Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

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Bandeau noir exceptionnel à la Une du quotidien d’Ottawa Le Droit au lendemain de l’annonce de la décision du gouvernement de Doug Ford de mettre fin au projet de création de l’Université de l’Ontario français et de dissoudre le Commissariat aux services en français.

Au moment d’écrire ces lignes, la ministre déléguée aux Affaires francophones, Caroline Mulroney, n’avait toujours pas commenté publiquement cette décision attribuée par le gouvernement conservateur à la situation financière de la province mais qualifiée d’«affront» aux Franco-Ontariens par la libérale Marie-France Lalonde, qui a précédé Mulroney aux Affaires francophones.

99 réflexions sur “La Une (canadienne) du jour

  1. Pietrovitch dit :

    C’est bien triste cette décision…
    J’espère qu’il se passera quelque chose en réaction suffisamment fort pour déstabiliser ce gouvernement et le faire reculer.
    La communauté franco ontarienne est capable de se battre.

  2. quinlope dit :

    Le gros Ford, un Trump 2.0.

    La Mulroney! Qu’est-ce qu’elle fait là avec ce personnage grotesque qui coupe des services valables pour faire diminuer le prix de la bière.

    J’ai des parents en Ontario et ils sont aussi gênés de lui que les bien-pensants Américains le sont du 45e.

    1. Henriette Latour dit :

      quinlope

      Il y avait deux priorités dans cette province: le prix de la bière et des services en français. Il a choisi celle qui plaît à plus de gens. Dog trompette!

      1. Henriette Latour dit :

        Il y a des whippets et maintenant des trompettes.

    2. papitibi dit :

      Qu’est-ce que fait Caroline Mulroney dans cette galère?

      Si ell a du Papa Mulroney dans le nez – SI, et j’insiste sur le SI -, alors la boucane doit lui sortir par les oreilles! Si c’était elle, la PM, l’Ontario ne serait même pas passé proche de mettre l’Université franco au rebut. Surtout qu’elle a probablement reçu plus que sa part d’appuis de la part des francophones quand les Conservateurs ont choisi leur chef.

      Le PM Dog Fourbe SAIT, lui, que les franco-ontariens ont boudé son Parti; il se venge. Il sait aussi que sa base électorale – qui n’est pas très différente de la base électorale du gro Drumpfy au Sud de la frontière, n’aime pas beaucoup les minorités. Les muslims, les feufis et autres bizôrreries sexuelles, les francophones; pourquoi investir pour satisfaire les besoins d’une esti de minorité quand ct argent pourrait servir MA Ford Nation?

      La féroce Mélanie Joly a rugi mais bon, c’est le rugissement d’une souris…
      Junior Trudeau ne fera pas grand chose puisqu’il est déjà en pré-campagne électorale et qu’il sait qu’en Ontario, de toutes façons les francophones lui sont acquis. Il sait aussi qu’il a des sièges à protéger en Ontario, où les partisans de Dog Fourbe sont quand même plus nombreux que les francophones…

      Bref, les francos sont pognés avec la grosse face de porc pour 4 ans…

      En attendant, Anglos du Québec, savourez votre immense bonheur de vivre dans un Québec qui vous reconnaît un tit peu plusse de droits. N’est-ce pas?

      1. sonolisto dit :

        Dommage qu’on n’ait pas encore entendu des commentaires d’anglos-québécois qui défendrait les droits des francos-ontariens…

      2. papitibi dit :

        @ sonolisto 17h31

        Je ne m’attends pas à de tels torrents de solidarité de la part de la minorité anglo du Qc…

        Cela dit, j’ai côtoyé il y a une douzaine d’années certains membres de la francophonie de la région de Toronto, dont ma conjointe était elle-même issue. Ses enfants y avaient étudié à la Toronto French School; il y a quand même une clientèle pour des études universitaires en français dans le Grand Toronto et la région de Windsor – mais si Dog Fourbe pense qu’ils n’ont qu’à s’exiler à Ottawa ou à Sudbury pour poursuivre des études universitaires en français, heu… ils vont sûrement préférer poursuivre en anglais,

        La suite prévisible? Un francophone qui termine ses études en anglais à Toronto s’intègre à la communauté dominante. Quand tous tes contacts sont des anglos, c’est l’aboutissement normal.

        Surtout que la communauté francophone/francophile du sud de l’Ontario n’est pas très homogène au départ: des Juifs, des Maghrébins, des Africains sub-Sahariens, des Européens, des Haïtiens… et même des Québécois pas nécessairement de souche francophone. M’enfin… Même à l’intérieur des associations t regroupements de francophones, la méfiance inter-culturelle était palpable.

      3. dynopax dit :

        Doug Fourbe! Excellent jeu de mot, j’adore! Les Francos de l’Ontario ne seront cependant pas surpris, les réactionnaires stupides de la Ford Nation n’ont rien à foutre du fait français. Pour tous ces gueux qui vasouille dans et à l’ouest du GTA, le mépris a toujours été une marque de commerce, particulièrement envers les « frogs » siphonneux de péréquation, pas capab’ de « speak white ». Cependant, le gros enflé va trouver de la résistance très bientôt, à croire que ces imbéciles ont oublié Montfort! Go Francos, et au diable le « fat f…k »!

      4. Guy le brasseur dit :

        À quoi ont bien pensé les Ontariens pour avoir voté pour ce gros porc populiste? Et dans la Meme galère Caroline Mulroney.Incroyable!Le Trumpiste est à la mode

  3. Michèle dit :

    Gênant, humiliant comme voisin! Un autre tiny, version unifoliée.

    1. gl000001 dit :

      Il achetait de la drogue pour son frère qui avait de graves problèmes !! Un frère, c’tun frère !!

      1. Madalton dit :

        Ils faisaient le trafique de la drogue dans les années ’80, encore bien pire.

      2. A.Talon dit :

        @ gl000001 15h30 et lanaudoise 15h55

        Les dretteux n’ont aucun scrupule à entamer une carrière politique après avoir fait une carrière criminelle. Le Drumpf et plusieurs de ses sbires en sont de parfaits exemples.

      3. papitibi dit :

        Et un Ford, c’t’un Ford… fourbe.

      4. ProMap dit :

        Féraille Ordure Rebut Déchet et mon ensemble est?

      5. gl000001 dit :

        FORD. Un acrostiche à l’envers. Bravo.

  4. Louise Tanguay dit :

    je n ose même pas imaginer la réaction si nous au Québec avions voulu faire ça aux anglophones-

    1. Richard Desrochers dit :

      Avec Couillard, on allait plutôt vers un Commissariat aux services en anglais.

    2. A.Talon dit :

      Impensable. L’armée canadienne serait déjà dans nos rues, comme en 1970.

    3. Achalante dit :

      Bizarre, n’est-ce pas? Au Québec, nous somme tellement, TELLEMENT méchants avec nos anglophones, qui ont trois universités (et toues les écoles qui viennent avant), les services gouvernementaux disponibles dans les deux langues sans même avoir à le demander; je me suis fait répondre « I don’t speak French » par une hôtesse de restaurant à *Gatineau* il y a 15 mois… Mais l’anglais doit être moins visible sur les affiches! Nous sommes d’affreux empêcheurs de parler anglais!

      Mais hors Québec et le Nouveau-Brunswick (seule province officiellement bilingue au Canada), est-ce qu’il y a même une seule université strictement francophone? Ottawa est bilingue… Le Collège militaire royal est « bilingue » (et encore, je ne suis pas sûre)… Ah, il y a l’université Sainte-Anne en Nouvelle-Écosse qui semble francophone, et un *campus* de l’Université de l’Alberta. (Et quelques collèges spécialisés, de ce que je peux voir.) Ça ne fait pas des tas…

  5. Avis à tous,

    L’opinion de Monsieur Duquette (Du Doug Ford tout craché) en page 4 du journal LeDroit n’est pas de de moi, mais je la partage.

    1. gl000001 dit :

      Pas grave. Je lis juste le journal Le Gauche.

      1. @ gl000001

        😄😄😄😄😄

      2. ProMap dit :

        Un moment donné, j’ai écrit à propos de Benton Fraser que l’on devrait compiler l’ensemble de ses commentaires savoureux. Ben, gl000001, j’pense qu’on vous en doit une compilation pour l’ensemble de votre oeuvre.😉

  6. Benoit dit :

    Le seul espoir que je puisse entretenir réside dans la force de la communauté ontarienne qui en a, malheureusement, vu d’autres (pensons à Harris et l’hôpital francophone…). L’insulte est réelle, mais elle naît surtout de la démagogie de Ford et démontre qu’aucune société n’est suffisamment avancée pour se penser à l’abris de telles bêtises. Nous ne sommes pas mieux et nous ne devons pas faire l’erreur de penser que nous le sommes…

  7. joslapatate dit :

    Gros porc. On voit qu’il s’abreuve à la même auge que son frère.
    Il a toutes les ‘qualités’ de trump. Son racisme colonialiste est concentré
    sur les  »goddamned’ frenchmen.

  8. leonard1625 dit :

    Je ne vois pas le rapport avec la politique américaine. Peu importe, c’est vraiment salaud de la part du Trump wannabe,

    Les conservateurs fédéraux doivent être en furie, car ils devront prendre position. Cela alors que Bernier les met déjà en situation précaire.

    1. @ Leonard1625

      Le populisme de droite, l’intolérance envers les autres cultures autres que le WASP, la droite du je m’en foutisme car le seul qui importe est moi pis ma gang

      Cela pour moi est ce que Trump exporte présentement vers les autres Pays que ce soit en Amérique du Sud (Brésil) au Canada (Ford) ou ailleurs dans le monde.

    2. A.Talon dit :

      «Je ne vois pas le rapport avec la politique américaine.»

      Je vais vous aider: Doug Ford = Dohnald Drumpf.
      Même racisme atavique, même étroitesse d’esprit.

      1. lanaudoise dit :

        Le même zéro degré culture. L’éducation est une ennemie. « I love the poorly educated » -🍊. Peut-être pour se faire réélire, mais au XXIe siècle? Étant l’ignorance incarnée du premier et du second, déchirer un projet d’université est une bonne idée.

        Ignorance rime avc incompétence, intolérance, indifférence et insouciance.

  9. treblig dit :

    Ça dissipe encore un peu le mythe d’un Canada bilingue  » coast to coast » voulu par Trudeau père. Au poubelle la fable de deux peuples fondateurs de ce pays.

    Un écrivain québécois a dit un jour que les francophones du Canada Hors Québec sont des cadavres encore chaud. Hé bien, ils refroidissent encore un peu plus

  10. bloganon dit :

    Tout simplement dégoûtant. Et je n’accepte pas que Caroline Mulroney évite tout commentaire.

    1. A.Talon dit :

      Elle pense surtout à sa carrière au Canada Anglais, voilà tout. Vivant tous à Toronto, cette nouvelle génération de Mulroney a décidément bien peu de racines québécoises…

    2. lanaudoise dit :

      Merci de nous la rappeler à la mémoire, M. Hétu.

      Dire que son père nous a déjà dit que DT était un gentleman. Quelle mauvaise plaisanterie. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1004342/brian-mulroney-estime-donald-trump-gentleman

  11. Dekessey dit :

    Mais mais mais… je ne comprends pas… ne sommes-nous pas dans un pays bilingue?

  12. Est-ce que c’est normal qu’en tant que québécoise francophone je le prenne personnel?

    1. Richard Desrochers dit :

      Ne le prenez pas seulement personnel, prenez-le aussi « collectif ».

      1. Si cela m’atteint c’est parce que ma langue est importante, que je la sens en danger donc je ne peux m’empêcher de le prendre collectif!!

    2. ProMap dit :

      marie4poches – Parfaitement normal. De plus l’Ontario est 1) notre voisin 2) la province la plus influente. Doug Trump commence le déboulonnage des quelques gains qu’avait fait le bilinguisme en Ontario. S’il va jusqu’au bout, j’aimerais bien qu’un député fédéral ou même québécois fédéraliste vienne me vendre le bilinguisme dans ma province si méchante pour les anglophones et les allophones.

      Le bilinguisme coast to coast est effectivement un grand mythe. On voit bien que ça prend pas grand chose pour le descendre de son piédestal. Période difficile pour les franco-ontariens avec Donald Ford. Un mythe? Oui, même au fédéral où le bilinguisme est « institutionnalisé » par la loi. Pour y avoir travaillé, dans quelle langue se déroulait une réunion tenue à Montréal ou à Ottawa (du pareil au même) comptant 5 francophones et un anglophone? Il y a peut-être du changement, car plusieurs anglophones se risquent maintenant plus souvent à parler notre langue, surtout à Montréal. J’aimerais en avoir la preuve. Mais Halifax, Calgary, Vancouver, j’oublierais ça même dans la fonction publique fédéral.

  13. quinlope dit :

    Excusez la façon dont je la traite, mais la Mulroney est comme son père. Face à l’argent, elle perd ses moyens.

    1. gl000001 dit :

      Elle tombe bien en bas de la moyenne 😉

  14. A.Talon dit :

    On croirait assister à une ré-édition de l’affaire de l’Hôpital Monfort (1997), que le gouvernement conservateur de l’époque voulait, là aussi, sacrifier pour de soi-disant considérations financières.

    http://ici.radio-canada.ca/emissions/aujourd_hui_l_histoire/2016-2017/chronique.asp?idChronique=428535

    Au Canada anglais, le message sera donc toujours le même pour les communautés francophones: les «Pea Soups» ne seront toujours qu’une minorité de troisième ordre, dont les besoins viendront toujours bien après ceux de la majorité anglophone ainsi que de ceux de toutes ces communautés ethniques si choyées par le multiculturalisme Canadian.

    On constate que l’effet Drumpf fait son chemin chez nos charmants «compatriotes» ontariens. Et sans doute aussi est-ce un effet secondaire du déclin des forces souverainistes au Québec…

    1. Benoit dit :

      Mais d’où viennent ces commentaires à l’emporte-pièce ? Vous mélangez un peu tout et semblez rentrer dans la même logique que Doug Ford en acceptant de faire amalgame de toutes ces choses pour les détourner et les utiliser comme bon vous semble et faire preuve d’une logique plutôt fallacieuse…

      1. A.Talon dit :

        Alors démontrez moi rigoureusement, point par point, en quoi mes propos ne respectent pas la réalité. Ne faites pas un Drumpf de vous-même en vous contentant de seulement dénigrer mes commentaires. Autant vous en avertir tout de suite, l’Ontario a un très long historique de persécution des Francophones et les attaques de Doug Fourbe n’en sont que le plus récent avatar.

        «La résistance des Franco-Ontariens contre le règlement 17 de 1912»
        https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/aujourd-hui-l-histoire/segments/entrevue/51232/reglement-17-franco-ontariens-enseignement-francais-ecole-ontario-serge-dupuis

      2. Benoit dit :

        Je crois que de faire un procès d’intention historique est d’emblée mal avisé. Je ne nie pas la persécution des franco-ontariens, mais je trouve que de faire un rapprochement entre cela et le traitement des anglophones au Québec est déjà boiteux. Votre argument semble d’abord destiné à dédouaner toute faute provenant de la potentielle démarche interculturelle québécoise en la comparant favorablement à la démarche multiculturelle canadienne que vous semblez ne pas tenir en affection.

        Qui plus est, vous affirmez qu’une telle démarche donne plus de pouvoir aux minorités visibles et renvoie la minorité linguistique francophone au 3e rang. Avez-vous des données pour affirmer une telle chose ? Il s’agit de ce type d’amalgame dont je me méfie…

        Votre argument semble donc basé sur une affirmation nationaliste plutôt que sur une réelle empathie envers les communautés extérieures à la vôtre. Je me trompe peut-être et si c’est le cas je m’en excuse, mais je trouve que d’user des malheurs des uns et de les détourner pour affûter vos armes nationalistes est d’un goût discutable, voilà tout…

      3. A.Talon dit :

        @ Benoit 17h48

        «Je me trompe peut-être et si c’est le cas je m’en excuse, mais je trouve que d’user des malheurs des uns et de les détourner pour affûter vos armes nationalistes est d’un goût discutable, voilà tout…»

        Vous ne m’avez visiblement pas lu au cours de ces cinq dernières années, ici-même ainsi que sur les différents blogues de La Presse, pour parler ainsi. Je me vois donc forcé de conclure que c’est vous qui me faites un procès d’intention. Je n’ai pas l’intention de poursuivre plus avant cet échange.

      4. Benoit dit :

        Vous m’excuserez, mais je ne suis pas la personne qui a écrit la phrase suivante : « Au Canada anglais, le message sera donc toujours le même pour les communautés francophones: les «Pea Soups» ne seront toujours qu’une minorité de troisième ordre, dont les besoins viendront toujours bien après ceux de la majorité anglophone ainsi que de ceux de toutes ces communautés ethniques si choyées par le multiculturalisme Canadian. » qui non seulement se veut un amalgame souvent entendu dans certaines complaintes nationalistes, mais il semble justement vouloir oublier le fait que le combat pour les droits des uns ne doit jamais se faire au détriment des autres et que votre commentaire, si je le lis bien semble vouloir dire que les francophones seraient négligés par rapport aux minorités visibles… Ou aie-je mal compris ?

  15. el_kabong dit :

    Après le PM unilingue anglophone au N-B (seule province officiellement bilingue, how ironic), c’est une autre éclat qui s’envole du mythe du Canada bilingue…

    À chaque événement du genre, j’ai toujours une pensée attendrie au sort des pôôvres anglo-québécois (particulièrement les unilingues depuis des générations)…

  16. treblig dit :

    De la  » realpolitik  » à son meilleur. Les francos ontariens ( comme les acadiens, les francos manitobain…), votent surtout libéraux, considéré comme protecteurs de leurs droits, mais très rarement conservateurs.

    Doug Ford, un conservateur pur et dur, n’a pas besoins du vote des francos pour être élu. Au contraire, varger sur les francophones est rentable politiquement auprès des  » rednecks » de son parti.

    1. gl000001 dit :

      C’est un arriviste.

  17. Loufaf dit :

    Comme l’a dit @Benoit 15.27 .Le gouvernement Harris( conservateur) a fermé le seul hôpital francophone de la province. Le populiste Ford s’attaque à des institutions francophones , pour des raisons économiques.Pure hypocrisie! Ce gouvernement va économiser 3 millions , sur un déficit de 15 milliards.Je comprend l’indignation de tous les francophones.

  18. jcvirgil dit :

    À quoi d’attendre d’autre de ce parfait imbécile. La grosse drette raciste et niaiseuse su pouvoir en Ontario comme aux États-Unis .
    Il sera maintenant intéressant de voirvce que va faire Trudeau.

    1. leonard1625 dit :

      Que voulez-vous que Trudeau fasse? C’est de juridiction provinciale. Tout ce qu’il peut faire est de désapprouver.

      1. jcvirgil dit :

        Avec tout ce que donne le gouvernement fédéral à l’Ontario il a sûrement moyen de faire pression sur le gros cave.

        Cependant comme il s’en va en élection dans un an et que l’Ontario élit les gouvernements d’Ottawa ,il est fort probable qu’il va passer son tour.

      2. A.Talon dit :

        FAUX. Les minorités nationales sont de la responsabilité du gouvernement fédéral. Il y a même un «Commissariat aux langues officielles» pour ça. Vous savez, celui qui déplore toujours le triste sort que les vilains Québécois réservent aux pauvres Anglos de Montréal mais qui ne lève jamais le petit doigt pour protéger les droits des Francos hors-Québec?

        http://www.clo-ocol.gc.ca/fr

  19. xnicden dit :

    On gage combien que le NY Times et le WaPo ne trouveront pas l’affaire suffisamment importante pour demander à leurs collaborateurs « canadians » d’éclairer leurs lecteurs? À bien y penser c’est aussi bien.

  20. Gilles Morissette dit :

    Non mais quel pourriture. Les Franco-Ontariens sont et seront une quantité négligeable pour ce gouvernement de MDR.

    Les Conservateurs ont remporté l’élection sans le vote des francophones. Ils n’ont pas besoin d’eux. Pourquoi leurs donneraient-ils les services auxquels ils devraient avoir droit? C’est bien plus rentable pour eux de baisser le prix de la bière

    Pendant ce temps, la ministre Mulroney se désiste en courant d’air pour ne pas répondre aux questions des journalistes.

    Bienvenue à Trumpland, version canadienne.

  21. Martin cote dit :

    Ou est Caroline Mulroney…..une franco-ontarienne meme québécoise de par son père qui devrait defendre la langue française…trop gênée pour donnée son opinion publiquement..elle devrait carrément démissionner car elle se devais de défendre la langue francaise dans ce gouvernement…

    1. leonard1625 dit :

      En effet, Mme Mulroney devrait démissionner. Peut-être y songe-t-elle.

      1. leonard1625 dit :

        @Martin coté. Peut-être que Ford aimerait bien se débarrasser de Mme Mulroney qui est son principal adversaire dans le parti.

  22. leonard1625 dit :

    Bien hâte de voir si les nombreux fans conservateurs du JdeM, tels Elgrably-Levy, Facal, Ravary et bien d’autres, condamneront Ford. Je ne serais pas surpris s’ils évitent tout simplement la question.

    1. treblig dit :

      Depuis quelques mois le  » Globe and Mail  » et le  » National post  » cassent du sucre sur le dos des Québécois qui demandent à donner et à recevoir des services à visage découvert . Abus de la majorité sur une minorité est leur leitmotiv .

      Alors quand les francophones ontariens minoritaires se voient réduire leur services en peau de chagrin, ils doivent bien monter aux barricades ?

      Et bien non. Rien. Aucunes mentions de l’abolition des services en français. Du moins pas sur le site internet principal de ces 2 journaux. Deux poids, deux mesures?

      1. Richard Desrochers dit :

        Ça prend six ans à un enfant pour maîtriser sa langue (ou son dialecte) maternelle. Se convertir à une religion, parfois 6 minutes. Adopter un rituel, 60 secondes… Alors protégeons les rituels, on gagne du temps.

    2. A.Talon dit :

      Joseph Facal, fan conservateur??? Vous délirez. Allez faire réviser la prescription de vos lunettes rouges.

      1. leonard1625 dit :

        A. Talon Au fédéral, Facal est un conservateur pur et dur. Qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il ne fait rien, c’est la faute aux libéraux de Justin Trudeau.

      2. A.Talon dit :

        @ leonard1625 17h26

        Logique défectueuse. Moi aussi je suis d’avis que les Libéraux sont en grande partie responsable de la dégradation du tissu socio-économique dans notre société. Sans parler du recul de la culture québécoise (intégration des immigrants, langue française et secteur de l’édition, en particulier). Je n’en suis pas un conservateur pour autant. Plutôt centriste, ascendant social-démocrate.

  23. 430a dit :

    Si on espérait couler des jours sereins après tant d’années de vie sur terre, eh bien, c’est foutu. D’innombrables combats se présentent à nous. Disons, pour faire simple, que nous avons engrangé nos munitions et qu’ils nous trouveront sur leur chemin…

  24. Apocalypse dit :

    Wow … cette annonce massue de Doug Ford fait réagir! Encore une fois, un autre cr*sse de menteur, car il n’en avait pas parlé durant la campagne, bien au contraire; on continuait avec ce qu’on avait prévu, mais une fois en place, les francophones en Ontario, Doug Ford s’en cr*sse.

    J’ai cru comprendre qu’ils étaient environ 750k, ce qui fait du monde en TITI, mais de toute évidence, une quantité négligeable pour l’émule ontarienne de Donald Trump.

    On dit de Caroline Mulroney qu’elle est très intelligente, alors pourquoi diable faire parti du gouvernement de Doug Ford? On va se retenir de parler d’opportunisme …

    Si elle avait le moindrement de décence, elle démissionnerait, il faudra voir dans les prochains jours, sinon elle va trainer ce boulet avec elle pendant longtemps. Dans sa position et son statut, abandonner les francophones ontariens, ça paraît mal en TITI sur un CV.

    Elle pourrait démissionner, elle est jeune, alors pas de problème pour réessayer dans quelques années.

    Doug Ford, c’est un citron, tout le monde le savait, mais pour Caroline Mulroney, un ‘Two Thumbs Down’ pleinement mérité. J’aimerais savoir ce que se passe dans le tête de son père devant ce fiasco.

  25. chrstianb dit :

    Voici la réponse de Caroline Mulroney: « Notre gouvernement a été élu pour livrer les services de façon plus efficace ». La ministre a toutefois été incapable de chiffrer les économies qui découleront de cette décision.
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1136370/compressions-francais-ontario-universite-commissariat-mulroney

    Voilà comme d’habitude avec ces décisions idéologiques, on fait quelque chose et on se fiche des conséquences.

  26. xnicden dit :

    Merci christianb 16:42.

    Donc Caroline Mulroney a décidé d’attendre que la tempête se calme. Qu’est-ce que l’on ne ferait pas par ambition politique.

    Mais je ne serais pas surprise que dans les prochains jours, des journaux rapportent que sans elle les coupes touchant les francos auraient été pires. Des gens de sa garde rapprochée qui se confient la main sur le coeur sous le couvert de l’anonymat.

  27. leonard1625 dit :

    @treblig 16:36 J,ai essayé par deux fois d’inclure des liens du Globe and Mail, mais ca ne passe pas. Tant pis.

    1. chrstianb dit :

      C’est quoi le titre des articles? Moi je n’ai vu…

  28. chrstianb dit :

    Rien sur le site du Globe and Mail, celui du National Post, du McClean’s ou même de la CBC… Absolument rien.

    Les Franco-Ontariens n’existent pas.

    1. leonard1625 dit :

      Ontario government cancels plans for province’s first official Francophone university

      Ontario Tories promise low-income tax cut, scale back political fundraising rules in first fiscal outlook

      —————

      Pas de réprobations, seulement des faits non commentés.

      1. chrstianb dit :

        Ah, merci, celui-ci je l’avais lu les deux petits paragraphes.
        Ontario Tories promise low-income tax cut, scale back political fundraising rules in first fiscal outlook:
        https://www.theglobeandmail.com/canada/article-ontarios-fiscal-update-projects-deficit-at-145-billion-as-province/

        Mais pas celui là:
        Ontario government cancels plans for province’s first official Francophone university
        https://www.theglobeandmail.com/canada/article-ontario-government-cancels-plans-for-provinces-first-official/

  29. ProMap dit :

    chrstianb – « Notre gouvernement a été élu pour livrer les services de façon plus efficace ». Tout bon politicien servira la même explication. Une meilleure svp. Sans compter l’économie de bout de chandelle (peut-être que j’exagère, il faudrait tout de même qu’elle me fasse mentir), en quoi trucider le Commissariat rendra-t-il des services plus efficaces… aux francophones justement? Si c’est trop compliqué à répondre, les millions économiser iront où dans l’amélioration des services ontariens? Trop compliqué! L’ombudsman va tout gober le travail supplémentaire sans problème? Si c’est encore trop compliqué… ben il faut démissionner, unfit for the job.

    Ah oui j’oubliais, le projet d’Université, ça aussi c’est pour des raisons d’efficacité? (criquet en concert)

    J’ai une proposition pour la CAQ : abolissons les commissions scolaires anglophones et confions leur mandat aux commission scolaires francophones, question d’efficacité. M. Legault, gault!

  30. Rustik dit :

    Pas plus tard que la semaine dernière je disais lors d’un diner que le seul endroit au Canada où j’ai des problèmes avec mon accent en anglais c’est quand je vais à Toronto. Pas de trouble à Halifax, Ottawa, Winnipeg, ni au BC, même pas à Calgary! Mais à Toronto quand je tombe sur un blanc né en Ontario, c’est l’enfer!

    Certains étaient surpris et me disait comment Toronto est une ville multiculturelle! Disons, que j’ai là un élément de plus pour les convaincre que j’ai vraiment des problèmes seulement à Toronto!

    Quel moron ce Fourbe (et tous ceux qui le suive), pour reprendre le nom que lui donne Papibi!

  31. Pierre S. dit :

    ——————————-

    le très honorable Mauril Bélanger, défenseur indéfectible de la francophonie en ontario
    doit se retourner dans sa tombe suite à ces décisions stupides et grotesques de l’imbécile
    fini à Doug Ford.

  32. CBT dit :

    Des économies de bout de chandelle pour réduire le déficit, couper des services aux franco-ontariens, c’est une honte ! Ford ne gagnera pas face à une poursuite, la raison n’est pas valable selon des experts. Il me semblait aussi que ce bulldog, c’est le cas de le dire, ferait des grabuges à la façon Trump !

  33. Apocalypse dit :

    @chrstianb – 16h42

    J’ai entendu Caroline Mulroney un peu plus tôt sur RDI, oh misère … Les franco-ontariens viennent d’apprendre à la dure qu’elle n’est pas leur amie. Il faudra voir dans les prochains jours si elle va démissionner, mais un deux que non, elle l’aurait déjà fait. Apparemment, elle a proposée des choses pour éviter cette triste décision de Doug Ford, mais tout à été rejeté et ,,, elle est encore là.

    Comme je disais, j’aimerais savoir ce que pense son père de cette (grosse) décision controversée et du rôle de sa fille dans tout ça.

  34. ghislain1957 dit :

    « cette décision attribuée par le gouvernement conservateur à la situation financière de la province »

    Pourtant les Francos-Ontariens paient eux aussi des impôts…

    On avait pas assez d’un gros clown aux USA, ça nous en prenait un ici au Canada!

  35. CBT dit :

    Caroline Mulronet est certainement au courant des lois constitutionnelles, elle est mal venue de répondre autrement comme elle l’a fait. Ford ne peut pas ignorer non plus que les institutions sont protégées par la Constitution, il ne peut pas abolir celles-ci en raison de questions économiques, la question est de savoir pourquoi il vise les services aux francophones ?

    Le français et l’anglais sont reconnues comme étant les deux langues officielles, alors les institutions francophones sont protégées, on l’a vu dans le cas de l’Hôpital Momfort à Ottawa, la bataille a été gagnée par la communauté francophone.

    1. CBT dit :

      Oups…Caroline Mulroney

  36. lechatderuelle dit :

    Bin, on récolte pour ce qu’on vote……

    Quand tu choisis Ford, tu ne t’attends pas à autre chose….

    un superbe spécimen de reculé par le tonnerre qui fait plaisir aux foules…..
    Il les faut gras, vulgaires et sans envergure…..
    Les gens en redemandent et votent pour eux….

  37. Geneviève dit :

    J’ai manifesté et porté des macarons “Montfort fermé jamais” sous Mike Harris, je suis prête à traverser la rivière des Outaouais encore une fois pour aller soutenir mes amis franco-ontariens et toute la francophonie canadienne en fait. Si une communauté francophone est touchée, le reste des francophones canadiens est aussi touché.

  38. igreck dit :

    À droite toute ! Le conservatisme réactionnaire a le vent dans les voiles. France (Front national), Allemagne, Autriche, Italie et l’innomable, l’ineffaçable, l’incroyable moron que se sont payé les Amers-Ricains. Alors, le plusse beau pays au monde ne doit pas être en reste, les hOnte-à-riens se sont offert un dogue pour gouverner la province la plus populeuse. Comme le disait le chauffeur de mon autobus scolaire : « Avancez en arrière ! »

  39. InfoPhile dit :

    @quinlope à 15:41

    « la Mulroney est comme son père. Face à l’argent, elle perd ses moyens. »

    Ouais, son père, Brian Mulroney, dit « l’homme à la valise », grand ami de Karlheinz Schreiber – lobbyiste, trafiquant d’armes et homme d’«affouaires», condammé en Allemagne à huit ans de prison pour évasion fiscale – avait « oublié » de déclarer à l’impôt canadien rien de moins que 300,000 $ que Schreiber lui avait versés comptant dans une valise (3X 100,000) alors qu’il était revenu simple député, jouissant d’un plein salaire qui allait être remplacé trois années plus tard par sa pension d’ex-premier ministre (130,000 $).

    Un oubli qui a duré jusqu’à ce que furent révélées ses «activités» avec Schreiber. Là, quatre ans plus tard, l’idée de les déclarer à l’impôt lui est commodément revenue.

    Tel père, telle fille?

    Voyons voir ce qu’a dit de Mulroney :

    « L’ancien premier ministre libéral ontarien David Peterson, qui se tint aux côtés de Mulroney tout au long des débats sur l’Accord du lac Meech, a déclaré qu’il ne ferait jamais confiance à l’ancien premier ministre. « Il est un menteur pathologique, dit Peterson. En toute justice, je ne crois pas qu’il sache qu’il ment … on ne peut rien prendre de ce qu’il dit pour de l’argent. Son talon d’Achille essentiel, ce sont les balivernes qu’il raconte. » (He is a pathological liar. In fairness, I don’t believe he knows he’s lying … you couldn’t take anything he said at face value. His essential Achilles heel is his baloney.) »

    Ça ne vous rappelle pas quelqu’un à la défense duquel Mulroney s’est porté au début 2017 ?

  40. jeanfrancoiscouture dit :

    L’Ontario, encore une fois mais n’oublions pas le N-B qui a un gouvernement minoritaire appuyé par un trio d’élus anti bilinguisme et qui ne compte q’un seul ministre Acadien, donc francophone.
    Une autre page du fameux Rapport Durham qui s’écrit. Une race, cela prend du temps à s’éteindre mais ce bon John-George Lambton dit «Comte de Durham» avait d’abord bien décodé et décrit la situation, comme en fait foi cet extrait de son rapport: ««Je m’attendais à trouver un conflit entre un gouvernement et un peuple; je trouvai deux nations en guerre au sein d’un même état; je trouvai une lutte, non de principes, mais de races.»
    Après ce constat, il avait prescrit la recette de l’assimilation. Cela n’a pas fonctionné comme il le souhaitait mais, sauf génocide, l’histoire des peuples s’inscrit quand même dans la durée. Voyez les Acadiens. Les Brits les ont déportés ici, là ou ailleurs mais ne sont pas allés au bout de leur raisonnement. Ils sont donc encore ici, là ou ailleurs même s’ils n’ont plus de territoire exclusif.
    Les ex colons de la Nouvelle-France devenus Québécois ont eu, si on peut dire, plus de chance. Quant aux Francos qui étaient installés ailleurs, leur sort fut variable. En bout de ligne, il reste ceux du N-B. et de l’Ontario qui furent assez nombreux pour se rendre en ordre de bataille jusqu’à aujourd’hui mais les héritiers de ce bon Comte de Durham s’inscrivent eux aussi dans la durée et ils ne n’ont jamais lâché le morceau. Et «ça n’est pas fini tant que ce n’est pas fini» disait le philosophe Yogi Berra.
    CQFD dirait Doug Ford,……s’il parlait français.

  41. A.Talon dit :

    L’éditorial du jour du journal La Presse:

    «Speak ontarien, please» par Paul Journet
    https://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/paul-journet/201811/16/01-5204580-speak-ontarien-please.php

    EXTRAITS:
    «Vous souvenez-vous du Pastagate ? Comme on se moquait de la « police de la langue », qui courait avec sa fourche à l’assaut de l’anglais ! Comme elle était folklorique, la tribu québécoise !

    Pourtant, quelque chose de bien pire se passe en Ontario et au Nouveau-Brunswick sans que cela suscite l’indignation dans le reste du Canada. Ni dans le prestigieux New York Times, d’ailleurs…»

    «Voilà où nous en sommes. La seule province bilingue juge désormais qu’une langue est plus égale que l’autre. Et l’Ontario, la province avec la plus grande minorité francophone, gruge les droits linguistiques.

    Encore plus désolant, en Ontario, cela se fait avec l’appui de Caroline Mulroney. Depuis jeudi, la ministre déléguée aux Affaires francophones se terre dans un silence complice. On croyait que la fille de Brian Mulroney injecterait une sensibilité minimale dans le gouvernement Ford. Mais elle lui sert plutôt de caution.»

  42. A.Talon dit :

    Ainsi que l’éditorial du Devoir:

    «Franco-Ontariens: on s’en balance» par Brian Myles
    https://www.ledevoir.com/opinion/editoriaux/541612/iii-franco-ontariens-on-s-en-balance

    EXTRAITS:
    «Le fait français vient de subir un recul marqué non seulement en Ontario, mais aussi au Canada à la suite de la décision de Doug Ford de rogner dans les services en français.»

    «Cette décision révèle les vrais sentiments de Doug Ford à l’égard des quelque 620 000 francophones de l’Ontario. Il se fout de leur destin, de leur avenir et de leur émancipation. Remarquez qu’il n’est pas le seul.

    Hormis quelques protestations de la part des partis d’opposition à Queen’s Park et de la part de la ministre fédérale responsable de la Francophonie, Mélanie Joly, qui se déclare « tout à fait choquée », les coupes soulèvent un haussement d’épaules dans le Canada anglais. Il n’y a pas d’équivalent, en Ontario, aux déchirantes dénonciations de racisme et de xénophobie provoquées par l’Assemblée nationale avec sa redoutable motion unanime condamnant le « Bonjour-Hi » dans les commerces montréalais.»

    «Toute cette affaire illustre les dysfonctions du multiculturalisme, qui a réduit un des peuples fondateurs du Canada au statut de groupe folklorique parmi tant d’autres. Les Franco-Ontariens ont toutes les raisons du monde de résister. Et nous, de les appuyer.»

  43. A.Talon dit :

    Sans oublier la chronique du sociologue Mathieu Bock-Côté du Journal de Montréal:

    «Sur le mauvais sort réservé aux francophones en Ontario – Les francophones ontariens sont méprisés»
    https://www.journaldemontreal.com/2018/11/16/sur-le-mauvais-sort-reserve-aux-francophones-en-ontario

    EXTRAITS:
    «Plusieurs l’ont écrit, mais imaginons un seul instant comment réagirait le Canada anglais si le Québec traitait sa minorité anglaise comme il traite ses minorités françaises. Ce serait un scandale – mais un scandale absolu, vraiment. Les pétitions s’accumuleraient, les manifestations aussi, et tout le monde médiatique anglo-saxon se lancerait dans une entreprise de Quebec bashing.»

    «Du règlement 17 aux décisions anti-francophones actuelles, la tendance lourde de l’histoire continue de se faire sentir. Les francophones hors-Québec ont beau se conter des histoires en racontant à qui veut l’entendre leur exceptionnelle vitalité et mener une résistance héroïque, et très certainement admirable, ils sont condamnés à l’extinction historique. Un vieil argument vient de tomber devant nous: ceux qui nous disent que le Québec doit rester dans la fédération pour sauver les francophones dispersés à la grandeur du Canada doivent constater qu’en réalité, le Canada anglais agit comme bon lui semble.»

  44. Aurélienne Morin dit :

    Si le gouvernement du Québec dans son énoncé budgétaire dirait dans une seule ligne à la page 20 qu’il suspend les fonds alloués à Concordia, je suis prête à mettre un 20$ que le ROC nous tomberais dessus comme la misère sur le pauvre monde.

  45. cotenord07 dit :

    J’invite les internautes québécois qui sont révoltés par cette lamentable affaire politique ontarienne à appliquer le principe populaire bien connu « Les bottines suivant les babines », en signant la pétition en ligne de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) et peut-être même en contribuant financièrement à cette noble cause…

    SVP cliquez sur le lien suivant pour en savoir plus…

    https://monassemblee.ca/joignez-vous-a-la-resistance/

  46. Apocalypse dit :

    @cotenord07 -10h40

    Merci pour lien!

  47. jeanneymard dit :

    Il y a quelques semaines, à « Tout le monde en parle », Jean Crétin justifie son refus de l’indépendance du Québec par la défense des francophones hors Québec. Denise Bombardier le remet à sa place en déclarant que ce n’est pas une raison valable puisque la cause francophone hors Québec est perdue depuis longtemps.

    La semaine suivante, Dany Turcotte, le fou du roi, fait une sortie en début d’émission — sortie sans doute télécommandée par la direction de la SRC — en faveur des francophones hors Québec, affirmant que des francophones partout au pays regardent l’émission et que la francophonie hors Québec est très vivante.

    Sur la page Facebook de l’émission, un intervenant se dit d’accord avec Mme Bombardier et déclare que les francophones hors Québec sont à une génération de la disparition. Il ajoute que, comme le Québec français est, lui, à deux générations de la disparition, les francophones hors Québec auraient avantage à déménager au Québec pour parler français une génération de plus.

    Volée de bois vert d’Acadiens qui affirment que le français est très vivant au N.-B. (étonnamment, aucune réaction venant de l’ouest de l’Outaouais, où l’on ne regarde sûrement pas «Tout le monde en parle» et où l’assimilation est galopante chez les jeunes).

    On constate aujourd’hui qu’au N.-B., un gouvernement vient d’être formé grâce à trois députés racistes anti-francophones et qu’en Ontario, le gros salopard de Ford prend des mesures pour accélérer encore davantage la disparition des francophones.

    De là à faire un lien entre l’effondrement du vote souverainiste au Québec (et, du même coup, de la fierté d’être Québécois et de la volonté de défendre les intérêts du Québec) et le sursaut de mépris du ROC à l’endroit du fait français, il n’y a qu’un pas, que je n’hésite pas à franchir.

    Contrairement à ce que Jean Crétin disait, c’est donc la force du mouvement souverainiste québécois qui protégeait les francophones hors Québec et retenait les salopards d’Anglo-saxons d’afficher ouvertement leur intention de faire disparaître toute trace française au Canada.

    Pour paraphraser le grand René Levesque, : je n’ai jamais été si peu fier d’être Québécois.

  48. Mrmiketi dit :

    Cela serait assez ironique que ce soit un PM Ontarien qui relancerait les Indépendantistes Québecois!!!! Lollll

Répondre à leonard1625Annuler la réponse.

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