Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

Congrès rose Getty

La vague rose des élections de mi-mandat ayant porté un nombre record de femmes au pouvoir n’a pas emporté avec elle les fameux «boys-clubs» qui sévissent en politique, surtout dans les coulisses du pouvoir. Les femmes qui occupent des postes de stratèges, de lobbyistes, de sondeuses, de directrices de campagne ou de collecteures de fonds peinent toujours à fracasser le plafond de verre, comme en témoigne une enquête publiée vendredi par le site Politico.

Plus de 50 femmes oeuvrant dans les hautes sphères de la politique américaine ont été interrogées dans le cadre de ce reportage. Même en cette «année de la femme», la vaste majorité des femmes interrogées estiment qu’elles sont toujours écartées ou ignorées lorsque les décisions déterminantes sont prises. Démocrates ou républicaines, c’est même le cas lors de réunions visant à conquérir le vote féminin.

«C’est ahurissant le nombre de fois où j’ai été assise dans une salle remplie d’hommes à devoir écouter les choses stupides et déconnectées qu’ils avaient à dire — ça me donnait l’envie de m’arracher les cheveux», a témoigné une consultante républicaine de l’Iowa. «Je suis littéralement le public cible que vous voulez rejoindre, peut-être que vous devriez me demander mon opinion sur le sujet», a-t-elle ajouté.

«Ils ne nous laissent pas prendre part dans la partie sexy de la politique», a pour sa part expliqué une ancienne collecteure de fonds issue du camp démocrate.

Au sein des firmes de consultants politiques qui vendent leurs services aux candidats à coup de millions, peu de femmes atteignent des postes de leadership, raconte l’article de Politico. Certaines femmes ont même témoigné que les dirigeants de ces firmes plaçaient parfois leurs épouses dans des postes de direction pour donner une impression de diversité lorsqu’ils tentaient de recruter de nouveaux clients.

Les intervenantes dans cet article ont aussi expliqué que les hommes ont tendance à recommander leurs collègues masculins. Et lorsqu’elles sont embauchées, les femmes peinent encore à se faire prendre au sérieux.

L’expérience sexiste la plus souvent vécue par les femmes qui ont collaboré à ce reportage était celle du «mansplaining» (mecsplication en français), cet acte où un homme qui en sait moins qu’une femme sur un sujet tente de lui expliquer de façon condescendante les tenants et aboutissants de cedit sujet.

En avez-vous assez entendu? Une femme qui occuperait un poste-clé au Congrès, mais qui a témoigné de façon anonyme dans l’article, en a rajouté une couche. Elle a expliqué qu’elle donnait toujours ses directives à son personnel en compagnie d’un homme, dont le seul rôle consiste à répéter ses ordres à ses employés masculins pour qu’ils les prennent au sérieux.

Année de la femme vous avez dit?

(Photo:Getty)

65 réflexions sur “Non, l’«année de la femme» n’a pas sonné le glas des «boys-clubs»

  1. Apocalypse dit :

    Wow :-(. Et si vous regardez le calendrier, vous allez contaster que nous sommes en … et oui, 2018! Oh misère, nous avancerions à pas de tortue et nous serions sans doute pas mal plus avancé. En fait, un bon nombre d’hommes, et plusieurs en position de pouvoir, ont les deux(2) pieds bien ancrés dans du béton armée.

    C’est à croire que pour ces hommes, ces, ou plutôt les, femmes ont une place et c’est à la maison à travailler pour rendre la vie la plus agréable possible pour le ‘maître’ lorsqu’il rentre chez lui.

    Il n’y a aucun, mais aucun doute que les femmes sont aussi intelligentes, sont l’égales des hommes, mais qui si on en voit (beaucoup) moins dans des postes de prestiges, de pouvoir, de science ou autres, c’est simplement parce qu’on ne leur donne pas la chance.

    Pourtant, avec ce qu’on voit dans notre société, sur notre planète, la perspective, la vision, les idées des femmes, on en a cruellement besoin.

    1. danielm2757 dit :

      En effet ce pourrait expliquer le marasme intellectuel de la plupart des dirigeants males actuels. Il faut comprendre que non seulement les femmes sont marginalisées des hautes sphères du pouvoir privé et public mais aussi les hommes qui assument le rôle égalitaire et sans sexisme des deux (ou plus) genres.

      Machisme, sexisme, racisme et fascisme font très bon ménage en ce moment. C’est aussi le comportement de la « meute » pour les plus « insécurisés » dans leur ignorance et la peur de l’autre. Car tous ces beaux machos sont souvent que des petites bêtes effrayées se réfugiant derrière leurs armes et faux privilèges menacés.Courage et couardise ne sont pas synonymes heureusement…

    2. Victoire dit :

      Pour ca
      Hillary aurait du gouverner
      Un petit 4 ans aurait suffit

  2. Toile dit :

    Hey, blondie, je veux du café…. et reste dans la cuisine après, un endroit que Dieu t’a désigné.

    L’example de cette conception archaïque vient de haut.: Pussy Grabber in chief. Républicains, Démocrates, peu importe. Tout est bon pour maintenir la moitié de l’humanité dans des carcans insensés. Tu peux être vieux croûton peu importe ton âge.

  3. Apocalypse dit :

    ‘«C’est ahurissant le nombre de fois où j’ai été assise dans une salle remplie d’hommes à devoir écouter les choses stupides et déconnectées qu’ils avaient à dire — ça me donnait l’envie de m’arracher les cheveux»…’

    J’ai adoré ce paragraphe! Toujours stupéfiant de voir des évidences qui ne le sont pas pour certains.

  4. Toile dit :

    Il y a une forme claire de cynisme entre le rose du feu d’artifice surplombant l’edifice de Washington et la teneur du billet, un feu d’artifice pour ne pas dire un feu de paille. Le paraître prime sur le être.

    1. Achalante dit :

      N’oublions pas l’obélisque, symbole phallique, qui bloque en partie la vue de ces feux d’artifices. Oui, excellente image pour cet article.

  5. Martin cote dit :

    le monde évolue à petit pas et nous sommes encore dans un monde très patriarcal………au USA……il y a encore beaucoup à faire avant ques les femmes puissent vraiment être prises au sérieux… …mais des femmes émergent petit à petit et prennent tranquillement leur place……il ne faut pas oublier certaines idées archaïques véhiculées par les religions, les évangélistes, les mormons et même la religion catholique qui voie encore la femme inférieure à l’homme……

  6. Anne-Marie dit :

    C’est renversant! Que la présence d’un homme soit nécessaire pour qu’une femme du Congrès soit prise au sérieux, c’est le bout de la marde! On est en 2018 dans la supposée plus grande démocratie du monde! Je pense que l’on a rêvé pendant un bon moment. Ce pays n’avait qu’un très beau vernis. Maintenant que ce vernis est tout écaillé, on voit la vraie république de banane qui était cachée en dessous.

  7. Gilbert Duquette dit :

    Je ne sais pas pour le démocrates mais pour les républicains, tant qu’ils peuvent faire passer des lois restrictives limitant le pouvoir des élus démocrates(Wisconsin), le GerryManding restreignant le droit de vote ciblant les démocrates pourquoi se casser la tête pour écouter ce et tenter de comprendre les minorités telles que les Afro-Américains, les latinos, les femmes***.

    Eh oui pour un républicain au pouvoir, la femme fait parti des minorités ethniques car elle revendique et qui revendique???? Les minorités bien sur.

  8. Guy LB dit :

    Et cette condescendance,
    issue d’un sentiment de supériorité à l’égard des femmes encore solidement ancré chez la majorité des hommes, existe depuis les débuts de l’humanité. Elle a le même âge que l’espèce ! Cette tare, qu’on peut pratiquement qualifier de génétique, n’est pas prête d’être éradiquée.
    Elle diminue en suivant la courbe de prise de conscience, tant chez les hommes que chez les femmes, de l’égalité dans la différence, une notion plutôt récente qui s’installe dans les esprits à la vitesse de l’avancée de l’éducation chez les humains. Impossible d’évoluer plus vite.

    Voilà qui me paraît une excellente raison pour qu’une société fasse de l’éducation sa priorité numéro un. Tout le reste — prospérité, paix, santé, … — viendra par surcroît.

    La présidence américaine courante, dont on se désole tellement, est un bel exemple de ce que produit l’absence d’éducation.

    1. Achalante dit :

      Je me dois de vous contredire. Il y eut des époques et des nations où la femme avait toute sa place. À l’âge de pierre, la femme était une quasi-déesse, car on croyait (semblerait-il; on n’a pas de témoignage écrit! 😉 ) qu’elle contrôlait la reproduction; donc qui aurait le privilège d’avoir un enfant d’elle. À l’antiquité, de nombreuses femmes ont pris le pouvoir, ou ont été dans l’armée. La légende des Amazones serait l’amalgamation de plusieurs tribus ayant soit des armées strictement féminines, ou des armées mixte.

      Mais à partir du Moyen-Âge et de la renaissance, l’histoire a été réécrite pour supprimer ou minimiser le rôle des femmes. Je vous suggère le site (voire même le livre) Rejected Princesses https://www.rejectedprincesses.com/ pour avoir une idée plus proche du vrai rôle des femmes dans l’histoire.

  9. eau-vive dit :

    Pour la reconnaissance des droits des femmes, on revient de très loin.
    Plusieurs petites et grandes batailles ont été remportées mais la grande victoire n’est pas encore à notre portée.
    Cette victoire sera remportée quand ce sera normal qu’une femme occupe un poste prestigieux et qu’elle soit prise au sérieux,
    quand ce sera normal qu’une femme gagne le même salaire que les hommes pour un travail équivalent, quand ce sera normal qu’une femme soit jugée sur ses compétences et ses réalisations plutôt que sur son apparence, quand ce sera normal qu’une femme soit tout simplement écoutée pour ce qu’elle a à dire et non tournée en dérision par des petites farces plates.
    Les batailles que les femmes ont à mener maintenant sont beaucoup plus subtiles qu’auparavant et c’est ce qui est insidieux parce que souvent on ne se rend même pas compte de toutes les petites humiliations, dépréciations et rejets qu’on fait subir aux femmes.

    Cette victoire sera remportée quand de plus en plus de femmes oseront se lever debout pour oser exprimer ce qu’elles ont à dire, oser dire non quand quelque chose ne leur convient pas, oser s’affirmer pour faire valoir leurs idées, oser affronter la peur de ne pas être acceptées ou appréciées, oser être différentes
    Affirmer ses droits c’est facile quand on le fait en gang à l’occasion d’une marche par exemple. Ce qui est le plus difficile c’est l’affirmation au quotidien dans son milieu de travail ou familial parce que on s’adresse à des personnes qu’on aime et à qui on ne veut pas déplaire.Il ne faut pas attendre que les autres se tassent pour nous faire de la place, il faut prendre notre place sans complexe.
    Il est là le vrai courage.

  10. J’imagine que même chez-nous (Québec) il doit encore en exister, nous avons enlever les tavernes, mais je suis certaine que les hommes se sont trouvé un endroit ou prendre une bonne bière entre hommes doit exister, mais c’est autre chose. Les hommes de pouvoir, ceux qui exercent une grande influence on encore des endroits ou discuter seulement entre hommes se fait encore,ceux qu’on ne voit pas qui tire les ficèles derrière les partis, un homme comme notre pm Justin Trudeau ne commande pas il obéie à ceux qui sont derrière le rideau, il n’est pas encore assez mûre pour faire parti du clan.Ce n’est pas qu’au USA partout dans les démocraties occidentales ça existe et c’est pas prêt de s’arrêter, sauf qu’aux USA pour l’instant c’est une marionette qui fait semblant de gouverner et ça a le mérite d’être franc et net, même si on nomme des femmes pour les apparences. Je ne dis pas que ces femmes n’ont pas de pouvoir, mais elles ne feront jamais partie du cercle.

    1. Lecteur-curieux dit :

      Pour les tavernes, une femme très impliquée dans le sport amateur en région y allait et était amie de ses hommes là. Devenant one of the boys mais ayant réellement les mêmes goûts et intérêts que ces hommes. Cela aurait été bien qu’il y en ait plus.

      Ils parlent de la théorie du genre de nos jours mais que des femmes aient des intérêts réputés comme masculins, traditionnellement ce n’est pas nouveau.

      L’identité ou l’orientation sexuelle était moins discutée. Plusieurs vieux garçons et vieilles filles et dont certains donnent leur vie au sport amateur ou professionnel.

      ___________________________

      Pour la politique, les affaires ou la carrière cela prend le soutien des proches.

      Des clientes au bureau, des professionnelles gagnant 250 000$ et plus il y a 15 ans, leur conjoint pouvait avoir comme emploi que de faire des commissions pour la société de gestion de madame ou un autre était chauffeur de taxi. Un des deux plus en avant, l’autre plus en retrait. Des jeunes femmes faisant bien dans leur domaine étaient deux associées. D’autres qu’on voit, le couple est high profile bien ils sont associés en affaires. Comme aussi une dame plus âgée rencontrée il y a 5 ans dirigeant une entreprise familiale avec son époux et ses enfants. Ils sont tous impliqués.

      Il n’y a pas de recettes magiques on ne peut qu’essayer de tirer des leçons par l’observation et adopter une approche systémique si on veut atteindre des objectifs plutôt que frapper un mur en cherchant des coupables.

  11. Mabuse dit :

    Boys-club??

    Plutôt Gramps-club, avec une moyenne d’âge de 61,8 ans chez les sénateurs et de 57,8 chez les représentants!!

    1. Lecteur-curieux dit :

      Good. Des privilégiés mais ici des DINOSAURES qui réussissent à maintenir leurs privilèges et pouvoirs et il y a des JEUNES et des FEMMES qui sont leurs complices.

      Une patronne AUTOCRATE, RÉACTIONNAIRE et très conservatrice c’est pire qu’un homme avec plusieurs autres défauts.

      Pour aller au pouvoir cela prend de la drive, de l,ambition, de l’audace et aimer la compétition.

      Mais pour être un bon dirigeant, un bon leader rendu au pouvoir, il faut savoir être humble et savoir que le succès repose d’abord sur l’équipe. Il faut des qualités de rassembleur et être capable d’élever nos collaborateurs.

      Cela est paradoxal. Pour y accéder c’est la lutte pour bien diriger c’est penser aux autres avant de penser à son EGO.

      https://www.ischool.utexas.edu/~l3871sio/brpresentation/presentation13/trammel%5B1%5D.pdf

  12. bloganon dit :

    « la vaste majorité des femmes interrogées estiment qu’elles sont toujours écartées ou ignorées lorsque les décisions déterminantes sont prises »

    Très éloquent. Cela permet de mieux mesurer l’exploit d’Hillary qui a réussi à obtenir 53 % du vote en 2016 malgré tout le venin qu’on lui a craché à la figure.

    1. A.Talon dit :

      Un remarquable exploit, en effet. 3 millions de voix de plus que le candidat moscovite. N’eut-été de la tricherie systématique et des attaques vicieuses de la partie adverse, elle aurait certainement été la première femme de l’histoire de ce pays à accéder à la Maison-Blanche en tant que POTUS.

  13. A.Talon dit :

    «Elle a expliqué qu’elle donnait toujours ses directives à son personnel en compagnie d’un homme, dont le seul rôle consiste à répéter ses ordres à ses employés masculins pour qu’ils les prennent au sérieux.»

    Cela évoque le film français «L’Associé» (1979) avec Michel Serreault où un homme au chômage s’invente un associé de façon à accroître sa crédibilité pour son nouveau cabinet de conseiller financier. Le remake américain de 1996 avec Whoopi Goldberg est peut-être encore plus pertinent puisqu’il est plus rapproché de nous dans le temps et qu’il porte cette fois-ci sur les difficultés d’une femme noire à percer le plafond de verre de la haute finance new-yorkaise.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Associ%C3%A9_(film,_1979)

  14. noirod dit :

    Pas surprenant. L’ exemple vient habituellement d’ en haut mais puisqu’ on est dans une époque de nivellement par le bas je ne vois pas ce qui va en inciter a viser dans ce sens ,homme ou femme. Il y a une génération au pouvoir qui s’approprie tout et qui se vautre dans l’ assiette au beurre comme des porcs. Mais la durée de vie a beau avoir été allongée, ca reste que fatalement un jour…et pis ton pouvoir, ton cash tu ne l’ emporte pas avec toi sous les pâquerettes.
    C’est pas seulement au niveau politique que ca se joue ,c’ est aussi la réalité des entreprise, des religions ,des sports etc etc etc. Il y a heureusement des exceptions parfois et c’ est triste de dire que ces femmes sont encore en 2018 des défricheuses.

    Bref ca va prendre du temps et un gros nettoyage suffisant pour laisser la place a de nouvelles idées inspirantes et motivantes pour que d’ autres veuillent y consacrer vie et carrière. En ce qui me concerne j’ ai vraiment hâte qu’une femme prenne la place du gros épais et de son troupeau d’apôtres grisonnants. Ne me fais pas d’illusion mais je préfère rêver en couleurs qu’ en brun.

  15. A.Talon dit :

    «La vague rose des élections de mi-mandat ayant porté un nombre record de femmes au pouvoir n’a pas emporté avec elle les fameux «boys-clubs» qui sévissent en politique, surtout dans les coulisses du pouvoir.»

    À force de multiplier ces vagues roses d’une élection à l’autre, les femmes y parviendront. Si de simples vagues d’eau peuvent refaçonner avec le temps un littoral complet, je ne vois pas pourquoi les mentalités ne pourraient pas elles aussi changer avec le remplacement des générations. Regardez l’âge moyen du soi-disant cabinet orangé: la soixante-dizaine bien sonnée. Ces gens représentent le passé plus que l’avenir.

  16. kelvinator dit :

    «mansplaining»
    Vous avez la mauvaise définition.
    C’est plutôt une attaque sexiste contre les hommes en les accusants d’avoir tort parce qu’ils sont des hommes.

    On tente d’accoler la condescendance à l’homme, alors que nous savons tous que ce n’est pas une qualité exclusive aux hommes. Autrement dit, c’est un sophisme ou on attaque la personne plutôt que l’argument, en l’ocurence le seul fait d’être un homme vous disqualifie.

    Ironiquement, dans un article dénonçant que les femmes ne sont pas pris aux sérieux seulement parce qu’elles sont des femmes…

    Si on veut s’attaquer aux excès sexistes de certains, ce serait au moins minimalement nécéssaire de faire de même dans ces accusations? Éviter d’utiliser le sexisme… pour dénoncer le sexisme?!

    Au final, je suis surtout renversé de ne voir aucune statistiques. Aucune!?
    Une enquête d’opinion, auprès de 50 personnes, ce n’est certainement pas la représentation statistique la plus crédible. Dommage qu’un sujet aussi important, celui des injustice en milieu de travail, ne soit pas appuyé par des chiffres.

    1. bloganon dit :

      « C’est plutôt une attaque sexiste contre les hommes en les accusants d’avoir tort parce qu’ils sont des hommes. »
      Faux, C’est simplement la description d’un comportement répandu.

      1. kelvinator dit :

        Répandu chez les hommes et les femmes, or, cette étiquette péjorative s’applique uniquement aux hommes, peu importe si l’homme a raison ou pas. C’est surtout une manière évidente pour les femmes de discréditer des critiques sans même s’attaquer aux critiques, mais en s’attaquant au simple fait qu’un homme les émet. Oui, plusieurs hommes sont condescendant, de même que des femmes qui accusent les hommes de mansplaining. Tout les deux sont condescendant, mais seulement les femmes qui utilise ce terme réduise ce comportement au sexe, qui est par définition, sexiste, car discriminatoire basé sur le sexe.

        Ce ne sera plus sexiste le jour ou les femmes aussi seront accusé pareillement, puisque comme vous l’indiquez, c’est un comportement largement répandu, chez les deux sexes.

    2. Gilbert Duquette dit :

      @ Kelvinator

      …C’est plutôt une attaque sexiste contre les hommes en les accusant d’avoir tort parce qu’ils sont des hommes. …

      C’est que ce comportement lié à la majorité des hommes en politique en est un qui est amplement vécu au quotidien et le dénoncer n’est aucunement être sexiste.

      Est-il sexiste que de dénoncer des comportements retrouvés très très majoritairement chez les hommes comme par exemple le harcèlement sexuel, le viol, la violence physique, ou encore la discrimination (allez voir les statistiques) salariale envers les femmes???

      Alors pourquoi cela serait-il de la discrimination inverse lorsqu’il s’agit de comportements et situations où aux USA, l’homme écarte ou ignore systématiquement les femmes du processus décisionnel en politiqu???e

      1. kelvinator dit :

        C’est sexiste, la preuve : on prend un comportement largement répandu ; la condescendance.
        Un comportement fait à la fois par les femmes et les hommes. Or, lorsque ce sont des hommes qui le font, cela devient préjudiciable, plus mauvais, parce qu’on caractérise ce comportement comme étant misogyne.

        Autrement dit, on utilise cette expression pour attribuer des intentions aux hommes, alors que rien de semblable n’est fait pour les femmes. On proteste avec raison que les femmes qui crient sont hystériques simplement parce qu’elles sont des femmes. C’est une attaque sexiste, non? Pas mal tout le monde peut s’entendre pour dire que oui!

        Même la définition donné par Mme Cameron est à mon sens mauvais, puisqu’il stipule : « qui en sait moins qu’une femme sur un sujet ». Comment savoir s’il en sait moins? Sur quel base logique s’appuie cette définition? Aucune, ce terme est tellement flou que n’importe qui peut lui donner la définition qu’il veut. Pareil comme Troll ou fasciste. Les américains sont devenus excellent dans l’art d’attribuer des étiquettes, parce que c’est une société tribale. Donner une étiquette bloque toute tentative de discussion, puisque vous êtes déjà injustement titré comme si, comme ça, sans réelle raison. Bref, un homme parle à une femme d’une manière qu’elle n’aime pas ; paf, manplaining. On évite ainsi totalement l’argument pour attaquer uniquement la personne. On appel cela un sophisme.

        « Est-il sexiste que de dénoncer des comportements retrouvés très très majoritairement chez les hommes »
        Votre comparaison est tout à fait fausse et n’a absolument aucun lien avec mansplaining. Aucun.

    3. Lecteur-curieux dit :

      C’est une réalité qui existe pour de vrai, cependant il y a des femmes peu parlables et féministes radicales qui sont très promptes à vous accuser de cela et ont un ego immense. Cela ne leur enlève pas leurs réalisations mais si l’homme est blanc, la femme pouvait être noire et la contredit elle ne le prend pas et fait cette accusation là.

      L’arrogance et la condescendance venait d’elle. Impossible de discuter sans que ce gros ego y voit une attaque personnelle sur ses compétences alors qu’on aurait eu exactement le même discours avec un homme mais lui peut simplement vous ignorer. Débattre ce n’est pas facile et pas tous les lieux sont excellents.

      Des fausses accusations peut mener à avoir réellement des doutes sur la compétence de la personne mais il vaut mieux lâcher prise. Dans des milieux de gauche aussi de génération disons Y, certaines ne sont pas parlables tellement elles sont doctrinaires. D’autres c’est plus let agree to disagree. Débattre en ligne n’est pas vraiment possible le sujet est trop complexe. Pas celui du plafond de verre cette fois là mais plus la galanterie.

      Pour l’autre sujet où l’on s’est fait accuser il impliquait des dimensions économiques et dont la personne n’a jamais entendu parler et cela la choque de se faire partager des connaissances. Un homme lui cela ne l’avait pas choquer ne sentant pas qu’on remet son expertise en question. Parler de gestion avec un chef cuisinier ? Et ce n’est pas car une personne est un homme ou une femme, blanche ou noire, dirigeante ou journaliste qu’elle est arrogante ou très à pic, très susceptible, n’acceptant pas la critique et regardant le statut social de la personne plutôt que les arguments.

      Ah… pas facile…n

      1. kelvinator dit :

        Ce n’Est pas seulement mon avis, une psychologue la partage aussi, et l’explique plus clairement :
        « But mansplaining is also problematic in the gender-stereotypic assumptions it makes about men (see Cookman, 2015). Misandry doesn’t promote equality, nor does it undermine misogyny. Yes, mansplaining is sexist and boorish, but the term isn’t fair to the many men who support gender equality (and don’t mansplain). Moreover, men don’t have a monopoly on arrogance or condescension—women are quite capable of both.

        Mansplaining has caught the popular imagination because it provides a label for a common and offensive social reality: Women are often assumed to be ignorant and unintelligent, at least compared to men. Having a label for something is useful in that it makes it more visible, potentially working to erode both the behavior and the sexist assumptions that drive it. But it risks becoming a means of trivializing mansplaining as not worthy of real outrage and of degrading men generally (Cookman, 2015). »
        https://www.psychologytoday.com/ca/blog/it-s-man-s-and-woman-s-world/201603/the-psychology-mansplaining

        Cookman. 2015. “Allow me to explain why we don’t need words like ‘mansplain’” The Guardian. https://www.theguardian.com/media/mind-your-language/2015/feb/12/allow-me-to-explain-why-we-dont-need-words-like-mansplain

  17. Lecteur-curieux dit :

    Les boys club existent toujours mais une partie du discours féministe n’en aborde que certains aspects et en opposant trop les hommes versus les femmes.

    Des hommes de pouvoir ne sont nullement représentatifs de la majorité des hommes. Et si on prend une Margaret Thatcher à l’époque, c’est une femme mais qui a mis en pratique des valeurs dites très masculines.

    Au Québec, Lise Payette dans le temps était authentiquement féministe mais tout en ayant une drive exceptionnelle sinon jamais elle n’y serait parvenue avec la SAAQ ou pour la protection du consommateur.

    Une ancienne patronne est ou a été sur les CA les plus prestigieux. Il faut aimer le pouvoir . Aimer au moins en partie les gens de pouvoir plutôt que juste dénoncer.

    Des filles du secondaires occupent des postent de commande dans leur domaine, elles étaient toutes deux dans le sport d’élite. Une rêvait du journalisme sportif d’être la prochaine Danielle Rainville.

    “I wanted to be Danielle Rainville,”

    ” Her something else was engineering. She graduated from Ecole Polytechnique in 1994. Lemieux then took a stab at sportscasting, enrolling in a local broadcasting school. That’s as far as it went. I realized two things early on: I don’t like criticism, which goes with the job, and I didn’t like the rivalry. When you messed up, others were happy about it, because they thought it made them look better.”

    http://lsrgesdev.ca/en/annie-lemieux-team-player/

    On pourrait en nommer une autre aussi.

    En politique, dans le journalisme et dans certaines entreprises , les rivalités, les luttes de pouvoir prennent plus de place que l’esprit d’équipe.

    Et ces games là, il n’y a pas que les femmes qui détestent cela. Des hommes se sont faits brisés, humiliés d’autres ce sont battus et ont gagné devant un tribunal mais leur carrière dans leur domaine était finie. Le type s’étant fait remarquer il a eu une chance en politique mais il devait gagner ses élections.

    Traditionnellement la politique est un milieu pour ceux qui aiment se battre que ce soit pour des principes ou des valeurs. Dans le RIASEC, on parle de la lettre E entrepreneur, pourtant madame Lemieux l’est beaucoup, mais c’est le travail d’équipe qui dirige mais avec son équipe comme une capitaine dans une équipe sportive.

    Perso je ne m’oppose pas formellement aux quotas mais j’essayerais de les éviter néanmoins je conclus qu’ils sont souvent inévitables, les privilégiés veulent défendre leurs chasse-gardée. Ils sont plus des privilégiés qu’uniquement des hommes.

    Allez le sport, dans la WNBA, le Sparks de Los Angeles ont nommé un coach ancien joueur de la NBA dont l’expérience en coaching est peu impressionnante. Autant la présidente que la DG sont des femmes, elles n’ont pas considéré d’autres candidats vraiment. Les journalistes couvrant la WNBA hommes ou femmes mais tous ou pas mal tous de gauche progressiste sont plutôt sceptiques sur cette embauche ou sur la démarche menant à cette embauche. Derek Fisher, le nouveau coach.

    Pour faire de la politique aussi s’ils ne s’étaient pas faits approcher plein de candidats ne seraient jamais aller dans ce milieu souvent hostile ou perçu comme tel. Et encore plus pour une femme ? Oui. En même temps, il faut de l’audace et le tempérament qui va avec. Attendez-vous à recevoir plein de critiques injustes et à des attaques partisanes. Ils n’ont pas le temps de s’expliquer non plus.

  18. Loraine King dit :

    On a qu’à lire un peu, même wiki donne un bon éclairage, sur la saga du Equal Rights Amendment pour comprendre la situation étatsunienne. Au Canada nous avons eu des politiciens qui ont eu le front, ou le courage, de couler dans le béton solide le principe de l’égalité de femmes aux hommes en droit. Ceci n’est pas le cas aux ÉU où le ERA fit un échec.

    Tout ceci n’est pas étranger au royaume d’Elizabeth II – ce n’est pas une coïncidence que l’église anglicanne soit une exception, la (seule?] congrégation chrétienne qui ait accepté le,sacerdoce des femmes.

    1. Loraine King dit :

      Notons aussi qu’au Royaume-Uni les femmes ont non seulement eu accès à la prêtrise dans la religion d’état mais elles ont deux fois occupé le poste de premier ministre dans la reigne d’ER.

      Dans ce vieux système, archaïque dit-on, des femmes ont réussit là où la république a échoué – dans des pays “civilisés” et riches que les ÉU ou la France.

      Il y a des états qui ont voté pour retirer l’appui que leurs prédécesseurs avaient accordé au Equal Rights Amendment, pour la simple jouissance de réaffirmer que les femmes américaines ne sont pas égales aux hommes. On recule! Quel symbole du mépris qui anime le Lock Her .

  19. Victoire dit :

    Pour la fillette ,
    Rien ne vaut le modèle d une mère qui s assume comme égale tranquillement et calmement face à son époux qui respecte et aime cette force chez sa femme
    Et valorise sa fillette

    Cette fillette devenue femme
    Aura intégré ces valeurs inestimables qui feront d elle une femme crédible et respectée

  20. Victoire dit :

    Bon d accord. C est un peu à l eau de rose
    Mais je suis convaincu que l assurance et la force tranquille d une femme commence à se construire en très bas âge face aux modèles féminins qui l entourent
    Et surtout à la façon que ces dits modèles féminins se laissent respecter ou non par les figures masculines environnantes
    Voilà

  21. jeanfrancoiscouture dit :

    La gestion du pouvoir par et pour les hommes est un sujet facile puisque les fameux «Boys’ Clubs» qui excluent d’emblée les femmes existent vraiment. Or, la possession et l’exercice du pouvoir vont bien au-delà de cette évidence. Les cercles du pouvoir sont également des cercles idéologiques, politiques, sociaux et même, dans certains cas, religieux. Que vous soyez un homme ne constitue pas le Sésame si vous n’adhérez d’abord pas à l’idéologie du «Club».
    Parlez-en à tous ces hommes qui ne partagent pas l’idéologie dominante, que ce soit au sein d’un parti politique national, d’une assemblée de conseil municipal de petite localité où il n’y a même pas de parti politique municipal, d’une association de n’importe quel type, etc. Vous pensez vraiment que l’on va vous confier quelque responsabilité que ce soit si vous êtes d’une frange différente de la masse qui s’est installée au pouvoir? Vous pensez vraiment que l’on va vous inviter à ces petites rencontres informelles où l’on met au point les stratégies? Et cela n’a rien à voir avec votre genre (sexe) puisque vous êtes aussi un homme? (Ou une femme dans les cercles dits de femmes comme le sont certaines associations ou comités)?
    L’exclusion des femmes des cercles dits «Boys’ Club» ainsi que le fameux plafond de verre sont les saveurs du jour concentrant le problème sur la question du genre (sexe), occultant la vraie question qui porte sur le pouvoir, son exercice et son partage. Les vrais gens de pouvoir, hommes ou femmes, sont généralement d’avis que le pouvoir est fait pour être exercé et non «partagé». Pour beaucoup de gens de pouvoir, un pouvoir partagé est, au mieux, un pouvoir dilué et au pire, un pouvoir perdu.

    1. gl000001 dit :

      Excellent !

    2. Victoire dit :

      Intéressant !

    3. Lecteur-curieux dit :

      Les «vrais» gens de pouvoir ? Parce que c’est encore l’idéologie dominante en Amérique du Nord et que les progrès restent très lents. Ce qui a été appris en management en première année universitaire il y a plus de 25 ans est très peu mis en pratique. Plus qu’avant mais la majorité reste dans le management traditionnel selon la définition d’Omar Aktouf.

      Cela dépend aussi des milieux et des cultures. Felipe Alou au baseball était un gérant plus ouvert très loin du boss qui doit être «chien». Comme Bernard Geoffrion percevait le travail coach dans la LNH, il n’était pas un homme assez dur et pourtant il avait permis de relancer Pierre Larouche avec Ruel aussi mais où cela ne fonctionnait plus l’année suivante.

      Partage ou exercice ? Les deux. Mon ex-patron, pas Québécois d’origine ne se sentait pas attaqué ou menacé dans son ego par chaque critique. Un homme qui sait être humble autant avec ses employés que ses clients. Il reste que c’est lui le patron, un petit cabinet comptable c’est différent, c’est pas tout le monde qui veut être associé ou avoir son cabinet solo car même si la rémunération est plus élevée, les risques le sont plus. Le collègue bras droit aimait bien mieux sa position de salarié.

      Un autre fonctionnant différemment engageant des gens que pour les impôts ou peut-être aussi quelqu’un pour le remplacer graduellement mais ne veut pas donner sa clientèle.

      Une place eux non pas en cabinet se cherchait un superviseur mais de la façon que je voyais cela cela ressemblait à un genre de contremaître mais de la comptabilité. Et aller pousser dans le derrière des gens peut-être moins formés mais plus expérimentés. J’essaye quasiment de changer le poste, travailler avec eux 5-6 mois avant de les diriger. Mais non. Vous le voulez pas ? Ils sont allés chercher ailleurs. Je déteste cela jouer les boss et je n’aurais pas eu assez de crédibilité.

      Les entreprises dans plusieurs cas sont des 40 et 50 ans en arrière au niveau de la gestion. Pas sur toute la ligne.

      Dans des places innovantes, dans le milieu de l’éducation supérieure, dans celui sans but lucratif, dans ceux communautaires et culturels dans des milieux féminins notamment le sport féminin là vous avez des avancées intéressantes.

      Quand on est plus «conseiller» ou «intello» on ne veut pas exercer le pouvoir, on veut plus l’avancement du savoir, des savoirs, savoir-être et faire et voir certaines idées appliquées.

      On la veut pas la job du président ou l’associé mais celui fermé peu transparent veut tout garder pour lui et ne pas vous impliquer dans ses décisions et se sent menacé.

      Le véritable homme de pouvoir est plus celui qui sait partager. Pas tout, tout, tout. C’est quand même incroyable l’EGO. Évidemment, on réussissait à parler parfois à un VP-Finances ou autre haut dirigeant alors jeune homme et certains étaient très attachés au statut social et à la hiérarchie.

      1. Loraine King dit :

        Si l’état doit exercer un quelconque pouvoir sur l’homme, aucun homme, aucune femme ne peut exercer ce pouvoir seul(e), sans le consentement du peuple.

        La meilleure chose est de ne jamais avoir un homme ou une femme qui peut exercer ce pouvoir seul(e).

        Que Dieu protège la reine!

      2. gl000001 dit :

        « Que Dieu protège la reine! »
        Vous vous contredisez ?

      3. Loraine King dit :

        Pour gl000001 – Notre monarque a tous les pouvoirs mais aucun qu’il peut exercer sans l’autorisation d’une majorité de citoyens élus par le peuple. L’élection du chef d’état dans certaines républiques leur confère une légitimité démocratique que je ne n’accorderais jamais à une personne seule.

        C’est clair : le chef d’état au Canada n’a aucune légitimité démocratique sauf celle que lui impose une majorité de citoyens élus par le peuple.

        Allez comparer l’usage que fit ER II du pouvoir* de pardonner un crime à l’usage qu’en firent certains présidents américains, incluant l’exonération accordée à Nixon. Je suis devenue monarchiste lors du Watergate, et quelques décennies plus tard l’actualité et les réalités de la vie démocratique dans les monarchies constitutionnelles ne font que valider mes choix.

        *pouvoir exercé sur l’avis du premier ministre seulement

    4. gl000001 dit :

      Et plus on est haut dans le hiérarchie, plus on veut garder le pouvoir et moins on le partage. A un certain point, ça devient de l’idéologie.

    5. Layla3553 dit :

      @jeanfrançois couture

      Je partage votre opinion, pour faire court j’ai fait de la politique municipale, pour le député de ma région, j’étais « la blonde » qui lui causerait des problèmes, oui il a eu des problèmes mais pas parce que j’étais blonde.
      Mes parents avaient des commerces et une ferme et je me suis mariée à un fermier qui avait l’âme d’un gentleman Farmer, a 35 ans je me suis retrouvée sur le marché du travail, je manque de temps pour élaborer, mais j’en aurais long à dire, ce que je peux dire, j’étais la nouvelle et je devais avoir un comportement effacé de nouvelle recrue, les femmes toujours les femmes mon problème, les femmes se plaignent de la domination des hommes que je ne nie pas mais « watch out » quand la femme prend le pouvoir, si c’est une assoifée de pouvoir et non de justice sociale, tu as besoin d’être fait forte.

      Le pouvoir n’a pas de sexe comme tel, je ne suis pas une féministe militante, mais quand j’entends une femme dire qu’une femme ne peut pas être présidente des USA, il vaut mieux que je me censure.

      Un homme a fait de moi une femme fière d’être une femme …mon père. Cet homme aurait 92 ans,mais il était dans la lignée des hommes qui respectent les femmes. Merci pour votre excellent commentaire. Layla,

  22. Gilles Morissette dit :

    Excellente chronique qui nous rappelle que la bataille pour l’égalité homme-femme est loin d’être terminé. Même si nous sommes en 2018 (bientôt 2019), les « Boys Clubs » ont la vie dure et ce n’est pas demain la veille que les femmes vont percer le plafond de verre.

    Je viens de terminer la lecture du livre « Chantal Machabée, Désavantage numérique » (Guillaume Lefrançois, Éditiions Hurtubise, 2018). Il raconte comment cette journaliste sportive a dû vaincre plusieurs préjugés et les réticences de certains amateurs de sports afin de faire sa place. Grâce à sa détermination, son éthique du travail ainsi que le support de ses collègues du réseau RDS et de son entourage, elle a su se bâtir une crédibilité certaine et s’attirer le respect de tous.

    On dit que la politique est un sport de contact où tous les coups sont permis. Tant que les « Boys Clubs » existeront, c’est une réalité à laquelle les femmes désirant se lancer en politique devront faire face.

    Ce n’est pas avec le Pussy-Grabber-En-Chef et les enfoirés de salopard de Répugnants que les choses vont changer. On a pu le constater par le traitement qu’a subi la victime du juge Kavanaugh lors des audiences sur la confirmation de ce dernier à la SCOTUS.

    1. Lecteur-curieux dit :

      Et pourtant le jeune Donald était le premier dans son secteur à donner leur chance à des femmes.

      Il était quand même macho et le faisait dans son propre intérêt car à ses yeux une femme top dans le domaine équivaut à 10 hommes. Des drôles de prémisses mais c’est cela, le jeune Donald était synonyme d’avancement pour des femmes d’affaires paradoxalement.

      C’est comme Phil Esposito avec Manon Rhéaume au hockey fémimin. N’empêche que Phil Esposito est devenu sympathique avec les années contrairement à Trump. L’ego existe toujours mais avec un sens du partage. Alors les jeunes athlètes l’admirent plutôt que de le trouver pesant, arrogant et imbu de lui-même. Homme fier versus homme arrogant, il y a une ligne.

  23. MarcoUBCQ dit :

    Faut pas trop s’en faire avec ça, car le changement, le vrai, ça prend du temps. Moi je suis plutôt du genre « à compétence égale je préfère une femme », et un jour un point critique sera atteint et la chute des hommes va bel et bien commencer. Dans science & vie se trouvait un article qui explique que ça prend 25% des gens adoptant une nouvelle attitude pour que ça devienne majoritaire: Comme un verre qui se remplit, un jour il sera plein et débordera sur la misogynie en la noyant une fois pour toute. Demander aux démographes: Les emplois de l’avenir conviendront beaucoup plus aux femmes, et aux hommes qui aiment les femmes!

  24. ducalme dit :

    @Lorraine King

    Le Royaume-Uni a connu avec la reine Élisabeth 1ère, la reine Anne, la reine Victoria et maintenant la reine Élisabeth II plus de 184 ans de règne féminin et comme vous le mentionnez, a eu pendant cette période une femme comme chef de l’Église d’Angleterre.

    184 ans de pouvoir, même fortement constitutionnel, surtout depuis Victoria, cela marque et forge l’imaginaire et façonne au quotidien les esprits et les comportements.

    Par contre, la France lors du décès de Louis X, en 1316, le trône revenait légitimement à sa fille Jeanne.

    Invoquant la Loi salique, les barons refusèrent de lui laisser le trône et il n’y eut jamais en France de reine autrement qu’à titre honorifique comme épouse du roi (un honneur dont Marie-Antoinette se serait bien passé).

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_salique

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_II_de_Navarre

    Le Québec fut fortement inspiré par la Loi salique, contrairement aux provinces de Common Law.

    Ainsi, il faudra attendre la Loi Pérodeau de 1915 pour que les femmes ne puissent dans les faits succéder à leur mari en l’absence de testament (elles ne le pouvaient qu’en l’absence de parents du mari jusqu’au 12ième degré, ainsi dire jamais).

    Au Québec, le régime matrimonial de la communauté de biens était la règle et celui de la séparation de biens, l’exception.

    Lors des années qui ont suivi la Grande guerre (1914-1918) beaucoup de femmes ont eu accès au marché du travail et nombreux furent les cas où des maris se faisaient verser directement le salaire de leur épouse commune en biens.

    Il y avait également la question de la séparation de corps entre époux, le divorce, de compétence fédérale, requérant la présentation d’un bill privé.

    Le gouvernement du Québec créa la Commission Dorion pour étudier la situation et elle produisit son rapport en 1931.

    Léger gain pour les femmes communes en biens: le mari, administrateur des biens de la communauté, ne pouvait plus, sans le consentement de son épouse, faire donation des biens de la communauté…sauf pour l’établissement d’un fils commun.

    Mais il pouvait seul continuer à vendre ou échanger les biens de la communauté.

    Nouveauté: une nouvelle catégorie de biens, les biens réservés de l’épouse, fut créée; les biens réservés de l’épouse, c’était le produit du travail de l’épouse hors du foyer et sur lequel la femme avait le même droit de gestion que le mari sur les biens de la communauté.

    Bien peu, à vrai dire purent en profiter.

    Quant à la séparation de corps (essentiellement pour cause d’adultère), l’époux pouvait la demander pour cause d’adultère de sa femme, mais pour ce qui est de l’épouse, elle pouvait aussi le demander pour cause d’adultère du mari et à condition de prouver que son mari faisait vivre sa maitresse sous le toit conjugal…

    Les commissaires justifiaient cet disparité de traitement en cas de séparation en disant que «de par sa nature et en ayant comme modèle la Vierge Marie au pied de la croix, la femme était naturellement encline au pardon».

    En 1940, il fallut un coup de force du gouvernement Gobdout contre le cardinal-archevêque de Québec, l’omnipotent Jean-Marie-Rodrigue Villeneuve, pour que le droit de vote soit accordé aux femmes.

    Le cardinal Villeneuve était fortement opposé au droit de vote des femmes «source de division des familles et atteinte directe à l’autorité paternelle».

    Dans la province de Québec de 1940, passer outre aux diktats du cardinal Villeneuve était impensable.

    Gobbout joua de finesse et dit au cardinal: «Éminence, je n’ai d’autre choix que de me soumettre à votre directive, mais comme j’ai promis le droit de vote aux femmes lors de la dernière campagne électorale, je n’aurai d’autre choix que de remettre ma démission comme premier ministre.»

    «Mais qui va vous succéder ?», demanda le cardinal.

    «Le seul qui ait l’appui du cabinet et du caucus, c’est T.D. Bouchard, député de Saint-Hyacinthe.

    Or T.D. Bouchard était un libre-penseur anticlérical qui voulait créer un ministère de l’éducation et réduire considérablement le rôle de l’Église dans la gestion des institutions.

    Pour Villeneuve, c’était le diable en personne.

    Le cardinal, à regrets, donna le feu vert pour ce qui est du droit de vote des femmes et préféra cette concession pour garder Godbout et éviter T.D. Bouchard.

    Mais ce n’est pas tout; jusqu’en 1954, les femmes mariées étaient considérées aux yeux de la loi comme des incapables, tout comme les personnes interdites ou les mineures.

    Cette année-là, on enleva leur nom de la liste des personnes incapables.

    Il faudra attendre 1964 et le Bill 16 pour voir une nouvelle avancée: désormais, la femme commune en biens devait donner son accord à son mari pour toute aliénation des biens immobiliers de la communauté.

    Nouveau pas en avant en 1970 par l’adoption du Bill 10 qui substituait au régime matrimonial légal celui de la société d’acquêts au lieu de celui de la communauté de biens.

    Mais il faudra attendre la réforme du 2 avril 1981 pour qu’enfin soit établi dans notre code civil le principe de l’égalité des époux en mariage sans aucune préséance d’un époux sur l’autre.

    Cette réforme de 1981 établit également:

    393. Chacun des époux conserve, en mariage, son nom; il exerce ses droits civils sous ce nom.

    Cela fait près de 40 ans, mais cette règle ne semble pas avoir été comprise par une certaine Sophie Grégoire Trudeau.

    D’ailleurs, nos tribunaux ont, au nom de la liberté de religion consacré par la Charte canadienne des droits et libertés et au motif du respect de l’autorité du mari exprimé par leur religion, ont autorisé des femmes mariées à modifier leur nom pour soit le remplacer par le nom de l’époux ou l’associer au nom de l’époux faisant primer la liberté de religion sur l’égalité des sexes.

    Quant à moi, ce sont de mauvais jugements qui inversent l’ordre de la gradation des droits juridiques et qui auraient dû être portés en appel par le Directeur de l’état civil qui s’y opposait.

    RIEN N’EST JAMAIS ACQUIS POUR LES FEMMES.

  25. Lecteur-curieux dit :

    Toutes sortes de chiffres outre une patronne, on peut en trouver des consoeurs d’université occupant des hauts postes, cela ne veut pas celles les plus sympas et il en va de même aussi pour les hommes.

    Les plus égocentriques et compétitifs de nature ? C’est assez souvent le cas. Trop souvent ? En administration des affaires cela.

    Les pires ? Pas à ce point mais pas exempts de défauts que le milieu prend encore pour des qualités. N’empêche qu’il faut quasiment faire une étude de cas et aller les voir en exercice pour vraiment voir quel genre de dirigeants ils sont devenus. Faire une évaluation juste.

    J’en vois une et ne la nommons pas, elle disait à d’autres prendre des speeds ou autres pendant les études pour être plus performante. Tant mieux pour elle si cela ne lui a pas causé de problèmes mais on voit la course à la performance et au pouvoir.

    C’est comme d’autres du milieu des affaires ou de la politique qui n’allaient pratiquement pas à leurs cours pour travailler et empruntant les notes de cours de confrères ou amis, assistant juste à quelques séances proches des examens. Ils ou elles ont pris des raccourcis. Est-ce tricher ? Au moins en partie quand la personne le fait régulièrement.

    Plus nombreux à prendre des raccourcis dont certains sont bien discutables. Ou encore à ne pas étudier plusieurs choses pouvant être testé à l’examen professionnel mais être chanceux ou encore cela est testé mais ils réussissent leur examen en ayant complètement sauté cela. Candidats intelligents ou surtout ambitieux ? Réussir est plus important que d’apprendre. Mais il faut trouver un équilibre.

    D’autres n’ont pas triché, seulement ils ont eu des opportunités, l’entreprise peut venir de la belle-famille. Il peut être devenu un bon PDG.

  26. Lecteur-curieux dit :

    Le vrai pouvoir est dans les affaires et non en politique croient beaucoup de gens d’affaires et n’iraient en politique active pour rien au monde. Ce qui ne les empêche pas de tirer certaines ficelles ou faire du lobbying et autres représentations.

  27. Tom de Boston dit :

    En dehors de la chambre à coucher et de la cuisine, les hommes très masculins et dominants ne veulent pas de femmes parmi eux. Ils ne les respectent pas. Ils ne les prennent pas du tout au sérieux. Cela ne changera jamais!

    Fin de l’histoire!

    1. Lecteur-curieux dit :

      Les hommes de caverne plutôt , rustres et dinosaures et en voie de disparition au Québec. Il y a quand même des parfaits losers, machos à l’os et frustrés qui pensent ainsi. Et qui blastent des femmes réussissant bien mieux qu’eux sur les réseaux sociaux.

      L’avancement des femmes leur fait peur. Ils ne sont que faussement masculins, les vrais modernes eux n’ont pas peur. Bon mais avec leur réussite exceptionnelle, c’est normal d’être reconnaissant à la vie. Qui cela ? Des joueurs de la NBA ? Bien oui et bien avant les tôtons qui dénigrent les joueuses de la WNBA.

    2. jeani dit :

      « Très masculin »

      J’imagine que vous vouliez écrire « très machos ». Car la suite de votre phrase n’a rien à voir avec masculin. Ces personnes « très masculines » sont plutôt de vraies poules mouillées qui ont peur de ce que représente les femmes. Ils sont plutôt très confortables dans leur petit monde des « boys-club »

  28. Apocalypse dit :

    HS – Intéressant éditiorial d’Alexandre Sirois (Cyberpresse) sur notre ‘encombrant’ voisin et ce n’est pas jojo:

    https://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/alexandre-sirois/201812/08/01-5207329-un-pays-malade-de-ses-inegalites.php

    1. Tom de Boston dit :

      Qui donne à réfléchir!

    2. Lecteur-curieux dit :

      Oui c’est vrai mais les Américains valorisent plus la liberté que l’égalité.

      On aime quand même regarder le coefficient de Gini et nous on le voudrait plus égalitaire. Probablement la majorité de leur peuple aussi mais pas autant que nous.

      Pour l’espérance de vie n’oublions pas que l’espérance est une moyenne. Il faut donc regarder la distribution. Espérance de vie à la naissance aussi. Quand même en voyant plein de personne mourir dans la soixantaine et en avoir vu d’autre inutilement prolongé nonagénaire sans qualité de vie, on se méfie des moyennes.

      N’empêche aux États-Unis juste se balader sur Google Maps c’est écoeurant le système de domination et discrimination sociales et raciales. Pas partout, partout mais très peu de dignité. Ici aussi c’est choquant mais c’est moins fort et répandu partout.

      Espérance de vie par quartier ?

  29. Apocalypse dit :

    … je continue …

    Regarder dans le cabinet du gouvernement de Justin Trudeau, la meilleure tête et la plus compétente, incluant le premier ministre lui-même, est Madame Chrystia Freeland et pas une ‘long shot’.

    1. ducalme dit :

      @Apocalypse

      En effet, Chrystia Freeland est à mon avis la plus compétente du cabinet fédéral.

      Elle est intelligent, déterminée, bardée de diplômes et pas pédante pour 5 sous.

      J’aimerais bien voir le jour où elle serait PM à la place du PM actuel qui n’a qu’un nom à offrir.

      Il est dommage que les Américains n’ait pas eu sous la main une femme d’une telle qualité en 2016: honnête et digne de confiance.

      https://www.realclearpolitics.com/2016/08/17/even_democrats_think_clinton_is_dishonest_389392.html

    2. Lecteur-curieux dit :

      https://en.wikipedia.org/wiki/Chrystia_Freeland

      En quoi et pourquoi ?

  30. Apocalypse dit :

    @Layla3553 – 14h39

    ‘mais quand j’entends une femme dire qu’une femme ne peut pas être présidente des USA, il vaut mieux que je me censure.’

    En 2016, les américains avaient le choix de mettre une première de classe, Hillary Clinton, à la Maison-Blanche, ils ont plutôt choisis de mettre le dernier de la classe, et un ‘bully’ en plus, en poste et l’inévitable désastre s’ensuivit :-(. On a encore vu le triomphe des dinosaures et de l’ignorance de plusieurs.

  31. A.Talon dit :

    HORS SUJET – Le combat politique contre l’oubli

    Dans LaPresse.ca, Rima Elkouri nous raconte le travail d’une femme remarquable, Ms Heidi Berger, pour perpétuer le souvenir des horreurs du passé. Pour qu’on n’oublie pas que l’être humain est capable du pire et pour protéger notre propre avenir. En ces temps troublés de rapide montée de l’extrême-droite, ses avertissements ne sont pas inutiles.

    «C’est qui, Hitler?» par Rima Elkouri
    https://www.lapresse.ca/debats/chroniques/rima-elkouri/201812/08/01-5207330-cest-qui-hitler.php

  32. Apocalypse dit :

    *correction – 15h10

    … et paR une ‘long shot’.

  33. Lecteur-curieux dit :

    Je veux Angela Ahrendts. Mais que vaudrait-elle en politique comme POTUS ou membre du Cabinet ?

    Aussi elle a 58 ans et sur sa photo sur le site d’Apple, on lui donnerait entre 38 et 42 ans.

    https://www.apple.com/leadership/angela-ahrendts/

    Le faux du monde des affaires et de la politique axé sur l’image et la quête incessante de performance. Un peu c’est normal, n’empêche que c’est là qu’une Safia Nolin ou Catherine Dorion font du bien ! Vos conventions désuètes, hypocrites et bourgeoises, on en a plein le casque !

  34. Layla3553 dit :

    Vers la fin du billet on peut lire
    « En avez-vous assez entendu? Une femme qui occuperait un poste-clé au Congrès, mais qui a témoigné de façon anonyme dans l’article, en a rajouté une couche. Elle a expliqué qu’elle donnait toujours ses directives à son personnel en compagnie d’un homme, dont le seul rôle consiste à répéter ses ordres à ses employés masculins pour qu’ils les prennent au sérieux.. »
    ***
    Je dois avouer que ça me pose problème, ce paragraphe…je ne nie pas que ça existe.
    Mais la question que je me pose est ce que comme femme je serais capable de respecter cette femme?

    Pas sûre.

  35. jeanfrancoiscouture dit :

    @Layla3553, 09/12/2018 à 14:39.

    Merci de votre commentaire auquel je souscris. Je n,ai jamais voulu gérer en fonction de préjugés. Pourquoi me serais-je privé d’embaucher des gens compétents parce que c’était des femmes, des membres de minorités, des personnes handicapées et que sais-je encore? Durant toute ma carrière de gestionnaire, je n,ai jamais fait de discrimination, eût-elle été dite «positive». J’embauchais les meilleur(e)s, point final. Cela fit qu’à certains moments, j’eus des équipes majoritairement composées de femmes. Je ne m’en faisais aucune gloire car je ne répondais pas à des «quotas».
    À une responsable de programmes dits «d’égalité» qui me félicitait d’avoir choisi une majorité de femmes lors d’un concours de recrutement, j’ai dit qu’elle s’adressait à la mauvaise personne. Je lui ai proposé de lui faire parvenir les coordonnées des personnes reçues afin qu’elle puisse elle-même les appeler pour les féliciter. Elle l’a très mal pris et a raccroché rageusement…..et ne m’a plus jamais rappelé.

    Je vous laisse, ainsi qu’aux autres collègues une référence intéressante: Le livre de Merlin Stone QUAND DIEU ÉTAIT FEMME. Il explique pourquoi et comment les religions monothéistes inventées par des hommes en des temps moins scientifiques ont entraîné la disparition des femmes de la sphère des divers dieux et déesses pour ne nous laisser que des dieux mâles et malheureusement souvent misogynes..

    Bonne lecture.

    https://matricien.files.wordpress.com/2013/03/quand-dieu-c3a9tait-femme-merlin-stone.pdf

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