il y a deux semaines.
Pourquoi ce changement à la loi pour que les morts de civils ne soient plus rapportés par le Pentagone ????
Il ne faut pas blanchir Trump par grandeur d’âme. C’est un être immonde.
@Danielle Vallée
Même Obama que nous respectons a dû passer des ordres d’attaques en 8 ans qui ont tué des innocents, par soldats ou drones interposés. Ça n’excuse pas Trump mais faut relativiser.
C’est le propre du Commander in Chief d’assumer la responsabilité ultime de ses ordres. Et le EU sont un pays guerrier qui asseoit son pouvoir sur sa puissance militaire. Peu importe le président.
J’y vois plus une ressemblance avec Mussolini qu’avec Hitler.
Même approche avec le clergé: Mussolini avaient les catholiques, Trump a les batistes.
Même discours pour les frontières
Même discours pour rendre la grandeur au pays.
Même utilisation des médias pour la propagande.
Même posture physique dans les discours.
J’irai jusqu’à dire que la NRA est équivalente à la branche armée des chemises noires.
Hum…une comparaison avec Mussolini n’est pas beaucoup plus approprié que celle avec Hitler. Trump est un néo-fasciste on s’entend , mais il n’atteint pas les horreurs qu’on doit à ces deux monstres… pas encore…
« J’y vois plus une ressemblance avec Mussolini qu’avec Hitler. »
Tellement!!!
Avec Berlusconi alors ?
Dans la vidéo, Beto est trop au nous bien que le nous marche parfois dans ce pays voisin. Mais c’est le pays par excellence de l’individualisme, une valeur identitaire du pays. Il faut transformer cet individualisme en le rendant sain. Ainsi chaque individu est relié au tout. Il fait partie de son environnement. On sort du narcissisme, de l’égoïsme tout en continuant à favoriser l’épanouissement personnel de tous ou du moins du plus grand nombre autant que possible.
Au final individualisme et collectivisme sont les deux côtés d’une même médaille. Bien oui, tous dans le même bateau ou au moins pour des bonnes parties du trajet. Le gouvernement est notre autobus ou autocar.
HS – Rachel Maddow (MSNBC) revient sur le rapport de M. Mueller en conjonction avec William Barr … Ecouter la vidéo ci-dessous à partir de 9min. 45sec pour environ deux(2) minutes et faites particulièrement attention à ce qu’on peut lire à 10min. 5sec. des propos des membres de l’équipe de M. Mueller à propos de l’obstruction de Justice … wow …
https://www.youtube.com/watch?v=_VrwvmRQprs
New Reporting Suggests Strain Between William Barr And Mueller Team | Rachel Maddow | MSNBC
@V-12: Trump, c’est la phase finale d’un cancer’
C’est peut-être pour m’encourager, mais je vois de plus en plus Trump comme une fièvre, un enema, une plaie qui va finalement permettre aux Américains de contempler la laideur d’une partie de leur société et changer complètement, se remettre sur la bonne route.
Alors oui Trump a été envoyé par Dieu pour sauver l’Amérique d’elle-même (lol). C’est le miroir de Dorian Grey !
En autant que les Américains aient le courage de rajeunir la moyenne d’âge du Sénat d’au moins 20 ou 25 ans en 2020. Dehors les momies.
Vous êtes une optimiste ! C’est bien 🙂
@ Danielle Vallée,
Espérons simplement que les américains deviennent le reflet de Basil Hallward. 😉
Mais n’y comptez pas trop. Ce pays se représente lui-même faussement. Aucun empire, si grand soit-il, ne survit à sa propre bombance ni à ses délusions de grandeur. Les américains se mentent à eux-mêmes depuis si longtemps qu’ils ne comprennent pas qui ils sont. Ils ne savent même pas d’où ils viennent et ne veulent certainement pas y faire face. J’ai vécu dans le sud « profond » assez longtemps pour le savoir.
Ca va leur prendre quelque chose de gros pour faire évoluer approximativement 50% de la pouplation. Quoi? Aucune idée. Mais ils ont vraiment besoin d’un électrochoc.
Il est narcissique, égoïste, amoral, menteur, tricheur, sans scrupules. Tout dans ses gestes crie »L’État c’est Moi » avec un Majuscule. Avec beaucoup de si, si son père avait fait de la politique plutôt que des affaires, si il avait été animé par le pouvoir politique plus jeune, si il était dans un autre pays ou si nous étions à une autre époque, si tout ça, oui il aurait eu un bon potentiel pour faire un beau gâchis.
Imaginez-vous l’Amérique de Trump si il n’y avait pas tous ces mécanismes qui empêchent le pouvoir absolu. Les journaux et réseaux seraient censurés puisqu’ils sont l’ennemi du peuple. Propagande. Les frontières seraient fermées à un groupe ciblé, et ceux à l’intérieur du pays seraient probablement persécutés afin qu’ils partent.Trump se déclarerait président à vie. Ses conseillers seraient choisis parmi sa famille et ses amis et non sur leurs compétences.Qu’est qu’il arriverait aux opposants du régime ?
Alors à mon sens, oui, il a un petit quelque chose des plus grands méchants.
Une grosse part de ce que vous évoquez est déjà en place. Malgré les Pères fondateurs, ou à cause d’eux, et leurs Grands électeurs, leur Sénat a deux sièges pour chaque État, peu importe sa population.
Le reste, il le met à sa main. À noter sa propension à nommer des intérimaires, par exemple au Capitole. Ces derniers sont tellement plus dociles…
Oups, le Pentagone, pas le Capitole.
Le film tiré du roman d’Erik Larson « In the Garden of Beasts » est en tournage qui devrait sortir en 2020…
Il y a une difference entre le Zouf et Hitler ,le Zouf est un imbécile ;Hitler était machiavélique et dangereux mais au moins il était organisée et avait au moins un plan de base;tandis que le twit ne fait que tweeter des âneries compulsive.
Je regrette, je connais beaucoup cette période de la montée du nazisme en Allemagne dans les années 30, c’est exactement les memes méthodes utilisées en ce moment par les républicains et cette administration. Pendant que le clown distrait la galerie les républicains détruisent l’état brique par brique. La dernière action en date, l’utilisation de l’option nucléaire pour les nominations de juges. La dernière urgence, nommé un ami (comme Barr) chef du contentieux de l’IRS. Exemple frappant de la perversion du système par des tricheurs; exactement comme les nazis a leur arrivée au pouvoir. Ce partie et leur président sont des nazies par leurs méthodes.
Ce qui est curieux dans ces comparaisons, c’est la différence de contexte économique et social:
Hitler voulait venger l’humiluation de Traité de Versailles et les énormes compensations financières exigées par les vainqueurs. L’Allemagne comptait des chômeurs par millions lors de la montée du nazisme. D’un autre côté, Trump a pris le pouvoir dans un pays dont l’économie roulait à fond de train et dont le peuple n’avait pas été humilié par une défaite dévastatrice sur son territoire..
Je ne tire pas de conclusion, sinon que la montée du nazisme s’explique plus facilement que la montée de Trump…
Le POint Godwin est arrivé très vite et c’était tout à fait jusitifié.
@ Gilles Morissette – 7h33
Toutefois, la comparaison avec le nazisme était peut-être de trop. En politique,les gens ne retiennent souvent que l’étiquette plutôt que le contenu du message.
Peut-être de trop? Non.
Bien sûr il n’y a pas eu de génocide sous Trump. Mais le nazisme, c’est pas seulement Auschwitz. Le nazisme a commencé bien avant, quand le Moustachu enflammait les foules en insultant la ‘racaille juive’. Des dégénérés. Des déchets. Des sous-hommes.
Que dit Trump des musulmans et des hordes d’envahisseurs qui traversent la frontière mexicaine? En gros, éprouve à leur égard le mépris qu’affichait Adolf à l’égard des feufis, des Roms et des Juifs.
La rhétorique suprématiste était la même, chez ce leader qui célébrait la pureté aryenne, que dans les discours du POTUS jaune. Et comme quelqu’un d’autre l’a écrit ici, there are very good people on both sides, autant chez les racistes que chez leurs victimes.
Aussi bien dans les années ’40 que dans les années Trump, un leader exacerbe la haine de l’autre, cultive la haine de l’autre et s’en fait du capital politique. Alors OUI, c’est pareil à ce nazisme des années ’30, AVANT la Shoah.
On n’a qu’à entendre ou à lire le discours néo-nazi ou suprématiste de tous ces fêlés qui portent fièrement la casquette MAGA.
Great again, ça signifie pour eux White Again.
C’est comme si cette AMERICA des années Trump était enceinte du nazisme des années ’30.
J’abonde dans le même sens.
Il ne faut pas seulement ne voir que le résultat mais aussi le début…. pour ne pas répéter les même erreurs.
Trump n’a pas Hitler mais le « pattern » est semblable et cela devrait faire peur et non par la peur des immigrants, des musulmans et du…. socialiste!!!
Mais au final, il y a une peur réelle qui devrait tous nous inquiéter, c’est bien l’environnement et le réchauffement climatique!
Mais Trump et sa meute n’y voir aucune inquiétude ni peur….
C’est peut-être une stratégie de Beto.
Son but est peut-être d’attirer davantage la gauche du parti que d’aller chercher le centre. Ce genre de comparaison lui donne plus d’appui à gauche, tout en freinant peut-être l’enthousiasme au centre, ceux qui sont plus ambivalent envers Trump et qui le trouve mauvais sans trouver cette comparaison souhaitable.
Il aurait du attendre de savoir si Joe entre dans la course avant de faire ce pari. Si Joe refuse de courrir, il risque d’y avoir un certain vide au centre ou quelques candidats pourront faire le plein de vote. Ce point Godwin risque de nuire à Beto dans ces circonstance qui risque fort de se réaliser après les nombreuses accusations de « Creepy Joe ».
@papitibi, 12h09
« Mais le nazisme, c’est pas seulement Auschwitz. Le nazisme a commencé bien avant, quand le Moustachu enflammait les foules en insultant la ‘racaille juive’. Des dégénérés. Des déchets. Des sous-hommes. »
Le contexte historique que vous rappelez est exact, mais dès qu’on emploie le mot « nazi ou « Hitler », la plus grande partie du public ne pense pas spontanément à la séquence d’événements qui ont mené à la prise du pouvoir par AH. L’image qui vient immédiatement en tête ce sont les camps de concentration et les autres horreurs de son régime. L’usage de cette comparaison déplace automatiquement le débat vers les extrêmes, ce qui éclipse, dans la foulée de cette analogie, la validité de toute critique formulée à propos de DT (et il faut dire qu’il y en toute une cargaison qui sont plus que pertinentes).
Les effets de rhétorique doivent être choisis judicieusement car ils peuvent parfois voler la vedette au message que l’on veut faire passer et même faire oublier celui-ci.
Autre temps, autre moeurs. Ce que fait Trump en ce moment, c’est nier la science. Que Beto O’Rourke le compare à Hitler, ce n’est pas mauvais, malgré l’outrance de la comparaison.