En 2011, les élus républicains du Wisconsin ont adopté une des cartes électorales les plus partisanes aux États-Unis. Résultat : lors des élections de mi-mandat, ils ont pu remporter 64% des sièges à l’Assemblée de l’État avec seulement 46% des voix, pour ne donner qu’un exemple. Et ils se sont servis de leur majorité créée par ce «gerrymandering» pour adopter hier et avant-hier une série de mesures destinées à réduire les pouvoirs des prochains gouverneur et procureur général démocrates de l’État, qui ont été élus le 6 novembre mais dont l’entrée en fonction n’aura lieu qu’au début du mois prochain.
Comme je l’expliquais dans un billet publié plus tôt cette semaine, les républicains du Wisconsin ne créent pas un précédent en profitant d’un interrègne pour agir de la sorte. Les républicains de Caroline-du-Nord, un autre État où sévit le «gerrymandering», ont démontré la façon de procéder en 2016. Et ils ne sont pas les seuls à le faire. Les républicains du Michigan leur emboîtent le pas ces jours-ci.
Mais le Wisconsin, État du Midwest situé au nord de l’Illinois, est dans une classe à part. Cet État est peuplé de républicains qui ont une drôle de conception de la démocratie. Je cite les propos tenus par Robin Vos, le président de l’Assemblée, l’une des deux chambres du parlement du Wisconsin. «Nous allons avoir un gouverneur très libéral qui va mettre en place des politiques qui sont en opposition directe à ce que plusieurs d’entre nous croyons», a-t-il déclaré mardi soir.
Cet élu républicain ne semble pas tenir compte du fait que les électeurs du Wisconsin ont élu le démocrate Tony Evers au poste de gouverneur à la place du très conservateur Scott Walker, sans compter que ces mêmes électeurs ont accordé plus de voix aux candidats démocrates au parlement de l’État et à la Chambre des représentants des États-Unis.
Evers tentera de convaincre Walker de mettre son veto aux mesures adoptées, faute de quoi il fera appel aux tribunaux. En attendant, les électeurs du Wisconsin devraient peut-être songer à enfiler des gilets jaunes et à brasser la cage un peu.
(Photo AP)
La démocratie américaine dans toute sa splendeur!
En Corée du Nord, le vote est truqué de façon semblable, il n’y a que le nom de Kim sur le bulletin de vote. Le nom officiel du pays est la République Populaire Démocratique de Corée du Nord.
Encore quelques efforts des ripoux-blicains et ce SHIT HOLE COUNTRY pourra changer de nom.
La Corée du Nord et la Caroline du Nord…. il y a comme un lien de parenté!
Les américains semblent dormir au gaz. C’est à croire que le gouvernement met secrètement une substance dans l’eau potable pour anesthésier les gens.
Pas besoin, les «reality shows» sont là pour ça.
Il y a des manifestations dans les rues depuis quelques jours à ce sujet selon la Presse de cematin…
« les électeurs du Wisconsin devraient peut-être songer à enfiler des gilets jaunes »
Les Cheeseheads se mettent déjà des fromages jaune sur la tête lorsqu’ils vont voir jouer les Packers de Green Bay. Ca pourrait être leur symbole !!
Evers va faire appel aux tribunaux a majorité républicaine et il va prendre son trou…vraiment une grande démocratie…..dans ce pays ou maintenant tout est permis..
Vous ne saviez pas encore que la démocratie est républicaine!
👍👍
Une vraie république de bananes, on dirait ça va finir par une guerre civile. C’est vraiment pas drôle. 🙁
Avant, il y avait la blague :
La banane est jaune.
Le mur est jaune.
La banane est mur.
Maintenant, on dira :
La république de banane est dirigée par des jaunes
Le mur vers lequel ils foncent à grande vitesse est jaune
La République de banane est mure pour une guerre civile causée par une gang de jaunes !!!
@Gl000001 8:30
😂méchant malade.Je suis pris d’un fou rire.
je prends le chemin du retour en fin de semaine vous avez fait tomber une partie de la pression. Grand merci. Layla😂
« L’humour, c’est du sérieux » disait un grand sage ! (Sol peut-être ?)
Et elle sert à faire tomber l’adrénaline avec une bonne dose d’a-drole-aline !!
Je pense qu’il faut écrire « adrolaline » 😉
@Gl000001
Savoureux Merci
Layla
Je pense que oui, éventuellement ça pourrait éclater en guerre civile.
‘ «Nous allons avoir un gouverneur très libéral qui va mettre en place des politiques qui sont en opposition directe à ce que plusieurs d’entre nous croyons», a-t-il déclaré mardi soir.’
Amusante … à pleurer … conception de la démocratie!
La minorité réussie à prendre le pouvoir, fait toutes sortes de tour de passe-passe pour garder le pouvoir ou empêcher le parti adverse de gouverner si jamais il prend le pouvoir. La dictature de la minorité qui se défend en disant qu’ils font cela pour se protéger des méchants qui voudraient gouverner pour la majorité ou mieux, pout TOUTE la population.
Absolument sidérant que ceux qui prennent le pouvoir puissent d’eux-mêmes modifier les règles pour se donner des avantages dans le futur. Les républiques bananières ne font pas pires.
Vraiment plus que temps de modifier tout ce système politique pour l’amener au 21ième siècle.
Donc ce n’est pas une question de démocratie mais de croyance!
Républicains du Wisconsin et islamiques du Daresh, même combat!
@ghislain1957 – 7h17
‘ il n’y a que le nom de Kim sur le bulletin de vote.’
Et ils ont eu la gentillesse de mettre eux-mêmes le X à côté de son nom :-).
Le mauvais exemple vient de très haut.
On a vu, hier, aux funérailles de G.H.W. Bush, le 45e se faire répudier par les ex-présidents qu’il avait, plus tôt, retweetés derrière les barreaux.
Quelle manque de classe.
Quel mal élevé, dirait ma mère.
Quel égocentrique.
Ses tinamis ripoublicains au Michigan, en Caroline et au Wisconsin l’imitent.
« les électeurs du Wisconsin devraient peut-être songer à enfiler des gilets jaunes »
Juste. Il est temps que les électeurs américains réagissent fortement à la dérive de leur démocratie. Il est temps aussi que les Démocrates s’y attaquent, car cette dérive les entraine vers l’impuissance dans les années et les élections à venir. Le Collège électoral, cette bête anachronique parce qu’elle disproportionne outrageusement le pouvoir des petits états la démographie ayant changé de manière radicale la face des USA depuis la promulgation de la Constitution, cette bête est difficilement modifiable à moins d’une volonté de l’électorat montrant clairement le chemin à suivre pour l’un ou l’autre des partis. Les planètes ne sont pas alignées pour un tel changement.
Par contre, le gerrymandering et autres pitounages partisans de bureaux de votation sont des bibittes attaquables à ce qu’il me semble. Ce n’est pas le dossier de front pour les démocrates, la santé étant plus vendable et urgent. Mais c’est un dossier de fond qu’ils devront travailler à long terme, comme les républicains l’ont fait d’ailleurs. Il faut que les commissions électorales sortent des griffes des élus. Un combat qui ne se joue pas en deux ans. Ce qui peut se faire en deux ans, c’est du démantèlement sélectif, ce qui ne règle pas le problème. Comme le billet l’indique, le gerrymandering est un virus antidémocratique qui se répand lentement mais surement. Il faut un vaccin pour combattre les zones infectées, mais pour réussir l’éradication à long terme, il faut éliminer la source d’infection. Je pense que les démocrates l’ont dans leur planif.
Mea culpa encore une fois : Michel Provencher = ProMap. S. V. P. ne m’inoculez pas la Picotte!!!
ProMap
Aucune chance car votre analyse est juste.
Très bonne analyse/information. Merci ProMap!
Vous avez bien « mapper » la situation. Comme un pro !!
Le problème c’es que le Michigan et le Wisconsin sont des swing states. Les deux partis en ont besoin pour atteindre le pouvoir. Et les républicains ont parfaitement compris les enjeux du collège électoral.
On se fout de la population, ce qui importe c’est l’accès au pouvoir.
@ProMap – 8h29
‘Mea culpa encore une fois : Michel Provencher = ProMap.’
Ca va nous prendre quelque chose de plus solide que cela. On a vu des posts de ‘picotte’ où on retrouvait ‘des mots’ que vous avez utilisé dans votre post de 8h26 et donc, il faudra travailler plus fort pour nous concaincre … LOL
@Michel Provencher – 8h26
Excellent post!
En 2020, il y aura un nouveau recensement avec de nouvelles données démographiques qui serviront à redessiner les contours des districts électoraux. L’exemple à suivre est celui de la Californie qui a institué une commission indépendante et non-partisane pour effectuer ce travail.
La Californie … pfff !
Au début du film Days of Thunder. Dialogue entre deux sudistes à propos du nouveau conducteur Cole Trickle (Ti-Tom Cruise) qui vient de Californie.
Tim Daland: If you’re from California, you’re not a Yankee. You’re not really anything.
Harry Hogge: You said it.
treblig- 👍👏👏 – Merci de l’info pour la Californie. C’est donc réalisable, même aux USA. Comme vous le soulignez, le recensement s’effectuant à tous les 10 ans, 2020 est une étape importante pour redresser un gauchissement (qui n’a rien à voir avec la gauche, mais tout avec la droite) du processus électoral, parce que les républicains ne se gêneront pas pour répéter leurs tripotages. C’est pour ça d’ailleurs qu’ils tripotent au Wisconsin avant de perdre le pouvoir. Le coup à leur faire serait de faire du Wisconsin une sorte de démocratie à la californienne.
Comment se fait-il que les grands penseurs américains de toutes allégeances ne s’insurgent pas devant de telles façons de faire??
C’est surtout ça qui est ahurissant… ce silence hypocrite…
lechatderuelle
Ce silence me fait douter du changement.
Henriette Latour – En effet!!!
lechatderuelle – Aussi ahuri que vous|
Les Démocrates veulent en faire eux aussi des nominations partisanes et du gerrymandering ? En ont-ils déjà fait ?
gl000001 – Bonne question! Il semblerait que oui : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1087274/gerrymandering-redecouper-carte-electorale-etats-unis (Maryland). Voilà pourquoi l’exemple de la Californie est à suivre. Dans l’article, un petit moment savoureux de redécoupage fait par des élèves de 14-15 ans!!!
Regardez donc dans notre cour pour une fois: 74 sièges sur 125 soit près de 60% des sièges avec 37,4% des votes. Ou ca??? au Québec, élections 2018!!!
Anne-Marie Allaire
Mais il n’y a pas eu de tripotage de comtés avant ou après l’election.
Mais oui, le tripotage et toutes les pressions ont été faites lors du redécoupage du comté de Manon Massé; cette fois-la, ce sont les libéraux qui ont perdus car Mme Massé a mobilisé les gens mais ce n’est que partie remise pour le prochain redécoupage…
Anne-Marie Allaire – Le problème soulevé par ce billet n’est pas celui de la représentativité du gouvernement (Collège électoral aux USA) mais celui de la non-partisanerie de la carte électorale. Les 74 députés caquistes ne sont pas contestés à ce que je sache.
Ajout – Le Collège électoral n’élit que le Président. Est-ce que tous les sénateurs et représentants de la Chambre sont représentatifs de leur électorat?
Il y a au Québec, pour votre information, 4 partis politiques signifiants. Vous ne voyez pas la différence ? 37% c’est majeur
Le sophisme de fausse équivalence, doublé à un sophisme de Tu quoque. (oui mais vous faites pareil…)
Ce serait pareil aux USA s’il y avait plus que 2 partis, comme c’était le cas dans les systèmes parlementaires britanniques jusqu’à récemment.
37,42% des bulletins valides.
1 509 455 / 6 169 772 = 24,47% des électeurs inscrits qui ont voté pour eux.
https://www.electionsquebec.qc.ca/provinciales/fr/resultats_2018.php
Il serait plus que temps de partager le pouvoir.
Je veux minimum des partis ayant eu 45%du vote des électeurs inscrits pour faire partie du Conseil des Ministres sinon c’est le quart de la population qui impose son agenda aux autres.
Travailler vraiment ensemble, partager le pouvoir et débattre de bonne foi, ce n’est pas demain la veille. J’écoutais le discours de Sol Zanetti, il affirmait ses convictions de bonne foi mais la vraie bonne foi c’est de pouvoir faire des compromis sans compromissions, être en mode solution et en travaillant tous les partis ensemble et ce sans trahir nos valeurs profondes.
45% des électeurs inscrits ?
0,45 x 6 169 772 = 2 776 397.
Au final cela prendrait vraiment des appuis suffisants dans les 4 principaux partis pour prendre des décisions réellement démocratiques. Mais est-ce réaliste ? Alors la dichotomie va continuer même si plus d’apparence consensuelle qu’aux États-Unis.
Et en appliquant le pourcentage du nombre de votant, cela tourne au tour de 25% de l’électorat qui ont porté au pouvoir ce gouvernement. Et c’est vrai pour les élections d’avant et le fédéral.
Ce qui me tape réellement sur les nerfs, c’est que par la suite, ils justifient que l’application de leurs politiques est voulue par la majorité des québécois! (ou canadiens!)
Ils devraient se garder une petite gène!!!
« UN DOIGT D’HONNEUR À LA DÉMOCRATIE”» ??? Pas un simple «doigt» mais bien tout le «bras d’honneur», comme savent si bien le faire les joueurs de foot européens.Parlant d’honneur, ces républicains n’ont «ni honte ni honneur», point final.
http://www.slate.fr/story/119703/bras-honneur-pogba-film-zapruder
@Henriette Latour – 9h37
Aux Etats-Unis, on a deux partis, les républicains et les démocrates, alors qu’au Québec, on a la CAQ, les libéraux, le PQ et Québec Solidaire. Les gens votent pour quatre partis et pas de besoin qu’un parti triche pour obtenir une majorité, la division du vote fait le travail. Alors il n’y a pas à un plat à faire avec le 37% de la CAQ.
Il pourrait y avoir un deuxième tour pour qu’on élise un parti avec une majorité de voix. Mais ici, on vote pour le comté. Pas pour l’ensemble du parti.
Il n’y a pas de système parfait.
Mais il pourrait y avoir mieux : un système sans parti. Les élus présentent des projets. Et ils votent pour le meilleur projet sans la maudite « ligne » du parti.
Ce serait par contre beaucoup plus difficile de connaitre les positions d’un député, si chacun peut avoir ses propres positions, sur tout les sujets.
Les gens votent encore largement pour des idées à mon sens. Qu’un élu puisse changer d’idée comme une girouette justement parce qu’il n’est plus restreint par la ligne de parti risque d’Apporter plus de confusion que d’avantages. Le seul avantage serait qu’il n’y ait pas de ligne de parti, qui n’est pas toujours utilisé d’ailleurs de toute façon.
Imaginez un parlement avec 125 partis indépendants différents…
Très juste. Mais d’un autre coté, les gens voteraient pour la personne. Il faut bien la connaitre. Lors des élections, il aurait grand intérêt à bien se faire connaitre pour qu’on élise quelqu’un qui nous représente bien.
Et de toute façon, on vote pour un parti sans être d’accord avec toutes ses positions !! Notre élu ne peut être d’accord avec tout le monde.
Justement, l’appartenance à un parti permet de savoir rapidement les principes généraux qui régit une personne. Il n’y aurait pas de message commun entre député, chacun tirant la couverte de son bord pour avoir 5 minutes de temps d’antenne, qui est déjà saturé avec 4 partis, imaginer avec plus d’une centaine!
De plus, cette formule avantagerait ceux qui ont du charisme, les orateurs, au détriment de ceux qui ont des idées et qui sont plus effacé. Le charisme prendra le pas sur les principes, les idées, pour finir en sorte de campagne de slogan accrocheurs, mais très faible en information. Jouer sur les émotions plus que sur la raison, car c’est plus facile passer un message émotif en quelques secondes plutôt qu’un exposé détaillé et soutenu. La longueur des spots politique et la place laissé aux discours politique décline grandement depuis les années 60. Maintenant c’est presque exclusivement des « clips » de quelques secondes, fixant une phrase ou formule.
@kelvinator
Au Québec, comme au Canada, on vote souvent contre un parti que pour un parti!
Pratiquement personne ne lit le programme des parties mais par contre, beaucoup de gens prêtent oreille aux discours populistes!
Les gens veulent surtout ne pas avoir peurs et certains l’ont compris… et ils ont tellement compris qu’ils inventent même des peurs!!!
Peur d’avoir peur. Phobophobie !!
Le populisme est devenu du peurpulisme ou phobopulisme.
Tout à fait d’accord avec ce principe, qui abolierait la notion de parti politique. Je pense que la démocratie se porterait beaucoup mieux
@ProMap – 9h43
Effectivement, le 74 de la CAQ n’a fait l’objet d’aucune contestation. Aux Etats-Unis, le système fait en sorte que le poids du vote est sensiblement différent que tu habites dans un petit état ou en Californie et ça, c’est une sérieuse entorse à la démocratie. Les démocrates remportent le vote populaire et pourtant …
HS mais pas tant que ça !
Ici aussi, il faudra peut-être enfiler des gilets jaunes pour aider notre gvt à raisonner correctement !!!
« Go Legault ! » – un Hells
https://www.ledroit.com/chroniques/patrick-duquette/pot-legal-le-monde-a-lenvers-7b1c76c7a0695ce2e428173c125bfd34
igreck
Il faudrait peut-être les commander directement de Bannon car c’est après sa visite en France qu’ils sont apparus. Moi complotiste?
La démocratie « made in America » à son meilleur. En tripotant la carter électorale et en adoptant des mesures limitant les pouvoirs du gouverneur démocrate, les Répugnants du Wisconsin s’assurent de pouvoir contrôler la vie politique pour très longtemps.
Même en CDN, Kim Jung Un avec son esprit tordu, n’aurait pas imaginer un tel stratagème.
Monsieur Hétu a raison.Les Électeurs du Wisconsin devrait enfiler des « Gilets Jaunes » et brasser la cage de cette bande de fripouilles car c’est manifestement le seul langage qui va leurs faire entendre raison.
Le Wisconsin vient de montrer le chemin à suivre pour la bande de salopards de Répugnants.
Mais pourquoi ça va relativement très bien chez nous (à moins que je sois aveugle !?) ??
Ca va mal aux ÉU, ca va mal en France, et dans tant d’autres pays partout sur la planète. Et ça va aller en empirant, à cause de tous les problèmes environnementaux et économiques…
Vivons-nous le début de la fin du monde ?
Pendant que la démocratie est bafoué au Wisconsin et que les Franco-Ontariens doivent se battre pour leurs droits, certains médias québécois d’un consortium bien connu ( Québecor pour ne pas le nommer) ont publié une série de chroniques et autres savantes analyses dont eux seuls ont le secret, sur la tenue vestimentaire de certains élus de QS.
Gros dossier. Du journalisme sensationnaliste digne des revues à potins. Il faut croire que les « Doc Martens » de Catherine Dorion et les « espadrilles » de Sol Zanetti soient des sujets plus importants pour les médias de PKP que ce qui se passe eau Wisconsin et en Ontario.
Voilà à quoi peut ressembler le nivellement par le bas. Du journalisme bas-de-gamme où la démagogie et le simplisme sont devenus la façon de faire. Il semble toutefois que ce soit rentable si on regarde les tirages de ces médias.
L’empire PKP ou le triomphe de l’argent facile grâce aux déplorables qui s’abreuvent à ses sources. Le JdM est un exemple patent de jaunisme journalistique et de potinages puérils et vains, bref un Écho-Vedettes de l’info-divertissement conçu pour chatouiller la fibre du colon sommeillant chez nombre de Québécois…
La proportionnalité / non-proportionnalité, le gerrymandering et la partisanerie politique sont trois choses différentes bien que pouvant être très liées. Wikipédia explique beaucoup mieux le gerrymandering qui se vantait de donner la meilleure explication en causant de proportionnalité car effectivement le découpage électoral qui est partisan peut l’affecter. N’empêche que c’est plus one by one qu’il faut regarder la salamandre et les démocrates l’ont fait aussi mais avec une vision différente.
https://en.wikipedia.org/wiki/Gerrymandering
Les cartes sont reproduites là aussi mais les gens n’habitent pas forcément de cette façon dans les districts,bien sûr les petites cases sont des bureaux électoraux et ne sont pas 100% verts ou jaunes dans l’exemple mais l’électorat pourrait être plus diversifié.
Je vois un gerrymandering seulement sur la figure la plus à droite des exemples avec non-proportionnalité et proportionnalité mais la carte de départ est ultra-simplifiée comme si les verts et jaunes habitaient vraiment ensemble de manière ordonnée et en rang.
Par ailleurs je trouve l’exemple des 5 jaunes qui gagnent ne donnant aucune proportionnalité meilleur pour le vivre ensemble que l’exemple 3 jaunes et deux verts parfaitement proportionnel mais dans un genre d’isolement politique.
C’est plus un partage du pouvoir qu’il faudrait . À l’intérieur du district ou de l’État ? Les deux.
——————————-
Il faudrait donc enlever ce privilège au parti au pouvoir. Le confier à une entité indépendante ? Pas plus. Une entité indépendante pourrait faire des recommandations et ensuite aux élus d’en débattre. Et encore une fois le 50% +1 est trop faible. On veut 60 ou 65% et plus d’appuis ? On paralyserait le système ? Ou on leur apprendrait à vraiment débattre dans un mode solution et en étant au service de l’ensemble de la population plutôt qu’au service des dogmes et doctrines de leurs partis ou pire de leurs seuls intérêts personnels.
«Gerrymandering should not be confused with malapportionment, whereby the number of eligible voters per elected representative can vary widely without relation to how the boundaries are drawn. Nevertheless, the -mander suffix has been applied to particular malapportionments. Sometimes political representatives use both gerrymandering and malapportionment to try to maintain power.»
J’aime pas mal plus leur figure avec les plum et orange pour bien expliquer. Encore une fois, la réalité est simplifiée car autrement la complexité est trop grande mais le but du redécoupage partisan est bien montré.