Il s’est écoulé moins de deux semaines entre le jour de février 2016 où une étudiante de l’Université Baylor, au Texas, affirme avoir été violée par un autre étudiant et celui où elle a rapporté le crime allégué à la police de Waco. L’étudiante raconte avoir été invitée à une soirée organisée par une des fraternités de l’université. Après avoir bu un peu de punch, elle dit s’être mal sentie et avoir été escortée par le président de la fraternité, Jacob Anderson, vers un endroit à l’écart pour prendre de l’air. Elle affirme qu’Anderson l’a violée à plusieurs reprises avant de l’abandonner inconsciente «le visage reposant dans son propre vomi».
Lundi, le juge Ralph Strother a donné son aval à une entente intervenue entre la procureure adjointe de district et l’accusé. Ce dernier a plaidé coupable à une accusation de séquestration qui lui permettra d’éviter de purger une peine de prison et d’avoir à s’inscrire au registre des délinquants sexuels. Sa peine se résume à une probation de trois ans, une amende de 400$ et l’obligation de se soumettre à une thérapie. S’il se tient tranquille, il n’aura pas de dossier judiciaire à la fin de sa période de probation.
La victime présumée a exprimé son indignation devant le juge en constatant qu’il se rangeait aux arguments de la procureure de district selon lesquels Anderson, aujourd’hui âgé de 24 ans, risquait fort d’être acquitté à l’issue d’un procès :
«Je n’ai pas seulement à vivre avec son viol et les répercussions du viol, je dois vivre avec la réalisation que le système judiciaire du comté de McLennan est profondément déficient. Je dois vivre avec le fait qu’après toutes ces années et tout ce que j’ai souffert, la justice ne sera pas rendue.»
Des étudiants de Baylor ont lancé une pétition réclamant la démission du juge, qui a reçu des menaces de mort au cours des derniers jours.
L’Université Baylor n’en est pas à sa première controverse du genre. Après des allégations d’agression sexuelle impliquant des membres de son équipe de football en 2016, le président de l’institution, Kenneth Starr, et l’entraîneur-chef de l’équipe de football, Art Briles, ont été congédiés.
L’Université Baylor est une institution privée chrétienne.
(Photo AP)
Wow, le gars est en bonne voix pour devenir juge a la cours surprême. Vraiment dégeulasse la justice américaine.
Il à des airs de Jared le gendre du Potus…Pour quand la tranquillité pour toutes et tous quand tu sors dans une soirée?
Une sordide histoire qui en évoque une autre: celle des frasques de jeunesse d’un célèbre petit juge à la quéquette baladeuse il y a une bonne trentaine d’années. Comme quoi il ne faut surtout pas risquer de saccager l’avenir de ce brave Jacob pour de simples allégations. Qui sait jusqu’où il pourrait se rendre un jour? À la Cour Suprême ou au Bureau Ovale?
Et pendant ce temps, une jeune afro-américaine du Tennessee restera en prison jusqu’à 56 ans parce qu’elle a tué un gars. Il lui avait montré sa collection d’armes avant de lui demander de coucher avec lui. Lorsqu’il s’est penché sur le côté du lit, elle pensait qu’il allait prendre une arme, alors elle a pris la sienne et a tiré en premier, a pris son argent, sa camionnette, et s’est sauvée. Elle avait 16 ans au moment des faits. L’âge du consentement légal est de 18 ans au Tennessee. Entre sa vie et celle d’un pédophile, la « justice » a tranché.
Quelle justice pour les femmes?
Kenneth Starr?? Le Kenneth Starr qui a poursuivi Clinton?
Le mëme
Ah, ben, calvaire, je viens de tomber en bas de ma chaise!
«L’Université Baylor est une institution privée chrétienne.»
Soi-disant chrétienne, vous voulez-dire, Un beau repaire d’hypocrites, en réalité. Kenneth Starr, le pourfendeur du Président Clinton dans l’affaire Monica Lewinsky en est le plus bel exemple.
Ne vous y méprenez pas, les chrétiens (fondamentalistes et autres) voient encore la femme comme inféodée aux hommes. Ils poussent de haut cris contre les musulmans à cause du voile, mais ils ne font pas mieux. Je crois qu’il ne faudrait pas grand chose pour que les États-Unis ne deviennent une théocratie à la Gilead…
À l’instar du Canada, les États-Unis se proclament croyants en dieu. Ce sont des théocraties déguisées en démocraties.
«Lundi, le juge Ralph Strother a donné son aval à une entente intervenue entre la procureure adjointe de district et l’accusé.»
On parie que le bon juge Strother est tout aussi répuliban que le jeune accusé? Probable qu’on nous le présentera bientôt comme la véritable victime des visées satanistes d’une jeune dévergondée démocrate…
Plus exactement, Baylor est une université privée évangélique Baptiste du sud.
Pourquoi Baptistes du sud ? Vers 1840, l’Église Baptiste américaine se déclare anti esclavagiste. Les diocèses du sud font alors sécession pour former les baptistes du sud pro esclavagisme.
Par ailleurs, le premier étudiant noir à Baylor fut admis en 1964
Belle charité chrétienne dans le sud!!!
@treblig (à 14h17) :
Merci pour la capsule historique, révélatrice de la profondeur à laquelle est ancrée l’hypocrisie qui se manifeste aujourd’hui dans ce jugement étonnant, à saveur toute talibane.
On a parfois l’impression que les USA ne sont pas encore sortis du Moyen-Âge, période qu’on perçoit comme obscurantiste et qu’on associe habituellement à la vieille Europe.
On l’a encore vu cette semaine au Québec avec Gilbert Rozon où la grande majorité des femmes (13 sur 14, je crois) l’accusant d’agression ne verront pas de suite à leurs accusations. Le système de justice n’est tout simplement pas outillé pour rendre justice dans les cas d’agressions sexuelles. Si les prédateurs sont le moindrement futé, ils vont passer entre les mailles de la justice.
Très désolant tout ça, les femmes avaient déjà toutes les réticences du monde à dénoncer et ce qu’on a vu cette semaine ne va en rien arranger les choses.
Exact. Même si les autres cas étaient plus faibles, avoir plusieurs témoins auraient renforcé au moins le cas le plus fort, augmentant les chances de condamnation. Une seule accusation retenue? C’est la parole de l’un contre la parole de l’autre; avec tous les risques d’un « doute raisonnable » que cela implique. Le procureur cherche-t-il à faire innocenter Rozon?
Je crois que si le premier cas ne passe pas. Il en reste 13 autres pour le condamner. C’est comme ça que je le lis (???).
@gl000001 : non. Les autres victimes se sont fait dire qu’aucune accusation ne serait déposée. Rien. Zéro conséquence pour Rozon. Même pas un procès.
Elles pourraient néanmoins devenir des témoins à charge dans ce cas…je crois!
@apocalypse Pas la même chose dans le cas de Rozon. Plusieurs des agressions qui lui sont reprochées se sont produites à l’extérieur du Canada donc les tribunaux Canadiens ni peuvent rien. Les victimes doivent porter plaintes dns le pays où le délit s’est produit. Ca concerne 4 ou 5 victimes dont Mme Snyder. Pour les autres, les victimes se sont réunies avant qu’il y ait procès. Dans le procès de Ian Gomeshi, les victimes avaient fait la même chose et ca l’a teintée la preuve. Une des victimes s’est mêlée lors de son témoignage racontant ce qui s’est passé à une autre. Le juge n’a pas eu d’autre choix que de déclarer qu’il y avait doute raisonnable. C’est ce qui risquait de se passer ici. Par contre, on a retenu l’histoire et le témoignage le plus solide. S’il est reconnu coupable, Rozon va passer un bon bout en prison puisqu’il est passible de la peine avant la réforme du code criminel de 1983.
Une école privée chrétienne. Que le nom. Qu’est-ce qu’il y a de chrétien dans cette décision? Pas grand chose et après ils iront à l’église et s’exclameront que Dieu est grand. Pfff !
dieu est grand cela ne vous rappelle rien???? C’est du pareil au même.
Pas vraiment surpris de cette sentence-bonbon donné à une type qui, en plus d’être un fondamentaliste chrétien, a une sale gueule de faux-jeton, genre de type qu’on retrouve au sein du Parti Répugnant.
Cette tape sur les doigts illustre bien la façon dont ces enfoirés considèrent le sort des femmes victimes d’agressions sexuelles.
Le comble est que ce sinistre individu ne sera même pas inscrit au registre des délinquants sexuels. Il pourra donc sévir encore (et ça arrivera) en toute impunité.
À lever le coeur.
La question que je me pose est : pourquoi la procureure adjointe en est arrivée à cette entente ? Le dossier de l’accusation était-il trop peu étoffé ?
Ou s’est-elle fait dire que sa carrière était finie si elle le faisait condamner pour viol?
Il y a un H et un E de trop à chrétien !!
Et « institution », ça fait trop « respectable ».
«Anderson l’a violée à plusieurs reprises » ???
Sans minimiser la chose, comment peut-on violer quelqu’un à plusieurs reprises en une seule occasion? Je ne comprends pas.
Il y a des gens chez qui la « période réfractaire » est plus courte que d’autres !
À 22 ans…..ça dort pas souvent c’t’affaire là….
@marie4poches (14h54) :
Vous êtes trop comique… et avez manifestement une longue expérience de la vie !
Quand la journée s’avère morose, je reviens lire vos commentaires, et le spleen s’envole.
https://media2.ledevoir.com/images_galerie/1_524190/le-coup-de-crayon-du-13-decembre.jpg
@Achalante – 14h16
16 ans… quelle triste histoire! En effet, où est la justice dans ce cas et dans bien d’autres impliquant des crimes contre les femmes :-(.
56 ans, une vie littéralement perdue. Au Québec, on a l’intelligence de ne pas traduire, ou très rarement, de jeunes contrevenants comme des adultes. C’est vrai qu’on parle d’un meurtre, mais 16 ans, on aurait dû faire les choses autrement, bien autrement.
@Achalante – 14h25
Bien d’accord! Quatorze(14) cas contre un seul individu, on aurait pu penser que cela aiderait grandement la cause des plaignantes, mais apparemment pas. Il est donc bien possible que Gilbert Rozon s’en sorte et disons qu’il y a très peu de doutes qu’il soit effectivement coupable.
En tout cas, tout un message a lancé aux femmes victimes d’agressions sexuelles, les chances que vous obteniez justice sont très, très mince. Les femmes vont continuer à garder le silence … oh misère …
Je vous passe le commentaire d’une des plaignantes contre Gilbert Rozon (La Presse):
« Je ne me suis pas sentie crue, et ça, ça fait mal. Parce que ça nous remet dans le mode honte et le mode : j’aurais donc dû me la fermer. » – Martine Roy
Compte tenu des multiples séquelles à vie de la victime
Faudrait pas qu il marche seul dans une ruelle …
Et pourtant je suis empathique doctorate en relation d aide dans mon ADN depuis toujours
Mais ce contexte
Désolée
Ça ne passe pas
Des cas ici au Canada, le système judiciaire au criminel ne permet pas de bien atteindre l’objectif visé. Juste des coupables à 150% et plus vont y passer et ceux moins fortunés, moins beaux, moins blancs ont plus de probabilités d’être sanctionnés et sévèrement.
Au Canada ce qu’est le consentement selon la loi et la jurisprudence est à des milliers de km de ce que les groupes de défense des femmes veulent.
Les Gee-Gees acquittés :
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1109127/guillaume-donovan-david-foucher-agression-sexuelle-gee-gees
Imaginez les joueurs de la LNH, pas tous. Mais un système biaisé en leur faveur. Pensons à Patrick Kane.
Tous ou presque les vieux clichés machos sont encore là chez les juges et avocats de la défense, qu’ils soient des hommes ou des femmes et la moindre contradiction ou incohérence est pour le système une remise en question de la crédibilité alors que la vérité est souvent l’inverse plus cela est très linéaire, logique et rationalité classiques plus cela est fabriqué. Un humain n’est pas une machine et ses sentiments et émotions sont complexes.
Dire toute, toute la vérité fait peur incluant aux femmes de peur de passer pour une mauvaise fille. Le désir féminin est tabou. La fille veut au départ et ne veut plus en cours de route et elle peut avoir été agressée et revenir voir l’agresseur.
C’est plus complexe que Zanini : « Tu veux ou tu veux pas ? » Ou encore la question doit être posée à plusieurs reprises. Step by step. Bien mieux que l’histoire du thé. Si on sait se maîtriser.
Cela va aussi au-delà de Boris Vian « Johnny fais-moi mal». N’empêche que le paradoxe féminin est toujours là et que beaucoup d’hommes ne le comprennent pas encore en 2018. De l’audace, de la vigueur, de la masculinité mais aussi de la retenue, de la tendresse, de l’écoute, du partage. Elles veulent les DEUX .
« le paradoxe féminin est toujours là »
Vous ne généralisez pas un peu trop peut-être ?
Et dans mon cas, mon « peut-être » veut dire oui !!
Quelle généralité ? Que le paradoxe est présent chez tout le monde mais à différents degrés ?
Le degré varie selon chaque individu.
Pour les femmes cela n’est pas nouveau ces deux choses en apparence et apparence seulement contradictoire.
https://www.femmeactuelle.fr/bien-etre/bien-dans-ma-tete/assumer-virilite-03416
On parle de nuances et vous vous pensez qu’il faut trancher.
Le masculin, le féminin, les goûts personnels, les désirs et envies.
« Pour les femmes cela n’est pas nouveau » = grossière généralisation !!!!!!!
Et c’est vous qui tranchez quand vous dites « toujours » et « les femmes ». Vous tranchez en les mettant toutes dans le même panier !!
Ecrivez moins. Comme ça, vous vous contredirez peut-être moins !!
Dèsolée, mais Lecteur-curieux a un point plus solide. Oui, les femmes (sauf peut-être celles élevées dans des sociétés beaucoup plus libres et égalitaires) sont bien connues, et même internalisées chez plusieurs. J’ai été élevée dans la religion catholique, et le sexe était quelque chose de mauvais, sauf pour faire des enfants. Il fallait se confesser juste d’y penser! Mais alors que les garçons passent leur adolescence avec un contre-poids social, pour les filles ça ne sortait pas du cercle d’amies. La réplique du Breakfast Club est encore d’actualité : « C’est un piège! Si tu le fais, tu est une traînée; si tu ne le fais pas, tu est une prude. »
Les mentalités évoluent, et au Québec, la Révolution Tranquille s’étant faite en parallèle avec la montée du féminisme, alors la société est plus ouverte, et c’est moins une tare pour une fille d’avoir eu plusieurs partenaires sexuels. Mais il ne faut pas se voiler la face; une étude avait démontré qu’en général, tant les hommes que les femmes mentent quand ils avouent leur nombre de partenaires; les hommes augmentent leur nombre, les femmes le diminue… Cette disparité a une raison!
Alors, oui, les femmes le savent. Ce n’est pas parce que vous n’étiez pas au courant qui fait que celle qui vivent avec cette réalité n’en sont pas conscientes dès l’adolescence…
« Alors, oui, les femmes le savent. »
Généralisation encore !! Vous pensez réellement que tout le monde s’introspecte. Se posent des questions sur pourquoi et comment ils sont ? La majorité des gens refont toujours les mêmes erreurs et ne changent pas.
Son point est bancal car il peut dire tout l’un et tout l’autre dans une même phrase. Et il ne s’en rend même pas compte.
@gl000001 20h14 Désolé vous ne savez pas lire du tout !!
Par ailleurs, il faut assumer ses contradictions.
Mais ici nulle part nous disons que toutes les femmes sont les mêmes et vous interprétez les mots dans le mauvais sens.
«« Pour les femmes cela n’est pas nouveau » = grossière généralisation !!!!!!! » Vraiment vous ne savez pas lire ou encore il faudrait vous écrire trois paragraphes pour que vous suiviez le sens d’une discussion.
Il ne vous faudrait que des textes informatifs ,du niveau école secondaire : sujet amené, posé et divisé. Il y a plein de répétitions mais on perd rarement le lecteur.
https://www.ebsi.umontreal.ca/jetrouve/ecrit/intro.htm
Dans une discussion réelle, un s’interrompt fréquemment on parle plus succinctement et si l’autre ne suit pas, on change de sujet s’il faut ou laisse faire et on parle à un autre.
« il faudrait vous écrire trois paragraphes »
Non justement. vous en écrivez trop de paragraphes. Votre diarrhée verbale habituelle vous rend souvent incompréhensible. Tellement que vous ne vous comprenez pas vous-même.
« vous interprétez les mots dans le mauvais sens. » Soyez plus clair d’abord. Dans une conversation, il y a un émetteur et un récepteur. Les deux ont leur responsabilité pour que le récepteur comprenne l’émetteur. Mais de toute évidence, ça commence par l’émetteur. Et dans votre cas, comme émetteur, vous n’êtes pas tellement bon !!
J’ai pas été poli. Remplacée « diarrhée verbale » par « logorrhée ».
@gl000001 Vous semblez ne même pas comprendre de quoi on parle et vous arrêtez sur des mots en levant les baguettes en l’air.
Les femmes versus toutes les femmes ce n’est pas pareil.
On peut quand même parler des hommes et des femmes.
Le paradoxe féminin via Boris Vian ?
Go Vian versus Magali Noël, c’est de l’humour! N’empêche que LE PERSONNAGE de la femme dans cette chanson semble vouloir deux choses EN APPARENCE CONTRADICTOIRE, elle ne veut absolument pas se faire battre malgré sa demande, elle veut juste de la passion mais elle doit être partagée et comprise. N’empêche que Vian nous montre que des hommes comme celui de la chanson peuvent ne pas être très vites à comprendre et être de piètres amants et plusieurs femmes peuvent être naïves et imaginer que l’homme qui est leur amant va deviner leurs réels besoins. Malheureusement, ils ne sont pas tous attentionnés.
Les contradictions ne sont qu’apparentes comme chez des électeurs comme le démontrait Michel Morin en 1980 avant le référendum. La double affirmation, adhésion est parfaitement cohérente quand on regarde cela du point de vue de l’individu.
Attention généralisation c’est partout pareil ce principe dans la vie. Chacun a ses opinions , ses valeurs à divers degrés. C’est celui qui est à 100% sur un pôle et dans une seule idéologie qui est borné, entêté et fermé. Cohérent ? Dans son esprit fermé.
http://collections.banq.qc.ca/retrieve/6557563#page=13
Oui Achalante cela sont les archétypes et/ou stéréotypes que les femmes subissent dans notre héritage judéo-chrétien. Stéréotypes, clichés, paradigmes dans notre psyché collective.
Pour ce qui est des paradoxes et contradictions tout être humain équilibré en a. Mais des contradictions fondamentales ?
Freud versus Descartes dans un cours de Cégep. Est-ce que Descartes se contredit dans Méditations Métaphysiques ? Pour les fins du cours j’avais dit que non et défendu la rationalité classique car cela était plus simple mais perso j’étais plus du bord de Freud. On avait pas alors les arguments pour parler de pensée systémique ou complexe ni de rationalité limitée. Descartes, père de la science moderne mais Freud plus proche de ce qu’est réellement l’humain.
Les femmes qui portent plainte se contredisent et cela leur fait perdre de la crédibilité ? C’est plutôt votre système de justice qui en étant trop linéaire n’est pas adapté à la complexité.
« Il convient davantage de parler de pensée complexe que de « pensée critique », puisque la pensée complexe englobe les trois modes de pensée : critique, créative et responsable. Les critères de la pensée critique sont les suivants : guidée par des critères particuliers, guidée par les procédures, auto-correctrice et sensible au contexte. Les critères de la pensée créative sont : guidée par des critères parfois contradictoires, heuristique, orientée davantage vers les résultats, auto-transcendante (synthétique), gouvernée par le contexte dans lequel elle apparaît3. Quant à la pensée responsable, c’est une pensée qui présuppose une communication dialogique, une ouverture à l’autre et aux divergences et une volonté de changement4. » Wiki sur la pensée complexe.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Approche_syst%C3%A9mique
« La méthode cartésienne, de réduction de la complexité à des composants élémentaires est adaptée à l’étude des systèmes stables constitués par un nombre limité d’éléments en interactions linéaires (décrites par des lois mathématiques proportionnelles, additives), mais, elle ne convient pas pour l’étude des systèmes passé un certain niveau de complexité, d’incertitude et de possible logique émergente, comme c’est le cas en biologie, en économie ou dans les systèmes sociaux. Une autre approche est requise, fondée sur de nouvelles représentations de la réalité, prenant en compte l’instabilité, la fluctuation, le chaos, le désordre, le flou, l’ouverture, la créativité, la contradiction, l’ambiguïté, le paradoxe.»
Qui est le récepteur ? Ce peut être n’importe quel lecteur sur ce blogue et chacun a son bagage de connaissances, d’expérience et sa propre psyché.
Cela peut devenir un plus grand défi que la conversation one to one. Si une personne, extrait des phrases hors contexte démontrant qu’il n’a pas compris du tout, il faudrait quasiment tout reprendre à zéro avec cette personne. Dans une conversation privée jamais cela m’arrive dans une vraie. Même si on est pas 100% raccord chacun s’exprime. Ce dont on parle donne envie à l’autre de s’exprimer. Dans ces conversations très productives nous sommes là quasi en même temps. Dans d’autres dont une jeune amie très intelligente et une autre aussi, toutes leurs réponses démontrent qu’elles ont lu et compris. Parfois mais pas souvent, elles ne répondent pas mais ont lu.
Voilà pour le one to one.
Vous me rappelez pareil NOUS anciens étudiants comme nous étions et trouvions les questions d’examens ou de travaux PAS CLAIRES. Les profs nous disaient et rappelaient qu’il faut une tolérance à l’ambiguïté pour devenir un professionnel sinon vous seriez mieux de devenir des techniciens.
Vous lisez un cas en comptabilité de gestion ou une globale d’EFU (l’examen des CA du temps maintenant EFC des CPA ) et c’est toujours rempli de flou et de contradictions. C’est sûr c’est le client. Le comptable doit donc poser des hypothèses et là oui clarifier sa mission, son mandat mais vous ne pouvez pas communiquer avec la direction et dans la vraie vie vous ne pouvez pas passer votre temps à appeler le client. Bien sûr lui le rapport du comptable va être clair mais ce n’est pas une discussion.
Dans un cas il y a de l’information très pertinente, pertinente, peu pertinente et pas pertinente du tout pour votre mandat, ils vous la font lire pareil. C’est cela le contexte d’une entreprise. Dans la vraie vie c’est encore plus humain surtout le patron avec les clients.Pensez-vous que c’est son expertise en comptabilité qui le rend bon dans le bureau avec les clients ? À peine, c’est l,humain dans la petite entreprise.
Toujours pour les études de cas en première année en management le flou peut être encore plus là et on ne fera pas de comptabilité, de finance, de vérification ou de fiscalité.
On va plus se poser des questions ou discuter de stratégies et valeurs d’entreprises.
1. Fait-on la bonne chose ?
2. Fait-on bien la chose ?
On peut aussi appliquer le modèle de Michael Porter ou des outils du management traditionnel. Et la plupart des cas sont réels ou inspirés du réel. Les étudiants ne savent pas d’avance ce qui est arrivé car cela ne se retrouve pas forcément dans les médias.
Là il y a de la vraie discussion et dirigée ou un peu moins si on se met en équipes/petits groupes plutôt que toute la classe.
Métaphore de la machine de Gareth Morgan versus les autres.
Beaucoup ne sont capables que de rester dans la rationalité classique, pensée linéaire ou mécaniste plutôt que passer à celle systémique/holiste. Bien sûr, cela va au-delà de la discussion sur un blogue… On ne fait que donner des signes de piste pour s’y diriger mais les résistances au changement sont très fortes les gens veulent rester dans la pensée analytique où j’étais vu pour y exceller et les gens m’imaginant alors plus devenir scientifique.
Plus tard plusieurs me prennent plus pour un littéraire.
Encore de la généralisation :
« Vous me rappelez pareil NOUS anciens étudiants comme nous étions et trouvions les questions d’examens ou de travaux PAS CLAIRES. » !!!!! Vous ne le voyez pas ?
@7h36 Pas du tout monsieur ! C’est vous qui êtes très borné et ne vous en rendez pas compte. Vous êtes dans la pensée binaire comme Richard Martineau.
Les LGBTQ me font un peu tiquer avec leur terme non-binaire car on peut très s’identifier comme un homme tout en assumant notre part de féminité. Mais c’est sûr qu’on coche une seule lettre. On ne dira pas 98% masculin ce matin et 74% cet après-midi.
Se contredire dans une même phrase ? Non se complémenter YIN ET YANG.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Yin_et_yang
Vous êtes un macho non-assumé contrairement à Donald Trump.
Et moi je suis les deux en même temps mais jamais dans l’extrême.
Moi macho ? MOuahahaha Vous ne me connaissez même pas !!
Pensée binaire … moi qui nuance tout le temps !!!
Et « être les deux en même temps », c’est extrême !!
Confondre « complémenter » et « contredire », c’est extrême !!
« si une personne, extrait des phrases hors contexte démontrant qu’il n’a pas compris du tout, » Non. Je cite de vos phrases pour montrer que vous vous contredisez, et que vous généralisez.
Je vous suggère d’être « to the point ». Clair et concis. Mais vous en rajoutez (???). C’est incroyable.
De grâce, arrêtez. Vous vous calez vous-même !!
On parlait de Johnny fais-moi mal qui est de l’humour mais aussi une MÉTAPHORE , cette métaphore aidait à expliquer la réalité aux temps de la création de la chanson et elle RESTE pertinente en 2018 bientôt 2019 toujours comme une image aidant à représenter le réel.
Reste pertinente plutôt qu’écire l’extrait que vous citez.
Vous parliez de Johnny. Je parlais de vous et de vos écrits !
@11h35 Sapristi que vous êtes twit et téteux ! Désolé ! Le NOUS peut être un JE comme il peut aussi être la personne qui parle et plusieurs confrères fréquentés et des étudiants dans la classe et oui un sentiment général avec plaintes, le prof en parle. Bien oui un sentiment général ce n’est pas 100% de la classe c’est comme les commentaires des examinateurs à l’EFU ou ceux des CGA ils parlent en général et le commentaire peut ne pas s’appliquer du tout à vous.
Aussitôt que vous êtes deux vous pouvez former un NOUS.
Twit, je comprends même si je ne suis pas d’accord.
Quel intérêt aurais-je à être têteux ici ? Très étrange !!!
Mais le reste est tout à fait confus.
@11h43
Le snob de Ville Mont-Royal très fendant et pesant et lourd qui était présent sur les blogues de La Presse ne me manque pas du tout mais vous auriez besoin de retourner vous chicaner avec lui. Il était LUI la superficialité incarnée mais jouant un personnage ou un troll se croyant habile et plusieurs mordant à ses pièges alors plusieurs le trouvaient intelligent. Le concombre masqué, il vous faudrait renouer avec lui.
Pourquoi ? Expliquez-vous.
Ou c’est juste de la méchanceté comme il le faisait ?
@gl000001 Vous me cherchez noise voilà pourquoi on parle du concombre qui aimait se chicaner avec vous et faire preuve de son arrogance suprême envers moi aussi. Il était vraiment désagréable bien que parfois drôle. Il a une intelligence mais mal utilisée.
Pour la confusion elle n’est que dans votre tête bon mais si j’évoque des souvenirs avec un contexte que vous n’avez pas vécu bien vous ne pouvez pas savoir précisément à quoi je fais allusion. Je peux évoquer autre chose mais certains concepts seraient mieux compris par ceux ayant étudié tel livre.
Et on peut aller plus loin dans des concepts reliés.
On vous parle justement de pensée systémique et celle en arabesque et cela pour dénoncer la domination trop grande de celle linéaire et vous en jouant le smat vous nous suppliez de rester très linéaire.
https://hyperpaysage.be/spip.php?article5
J’essaie juste de vous aider. Vous êtes lourd. Et vous partez dans tous les sens. On peut penser systémique en restant cohérent contrairement à ce que vous faites !
@13h15 Vous n’essayez pas de m’aider, vous n’aimez pas mon style et vous portez un jugement de valeur dessus concernant la lourdeur.
Pour aller dans tous les sens , faire éclater, élargir c’est un des objectifs recherchés dans ma philosophie. Pas obligé de tous les emprunter.
Le kaléidoscope ou la fleur qui s’ouvre. Un éclatement.
Pour l’incohérence ? Il ne s’agit pas ici d’une signalisation routière où il faut guider les automobilistes. Alors la cohérence est propre à chaque INDIVIDU et se réalise à LONG TERME.
Donc ce qui est COHÉRENT pour un peut être INCOHÉRENT pour un autre ? Absolument ! Donc voilà une fausse accusation très souvent et par des PARTISANS politiques qui ne partagent pas notre avis.
Alors à mes yeux vous coulez le cours de philo de Morin. Encore cette vieille anecdote ?
https://www.erudit.org/fr/revues/hphi/2001-v11-n2-hphi3192/801187ar.pdf
« . La deuxième partie s’appelle
«Divagations » et là je pense que ça renvoie à un exercice beaucoup plus libre et au départ je
dirais presque incohérent de la pensée, c’est-à-dire une incohérence qui cherche progressivement
sa cohérence. Et puis, finalement, ça débouche sur des dialogues. »
« Alors, à travers toutes les expériences qu’il peut faire, y compris les erreurs, s’il se donne la peine
de devenir attentif à ce qui se joue de lui dans ces expériences, chacun peut en venir à découvrir
qu’une cohérence néanmoins travaille à se faire, qui est bien la sienne propre, qui n’est pas celle
d’un autre. »
Si on aime disons le Free Jazz , qu’on prend partie pour l,art contemporain, l’avant-garde, les dadaïstes et les surréalistes, si on préfère la façon de jouer au hockey de Guy Lafleur que le coaching de Jacques Lemaire , on aime le style que je préconise.
Toujours possible d’être dans un style mais ne pas avoir la plume ! Mais je ne suis pas un écrivain bien que jeune vers 10 ou 12 ans je voulais le devenir.
C’est un blogue ou forum de discussions.
One to one cela jase mieux et aussi c’est facile de s’arrêter de parler en cas de bruit ou si cela ne débouche pas plus. On peut aimer leur compagnie pareil…
Ben tant mieux pour vous si ça vous fait du bien de verbiager comme ça. Ca doit être une bonne thérapie. On voua laissera tranquille lorsque vous commettrez des généralisations qui vous font passer pour un mononcle !!
@14h19 Je suis oncle et fier de l’être. Mononcle et matante ? Il n’y a que de cela ici sur ce blogue mais c’est NORMAL ! À 35 ans ou plus, avoir des neveux ou nièces ou pas, on est automatiquement mononcle ou matante et il faut l’assumer, la jeunesse est terminée. Il faut l’accompagner d’un adjectif bien qu’on puisse parler de la mononclitude ou matantisation. Et tout est une question de degré.
Pour ce qui est d’être RINGARD ET KÉTAINE pour le mononcle bien vous l’êtes 10 000 fois plus que moi désolé.
D’habitude vous êtes correct bien que parfois dure de comprenure ou pas vite-vite bien aujourd’hui vous vous êtes dépassé en étant exécrable à mon égard.
Bravo le mononcle ! Un mononcle de Laval ? Peu importe.
Pas fort les insultes !! Encore une fois, vous l’avez affirmé vous-même : vous n’écrivez pas pour vous faire comprendre !! Méchant problème hein ?
Vous avez irrespectueux envers « les femmes » par votre grossière généralisation. Ecrivez mieux !!!
Lecteur-curieux
Et les hommes aussi veulent les DEUX. Une tigresse au lit et une bonne sœur pour le reste.
Les attentes des deux côtés peuvent paraître être irréalistes, contradictoires mais face à la complexité si on prend le temps de dialoguer, de s’apprivoiser de s’ajuster. Faire de la belle musique en duo ou danser en harmonie cela est possible.
On peut être prisonnier de paradigmes ou d’images.
Voir la femme soit comme la Sainte-Vierge soit comme la Putain. La femme ne veut être ni une ni l’autre ou une partie une et/ou l’autre mais pas être cela. Une prison mentale que cela peut devenir.
La maman aussi.
https://savoirs.usherbrooke.ca/bitstream/handle/11143/6509/MR94367.pdf;sequence=1
La justice qu’elle justice ? La Fontaine le disait déjà ii y a plus de quatre cent ans :*Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.*
L’affaire Rozon nous démontre bien qu’il n’y a pas qu’aux États-Unis que la justice est une question de pouvoir. Le plus ridicule dans tout ça . Hier à la télévision d’État Radio-Canada l’ancien ministre de la justice de Jean Charest, Jacques Dupuis, forcé de démissionner pour s’être servi de son influence auprès de la SQ pour permettre à un grand contributeur à la caisse électorale du PLQ d’avoir un permis de port d’arme, était chargé de commenter l’affaire !
J’ai bien aimé l’avocate qui lui a répondu que la commission Charbonneau tout comme l’affaire Rozon étaient des preuves du mauvais fonctionnement du système de justice québécois qui avec le fardeau de la preuve , ses délais indus et l’arrêt Jordan pour couronner le tout , permet maintenant aux crapules de s’y soustraire.
L’arrêt Jordan…. où comment effacer un coupable… sans effacer la victime!
Dans l’histoire plus haut il semble manquer des éléments. Si un procès était vraiment de dire toute la vérité, rien que la vérité juste la vérité on pourrait savoir et améliorer.
Bien non c’est un théâtre où la vérité est torturée ou cachée et chez la poursuite et la défense.
La torture est interdite mais c’est qui l’écoeurant qui a drogué le punch ?
L’alcool coulait à flots à part le punch ? Où cela le party ? Dans les résidences universitaires ? Je n’ai jamais habité là sauf un été. Et certaines filles étaient mineures (17 ans) ceux de 20 ans étaient parmi les plus vieux mais il y avait des hommes et femmes de 24 et 26 ans. D,autres de 23-24 ans étravaillaient pour l’école et faisaient une surveillance avec couvre-feu, les mineurs ne peuvent pas sortir du campus du moins pas le soir. Les majeurs doivent écrire leurs noms sur une feuille.
Des jeunes font un boxer party on y va pas. Pas d’alcool. Des jeunes femmes universitaires se font des pyjamas party. L’alcool est là ? Oui. Pas de gars dans leur party ? Pas celui là. Et plusieurs sont lesbiennes ou bisexuelles. Tenez vous avec les athlètes du sport féminin plus que masculin pour les partys.
Ah… On ne peut pas faire trop de règles ou prescrire des conduites et encore moins aux filles. Allons éduquer les gars ? Universitaires ils ne le sont pas encore ou les tentations sont plus nombreuses ? Qui pour les empêcher de basculer à commettre un crime ?
Elles sont belles les vertus et les valeurs chrétiennes.
Ce n’est pas la seule histoire d’horreur du genre qu’on voit et entend venant des états-désunis.
Quand les juges sont élus, on ne peut espérer l’objectivité et le jugement. Si le juge veut être ré-élu, il doit aller dans le sens de ses supporteurs chrétiens qui n’ont rien à cirer des femmes qui se font violées attendu que, selon la doctrine chrétienne, c’est entièrement de leur faute si ça s’est produit.
Comme disait un autre commentateur, les répulibans politico religieux n’ont absolument rien à envier aux talibans et aux exaltés de l’isis. Même idéologie anti-femme et mêmes dogmes misogynes.
Je suis certain qu’il y a des centaines de femmes et de filles du patelin qui disent que la victime l’a mérité et que l,agresseur est la victime. Y a pas pire qu’une femme pour en démolir une autre….surtout chez les radicaux religieux.
Pour les valeurs chrétiennes américaines, elles ne correspondent pas à celles qui m’ont été enseignées du temps de mon primaire ou de mon secondaire. Leurs valeurs sont très conservatrices et à mon époque ce n’était pas cela.
Et ils ne sont pas plus dans la mentalité judéo-chrétienne axée sur la culpabilité que l’on apprenait à dénoncer dans nos cours de philo au Cégep. Ils vivent cette culpabilité là mais de manière différente que le vivaient les gens de la génération de mes parents ou grands-parents. Dans la mienne s’il en restait un petit peu ce n’était pas relié avec la religion mais qui était très en baisse. Juste les tabous normaux de société mais pour nous la religion n’est pas une affaire de culpabilité ni de dogme ni de doctrine.
Imaginez encore Soeur Angèle, Michael Landon, Claude Lafortune, l’abbé Raymond Gravel, l’Arche de Jean-Vanier. Pour au hockey on voyait Ryan Walter, il est croyant et ce n’est pas un abruti.
On voyait Bill Donohue ? Plus cave et borné que cela, on espérait que ce soit rare. Rien à voir avec nos religieux à nous mais qui étaient parmi les derniers, ils n’ont pas de relève et ne s’en cherchaient pas, ils se sont faits remplacer par des laïcs après leur retraite. C’est une évolution normale. C’est le cas de ces Frères et des Soeurs aussi, toujours vivantes semble-t-il mais très âgées.
Ah une petite recherche sur une ,elle est décédée en 2015 cette soeur. Pas si âgée au final.
30 ans d’enseignement, retraitée de cette fonction depuis 1995.
L’autre Soeur est sur le site web de sa communauté et travaille encore pour elles et non dans l’enseignement. Quel âge ? 85 ans et plus facilement je dirais peut-être même proche de 90.
Moi qui pensais qu’il n’y avait qu’au Canada qu’il y avait des peines bonbon…
Mélamine nous l’a dit ; « Il faut des preuves tangibles. » Le machin du bonhomme ou une tache sur une robe, sinon, comme le disait son mari au « feeling » prodigieux : « On détruit la vie de pôvres hommes. »
Voilà le Nouvel Évangile selon Saint-Tiny et ses apôtres sudistes!
»Les femmes vont continuer à garder le silence … oh misère … » Apocalypse
Bien au contraire, le message devrait être n’attendez pas 20 ans avant de porter plainte.
Nous sommes dans un état de droit et il y a des règles à suivre et c’est bien ainsi.
Rozon est un salaud et même les salauds ont des droits que je défendrai bec et ongle. La parole de l’un contre la parole de l’autre, ça ne fait pas long feu en procès et même si le DPCP avait déposé des accusations, rien n’est certain qu’il y aurait eu condamnation. En droit, on ne peut prétendre que la parole de l’accusé est moins crédible que la parole de la victime et on ne peut rassembler plusieurs victimes pour en faire un procès collectif.
Ils leur reste leur poursuite au civil qui elle peut réunir la voix de toutes les victimes. Souhaitons qu’elles aient gain de cause.
Le canada a un des meilleurs système de justice au monde. il ne faudrait pas jeter le bébé avec l’eau du bain.
Manque d’éducation (ou mauvaise éducation), Machiste (ou peur de l’homosexualité), Esprit de meute (ou la peur d’assumer des choix divergents), Mépris pour les femmes (ou sentiment d’insécurité vis-à-vis d’elle), Incapacité de contrôler ses fantasmes (si tu as un surplus d’hormones, branles-toi et fiches la paix aux autres), Trip d’autorité (Qui dénote un grand sentiment d’infériorité)…
Bref les faux-fuyant ne manquent pas pour ses inadaptés de l’espèce humaine. Et pas d’excuses pour ses déviants pervertis. Et le « paradoxe » de ces gros matamores, une bien petite quéq… quand on les prend sur le fait. Quant aux Ro…on (et leurs supporteurs) de cette planète, je ne souhaite que le rejet sans rédemption à moins que des aveux complets et détaillés soient suivis d’une réinsertion sociale lente et productive.
Ah oui j’oubliais que dans le cas de Ro…on le « Innocent jusqu’à preuve du contraire » ne tient pas car c’est un récidiviste documenté et reconnu dans son propre milieu. Oubliez le petit enfant de coeur dans son cas, il est loin d’être le petit garçon repentant. Alors avoue mon « homme »!
@Danielm 2757
Pourquoi avouerait-il ? Il a de l’argent peut de payer les avocats nécessaires et la moralité et les remords ne sont visiblement pas son affaire.
Le témoignage de quatorze présumés victimes qui ne peuvent évidemment présenter de preuves formelles après le temps passé depuis les agressions dont elles auraient été victimes ne pèsent pas lourd dans la balance de la justice qui soit dit en passant est aveugle !
Vous avez raison en ce qui le concerne (qui est une cause de réhabilitation perdue d’avance), ce que je comprend moins, c’est ceux et celles qui le supportent encore. Ouais c’est comme pour Mom B. dans le fond c’est un bon gars (quand on a le canon sur la temple, ça facilite son jugement)
@Syl20_65 – 16h16
‘Bien au contraire, le message devrait être n’attendez pas 20 ans avant de porter plainte.’
Avec ce qu’on a vu cette semaine, pas certain que les femmes vont voir les choses de cet oeil. De plus, regarder ce billet de M. Hétu; on parle de 2016 et pourtant :-(.
Le système de justice et les policiers auront beau dire, on vous croit, mais … Ca ne va pas aider les plaignantes.
Rozon est un homme qui ne se sentira jamais coupable, d’ailleurs il le démontre, il nie continuellement toutes ces agressions. C’est inconcevable que les plaintes d’autant de femmes soient non recevables parce que l’agresseur a la présomption d’innocence. Quelle est leur présomption à ces femmes ?… elles sont face à des faits qui sont impossibles à prouver parce qu’il n’y a pas de témoins à ces agressions, il n’y en aurait pas nécessairement davantage même si l’agression avait eu lieu la semaine dernière.
Ils font une enquête, elles témoignent, on leur pose des questions intimes, on leur fait répéter plusieurs fois leur histoire. Mais du côté de Gilbert Rozon, il a le droit de garder le silence, donc il ne se contredit pas, il bénéficie du privilège de la présomption d’innocence, il est protégé par l’État.
Dans ces cas, il est très difficile de démontrer des faits, il faudrait qu’il y ait une révision législative des lois qui existent dans ces cas, sinon ça donne rien de porter plainte, vaut mieux se taire que d’endurer un traumatisme supplémentaire de revivre l’événement et de se faire débouter par les procureurs.
D’accord et c’est pourquoi il faut continuer de rendre public le cas Rozon car son enfer il devra le vivre en « liberté ». No mercy pour cet ancien petit Napoléon du rire.
Bailor university est une université privée chrétienne baptiste. 1*
Lorsque les autorités de l’université Bailor ont examiné le cas « Anderson », il semble bien qu’ils aient disposé privément et religieusement de la question.
C’est pourquoi Anderson aurait été, après enquête interne, suspendu de son titre de président de sa fraternité et autres punitions à l’avenant. On est en droit de présumer …qu’il a avoué sa faute personnelle devant un représentant de Dieu de cette institution. … c’est ainsi que ça marche quand des religieux se considèrent « Le Tribunal! »
Puisque les autorités de l’université ont sévi contre lui pour ses manquements vis à vis d’une jeune femme qui était en quelque sorte sous sa garde, comme président de la fraternité, et doublement sous sa protection quand il s’est offert pour la protéger à sa demande parce qu’elle se sentait en perte d’autonomie, il n’est pas douteux dans mon esprit que l’Université a jugé que la peine qu’elle lui avait imposée, bien qu’elle était bien en deça de la gravité du geste, faisait en sorte que Anderson ne pouvait être puni deux fois pour la même offense. … Ainsi raisonnent certains religieux dits chrétiens qui revendiquent dans leurs actes ou décisions l’autorité de Dieu comme supérieure à celle des hommes.
Genre: pauvre tit pit, qui serait sans avenir s’il avait un dossier criminel, pis son papa qui est un précieux donateur, pis et pis, mets en.
Il devient alors « normal » pour ces autorités religieuses d’une école privée d’exercer leur influence (lobby) auprès des autorités laïques (civiles) afin que la peine « laïque » soit réduite au maximum, pour voir confirmé leur pouvoir religieux atavique sur les consciences et les gens en s’assurant que les « punitions » qu’ils décernent ne soient pas doublées par les autorités civiles autorisées, pourtant les seules en fait à pouvoir entendre la cause de viol, qui en passant ne s’est pas passée « en classe ou à la chapelle », mais dans une salle considérée comme publique, parce que à accès public ce soir là.
Ça n’était pas le rôle des « curés » de Bailor de juger de ce crime contre la personne, un crime grave de viol, de viol avec préméditation si la consommation de la jeune femme était frelaté, possiblement par la drogue du viol, un viol répété 4 fois, tant la position d’autorité de Anderson
était claire et l’occasion et l’endroit favorables selon son estimation de s’en tirer indemne. … Et c’est ce qui est arrivé ou presque…
On croirait revivre les tourments de madame Blaisey Ford. Des boys clubs au sentiment d’immunité qui jouissent de conditions d’impunité…
1* » Despite assumptions to the contrary, students are not required to embrace the Baptist tradition to become part of the Baylor family and enjoy all that Baylor has to offer. »
https://www.baylor.edu/about/index.php?id=88782
Les avocats et les juges ont beau dire qu’ils ont suivi les règles de la justice, on voit ce que ça donne.
Quand est-ce qu’ils vont les changer les maudites règles pour qu’il y ait une vraie justice et une reconnaissance de la souffrance de toutes les victimes. Moi j’en connais tellement de femmes et d’enfants qui ont été abusés et violés que je pourrais écrire un livre juste avec des exemples concrets et véridiques.
Des petites filles placées en foyer d’accueil après un viol commis par le père, des jeunes filles abusées par leur psychologue, des femmes harcelées sexuellement par leur patron, des petites filles abusées par un grand frère et les parents qui ferment les yeux et le plus écoeurant ,des bébés amenés à l’hôpital avec du sperme dans l’estomac. La réponse à toute cette souffrance ? On ferme les yeux. Ou si quelqu’un parle on ne punit pas les coupables parce que tout ça se fait en cachette et qu’il n’y a pas de preuves.
Ce qui est détruit dans de tels cas, c’est la perte de la confiance en soi et envers les hommes.C’est très long à guérir.
On sait que ce ne sont pas tous les hommes et loin de là qui sont des abuseurs et des violeurs mais les femmes qui ont subi cette forme de violence restent méfiantes.
Depuis quelque temps les femmes dénoncent davantage mais quand l’offense n’est pas reconnue, c’est un deuxième traumatisme.
Je trouve que l’humanité n’est pas très évoluée sous certains aspects et c’est déplorable.
Le type s’en tire trop facilement, c’est évident…Justice humaine frelatée dans le présent cas!
L’amour véritable est encore trop mal compris, ces années-ci. Quel gâchis !
Quand on pense aux prédateurs sexuels qui pullulent sur Facebook et sur les sites de rencontres sans se faire prendre, on se dit que c’est un fléau et qu’il y a beaucoup de travail à faire.
Entre autres, ça ne ferait pas de tort à personne de lire et de méditer en profondeur le document de l’Unesco sur le respect. Il est distribué gratuitement dans les écoles des pays qui en font la demande. Ce serait bien si les médias en parlaient, s’il était disponible sur Internet et si on en faisait un débat de société.
Faut pas chercher de midi à 14h poue comprendre ce qui s’est passé. Le juge en question est un diplômé de Baylor. Les droits de la victime passent bien en arrière de la réputation de son alma mater, d’autant plus que si le juge veut être ré-élu, il ne peut pas se mettre à dos les alumni de Baylor qui sont très nombreux à Waco…
L’Université Baylor est une institution privée chrétienne. »
Donc l’un des endroits où une jeune femme est susceptible d’être violée. l’institution est pleine de jeunes crétins chrétiens ayant fait serment de chasteté avant le mariage et qui ont par conséquent les hormones complètement dans le plafond et… leur jugement complètement dans le pantalon !