Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

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Tout en mettant en garde les démocrates contre la tentation de choisir un candidat trop marqué à gauche, Michael Bloomberg a annoncé qu’il ne se présenterait pas lui-même à la présidence en 2020. L’ancien maire de New York entend néanmoins jouer un rôle important dans l’effort pour déloger Donald Trump de la Maison-Blanche en puisant dans son immense fortune pour aider la cause du parti avec lequel il a renoué l’an dernier après plusieurs années comme républicain ou indépendant.

Dans un texte publié sur Bloomberg News, le milliardaire a défini ainsi le défi que doivent relever les démocrates à son avis en choisissant un candidat pour battre le président républicain : «Il est essentiel que nous nommions un démocrate qui sera dans la plus forte position pour défaire Donald Trump et unifier notre pays. Nous ne pouvons pas permettre que le processus des primaires entraîne le parti vers un extrême qui diminuerait nos chances dans l’élection générale et se traduirait par ‟Quatre années de plus”.»

Selon le New York Times, Bloomberg a fini par conclure que ses chances de remporter l’investiture démocrate étaient modestes ou nulles si Joe Biden décidait de se lancer dans la course. L’ancien vice-président devrait faire connaître sa décision dans les prochaines semaines.

(Photo Getty Images)

54 réflexions sur “Présidentielle 2020 : Bloomberg renonce à se présenter

  1. darrylfzanuck dit :

    je souhaite qu’il donne le plus de cash possible aux Dems

  2. Rick42 dit :

    Quelle sagesse de la part du milliardaire. ..Et quel soulagement de le voir retirer son éventuelle candidature! Ses conseils sont appropriés et l’argent qu’il compte investir dans la campagne est bienvenue.

  3. quinlope dit :

    Cet homme est sage et il prend une bonne décision. Il ne lui reste qu’à débourser ses millions pour favoriser le candidat qui remportera l’investiture.

  4. kelvinator dit :

    Il a raison. La gauche trop loin à gauche intéresse principalement les jeunes, qui votent beaucoup moins… Ils sont peut-être plus nombreux, mais vu qu’ils votent moins, leur poids électoral est moindre. Le taux de vote des 18-29 est autour de 45%, moins que les 50% sous Obama. Sans savoir comment aller chercher le vote des jeunes, cela n’est pas payant stratégiquement de mettre de l’avant un plan qui intéresse majoritairement les jeunes.

    Le Green New Deal en est un exemple. Des voeux pieux, rien de plus. Les intentions sont déjà là, ce qu’il faut est plus, comme des mesures précises. Les gens sont un peu tannés d’entendre que c’est le temps que ça change sans que personne ne propose de changements concrets.

    De plus, j’ai la ferme intention que la majorité des électeurs, les indépendants, se trouve au centre, pas à l’extrème gauche. Le problème est que le parti démocrate, ou du moins certain candidats, semble mener la campagne actuelle plus pour galvaniser la base que de convaincre les gens. Oui, c’est ainsi que Trump a gagné, mais c’est aussi la cause de sa déconfiture : il n’a pas chercher à élargir sa base et en paie le prix maintenant (quoi qu’il est avantagé par le système électoral rural américain).

    1. jcvirgil dit :

      Il est temps de passer outre au discours d’arrière garde qui mine l’économie américaine. Le Green New Deal est en ligne avec la nouvelle économie , celle des énergies vertes qui génèrent déjà des milliards selon Bloomberg New Energy Finance..
      De plus ce n’est qu’un début , c’est comme la saucisse Hygrade plus les gens en mangent, plus les gens en veulent , plus les technologies se raffinent et plus ça sera profitable pour les pays .pays qui sont les premiers à y entrer.

      https://lenergeek.com/2015/01/12/forte-croissance-des-investissements-dans-les-energies-vertes-en-2014/

      D’ailleurs le Québec fort de son électricité devrait y être un chef de file . Au lieu de ça les gens ont élu le parti politique le plus cancre en environnement comme gouvernement , sur la foi de chroniqueurs dépassés et de lobotomisés animateurs de radios poubelles rémunérés par des lobbys d’arrière garde de merde bitumineuse , qui veulent nous garder englués dans leur boue quitte à détruire le climat de la planète pour leurs profits à court terme.

      https://unpointcinq.ca/dossier-special/avantages-economie-sobre-en-carbone/

      1. igreck dit :

        Trompe a ramené les USA dans les années 50 ! Dans ce temps là est-ce que les États-uniens se préoccupaient de l’environnement? Nada ! Les Dems doivent ajuster leur discours à mi-chemin, aux années 80-90, où on commençait à s’intéresser aux problèmes liés à la pollution. Une fois au pouvoir, ne restera plus qu’à accélérer les la démarche pour amener les citoyens au XXIe siècle. Les bonnes idées ne servent à rien… dans l’opposition ! Surtout dans un pays bipartisant aussi fracturé.

  5. lechatderuelle dit :

    misère…. il clame le statut quo … un Démocrate drabe et à droite.. bien que tous sont à droite aux USA malgré les épithètes de socialiste qui sont lancées bêtement ici et là….

    ah la peur d’avoir peur….

    Un vieillard qui donne des conseils tend toujours à être plus « prudent » que le nécessaire face à une situation…..

    Étrange que les électro-chocs se produisent toujours `en poussant encore plus loin à droite, mais rarement à gauche….

    La gauche USA est encore très à droite des Conservateurs canadiens….

    Dommage que ce pays s’entête à ne favoriser que 2 partis…
    évidemment, on comprend que avec moi ou contre moi est simple à saisir et plus facile pour les acheteurs d’élections…. mais quelque part, la démocratie ne devrait jamais se contenter que de 2 partis, 2 options ou 2 possibilités….

    La démocratie ainsi nommée devrait débuter par un trio…. 3 minimum…. ça oblige à imaginer, à être inventif, à nuancer… ouais bon, enfin pas tant que ça… au Canada les partis entretiennent une image de démocratie mais au final, c’est du 1 vs 1….

    1. Lecteur_curieux dit :

      Je ne suis pas d’accord avec plusieurs de vos affirmations.

      – Socialiste je ne trouve pas que c’est une étiquette bien grave. C’est simplement que vous ne partagez pas la même définition. Sur l’axe de la liberté économique dès que l’État prend plus de place que le marché certains vous classifient comme socialiste. Ainsi si vous vous dîtes social-démocrate vous êtes en plein centre de la grande famille socialiste par opposition aux tenants du marché. Alors que chez la gauche au Québec tant qu’on reste dans l’économie mixte et qu’on a pas tout nationalisé à 100% et éliminer la propriété privée ou presque on est pas encore socialiste.

      Question de point de vue. Pour les libertariens seul le parti conservateur d’Adrien Pouliot n’est pas socialiste au Québec. Bon mais ils font dans l’économisme à outrance. Pour moi la CAQ est conservatrice malgré que Legault est un interventioniste. Il n’y a pas que l’axe économique qui compte. Le PLQ aussi est trop bourgeois notamment chez les jeunes libéraux mais un peu plus chez les jeunes hommes que les jeunes femmes.

      – Je ne suis absolument pas d’accord aussi à dire que les démocrates sont à droite du parti conservateur. Que ce soit celui de Harper ou Scheer. C’est qu’on pense au système de santé? Cela est plus les systèmes que les partis. Il y a de la droite religieuse chez les conservateurs canadiens. Les Québécois si joignant peuvent se dire athées mais leur nationalisme à des côtés à droite. Perso aussi, parlez constamment de famille c’est à droite. Ou si on préfère ce sont des valeurs traditionnelles.

      Gauche versus droite ? Mais sur quel axe ?

      J’aime mieux libéral versus conservateur. Mais on ajoute aussi socialiste et populiste ou autoritaire ou étatiste dans le diagramme de Nolan. Ce que je dis socialiste, le quadrant est plutôt nommé la gauche. Et plusieurs vont mettre le socialisme en bas là où il y a moins de liberté personnelle.

      Le diagramme de Nolan n’a que deux axes tout comme les cartes perceptuelles. Alors les définitions peuvent varier. C’est notamment le positionnement sur la carte qu’il faut regarder. Vos coordonnées politiques.

      Si on compare deux pays différents, la map ne marche plus. Les questions posées dans la boussole électorale ne sont plus les mêmes.

      Sur quel enjeu ou valeurs on compare deux partis de pays différents? Il faut voir la composition de la population aussi. L’ex maire d’Amos était élu par une population blanche et pareil pour celui de Mont-Laurier. Puis à Montréal on est rendu avec une abitibienne d’origine. C’est comme à Nuits d’Afrique un été je sors à l’improviste et je tombe sur un groupe d’Abitibiens faisant de la musique du monde. La salle ne contient que des spectateurs blancs outre les organisateurs et quelques membres du personnel. Il y a trop de blancs au Québec comme disait un humoriste. Alors je suis multiculturaliste comme le PLC ? Cela veut dire quoi ? Je ne suis pas d’accord avec les chroniques de madame Bombardier sur le PLQ et sa vision de la laïcité et les jeunes. Pour sa vision du PLQ c’est celui des années ’60 plus que celui des années ’80.

      Dire aussi que madame Bombardier avait reçu Michel Morin à son émission Raison Passion.

  6. treblig dit :

    Un candidat démocrate centriste, pragmatique et modéré sans trop de squelettes dans le garde-robe. La recette parfaite pour la présidentielle.

    Le comportement erratique aux emportements que l’on pourrait qualifier d’histrioniques de Trump va créer un sérieux contraste du même coup.

  7. Martin cote dit :

    Sage décision de sa part…….et il a raison…le parti démocrate devra faire attention à trop aller vers la gauche…….il devra choisir un candidat qui pourra regrouper autant les centristes que ceux axes sur la gauche extrême…..toujours confiance à un candidat comme Biden ou Ô’Rourke qui a mon avis pourrait faire ce regroupement dans le parti…

  8. jcvirgil dit :

    Les sages paroles d,un ploutocrate qui ne veut surtout pas secouer le statu-quo qui entraîne le pays vers toujours plus d’inégalités plus de pollution et des guerres à plus finir pour nourrir l’ogre militaro-industriel . Au contraire les Américains sont dus pour un nouveau discours et une jeunesse capable de brasser la cage .

    1. kelvinator dit :

      Ploutocrate?
      Avoir un candidat centriste ne veut pas dire statu-quo.
      Et le statu-quo pour vous veut dire plus d’inégalités, de pollution et de guerre???
      Avec une petite allusion au complexe militaro-industriel…

      Ça ne donne rien de vouloir implanter le système de santé universel et faire campagne la-dessus si ça vous fait perdre. C’est bien beau les rêves, mais il faut être capable de les réaliser. Et de croire qu’un candidat plus à gauche reglera la pollution, les inégalités et les guerres, vous faites exactement ce que l’on reprochait après Obama, des promesses trop optimiste amène une déception et un désengagement politique…

      1. jcvirgil dit :

        @Kelvinator

        Il faut avoir la foi et confiance au peuple américain. Je suis de ceux qui croient que Trump n’aurait jamais gagné contre Sanders et qu’une fois au pouvoir ce dernier aurait recentré son gouvernement et mis en oeuvre les réformes qu’il pouvait mettre en oeuvre et qui touchaient les intérêts de la majorité des citoyens américains.

        Quand à Obama . Au départ son élection en tant qu’Afro-américain a été un électrochoc pour une grande partie des Américains. Au début de son mandat il a cherché à plaire au plus de gens possibles et à gouverner par consensus. Par après il a perdu sa majorité et n’a jamais voulu se servir des pouvoirs de son poste pour forcer les choses , de sorte qu’il n’a jamais été un réformateur à la FD Roosevelt , ce qui était ce que la majorité de ses électeurs attendaient de lui.

      2. Lecteur_curieux dit :

        Attentes trop élevées envers Obama je suis d’accord mais je veux de l’enthousiasme.

        Est-ce madame Harris qui me le donnerait ? À moi cela n’a aucune importance. Chez ses partisans ? Ils donnent le goût d’embarquer mais il faut la masse critique.

        En politique même ici j’ai l’impression que mon vote est noyé très souvent. C’est souvent décidé d’avance pour la circonscription. Mais pas toujours. Des gens disent avoir gagné leurs élections si le PM de leur parti préféré entre sauf que si le député n’entre pas dans leur comté leur vote n’a pas fait la différence. Mais quand même cela peut influencer les autres si on communique l’enthousiasme. C’est au-delà du seul vote.

      3. igreck dit :

        @jcvirgil
        Il y a 38% des électeurs, les électrumps, à qui je ne fais pas confiance !

  9. RICK42 dit :

    Excellent commentaire! 👏👏

  10. InfoPhile dit :

    Je ne suis pas convaincu que la réélection de Trump le préoccupe davantage que l’élection de M. Sanders. Je le croirai quand il aura aussi largement investi en faveur de Bernie dans une éventuelle course contre Trump que ce qu’il se proposait d’investir pour un candidat relativement statuquiste.

    1. kelvinator dit :

      Normal, il est centriste, pourquoi exigez-vous qu’il investisse plus pour Sanders que pour un candidat qui lui ressemble davantage, un centriste démocrate!

      Les gens croient toujours que Sanders aurait gagné facilement, alors qu’il n’a même pas pu battre Clinton…

      1. InfoPhile dit :

        «pourquoi exigez-vous qu’il investisse plus pour Sanders»

        Pour une xième fois vous me faites dire ce que je n’ai pas dit. Je n’ai pas dit « plus », j’ai dit autant. Et malheureusement je ne peux rien exiger de Bloomberg!

      2. kelvinator dit :

        Je crois que vous m’avez mal compris. S’il n’investit pas pour Sanders, et que vous voulez la parité, Bloomberg devra investir plus pour Sanders.

        Il aurait fallu lire : pourquoi voulez-vous qu’il donne plus à Sanders plutôt que donner à un candidat qui lui ressemble.

        Vous n’exigez rien de Bloomberg, vous lui prêtez simplement de mauvaise intention ou la seule manière d’y remédier serait d’aller à l’encontre de toute logique politique. Autrement dit, vous le condamnez sans appel, sur la seule base de votre intuition, avec un sauf conduit pipé d’avance.

    2. kelvinator dit :

      De plus, Sanders n’accepterai jamais l’argent de Bloomberg, il a fait sa lutte aux billionaires sa marque de commerce. Ce serait quand même hypocrite de sa part, non? Mais bon, il est devenu démocrate aujourd’hui seulement parce qu’il était obligé…

      1. InfoPhile dit :

        Il n’aura pas besoin de refuser l’argent de Bloomberg, ce dernier ne lui en offrira probablement jamais. En passant, Bernie a voté avec les démocrates tout au long de sa carrière à 98%…

      2. kelvinator dit :

        Je me demande bien pourquoi un billionnaire ne voudrait pas donner d’argent à quelqu’un qui base sa campagne politique complète contre les billionnaires…
        Peu importe ses votes, vous ne pouvez expliquer pourquoi il s’est refusé toute sa vie à être démocrate. Ça devrait aller de soi s’il est aussi souvent que vous le dites de leur bord. Sanders est assez intelligent pour savoir qu’être indépendant ne mène à rien.

      3. InfoPhile dit :

        «Peu importe ses votes»

        Ah bon!

        «quelqu’un qui base sa campagne politique complète contre les billionnaires»

        Vous inventez. On peut faire la promotion de programmes sociaux dignes des pays avancés sans être contre les milliardaires. Et ces derniers ne sont pas tous d’affreux pingres, loin s’en faut.

        Bonne journée et profitez de ce soleil sublime que mère nature nous offre.

        Et svp, malgré vos bonnes raisons de tant détester le communisme ne le confondez avec le programme des progressistes, ça n’a tellement rien à voir!

      4. kelvinator dit :

        Je crois que vous ne connaissez pas la campagne de Sanders pour dire que j’invente. Si vous tapez Bernie Sanders dans Google, le premier site qui sort est celui de sa campagne. Voici la courte phrase qui fait guise d’introduction pour son site :

        « Not me. Us.
        No one candidate, not even the greatest candidate you could imagine, is capable of taking on Donald Trump and the billionaire class alone. There is only one way we win — and that is together. »

        Et d’ajouter en bas de page :`
        « PAID FOR BY BERNIE 2020
        (not the billionaires) »

        Vous avez donc deux belles raisons juste sur sa première page qui ne comporte que quelques mots, imaginez le programme… Il met dans le même panier Trump et billionaire, la classe complète des billionnaires ensemble. Sans oublier le coté résolument populiste de cette citation pour accuser la classe des 540 billionnaires de causer autant de tort que Trump…. Vous le dites vous-même et je vous appui, ils ne sont pas tous mauvais, mais c’est malheureusement le message de Sanders… On ne peut quand même pas avoir passé sa vie en se basant sur la lutte des classes selon Marx pour changer à 78 ans.

        Vous savez pourquoi Sanders parle uniquement de billionnaires et pas de millionaires? Parce que lui-même est millionnaires.

        Je n’ai jamais détesté les progressiste, je suis moi même plus progressiste que la majorité des démocrates, je sais seulement que les USA ne sont pas le Canada. Le Vermont et la Nouvelle-Angleterre ne représente pas les USA, il n’en sont qu’une partie politiquement minoritaire, même si très peuplé. J’en ai par contre envers le message populiste qui cible une classe complète comme bouc-émissaire des problèmes de la société, attisant ainsi la haine dans un pays déjà beaucoup trop divisé..

      5. InfoPhile dit :

        Je ne crois pas que Bernie en ait contre l’enrichissement, même extrême, des individus. Il en a contre leur pouvoir politique qu’ils s’arrogent à leurs propres fins, terriblement égoïstes, via leurs médias et autres moyens d’influence, dont des fondations prétendument à but non lucratif qui chantent les louanges du conservatisme. Moyens que ne possèdent évidemment pas le commun des mortels, soit 99% de la population.

        Ce ne sont donc pas les milliardaires, mais des milliardaires. Car il est évident que cet homme n’a rien à reprocher à Bill Gates, Warren Buffet et plusieurs autres richissimes individus. Il faut en convenir. Tout en convenant aussi que l’immense majorité des riches s’opposent aux syndicats tout en appartenant à celui des riches.

        En terminant, vous savez, les couples âgés qui valent un million, ce n’est pas exceptionnel.

      6. kelvinator dit :

        J’ai beaucoup de difficulté à mettre tout le monde dans le même panier. Votre premier paragraphe laisse entendre que vous voyez les riches comme une masse monolithique conservatrice mauvaise, qui controle les médias et la politique. C’est basé sur une vieille vision marxiste du riche industriel exploitant ses employés en défiant les réglementations.

        Dans notre économie du secteur tertiaire basé sur les services, quiconque avec une bonne idée peut être riche. Que quelques personnes deviennent riche de leur propre moyens sans trop d’aide familiale n’est pas un signe d’inégalité, mais de succès. Il ne faut pas confondre inégalité et succès, erreur que commet allègrement Sanders. Les riches sont majoritairement dans les états plus peuplés démocrates, investissent ou dirige une entreprise technologique. Le genre d’entreprise qui donne des conditions très avantageuses. Ils font de la politique via des comités, pour aider le progressisme.

        Évidemment, personne ne s’oppose aux riches lorsqu’ils sont progressistes et donne leur argent pour la bonne cause, alors pourquoi se tirer une balle dans le pied en généralisant à l’ensemble des milliardaires? Ce n’est pas faire de la bonne politique selon moi. C’est trouver un bouc-émissaire et jouer sur la haine/jalousie habituelle des gens. Comme vous l’écrivez en dernier, il y a plus de riches qu’on pensent, qui ne sont pas toujours connectés avec Washington ou un lobby SuperPAC. Qui sorte du moule que vous leur dresser.

      7. InfoPhile dit :

        «Que quelques personnes deviennent riche de leur propre moyens sans trop d’aide familiale n’est pas un signe d’inégalité, mais de succès.»

        Je suis aisément d’accord. Là n’est pas la question. C’est d’ailleurs pourquoi j’avais écrit: «Je ne crois pas que Bernie en ait contre l’enrichissement, même extrême, des individus.»

        Le problème, comme l’a bien expliqué M. Buffet, surgit quand ces riches paient moins d’impôts que leur secrétaire. Pourquoi?

  11. Lecteur_curieux dit :

    Sage décision de sa part. Il va appuyer Joe Biden ? Cela semble lui le favori pour le moment mais n’est pas un candidature enthousiasmante. J’aime mieux être plus à gauche même si moins safe.

    On verra.

    Je veux avoir un degré d’accord dans les idées mais je veux plus jeune que cela.

    On verra, on verra, on verra.

    1. RICK42 dit :

      Un duo Biden/O’Rourke par exemple?

      1. Richard Hétu dit :

        Deux hommes blancs! Oubliez ça. Pas dans le Parti démocrate de 2020. Et surtout pas après la percée historique des femmes en 2018.

      2. Lecteur_curieux dit :

        Cela pourrait marcher. Et être le cheminement idéal pour Beto s’il est destiné à devenir POTUS. Plutôt que de se lancer dans une lutte qui pourrait lui faire mal présentement.

        Biden incarnant la sagesse, la raison et l’expérience et avec un dauphin incarnant l’avenir et prenant alors du galon et devenant un naturel par après et optimisant ses chances de gagner.

        En duo cela est déjà plus vendeur à mes yeux.

        Biden juste avec l’honnêteté peut faire du millage contre Trump.

  12. sjonka dit :

    Sage décision. Il sera plus efficace comme commanditaire des démocrates, payant rubis sur l’ongle que comme adversaire déclaré au moron.

  13. Apocalypse dit :

    ‘Tout en mettant en garde les démocrates contre la tentation de choisir un candidat trop marqué à gauche…’

    M. Bloomberg, nous sommes plusieurs sur ce blogue à penser la même chose.

    1. Apocalypse

      J’en suis. Trop à gauche, trop tôt.

    2. Lecteur_curieux dit :

      Comme madame Warren par exemple.

      Madame Harris est à gauche aussi mais moins que madame Warren ou moins intransigeante. Warren dans un rôle pour mettre au pas les délinquants, les vrais capitalistes sauvages. Eux méritent de l’avoir aux fesses.

    3. Lecteur_curieux dit :

      Mais le vote n’est pas coordonné à ce point.

      Chaque électeur vote pour ses propres préférences mais dans des élections contrairement au marché économique, le vote ne mesure pas l’intensité de vos préférences. Alors le vote d’un partisan mou vient annuler celui d’un partisan intense. Le gars a quasiment joué cela à pile ou face dans l’isoloir et son vote vient contredire celui du militant dévoué et convaincu pour qui c’est très important que son candidat et parti soient élus.

      Le marché politique est frustrant en svp. On peut toujours s’impliquer dans une autre circonscription ou limite envoyer un don.

  14. Gilles Morissette dit :

    Bonne décision qui ouvre toute grande la porte à la candidature de Biden.

    Sa mise en garde contre la tentation de choisir un candidat trop « à gauche » a du sens car plusieurs américains qui détestent le Gros Abruti pourraient avoir des réticences à voter pour ce type de candidat.

    On verra ce que tout ça donnera avec les débats entre les candidats et comment ceux-ci se positionneront sur l’échiquier idéologique.

  15. ducalme dit :

    @jcvirgil

    Je trouve votre commentaire excellent.

    Si le candidat démocrate est trop à gauche (et il n’en faut pas beaucoup pour être à gauche aux USA), il va obtenir des majorités encore plus grandes dans la plupart des états déjà démocrates, mais au grand risque de perdre des swing states.

    Gagner la Californie, New York et le Massachusetts avec 75% des votes ou plus ne donne pas un seul vote électoral de plus que de les gagner avec la peau des dents.

    Les démocrates doivent avoir une dizaine d’états dans le collimateur, dont tous ceux du blue wall,

    Ajoutons la Floride et l’Arizona et peut-être le Nevada et c’est dans ces quelques états que l’élection va se jouer.

    Si j’étais un organisateur démocrate, je me dirais: «Choississons un candidat qui probablement va faire baisser notre vote dans des états que nous gagnerions de toutes façons, mais qui nous permettra d’avoir de sérieuses chances au Wisconsin, en Ohio, au Michigan, en Pennsylvanie, en Virginie et dans les deux Carolines.»

    Je trouve que Joe Biden prends bien son temps pour annoncer sa décision; la politique a horreur du vide et ceux et celles qui sont déjà en lice recrutent déjà.

    Fin 2018, Biden a dit qu’il était le mieux qualifié et il y a quelques jours, il a mentionné que sa famille n’avait pas d’objections à sa candidature.

    Rien d’autres sauf peut-être certaines apparitions publiques; c’est vrai qu’il est le plus connu avec Sanders et Warren, mais ce ne sont pas des votes en banque que la notoriété.

    1. igreck dit :

      Voilà ! Les Dems DOIVENT être stratégiques et surtout pas idéologiques !

  16. Samati dit :

    Les tenants d’une certaine gauche devraient plutôt mettre leurs efforts sur l’élection de congrésistes démocrates de gauche (sénateurs ou représentants) afin de contrôler les deux chambres. Perdre la présidence par manque de réalisme politique serait une stratégie désastreuse. La planète ne pourrait pas survivre à la réélection d’un cancre comme Trump.

    1. InfoPhile dit :

      «Les tenants d’une certaine gauche devraient plutôt mettre leurs efforts sur l’élection de congrésistes démocrates de gauche (sénateurs ou représentants) afin de contrôler les deux chambres.»

      J’adhère à ce bout-là de votre commentaire. Mais j’estime qu’il vaut la peine de miser sur un candidat qui aura autre chose à proposer qu’un statu quo. En dominant les deux chambres les démocrates auront plus de poids politique que Trump si jamais l’improbable se répétait.

      Et j’aime croire qu’un candidat franchement progressiste « allumerait » plein d’Américains démobilisés par le statu quo. En ce sens, Trump contribue peut-être à leur mobilisation!

  17. Apocalypse dit :

    @Henriette Latour – 17:37

    Sous Donald Trump et les républicains, il y a déjà eu un virage à droite, toute, alors avant vouloir aller complètement à gauche, sans doute une bonne idée de repasser par le centre.

    1. InfoPhile dit :

      Un bon point. Reste à déterminer par où passe le centre.

    2. Lecteur_curieux dit :

      Le centre sera plutôt incarné par M. Starbucks s’il ne renonce pas à se présenter.

      Sinon ? Si on le voulait vraiment, Sanders, AOC et Warren seraient dans un parti socialiste américain.

      Les démocrates sont ou étaient dans le libéralisme moderne ou social-libéralisme. En partie dans ce courant qu’ils étaient et on l’apparente à la sociale-démocratie, la différence c’est qu’on part de l’individu plutôt que la société. Sauf que pour se réaliser il faut normalement être en phase. Cela peut donc revenir au même. Et les libéraux modernes être vus comme des socialistes par les libertariens. En étant en faveur de la discrimination positive par exemple ou de fortes réglementations.

  18. loup2 dit :

    jcvirgil a écrit à 17h22

    -«Je suis de ceux qui croient que Trump n’aurait jamais gagné contre Sanders et qu’une fois au pouvoir ce dernier aurait recentré son gouvernement et mis en oeuvre les réformes qu’il pouvait mettre en oeuvre et qui touchaient les intérêts de la majorité des citoyens américains.»

    C’est exactement ce que je pense (changez les noms cité). C’est comme ceux qui croient/disent à tout vent que si QS prend le pouvoir ils vont appliquer le programme du parti à la lettre. Le fonctionnariat vous connaissez pas ça ?
    Ça me fait penser aux peurs que fédéralistes répandaient avant les deux référendums.

    Come-on… Fait que.
    La peurrrrrrrrrrrr brrrrrrrrrr

    1. ducalme dit :

      @loup2

      Je crois que la candidature de Bernie Sanders aurait amené une mobilisation du même ordre que celle de Barack Obama en 2008 et probablement une plus grande mobilisation du côté républicain aussi.

      Au final, c’eut été une question de confiance et de crédibilité et là-dessus, Sanders l’emportait par 40 coudées.

      1. loup2 dit :

        @ ducalme 18h49
        Je vais préciser…
        En fait je réagis aux commentaires de ceux qui disent «bla bla trop à gauche, faut pas trop pousser le bouchon».
        Je pense le contraire. C’est pour ça que j’ai cité jcvirgil .
        Tiens, je vais vous mettre le bout qui m’intéresse particulièrement.

        -«une fois au pouvoir ce dernier aurait recentré son gouvernement et mis en oeuvre les réformes qu’il pouvait mettre en oeuvre et qui touchaient les intérêts de la majorité des citoyens»

        Maintenant relisez mon message de 18h14.
        Merci

  19. Danielle Vallee dit :

    @Richard Hétu:
    « Deux hommes blancs! Oubliez ça. Pas dans le Parti démocrate de 2020 »
    Biden – Klobuchar ?

    Warren ne passera jamais, et malheureusement c’est à cause de sa voix geignarde. Ça ne prend pas grand chose pour briser le charme.
    Gillibrand, Gabbard c’est pas sérieux.
    Harris, présidente noire, trop tôt après Obama….

    1. spritzer dit :

      Le président pourrait être un homme blanc, mais le ou la V-P « autre chose ».

    2. Lecteur_curieux dit :

      Perso je pourrais dire qu’en bout de piste Obama n’était pas assez noir, trop blanc. Mais madame Harris aussi. Par contre, pendant son rassemblement les musiciens, le pasteur militant. Là c’était black pour de vrai. Comme aussi les partisan de madame Stacey Abrams son nom ? Lors d’un rassemblement en Géorgie à Atlanta.

      Bon mais comme une mannequin black me disait. Elle est trop radicale elle pour être POTUS. C’est plate, la forte personnalité ne sera plus du tout consensuelle en politique.

  20. galgator dit :

    Je le redis encore, ce pays est pris dans un cycle éternel avec ces 2 partis qui limite les choix entre blanc ou noir. Une meilleure représentation de ses citoyens, la venue de nouveaux partis serait bénéfique pour ce pays et pour une meilleure démocratie. Le problème majeur provient du fait c’est le $$$$ qui domine dans ce jeu politique. C’est dommage pour les idées plus à gauche et plus progressives qui seront mises de côté pour ne pas perdre les votes des conservateurs modérés.

    1. Richard Hétu dit :

      Ce n’est pas une question d’argent, sauf votre respect. Avant même que l’argent ne devienne le facteur important qu’il est devenu le système électoral américain favorisait le bipartisme. Tout part de là.

      1. galgator dit :

        Désolé de lire sur le tard mon réplique (la prochaine fois, j’activerai la notification ;). Par contre, j’aimerais vous entendre éventuellement à ce sujet dans une de vos futures ballados pour comprendre cette origine et cette récurrence. Merci pour votre intervention!

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