Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

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Depuis que j’ai assisté au lancement officiel de la deuxième campagne présidentielle de Bernie Sanders, samedi dernier à Brooklyn, le nom de George McGovern ne cesse de hanter mon esprit. L’ancien sénateur du Dakota du Sud avait défié l’establishment démocrate et remporté la course à l’investiture de son parti pour l’élection présidentielle de 1972 grâce à l’appui d’activistes enthousiastes, et notamment des jeunes, dont un certain Bill Clinton et une certaine Hillary Rodham. Face au président sortant Richard Nixon, il avait ensuite subi un massacre en règle, ne remportant qu’un seul État, le Massachusetts.

McGovern proposait de mettre fin à la guerre du Vietnam et de retirer tous les soldats américains de ce pays. Il prônait la décriminalisation de la marijuana. Et il défendait le droit de chaque État de légaliser l’avortement. Les républicains avaient réussi à caricaturer ce programme qui divisait les démocrates eux-mêmes en affirmant qu’un vote pour McGovern était un vote pour «l’acide, l’avortement et l’amnistie». À l’époque, l’amnistie était une référence à la clémence dont pourraient jouir les déserteurs du Vietnam.

Ayant eu la chance de parler à plusieurs partisans de Bernie Sanders, je peux dire sans me tromper que sa proposition la plus populaire est l’instauration d’un système de santé à payeur unique. L’idée d’une couverture maladie universelle, faut-il préciser, emporte l’appui d’une majorité des Américains, selon les sondages. Mais il suffit que les sondeurs précisent qu’une proposition comme celle du sénateur du Vermont signifierait l’élimination de l’assurance-maladie privée pour que l’appui des Américains chute de façon spectaculaire (les Américains qui obtiennent leur couverture maladie par l’entremise de leurs employeurs en sont généralement satisfaits).

La même dynamique s’applique à la plupart des grandes réformes défendues par Bernie Sanders et d’autres candidats présidentiels qui ont épousé ses idées ou qui en ont proposé des plus radicales encore. Ces propositions peuvent remporter l’adhésion fervente des militants démocrates, et certainement des progressistes, mais leur popularité auprès du grand public diminue quand on commence à entrer dans les détails.

Remarquez que je n’ai même pas encore parlé du plaisir que les républicains prendraient à caricaturer le programme «socialiste» d’un Sanders ou d’un autre candidat qui suivrait son approche. Remarquez aussi que je n’ai pas parlé des fissures qui risquent de s’approfondir entre les progressistes qui sont inspirés par les Sanders, AOC et Ilhan Omar, et les démocrates plus modérés (et plus nombreux qu’eux au sein du parti).

Le New York Times fait allusion à ces fissures dans cet article ainsi qu’aux craintes des démocrates modérés de perdre une élection gagnable en raison d’un virage à gauche qui entraînerait leur parti vers un précipice électoral.

Mais il n’y a pas que le nom de George McGovern qui hante mon esprit ces jours-ci. Il y a aussi celui de Barry Goldwater. Comme d’autres commentateurs, j’ai écrit en 2015 que Donald Trump pourrait connaître lors de l’élection présidentielle de 2016 le même sort qu’avait subi en 1964 le sénateur d’Arizona, candidat du Parti républicain à l’élection présidentielle, c’est-à-dire une dégelée royale.

Je serais donc plutôt mal placé aujourd’hui pour dire qu’un Bernie Sanders ou un autre candidat dans le même moule ne pourrait créer à son tour une surprise monumentale en 2020. Mais je dois admettre que je suis un peu obsédé ces jours-ci par le scénario de 1972.

(Photos Getty Images)

81 réflexions sur “Le spectre de George McGovern

  1. eau froide dit :

    Je suis curieux de l’effet potentiel des « bernie bros » sur une éventuelle candidature Sanders. Ils représentent un groupe politique qui n’avait peut être pas d’équivalent chez la gang à McGovern. Des jeunes hommes plutot libértariens, vaguement mysogines, peut être désilusionnés face aux inégalités économiques?

    1. Nomis dit :

      En 1972, ik n’y avat pas Facebook et les Soviétiques restaient dans leur cours.

    2. Lecteur_curieux dit :

      Vous croyez vraiment qu’ils ont ce profil les électeurs de Sanders ? Peut-être un certain certain pourcentage parmi eux mais perso je ne les vois pas voter ainsi.

      Des libertariens ne votent pas pour un socialistes ? Misogynes ? Pas sûr ou pas plus que d’autres mais il y a des réseaux d’hommes partout défendant leurs intérêts et parfois au détriment des femmes.

    3. RICK42 dit :

      Libertariens, dites-vous??? Les libertaires sont tout l’opposé des supporters de Bernie. ..ils veulent moins d’interventionnisme de la part de l’État, moins de taxes et moins d’impôts…

  2. Apocalypse dit :

    M. Hétu, vous êtes en feu en ce dimanche matin: ‘Two Thumbs Up’.

    Tout à fait d’accord avec l’analyse. Choisir Bernie Sanders, pensez-y très, très bien, car ce n’est pas proche d’une évidence qu’il gagnerait en 2020. Avec Donald Trump, on a eu un (autre) coup de barre à droite et avec M. Sanders, tu voudrais faire un 180 degrés, pas certain, pas certain. Sans doute une meilleure idée de donner des petits coups de barre au pays, plutôt que de miser le grand coup pour se retrouver (peut-être) à gauche.

    Les républicains auraient beaucoup de minutions pour faire passer M. Sanders pour un méchant gauchiste qui va vider les poches des américains pour donner des choses gratuites à des millions d’américains. De notre point de vue de Canadiens, de Québécois, ça ne marcherait pas, mais ne pas oublier que nous parlons ici des Etats-Unis, un pays qui a choisi Donald Trump comme président.

    Je ne suis pas beaucoup plus enthousiaste à la candidature de Joe Biden qui ne sais pas s’il veut se présenter ou veut le faire pour les mauvaises raison. M. Biden, rester à la maison et appuyer éventuellement un ou une candidate qui aurait les meilleures chances de gagner l’élection.

    Bernie Sanders ferait sans aucun doute bien mieux que George McGovern, peut-être même gagner l’élection, mais de mon point de vue, ça me semble tout un risque.

    1. Lecteur_curieux dit :

      Bien du nôtre ou plutôt dans notre école, les profs ou ex-profs HEC pensent la même chose de Sanders et je ne voterais pas pour lui non plus mais merdouille que les Américains manquent de choix.
      Cela dépenderaient où j’habite. Vous avez plein d’États avec une victoire républicaine ou démocrate assurée. Donc dans ces États vous pouvez y aller d’un vote de protestation.

    2. Surlaclôture dit :

      « De notre point de vue de Canadiens, de Québécois, ça ne marcherait pas »

      J’aimerais partager avec vous la p’tite gêne qui me retient toujours de prononcer des paroles semblables. Chaque fois, les images de Maxime Bernier ou de certains animateurs de radio me sautent à l’esprit…

  3. ddescarreaux dit :

    Ce qui ferait de Joe Biden et AOC comme colistier un ticket idéal.

    1. petardalafarine dit :

      Laissons donc AOC prendre un peu d’expérience. Elle a besoin d’apprendre que tout l’univers ne pense pas comme elle en tout, et que ces gens existent. Elle pourra alors occuper un poste important.

      1. noirod dit :

        Exacte description du gros épais qui gouverne les américains.

  4. Tcheck dit :

    Il y a de quoi être inquiet M. Hêtu. Malgré tout ce qu’il a dit et fait, malgré que l’on peut déduire que Trump est un criminel (i.e. qu’il a participé à des actes criminels, à commencer par celui pour lequel Cohen fera de la prison), il a encore l’appui d’un 40% d’américains. Avec les découpages électoraux et quelques modérés/indécis qui pourraient swinger, et si certains groupes (ex, communautés noires) préfèrent s’abstenir de voter car peu attirés par Sanders, une réélection Trump est encore plausible.

    1. petardalafarine dit :

      Très plausible.

  5. Lecteur_curieux dit :

    Ah… Pour McGovern, j’avoue que j’aurais été tenté de voter pour cela si j’avais été un Américain en 1972 mais je suis un Québécois et d’une génération suivante. Cette jeune Hillary je l’aime bien.

    Pour une assurance-santé uniververselle pour nous aussi c’est un minimum même que cela devrait être étendu aux soins dentaires et que l’assurance-médicaments devrait être entièrement. Je sais on parle des Américains mais on est plus que d’accord avec leur majorité.

    Sauf que cela est faire fi du marché politique. Les élections se gagnent avec une coalition d’intérêts minoritaires par l’échange de votes que permet le programme politique.

    Un mauvais programme gagnant comme le raconte le livre Problèmes et politiques économiques. Une mesure à bénéfices concentrés et coûts diffus. Comme les tarifs douaniers par exemple. Ou donner aux étudiants ou aux agriculteurs ou à telle autre clientèle.

    On dénonce pourtant le clientélisme? Bien sûr mais ce n’est pas nous qui avons les bénéfices concentrés.

    Mais il faut les calculer les votes achetés. Et État par État, district par district. Tiens une baisse d’impôt mais il n’est pas pro-vie le type mais plus pro-choix. Sa femme ne tombera plus enceinte et il n’ a pas de maîtresse et sa fille est en couple mariée. La question de l’avortement passe loin derrière sa business ou avoir disons 15 000$ à 20 000$ de plus dans ses poches.

    Donc les politiciens doivent coucher avec des lobbies ou groupes de pression/syndicats mais assez pour gagner des sièges et on espère les élections.

    La population générale? On est ceux subissant les coûts diffus.

    Lequel est le moins pire ?

    Ou sinon se rapproche le plus de nous dans les valeurs ?

    Le type est pour l’assurance-santé universelle ? Malheureusement pour vous et nous il est aussi pro-gun. La cohérence n’a aucune importance. Il vote pour son fusil.

    L’intensité du vote, les préférences individuelles.

  6. leonard1625 dit :

    A propos de l’élection de 1964, il me semble que l’assassinat du Président Kennedy, juste un an plus tôt a du avoir une énorme influence sur le résultat, Curieusement, je n’ai pas souvenir d’avoir lu quelque chose dans ce sens.

    Un balayage démocrate à la grandeur du pays semble impossible depuis longtemps vu que plusieurs états sont acquis au républicain, peu importe les candidats. Trump était assuré d’au moins 150 grands électeurs.en 2016.

    A propos du système de santé américain, il est urgent que Sanders et les autres mettent cartes sur table. Comme vous dites, l’élimination des assurances privées est problématique. Existe-t-il des alternatives?

    Si un système de santé était couvert par l’État pour tous les Américains, mais qu’un réseau de santé strictement privé était permis, beaucoup d’assurances privées tomberaient à court ou moyen terme. Dans un premier temps, seuls les très riches continueraient à prendre une assurance-santé. La classe moyenne supérieure le ferait aussi, si le réseau public s’avérait déficient.

    Je crois que Sanders n’a pas le choix, vu la situation aux États-Unis, de permettre un réseau strictement privé. Une facon de dorer la pilule à ceux bénéficiant d’une assurance payée par l’employeur serait que celui-ci leur permettre de toucher cet argent directement au lieu qu’il aille aux assureurs.

  7. sorel49 dit :

    L’ironie de cette lutte électorale Nixon-McGovern est que le camp Républicain tout en amorcant l’approche USA-Chine et préparant la signature du traité de Paris pour la fin de la guerre du Viet-Nam, parvenait à faire porter tout le poids du sentiment défaitiste aux Démocrates.

  8. Mabuse dit :

    Trump n’aura měme pas å diviser pour régner, les dems le font d’eux-mêmes!

    1. petardalafarine dit :

      @ Mabuse
      Tellement vrai. Et décourageant…

  9. Lecteur_curieux dit :

    Le vote reste individuel et ne sera pas très coordonné. L’élection est plus une simple addition des votes individuels sans quantifier leur intensité et non la véritable volonté du peuple.

    Et on voit cela aussi avec des listes de films ou chansons. Vous allez les choix individuels et vous avez des très belles listes de supetbes choix. Vous voyez la liste finale compilée et pondérée, les déceptions sont plus que nombreuses.

    Alors allez-y avec vos préférences individuelles mais pas complètement les yeux fermés. L’électeur doit regarder les sondages et tout. Sauf qu’il y a aucune garantie. Il vaut donc mieux rester suffissmment fidèle à nos propres goûts.

    J’ aimerais bien suivre quelques électeurs américains et devant leurs choix. La situation change d’une personne à l’autre. Ah des jeunes ont perdu leurs elections en 1972 ? Bill est devenu POTUS plus tard et Hillary première Dame plus une carrière enviable. Et si elle passe pas ou moins c’est qu’on la sent éloignée de ses idéaux de jeunesse bien que pas complètement.

    On est à gauche ou pas ? Sur toutes ces.mesures là on est à gauche ou du moins plus à gauche.

  10. jcvirgil dit :

    Il faut aussi faire la part des choses et voir qu’on est plus en 1972. La société américaine doit sûrement avoir un peu évoluée depuis ce temps et les désastreux mandats de W.Bush et de la mafia Trump au pouvoir aujourd’hui peuvent inciter plus de gens à aller voter pour un candidat qui soulèverait leur enthousiasme avec des propositions concrètes de changements.

    Après tout la victoire passe beaucoup plus par une percée dans les rangs de M.Abstention que dans ceux de Trump qui où il n’y a rien de récupérable.
    Je peux me tromper mais selon moi ce n’est sûrement le statu-quo avec la situation actuelle et quelques changements cosmetiques mineurs qui soulevera l’enthousiasme de la population .

    1. Dekessey dit :

      J’abonde aussi dans ce sens. Traitez moi de naïf, mais j’aime croire que les américains ont évolué depuis 50 ans – en général! L’idée d’un système de santé pour tous fait son chemin, l’Obamacare en est un prototype; l’avortement n’est plus illégal depuis; le cannabis est légal dans plusieurs états; on peut maintenant trouver des endroits où prendre un bon expresso 😉 (non, je ne parle pas des cafés Starbucks!)

      J’aime croire aussi que Trump est un accident de parcours qui est en place grâce à un concours de circonstances: implication des Russes, adversaire discutable, l’enquête de Comey 10 jours avant l’élection, et surtout le système électoral avec ses grands électeurs car n’oublions pas qu’il n’a pas obtenu la majorité.

      Sanders n’est peut-être pas le candidat idéal (qui l’est???), mais finalement j’aime croire que les résultats des multiples enquêtes sortiront à temps pour l’élection de 2020 pour affaiblir Trump au maximum, au point où les élus républicains le lâcheront un à un et ses supporteurs avec un minimum de cervelle seront gênés de voter pour lui.

      1. igreck dit :

        Je regardais les « politichiens » avec leur marque de cendres sur le front (because le début du Carême) et je me disais que les USA, finalement, sont quasiment une théocratie. Lorsqu’on voit un pasteur faire une prière avant chaque assemblée de la Chambre des Représentants (équivalents de nos députés) je me dis que notre ti-crucifix à l’Assemblée nationale est bien bien inoffensif. En regard de ses valeurs et de ses mœurs, nos voisins qui se croient si supérieurs aux autres sont restés bloqués aux années 50-60 justement à cause de la main mise des églises sur la société. Alléluia Seigneur ! Ceci expliquant cela, cette société peuplée de puritains hypocrites peut élire sans sourciller un adultère comme Trompe pourvu qu’il soit contre l’avortement, refuser des soins de santé pour tous en faisant des bonnes œuvres dans les hôpitaux, laisser des religieux pédophiles s’occuper de leurs enfants… (mais cela par contre, ils le partagent avec le monde entier !) In God we trust qu’ils disent !!!

  11. Lecteur_curieux dit :

    Dans la peau d’un electeur. Mon premier vote j’avais à la fois gagné mes elections, le député avait été élu mais pas le parti politique mais on le sentait reprendre des forces.

    Si jamais ce PQ avait gagné en 1989 cela aurait changé le cours de l’histoire. Ce dont un Bock-Côté ne parle pas focussant sur 1994 et 1995 là où il était rendu trop tard pour gagner le référendum.

    Pour Donald Trump dans.les real news animées par sa brue ils parlent du conservatisme et en l’associant au gros bon sens alors que trop poussé je l’associe à la négation de la vie tout autant que le socialisme ou même le christianisme du point de vue inspiré par Nietzsche.

  12. jeanfrancoiscouture dit :

    «(les Américains qui obtiennent leur couverture maladie par l’entremise de leurs employeurs en sont généralement satisfaits)»

    Mais bien sûr qu’ils en sont satisfaits tout comme le sont les assurances, les pharmaceutiques et les hôpitaux privés sans oublier les employeurs qui, aux fins fiscales, peuvent déduire de leurs revenus les dépenses en assurances offertes aux employés.
    Et je partage votre scepticisme face au sort qui serait réservé au candidat Bernie Sanders tant par un Donald Trump déchaîné que par un électorat sceptique face à des velléités à la sauce socialiste, même modérée.

    Quant à votre comparaison entre Donald Trump et Barry Goldwater, elle m’avait surpris et elle continue de me surprendre. En 1964, j’étais adolescent, j’étais à moitié remis du départ de JFK et j’avais encore en tête l’affaire des missiles de Cuba qui nous avait fait frôler le «Conflit Final».

    Ce qui circulait à propos de Goldwater dans mon cercle familial élargi par les amis de mes parents ainsi que dans les propos de campagne était bien plus alarmiste que ce qui circulait à propos de Donald Trump il y a deux-trois ans. Contrairement à Trump qui était vu comme un dilettante fanfaron, milliardaire et inculte à la recherche d’image surtout pour lui même et son «bizness», Goldwater qui, contrairement à Donald Trump, n’avait pas éludé le service militaire, était vu comme ce qu’on appelle en anglais un «warmonger». Contrairement à Kennedy dans l’affaire de Cuba, on le croyait capable de provoquer un conflit direct avec l’URSS et de déclencher sans état d’âme une guerre nucléaire. Et à cette époque, l’URSS ça n’était pas la Corée du Nord, tant s’en faut. Lyndon Johnson a amplement fait usage des propos de Goldwater sur la guerre du Vietnam, sur l’URSS et sur l’utilité d’un usage éventuel de l’arme nucléaire pour le discréditer.

    Bref, quand on le compare à Donald Trump, on voit d’un côté un fanfaron bavard et ultimement beaucoup moins dangereux que, de l’autre côté un Goldwater, vétéran haut gradé ayant vu le feu et prêt à sortir les gants à la première occasion.

  13. Lecteur_curieux dit :

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/1972_United_States_presidential_election Taux de participation de seulement 55,2%.

    Et chez les jeunes de cette époque? Ils ne sont pas allés voter mais avaient manifesté et fait plusieurs rassemblements avec musique et beaucoup d’amour ?

    1. Lecteur_curieux dit :

      Élection_présidentielle_américaine_de_2016 55,7% en 2016. Ils ont de la difficulté depuis longtemps à faire et permettre au monde de voter.

  14. Réal Tremblay dit :

    Il est certain à mon avis que trop de réformes majeures à « gauche » résulteraient en une réélection du Président Trump. Mais il y en a une au moins qui pourrait passer avec beaucoup de pédagogie; une assurance maladie universelle avec option pour ceux qui veulent profiter du privé ou d’une assurance collective.

    1. petardalafarine dit :

      @ Réal Tremblay
      Comme ici, en fait. C’est ce que je pense aussi. Mais je crois également que les Américains, sauf les plus pauvres, ne toléreront pas des attentes de 12 hres sur des chaises droites avec la patience de moutons dont nous faisons preuve. Nous savons les budgets de la Santé pour le service infernal que nous avons (sauf pour les maladies rares ou très graves, où c’est impec… la pluplart du temps) et je ne crois pas que le budget américain qui va gonfler comme une montgolfière sera accepté par la population: même les Dems ne raffolent pas des gouvernements intrusifs dans leur vie privée.
      Mais je suis d’accord avec vous qu’il doit y avoir un programme d’accès aux soins de santé. Ils pourraient commencer par copier notre système d’assurance médicaments: tous ceux qui n’ont pas d’assurance de groupe ou privée sont couverts, ainsi que le personnes âgées. Ils pourraient ajouter tous les enfants jusqu’à 18 ans. Même avec ça seulement la montgolfière va devenir assez grosse pour aider la cause du GOP aux élections suivantes!

      Il faut comprendre qu’ici nous vivons depuis la Révolution tranquille une sorte de socialisme évolutif qui a peu à peu modifié les mentalités. Aux USA, c’est différent : ils ont un filet social minimal et ils ne sont pas un peuple qui aime être brusqué. Les Démocrates ont intérêt à en tenir compte.

      1. Réal Tremblay dit :

        Bonne analyse et la mentalité américaine du « tout au privé » et le gouvernement intrusif « Big Brother » rend presqu’impossible toute intervention universelle. Bonne idée de commencer par les médicaments mais comme vous le mentionnez…

      2. igreck dit :

        Nos voisins forment une société du « chacun pour soi » ! Leurs valeurs les font agir en égoïstes (pas d’aide publique) pour ensuite donner de leur temps dans « leur église » pour se dédouaner (religieusement parlant). Mais ce que veulent les gens normaux, même démunis, ce n’est pas la charité mais la dignité. Et ce n’est pas une question d’argent : avec tout ce qui est « gaspillé » pour l’armement, les USA pourraient s’offrir des services publics dignes du 21e siècle… mais ils devraient pour cela cesser de fourrer leur nez partout ou créer des conflits de toute pièce.

  15. candela dit :

    On ne peut qu’éprouver un malaise étrange devant ce dilemme éthique des démocrates qui doivent nommer un candidat plus que parfait pour vaincre un adversaire malhonnête, égoïste, incompétent, fraudeur, menteur, hypocrite, sans empathie aucune pour les électeurs qui ne sont que des accessoires pour atteindre son enrichissement personnel, et n’ayant aucun respect pour la Constitution.

    Bref, comment rallier les nuances particulières afin de contrer un troupeau de cons qui votent en bloc ?

    1. Peace&Love dit :

      candela,

      Je vous remercie pour avoir répondu à ma question hier, vous avez satisfait ma curiosité.

      J’espère que vous avez fait un bon voyage.

      Je suis très heureuse de vous voir de retour, j’apprécie beaucoup vos commentaires.

    2. Louise dit :

      Candela

      Je suis d’accord avec vous. Actuellement les démocrates doivent jouer les funambules. Un peu trop à droite ou un peu trop à gauche,
      ils risquent de trébucher. Il faudrait quelqu’un qui aurait la compétence d’Hillary Clinton, le charme de Bill, l’éloquence d’Obama
      et le charisme de Kennedy.
      Quand on pense que toutes les précautions qu’ils doivent prendre c’est pour ne pas attiser la colère et la vengeance du vieux lion enragé qui risque de les démolir au moindre faux pas.

    3. Carl Poulin dit :

      Bien le bonjour Candela… si vous êtes le même qui avez sévit sur le blogue de Gilbert Lavoie début 2000. Moi mon pseudo était Scipion007.

      1. A.Talon dit :

        «Moi mon pseudo était Scipion007.»

        FAUX. Vous n’avez rien de ‘Scipion007’ mais tout d’un troll.

    4. Carl Poulin dit :

      Il n’y a pas de candidat parfait pour n’importe quel parti politique aux USA, ils sont tous avides de pouvoir et surtout d’argent. Comme le chante si bien Jean Leloup, le monde est à pleurer.

  16. Attendons de voir qui seront tous les candidats et ce qu’ils ont à dire. Pour ma part, j’ai écouté une entrevue avec Inslee que je ne connaissais pas du tout avant un billet de M. Boisvert, et pour le moment il est le candidat que je préfère. Je verrais bien Inslee-Harris.
    Quelqu’un sait quand auront lieu les premiers débats?

  17. Apocalypse dit :

    @candela – 11:12

    Très bon point! On ne pourrait trouver un pire candidat que Donald Trump à moins d’en créer de toutes pièces et aussitôt qu’on va découvrir l’ombre d’un os d’un squelette dans le placard du ou de la candidate démocrate, on va (encore) essayer de nous donner l’impression que c’est au moins aussi pire que Donald Trump … misère.

  18. Guy Pelletier dit :

    Les États-Unis d’Amérique ne sont pas encore prêts a faire un grand virage trop gauche les risques d’une ré-élection de Donald Trump trop élevés surtout si l’économie continue a bien aller. Les Démocrates devront se trouver un programme au centre politique et espérer que les Républicains modérés écoeurés de la main mise sur leur parti et sur le gouvernement des USA par l’aile radicale des ultras religieux, réactionnaire, ultra nationalistes et libertariens de ce parti, boycottent les élections. Les Démocrates doivent porter une attention spéciale sur les quatre États bleus de la ceinture de rouille des Grands Lacs d’amont – Michigan, Ohio, Pennsylvanie et Wisconsin. Quatre États traditionnellement démocrates qu’a su attiré vers lui Donald Trump.

  19. Gilles Morissette dit :

    Excellent billet monsieur Hétu. Vous venez de frapper un vrai coup de circuit au champ-centre. Aaron Judge n’aurait pas mieux fait !!

    Il est clair que la course à l’investiture démocrate va entraîner un brassage d’idées parfois contradictoires. De tels débats sont nécessaires car ils permettent aux candidats d’évoluer sur certains points et d’élargir la base électorale du parti.

    Une telle course permet également au parti d’avoir une visibilité médiatique incroyable (comme les Républicains l’ont eu en 2016), permettant ainsi à un ou deux candidats de sortir du lot.

    Il ne faut pas oublier que ce sont les débats télévisés qui, en 2016, ont aidé un certain candidat républicain (nul besoin de le nommer) de se faire « remarquer » auprès de l’électorat même si on sait maintenant que dans son cas, ce ne fut pas pour les bonnes raisons.

    Ce qu’il faut absolument éviter ce sont les dérapages et les attaques personnelles qui risquent de laisser des traces de rancoeur et d’amertume, comme cela s’est produit en 2016.

    Les Démocrates devront comprendre que la prochaine présidentielle est trop importante pour l’avenir du pays. Les divisions idéologiques risqueraient d’affaiblir le parti, ce qui ouvrirait la porte toute grande à la ré-élection du Gros Enfoiré.

    La « Gauche » devra apprendre que ses idées aussi attrayantes soient-elles, peuvent se confronter au réalisme politique et que des compromis sont parfois nécessaires si on veut les faire cheminer au sein de l’électorat.

    Ils devront comprendre que les USA ne se limitent pas aux États comme New York ou la Californie mais q’il y a également l’Ohio, la Pennsylvanie, la Floride, l’Iowa, l’Arizona, le Texas, etc.

    Voilà le défi qui attend les Démocrates au cours des prochains mois.La prochaine année permettra de voir s’ils sauront le relever.

  20. kintouai dit :

    Quand on compare l’énorme bond en avant effectué par les Québécois en matière sociale et le quasi immobilisme des Amères Loques, pour qui le simple mot « socialiste » continue d’évoquer rien moins que le communisme à la soviétique, on ne peut être que très dubitatif quant aux chances de succès d’une candidature démocrate carrément à gauche.

    Ce que je vois, c’est, d’un côté, 40% d’indécrottables tarés qui sont prêts à donner leur bénédiction à un escroc patenté (tout comme nos salopards d’Anglo-Québécois voteraient libéral même si le candidat s’appelait Adolf Hitler), et, de l’autre côté, 60% de gens très loin de former bloc et dont une minorité seulement (peut-être 20%) est vraiment à gauche, tandis que la majorité se situerait plutôt au centre, voire au centre droit, et serait encline à s’abstenir de voter, même si cela signifie reconduire à la Maison-Brune la racaille trumpienne, plutôt que de se donner la chance de devenir un pays normal, égalitaire et compatissant.

    Voilà pourquoi je pense que les Dems doivent, avant toutes choses, se fixer comme priorité de se débarrasser de la Crapule et de ses affidés en mettant l’accent sur tout ce qui a été détruit pendant ce mandat infernal et en offrant de reconstruire sur des bases plus saines (et plus honnêtes). Les gens, même les Américains, ont surtout soif d’honnêteté et de transparence. C’est ce que leur offrait (soi-disant) le Gros Taré, mais quiconque a une once de cervelle sait maintenant, sans l’ombre d’un doute, que ce n’était que de la poudre aux yeux.

    Voilà pourquoi aussi, je pense qu’une candidature de Sanders, de Warren, de Harris est trop risquée, du moins au poste de président.

    Il faut quelqu’un de rassurant comme candidat à la présidence (un homme blanc de préférence — je sais, c’est triste de dire ça, mais c’est tout ce que les Américains sont prêts à accepter pour le moment), tout en montrant bien les intentions de changement avec une candidature à la vice-présidence plus audacieuse (une femme Noire comme Kamala Harris ferait, à mon avis, parfaitement l’affaire).

    Ceci dit, je reste très pessimiste quant à l’élection de 2020. Les salopards de riches et de dretteux n’ont pas dit leur dernier mot. Ils préféreraient sans doute perpétuer la faillite actuelle que de voir à la tête du pays une équipe qui prendra vraiment soin de TOUS les Américains.

    1. jcvirgil dit :

      Cette extrême prudence face à un candidat aussi incompétent que Trump serait contre productive.

      C’est oublier l’histoire récente où un Afro-américain a suscité une vague d’enthousiasme qui a amenée une masse de gens au bureau de scrutin ,pour lui permettre de remporter une victoire qu’on aurait cru totalement impensable trois ans plus tôt.

      Pensez-y , un noir à la présidence ! Tous les prudents disaient que c’était un trop grand changement et que les Américains n’étaient pas prêts .

      Pourtant …malgré le même bloc électoral qui favorise Trump qui lui était farouchement opposé il a remporté une éclatante victoire .

      Le fait qu’il ait été par la suite avalé par le système ne change rien au fait que les Américains ont assez cru en lui et en ses promesses de changement pour le porter au pouvoir..

      1. kintouai dit :

        D’accord avec vous. Mais on a vu aussi le « backlash » de 2016. Le vieux fond raciste, mis en veilleuse pendant huit ans, s’est exprimé avec fracas par l’élection (grâce à un système pourri, je l’admets) d’un raciste notoire. Je ne crois pas que les Américains voudront renvoyer le balancier aussi loin à l’autre extrême. Rappelez-vous la Révolution tranquille. Après 4 ans de modernisation à vitesse grand V, les Québécois sont revenus à l’Union nationale en 1966. Je maintiens qu’il faut un homme blanc rassurant comme candidat démocrate à la présidence (avec un choix plus progressiste à la vice-présidence — Harris, Beto ou un(e) autre).

        C’est vrai que, pour ce que j’y connais…(pour dire comme Ygrid, dans Le Trône de fer :« T’y connais rien, Jon Snow ! »)

      2. jcvirgil dit :

        @Kintouai

        Je suis dans le même cas . On peut dire ce qu’on en pense mais il faut avoir l’humilité de comprendre que notre opinion n’est que ça, une opinion et qu’il peut y en avoir meilleures,
        Encore faut-il pouvoir le prouver 😎

      3. Richard Hétu dit :

        Trois facteurs importants ont contribué à la victoire d’Obama en 2008 qui ne joueront pas en faveur du candidat démocrate en 2020 : 1) il ne faisait pas face à un président sortant; 2) l’économie était en complète déroute; 3) une guerre impopulaire faisait rage à laquelle il s’était opposé avant même son déclenchement.

    2. igreck dit :

      @Kintouai
      Je n’aurait su mieux dire. La propagande de caniveaux des Repus est re-dou-ta-ble ! Elle s’adresse aux plus bas instincts. Comment de jeunes idéalistes qui s’engagent à AMÉLIORER leur société peuvent-ils tirer leur épingle du jeu sur ce terrain. Transparence contre Démagogie; Honnêteté contre Magouilles; Bassesse contre Intelligence. Ce n’est pas gagné, loin de là !?

  21. lechatderuelle dit :

    Comment peut-on rater son coup en parlant d’un système de santé universel ???

    Je comprends que certains agiteront le spectre du socialisme… mais misère, en 2019, les Américains sont-ils si peu instruits????

    Étrange quand même que le dénigrement soit devenue la ligne par excellence en politique… les électeurs sont-ils à ce point crédules et manipulables??
    Critiquer sans rien n’apporter de concret en contrepartie sert à quoi???

    On l’a vu avec Scheer qui déchirait sa chemise avec l’affaire SNC mais sans jamais expliquer ce que lui aurait fait ou ferait….

    Les politiciens sont navrants, mais quelque part, les électeurs ont une responsabilité sociale…
    accepter de se laisser rouler dans la farine est un peu navrant….

    1. igreck dit :

      « …les électeurs sont-ils à ce point crédules et manipulables?? »

      La réponse est malheureusement OUI ! 40% des électeurs sont les électrumps !

  22. Danielle Vallée dit :

    La méthode Trump: Annoncer quelque chose d’extrême et négocier vers le milieu ( c’est la partie du cours qu’il a ratée).
    Alors si tous les cris font que le Medicare est offert à partir de 55 ans à l’avenir, ce sera un bout de fait.
    Les gens qui sont couverts au travail restent là. Ceux qui n’ont rien peuvent adhérer.
    Ça n’empêche pas que la candidature de Sanders est vraiment ennuyante.
    Mais franchement la majorité de ses fans sont des jeunes qui ne votent pas.
    C’est Beto qui va faire la différence. Il a dit qu’il serait prêt à faire campagne comme vice-président.
    Alors si Biden annonçait Biden-Beto ou alors Beto comme VP avec un autre des candidats, la jeunesse va suivre Beto.

    1. Guy Pelletier dit :

      Ce serait un ticket gagnant, Biden rassurant naviguant au centre, Beto amenant le progressisme plus à gauche et les jeunes.

      1. Devaca dit :

        Ça s’était le pari de John Kerry en 2004 en prenant John Edward comme colistier
        On a vu ce que ça a donné

    2. @Danielle Vallée Biden-Beto? Vous croyez que les démocrates de 2019, le parti de l’intersectionnalité et de la diversité nommerait un ticket avec deux hommes blancs? J’en doute fortement.

      C’est absurde vous allez dire mais c’est le résultat lorsque votre parti est ancré dans les politiques identitaire.

      1. Lecteur_curieux dit :

        Bien moi j’irais avec un duo de noirs ou de métissés.

        Beto peut-être qu’il est quelqu’ un d’avenir mais il m’enthousisme pas.

      2. Lecteur_curieux dit :

        Kamala Harris comme POTUS avec Cory Booker comme second. C’est le tour d’une femme alors qu’il se contente d’être second lui.

        Le second est plutôt beau bonhomme et confiant et a même joué au football. Donc un Noir qui n’a pas peur de sa virilité tout en restant respectueux des femmes.

        Pour les AOC, les Warren, les Sanders cela c’est l’aile de la gauche radicale. Madame Harris semble une gauchiste acceptable et on pourrait dire une énormité mais disons là de M. Booker. Des électrices peuvent fantasmer de coucher avec. On ne dit pas de.le dire trop fort.

        Mais imaginez une femme… Aimerait-t-elle mieux coucher avec le vieux dégueu à Trump ou avec Booker ? Ou encore l’avoir comme fils ou comme frère.

        Trump ? Le gars serait juste aimé pour son argent ? Il faut miser sur la personnalité.

        Harris- Booker et on parie 25 sous là-dessus avec un bookmaker clandestin.

    3. lechatderuelle dit :

      Danielle Vallée je saisis très mal cette panique de l’assurance au travail… ça existe au Québec et personne ne déchire sa chemise… Les entreprises qui offrent des programmes d’assurances les conservent et ceux qui n’en ont pas, embarquent sur le système universel…
      pas très compliqué à saisir…. et surtout pas compliqué à expliquer…..

      mais bn, aux USA, tout semble devenir glauque aussitôt qu’un politicien se met en têt d’expliquer un programme….
      ça part dans tous les sens et plutôt que d’écoute rle discours on fouille les poubelles du messager pour savoir s’il a trompé sa femme ou fumé du pot à 15 ans….. comme si ça diminuait l’idée …..

      et le plus ironique est que ceux qui crient le plus fort ont très souvent le plus de squelettes dans leur placard qui ne ferme plus tant il est plein…

  23. Danielle Vallée dit :

    P.S. Fait à remarquer: Sanders a eu une coupe de cheveux sur votre photo, c’est déjà un progrès.

  24. gl000001 dit :

    Les seuls qui pourraient faire un virage à gauche, ce sont les démocrates. Mais pour pouvoir le faire, il fait se faire élire. C’est donc la priorité.
    Après avoir été élu, on peut commencer à virer tranquillement. Et j’insiste sur le « tranquillement ». Sinon le coup à droite en retour sera aussi brutal qu’ils ont connu avec trump. Les changements rapides ne pourront jamais se faire aux USA.

    1. gl000001 dit :

      « Les changements rapides ne pourront jamais se faire aux USA »
      On dirait que Sanders et Warren ne connaissent pas leurs concitoyens !
      « Connais-toi toi-même » disait Socrate !!

      1. Lecteur_curieux dit :

        Oui mais individuellement plus que collectivement. Ce sont deux socialistes à la vie.

        On imagine pas le prof Lauzon autrement que socialiste et Omar Aktouf de gauche aussi mais vraiment pas la même que Foglia. N’empêche que l’intellectuel était vraiment Aktouf et non Amir Khadir qui est un militant. Évidemment des intellectuels ou universitaires, il y en a plusieurs types.

        Sanders n’est pas fait pour être POTUS ni Warren. Trump était-il fait pour lui ? Bien il est arrivé au temps des téléréalités et des médias sociaux.

        J’ai même pensé à Brad Pitt comme adversaire car la notoriété et la popularité peuvent faire gagner l’élection.

        Mais le beau Brad ou le beau Leonardo DiCaprio se feraient tailler en pièce?

        Ou sinon Carl Lewis ? Rappelez-vous sa flamboyance ou sinon Michael Jordan.

        Ou une femme actrice ou sportive de haut niveau plutôt qu’une militant trop granole ou nerd.

        Un vieil impuissant comme Trump contre une bombe sexuelle. La droite chrétienne ferait une crise cardiaque et serait incapable d’aller voter.

        Pas Beyoncé quand même? Elle a quel âge? Une femme un peu plus âgée mais remplie d’assurance. Une femme ayant eu plus d’amants que Trump de maîtresses étant donné que plusieurs sont fictives. En plus plein de femmes se plaignent de comportements déplacés comme des baisers forcés ou sans permission.

        Le cerveau cortex cela ne pogne pas. Il faut être dans les émotions. Et celles liées à la petite enfance.

        Bien se connaître avoir la pleine conscience de soi c’est reconnaître que c’est l’inconscient, le ça ou le reptilien qui vont toujours dominer mais qu’on peut canaliser, orienter vers les buts socialement acceptables. Le véritable soi en harmonie avec le tout.

      2. karma278 dit :

        « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les Dieux »
        est la variante qui m’est la plus familière.
        Se connaître soi-même, tu parles, c’est le travail de toute une vie!

        La citation originale fut reprise par Socrate:
        « Sur le fronton du temple de Delphes consacré a Apollon était inscrit : « Connais-toi toi-même, laisse le monde aux Dieux », formule contradictoire puisqu’elle signifiait d’une part qu’il fallait penser à se connaître… et, d’autre part, que tout était
        décidé par les Dieux. Les prêtres du Temple répondaient d’ailleurs a ceux qui venaient les consulter, qu’il fallait satisfaire les Dieux.
        Socrate ne retint que « Connais-toi toi-même » et fit figure de contestataire. »
        https://www.asmp.fr/travaux/gpw/philosc/rapport3/12lazorthes.pdf

        « SOCRATE NE RETINT QUE « CONNAIS-TOI TOI-MÊME » ET FIT FIGURE DE CONTESTATAIRE. »
        Socrate, un carré rouge? LOL 🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥
        🤣🤣🤣

        On retrouve ici un texte intéressant (à mon humble avis…) sur cette citation (pdf de 4 pages)
        https://www.psychaanalyse.com/pdf/Connais_toi_toi_meme_socrate.pdf
        Par Roland Rech

      3. gl000001 dit :

        Hé hé ! Un érudit. Merci pour les références.
        On peut extrapoler sur cette citation : les américains ne se connaissent pas beaucoup et ils laissent le monde aux dieux … eux-mêmes 😉

    2. jeanfrancoiscouture dit :

      @gl000001 «Après avoir été élu, on peut commencer à virer tranquillement. Et j’insiste sur le tranquillement »

      Vous êtes sûr qu’il faille y aller «tranquillement» une fois élu, particulièrement si on a réussi à arracher une majorité dans les deux chambres?
      Ce drôle de pays est toujours en élections, simonac!! Deux ans après les «générales», en réalité c’est pratiquement tout de suite après ces générales, ce sont les foutus «mid-term».
      Rappelez-vous Obama qui, durant deux ans, a perdu son temps à idéaliser, à intellectualiser la politique en essayant de faire du «bi-partisan» en pure perte.. Et ça a donné quoi? Perdre les «mid-term», rater son Obamacare et saboter les six années suivantes en perdant au moins une nomination à la Cour dite «Suprême». S’il avait fait un Jean Chrétien de lui-même et foncé dans le tas, cela n’aurait pas pu être pire.

      Vous ne croyez pas??

      1. gl000001 dit :

        On a le choix :
        1 – Tout changer en 2 ans. Et à cause du backlash, se faire immobiliser pour deux ans et être 8 ans dans l’opposition pendant que les autres démolissent tout.
        2 – Faire des petits changements pendant 4, 8, 12 ans. Et au pire tomber dans l’opposition durant 4 ans en gardant peut-être la majorité d’une chambre.

        Bof. Il y a plein de « choix ». Le futur est très changeant disait Yoda.
        Une chose qui me fait peur: les républicains ont fait élire des nominés incompétents deux fois. Les compétents n’ont pas réussi à passer (Ouain … McCain était secondé d’une nunuche !!!).

      2. Lecteur_curieux dit :

        Obama n’a rien d’un Jean Chrétien ni d’un Trudeau père. Et René Lévesque , pas vraiment plus mais qui se fait accompagner de Claude Charron pour aller à Ottawa négocier contre Jean Chrétien. Le prof de politique du Québec et du Canada en sacrait. Charron avec ses bouclettes sur la tête, zéro crédibilité au Canada anglais. Obama comme les démocrates actuels manquent de drive et les hommes hétérosexuels peuvent se sentir castrés par les néo féministes. De là à virer réactionnaire ou masculiniste ou incel. Il faut pas devenir fou.

      3. gl000001 dit :

        « Obama n’a rien d’un Jean Chrétien  »
        Ouf ! Tant mieux. Les américains l’ont échappé belle.

  25. Benjen Stark dit :

    Cette nomination est dans la poche pour Bernie Sanders selon moi. Il n’est plus l’outsider qui vient « squatter » le parti démocrate, il a des alliés au sein du parti et non les moindre, ce sont les radicaux qui sont les chouchou des médias et qu’on voit sur la couverture du magazine Rolling Stone (AOC, Omar, Tlaib, etc.)

    1. gl000001 dit :

      Ca vous ferait bien plaisir, n’est-ce pas ?
      Malheureusement pour vous, le balancier va revenir au centre. Chat échaudé préfère l’eau tiède.

  26. Alexander dit :

    Gouverner vers les extrêmes ce n’est pas gagné d’avance. Il y a une scission très nette aux EU. Il faut gouverner vers le centre pour espérer l’emporter car Trump n’aura pas d’oppostion chez lui, c’est le Parrain et il est craint de tous. Incompétent mais dangereux contre quiconque s’oppose à lui.

    Les démocrates pourraient facilement se tirer dans le pied s’il ne trouve pas le bon candidat ( homme ou femme s’entend) pour amorcer une grande réconciliation nationale, si c’est possible. Un méga test de leadership avant de vouloir tout changer les institutions.

    Les centristes devront finir par prendre la parole. On n’entend parler que des progressistes plus radicaux présentement.

    Et il faut rouver le bon message et le bon dosage.

  27. Lecteur_curieux dit :

    Pour les trois mots de 1972 cela prouve que les Républicains étaient déjà des réactionnaires extrêmes. Ce n’est donc absolument pas Trump qui les tire de ce bord là c’est même l’inverse.

    Ce n’est pas les États-Unis qu’on connaît et qu’on fréquente non plus. Les politiciens, des juges et autres ne sont qu’une gang de vieux cons.

    La réalité se définit plus dans la culture et alors les comédiens, acteurs, chanteurs et sportifs et les gens d’affaires aussi et les médias qui ne parlent pas que de politique décrivent mieux la réalité américaine.

    La politique aussi mais que les réactionnaires conservateurs prennent autant de place ce n’est pas cela les États-Unis. Ce n’est pas ce qui définit leur peuple.

    Sacréfice cela fait des décennies que les réactionnaires sont moqués à la télévision et au cinéma.

    Les américains n’ont pas la même culture américaine que nous parfois adaptée et traduite et choisie.

    1. igreck dit :

      « Les politiciens, des juges et autres ne sont qu’une gang de vieux cons. »

      Oui mais ils sont au POUVOIR. Et ce n’est pas un détail !

  28. lechatderuelle dit :

    on se rend compte que l’éclatement des priorités pour les électeurs favorisent toujours le conservatisme et l’immobilisme….

    les électeurs perdent de vue l’essentiel pour s’enfarger dans les fleurs du tapis…. en ne se concentrant que sur du « sur mesure » impossible et utopique…

    <ca donne ce qu'on voit…. des "chefs" avec peu d'envergure, un peu partout sur la planète….. et donc un statu quo pour les changements climatiques, les guerres, les armes, l'exploitation….

    on garde le cap de la constance même si ça avance dans un mur, parce que, le "chef" ou le parti n'a pas "tout" ce qui est recherché… et celui-ci plutôt que d'établir sa personnalité, tente de jongler et de se métamorphoser en tout ce qui peut plaire à un groupe….

    Trump a été habile… faut l'admettre… il a ciblé ce qui rejoignait le plus d'électeurs possible… la bêtise humaine…. et ça marché!!
    Il sera très difficile à déloger, malheureusement…. car les opposants devront faire la preuve d'être meilleurs…. et côté bêtise humaine, Trump il en connait un rayon!!

    Les attentes sont trop pointues….

    c'est comme exiger un(e)partenaire aimant les chats siamois, le vin blanc et le tango, non fumeur mais adepte de la danse en ligne et des films de zombies….. un peu plus et il y aurait un nom au bout de la description….

    Les systèmes politiques binaires ont ce défaut immense du "avec moi ou contre moi"…..

    1. igreck dit :

      Très très juste !

  29. Lecteur_curieux dit :

    Les centristes sont dans l’aile droite démocrate et s’ils parlent trop fort ils deviennent beiges.

    Ou même vont être décrits :

     » Avec des amis comme cela pas besoin d’ennemis  »

    Ils sont démocrates mais pensent en partie comme les républicains sur certains dossiers. Lesquels ?

  30. Lecteur_curieux dit :

    https://www.theguardian.com/us-news/2019/feb/17/democrats-2020-elections-ocasio-cortez-sanders-centrists On/ils vont devoir choisir un gauchiste ou Biden. Les vrais centristes restent à un autre poste comme élus.

  31. Alexander dit :

    Quand même incroyable que malgré la bêtise, la malhonnêteté et l’incompétence de POTUS45, on regarde ça aller et on se dit qu’il a une chance certaine d’être réélu et de continuer à sévir 4 ans de plus.

    Les américains sont-ils tellement bêtes pour ne pas réaliser tout le dommage à long terme qu’il a fait à date, ou a-t-il une lecture du feeling réel de l’américain moyen qui peut lui donner sa courte majorité?

    Fermé sur lui-même, craintif, raciste, violent, ignorant du monde extérieur, misogyne, suffisant, sous éduqué est-ce finalement cela, un américain moyen qui se retrouve dans le discours trumpiste? Au moins à 50 plus un au Collège électoral.

    Si c’est cela les EU, on peut bien parler de déclin.

    Yé vraiment temps que des leaders se lèvent et redonnent de l’espoir à ce pays divisé qui se cherche.

    Appel d’offres public.

    1. Lecteur_curieux dit :

      Américain moyen ? C’est en plein cela.le problème du vote, on axe sur la moyenne.

      Et quiconque a fait des statistiques sait qu’une moyenne c’est trompeur. Un pied dans le four et l’autre dans le congélateur et en moyenne bos pieds sont à une bonne température. La moyenne doit donc toujours être accompagnée d’une mesure de dispersion comme la variance ou l’écart type.

      En finance un rendement doit toujours être accompagné d’une mesure du risque.

      Sauf que Trump lui agit comme le spéculateur, le gambler. Le rendement espéré peut être négatif mais il fonce pareil car il peut gagner le jackpot. C’est aussi la différence entre l’entrepreneur et l’investisseur dans.une typologie. Le risque est calculé pareil mais autrement avec plusieurs scénarios. Cela lui dérange pas forcément de perdre s’il peut gagner beaucoup en cas de victoire. Le rendement espéré donc la moyenne peut même être négatif.

    2. igreck dit :

      « Fermé sur lui-même, craintif, raciste, violent, ignorant du monde extérieur, misogyne, suffisant, sous éduqué est-ce finalement cela, un américain moyen qui se retrouve dans le discours trumpiste? »

      Description d’environ 40% de l’électo-rat ! Ça fait énormément de monde ça ! Dans les 9 chiffres !

  32. Carl Poulin dit :

    Bein c’est en plein ça qui va se passer si Berne est élu, les amerloques sont beaucoup plus con-serviteurs que les sondages laissent croire à et la populace.Ça le gros Révello à gogo l’à vite compris. Et surtout, ne venez pas me dire que le gros con ne voulait pas remporter la dernière élection présidentielle, ses actes et ses prises de position lors de cette campagne et après son élection sont assez éloquents pour contredire cette frauduleuse fabulation.

    1. Alexander dit :

      @Carl Poulin
      Trump n’aime pas perdre et est prêt à tout pour y arriver. Cependant, il a peut-être voulu promouvoir la marque Trump en premier et a réalisé en cours de route qu’il pouvait mentir sans vergogne pour gruger l’avance de Clinton et s’en est pas privé. Tant qu’à faire, 4 ans de présidence c’est génial pour un Narcissique de haut rang.

  33. InfoPhile dit :

    En boudant George McGovern les Américains ont bousillé le destin auquel ils étaient conviés. Ça m’étonnerait qu’ils commettent pareille bourde une deuxième fois.

    Au coeur de la guerre froide, les républicains avaient beau jeu de le dépeindre en tant que gauchiste radical. Cette époque est révolue. Bernie a réussi l’exploit de dé-démoniser un programme « socialiste » de sorte qu’en brandissant cet épouvantail, le tir de ses adversaires fera l’effet d’un tir à blanc plus qu’autre chose.

    Un programme timoré, quasi statuquiste, ne mobilisera pas ceux qui doivent l’être. Car à quoi bon voter pour « quatre trente sous » au lieu d’une « piasse » ? Y’a pas de quoi rogner sur son deuxième salaire sous minimum pour aller voter!

    Un Bernie Sanders en tant que candidat démocrate à la présidence stimulerait des candidatures plus intrépides à se présenter aux diverses élections un peu partout aux États-Unis, et ce à tous les échelons.

    Et en étant majoritaire au sénat et à la chambre de représentants, les démocrates seraient en mesure de neutraliser une improbable présidence républicaine. Et la tendance est indéniable.

    Trump étant devenu un candidat très faible pour les élections de 2020, je dirais qu’il faut foncer et aller de l’avant.

    Plus les Américains en savent sur une assurance santé universelle, plus ils se rallient à cette idée. Plus besoin d’être millionnaire pour soigner un enfant que les assureurs à but lucratif ne veulent pas couvrir.

    Et la majorité d’entre eux sait bien qu’il ne faut pas rester les bras croisés face aux changements climatiques. Elle sait aussi que les énergies renouvelables constituent une solution idoine à cette menace et face aux soubresauts économico-politiques causés par une dépendance aux énergies fossiles. Place à l’audace, à la fermeté et à la combativité!

    Et du côté des moeurs, je doute que les habitants de ce pays aspirent à revenir aux années 50. Droit à l’avortement, mariage homosexuel, égalité des sexes sont des acquis qui ne peuvent que se consolider avec les années.

    Et j’ose croire que la lutte contre la ségrégation raciale, qu’une inégalité des chances pratiquement institutionnalisée inhibe au point de la saboter, passe par des programmes sociaux qui compensent pour cette inégalité de naissance: Logements, conditions de vie, alimentation, pré-maternelles et éducation décents ne sont pas des luxes.

    Les Américains doivent s’émanciper du joug d’une idéologie poussée jusqu’à l’extrême, celle qui se fonde sur des profits hyper maximisés et celle par laquelle l’offre n’existe plus pour les plus malchanceux de la société. Et ce n’est pas charité, mais bel et bien justice que d’y voir.

  34. petardalafarine dit :

    @Réal Tremblay
    Je ne me suis pas exprimée assez clairement: je proposais que le système de soins médicaux copie notre système d’assurance médicaments, en ciblant les segments de la population dont les besoins en soins médicaux sont les plus urgents. Ensuite on verra. Mais même ça risque d’être dur à faire passer.

  35. Carl Poulin dit :

    L’enfer vous guette chers électeurs car la démocratie mondiale est mise en péril par des assoiffés de pouvoir et d’argent. Trump aux USA et ses idoles dictatrices sont un bon mode d’emploi pour Legault au Québec. Bandes de politiciens hypocrites et mafieux.

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