Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

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«Le leadership consiste à prendre les meilleures décisions, pas les plus faciles. […] Est-ce que j’irai jusqu’au bout? La réponse est oui. […] Moi, je vais faire ce travail, je vais ramener le meilleur accord pour le Royaume-Uni […]. Je crois que le chemin que j’emprunte est le bon pour le pays.»

Theresa May, premier ministre britannique, répondant à une question d’un journaliste du quotidien The Sun lors d’une conférence de presse après la démission de cinq de ses ministres survenue au lendemain d’un accord sur le Brexit qui a plongé son pays dans la crise.

(Photo AP)

38 réflexions sur “La citation (britannique) du jour

  1. xnicden dit :

    La vérité est que Theresa May n’avait tout simplement pas de plan ou de stratégie. Je veux bien croire qu’en polititique que rien ne se passe comme on le prévoit, mais il faut au moins réfléchir aux divers scénarios possibles. Remarquez que ses démissionnaires ne sont pas mieux; pensent-ils vraiment se refaire une virginité à ce stade?

    Enfin… Le Jacques Parizeau du Brexit n’est pas encore né.

    1. fieroman88 dit :

      Et si on savait au moins les tenants et aboutissants de cet accord ? On pourrait alors juger les enjeux, non ?

      1. karma278 dit :

        +1
        En effet, faut entendre les tenants et aboutissants de tous les concernés AVANT de se faire une tête.

    2. Loraine King dit :

      Ceux qui ont décidé de tenir le référendum sur le Brexit avait un plan : le perdre!

  2. gl000001 dit :

    Annulez le Brexit. Ca serait la bonne chose à faire pour contrer le populisme qui a fait voter pour et qui n’ont pas voulu prendre la responsabilité de le faire. Pleutres !!!

    1. Coach Bilyaletdinov dit :

      @gl000001 Mais bien sûr! Renions la volonté du peuple parce que notre « bord » a perdu! Vive la démocratie!

      1. Benton Fraser dit :

        La grande majortié des 40 ans et moins ont voté contre et la grande majorité de 60 ans et plus ont votés contre et entre les deux, c’est mitigé.

        Le problème, c’est que les 40 ans et moins n’ont pas été voter… et beaucoup le regrette,!mais c’est la démocratie!

        Donc ce qui est décidé de l’avenir de l’Angleterre, ce sont la génération qui vivront le moins les conséquences et qui ont votés pour une Angleterre qui n’existe plus et n’existera plus!

        Aujourd’hui le vote serait très différent….

      2. gl000001 dit :

        Travailler sur la peur des gens en leur mentant et en exagérant c’est profondément anti-démocratique. Les politiciens qui mentent devraient avoir de sérieux comptes à rendre. Un journaliste qui invente une histoire sera sanctionné. Pourquoi pas un politicien ?

      3. A.Talon dit :

        @ Coach Picottov 5h06

        La volonté du peuple. Vous me faites rire, mon bon Picotte. Vous n’avez pas la moindre idée de ce que signifie la volonté populaire ou la démocratie électorale.

        La vérité, c’est que la campagne référendaire britannique du Brexit a été marquée par les mêmes dérapages anti-démocratiques que la campagne présidentielle américaine de 2016. Et de la part des mêmes dretteux. Fausses nouvelles, désinformation, xénophobie exacerbée, menaces de violence, promesses irréalistes, interventions de trolls russes, etc. Tout y est passé, comme aux USA quelques mois plus tard. Voilà de quoi sérieusement entacher la légitimité du résultat obtenu en bout de course. Le mieux qu’on puisse dire est que ce résultat fut très partagé.

        Et qu’en est-il du résultat final de ce référendum? Brexit par la peau des dents. Loin d’être l’expression claire de la volonté du peuple. D’autant plus que certaines régions du pays, et pas des moindres, ont votées MASSIVEMENT contre la sortie de l’Union Européenne, en commençant par la région de Londres, l’Écosse, le Pays de Galles et l’Irlande du Nord. Sans parler d’une classe d’âge très importante partout au pays: les jeunes de moins de 40 ans.

        Il en faudra un autre référendum un de ces jours, tenu honnêtement cette fois-ci, pour réellement la connaître cette volonté du peuple…

      4. jcvirgil dit :

        @ coach B

        Vous avez fondamentalement raison le peuple a parlé.Cependant comme c’est souvent le cas dans nos démocraties d’apparat quand sa volonté se heurte aux intérêts d’une classe dominante , le gouvernement à leur service trouve des raisons pour ne pas exécuter le mandat qui leur a été donné Parlez-en aux Français qui en 2005 ont votés non à la question :* À la question « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une constitution pour l’Europe ? », le « non » recueille 54,68 % des suffrages exprimés.*

  3. treblig dit :

    @fieroman88

    Les tenants et aboutissants?

    Simple. Comment sortir de l’union Européenne tout en gardant les avantages de l’union Européenne ?

    Le beurre et l’argent du beurre. You can’t have your cake and keep it.

    Mme Theresa May essaie de trouver une formule qui ressemble à la quadrature du cercle. Piègée comme elle est. Ah, à propos, l’Angleterre importe 45% de son alimentation de l’Europe. Un taux jamais vu dans les pays occidentaux.

    1. treblig dit :

      Correction: You can’t have your cake and eat it. Expression anglaise consacrée .

  4. monsieur8 dit :

    En 2017, au début des négociations, Mme May disait « Mieux vaut pas d’accord qu’un mauvais accord ».

    Fin 2018, à la fin des négociations, Mme May dit : « C’est le meilleur accord possible, et c’est mieux que pas d’accord du tout. ».

    La diplomatie européenne s’est bien amusée au dépend de l’Albion.

  5. spritzer dit :

    Pour la question du Brexit, Ian Dunt qui écrit sur ce site est excellent.
    http://www.politics.co.uk/

    En plus du Brexit qui va amener un déclin du Royaume-Uni, le Labour qui ferait un bien meilleur travail pour le peuple est sous attaque par le lobby du coin. Quand ça va mal…

  6. Absalon dit :

    Il faut reconnaître à Mme May une certaine grandeur par sa persévérance et son abnégation dans l’adversité. Elle même était contre le Brexit avant d’être désignée pour le diriger et ses pires ennemis dans cette négociation se trouvaient dans son propre camp. Pour négocier avec autrui il faut d’abord savoir ce que l’on veut et cela n’a jamais été le cas de ce gouvernement.

    Le paradoxe de la démocratie britannique est que les remainers, probablement désormais majoritaires dans la population, ne sont représentés par aucun des deux grands partis de gouvernement. Corbyn est certainement davantage en faveur du Brexit que Theresa May, Son parti est tout aussi divisé que les conservateurs et il n’obtiendrait rien de mieux dans la négociation.

    Un jour ou l’autre les Anglais retrouveront forcément leur place dans l’Union Européenne. Une place imposée par la géopolitique, un pied dedans, un pied dehors. Mais on se demandera alors pourquoi tout ce temps perdu.

    1. InfoPhile dit :

      Commentaire intéressant. La réalité va rejoindre les Anglais. En l’occurrence, ce sera l’équivalent de la fatalité.

    2. A.Talon dit :

      «Un jour ou l’autre les Anglais retrouveront forcément leur place dans l’Union Européenne. Une place imposée par la géopolitique, un pied dedans, un pied dehors.»

      Exactement. Realpolitik. Le Royaume-Uni ne peut y échapper. L’Europe non plus, ne serait-ce que pour des considérations de stabilité et de sécurité à long terme. Jusqu’à preuve du contraire, l’Union Européenne demeure toujours le meilleur gage de paix sur ce continent.

      On peut présumer qu’en bout de ligne cette sortie de l’UE ne sera finalement tout au plus que symbolique. De «mauvais» citoyen européen de l’intérieur qu’il était jusqu’à maintenant, toujours sur le bord de la clôture et toujours à contrecarrer les efforts d’intégration des autres pays, le Royaume-Uni se transformera en excellent citoyen européen de l’extérieur, toujours sur le bord de la clôture et désormais le plus fidèle allié de l’Union Européenne. Et, si ça se trouve, le Royaume-Uni sera plus fortement intégré que jamais dans les futures structures sécuritaires du continent. Comme un commandement militaire conjoint, par exemple…

  7. jeanneymard dit :

    Quand je lis des imbéciles qui écrivent que le Royaume-Uni est un contrepoids à l’Allemagne dans l’Union européenne, je me demande sur quelle planète ils vivent. Les Britanniques ont toujours été le cheval de Troie des Américains dans une Europe qu’ils n’ont eu de cesse de faire dérailler, ils ont toujours essayé de se liguer avec les autres anglo-saxons contre la France et ont toujours cherché à tirer des avantages de leur participation à l’Union sans vouloir en partager les coûts. Je dis donc : bon débarras ! Et je souhaite que ces salopards en bavent quand l’Europe leur aura fermé la porte !

    1. jaypee dit :

      @ jeanneymard

      Dur votre commentaire, mais juste… Du moins, à mon goût.
      J’endosse tout à fait. Mieux: je fais bien plus confiance à l’Allemagne qu’à l’Angleterre qui, comme vous le dites « n’ont eu de cesse de faire dérailler, » le fonctionnement de l’UE.
      Ce qui me réjouis, c’est que quand l’Angleterre va supplier de revenir dans l’UE, elle devra entrer à nos conditions. Pas question d’avoir un menu à la carte comme avant: on est membre ou on ne l’est pas.

  8. Coach Bilyaletdinov dit :

    C’est à se demander si une victoire du « Oui » à un référendum sur la souveraineté du Québec aurait subi un même sort, des négociations laborieuses qui mènent nulle part et, en bout de ligne, un doigt d’honneur à la volonté populaire.

    1. Absalon dit :

      C’est le principe même de la démocratie directe. Un référendum n’est jamais la fin de l’histoire. Ce que la volonté populaire à défait, la volonté populaire peut toujours le refaire lorsque les conditions ont changé. Et c’est un électeur suisse, le seul pays au monde où le système fonctionne à-peu-près qui vous le dit.

    2. A.Talon dit :

      Vous vous mêlez les pinceaux, mon bon Picotte. Deux problématiques totalement différentes. Le Royaume-Uni est un état indépendant ayant adhéré librement à une union d’états indépendants. Le Québec n’a jamais été indépendant et on n’a jamais cru bon de le consulter lors de son intégration forcée à la «confédération» canadienne en 1867.

      1. jcvirgil dit :

        @ A Talon 8h14

        Je crois que sur cet enjeu M.Coach ne se mêle pas les pinceaux . Après un référendum gagnant la machine fédéraliste aurait turbiner à plein pour nier le résultat de l’élection. On a qu’à penser au ptit rat Dion et à sa prétention que la question n’était pas claire, comme si après la longue campagne référendaire l’électeur ne savait pas sur quel enjeu il votait. Il s’est quand même rendu devant la *Supreme Court of Canada* avec cette absurdité et sa négation d’un principe de base de la démocratie en prétendant qu’un vote à 50%+1 n’était pas valide.

    3. jaypee dit :

      51,89% n’est pas vraiment ce qu’on pourrait appeler une « volonté populaire ». Mettons que ça reste dans la marge d’erreur.

      1. jcvirgil dit :

        @jaypee 10h20

        Sauf qu’on est gouvernés par des représentants de partis politiques qui recueillent souvent moins de 40% du suffrage populaire et qui fort de cet appui font à leur guise lorsqu’ils sont majoritaires

        C’est souvent ça nos démocraties, la dictature de la minorité.

  9. Apocalypse dit :

    @Absalon – 00h43

    ‘Mais on se demandera alors pourquoi tout ce temps perdu.’

    En effet! Plusieurs ont pris ce référendum à la légère en pensant que le non l’emporterait et n’ont pas pris la peine de voter avec comme résultat, l’incroyable ‘mess’ dans lequel le pays se retrouve et ça pourrait durer un bon moment.

    Lorsque tu fais un tel ‘move’, il faut avoir sérieusement réfléchi à toutes les variables qui sont en jeu et n’ont pas s’occuper d’une couple et se dire que l’affaire sera ‘tigidou’. On a encore trop simplifié et les gens ont voté sur le merveilleux futur qui s’en venait … désolé … ça ne sera pas aussi simple, les choses le sont rarement.

    On a vu dans la course à la présidence des Etats-Unis, cette même simplification avec Donald Trump, je vous débarasse de la ‘swamp’, on remplace l’Obamacare par bien mieux, pour bien moins cher et on rend sa grandeur aux Etats-Unis. Quelqu’un aurait dû poser la question: ‘comment allez-vous faire tout ça’?

    Et bien, pas capable d’avoir un plan détailler du ‘comment’, alors on aurait dû avoir de gros doutes pour voter pour Donald Trump, mais on connait la suite de l’histoire … malheureusement…

    La plupart des gens sont incapables d’analyser une situation avec plusieurs variables et certains politiciens, opportunistes, bien entendu, le savent et en profitent pour offrir des solutions simplistes et comme on peut le voir: CA MARCHE! Comme on peut aussi le voir, on empire notre situation. Désolé, mais dans la vie, il y a des problèmes qui n’ont pas de solutions simples.

    1. Absalon dit :

      @Apocalypse
      J’ai lu quelque part que si l’on soustrayait les votes des électeurs brexiteurs morts de vieillesse depuis le referendum le maintien dans l’UE l’aurait emporté.

    2. danielm2757 dit :

      D’accord et il ne faut pas oublier que la question migratoire a dopé les résultats de ce référendum sur l’engagement de l’Angleterre dans la communauté européenne. Encore une fois les « nationalistes » ont utilisé ce contexte de la crise des réfugiés pour brandir la menace de l’envahisseur. Paradoxalement l’Angleterre d’aujourd’hui est multi-ethnique pour une grande partie de sa population (peut-être plus de la moitié). En définitive le Brexit apparait comme un échec et le furoncle isolationniste va coûter très cher à la population anglaise. J’espère que tous les nord-américains « nationo-ethno-centristes » auront un peu compris de cette leçon.

    3. ProMap dit :

      Apocalypse – J’aime beaucoup votre analyse. Je m’y connais peu en Brexitologie, mais j’ai constaté comme vous que ce référendum s’inscrivait dans la lignée des mouvements drettistes et xénophobes qui dévisagent les sociétés démocratiques de la planète. Je ne sais pas jusqu’à quel point ce phénomène jouerait en France ou en Allemagne par exemple dans un hypothétique Francit ou Germit. Ça m’apparait moins évident que pour l’Angleterre qui de tous les temps s’est comporté en isolationniste, le syndrome de l’île. L’Angleterre est entrée de peur dans la Communauté européenne si je me souviens bien et a exigé des privilèges comme la conservation de sa monnaie. Du sentimentalisme comme pour la monarchie afin d’afficher son indépendance? Je ne sais pas. L’Angleterre a toujours eu une attitude ambivalente, le Brexit l’a encore une fois démontré à mon avis. Même à leur entrée dans la CE, ils voulaient le beurre et l’argent du beurre. Pas surprenant qu’ils adoptent la même approche à leur sortie. Si le dossier est difficile à négocier avec la CE, c’est peut-être que cette dernière est un peu « tannée » de ces in&out qui se veulent plutôt « je veux entrer mais rester dans le vestibule » ou « je veux sortir mais rester dans le vestibule ». Mettons que c’est pas clair…. et chiant.

  10. jaypee dit :

    J’ai développé une théorie voulant que si notre langue maternelle est l’anglais, alors on fait n’importe quoi au point de vue politique…
    Le brexit, donald le crétin et, chez nous, les frères Ford en sont la preuve…
    On peut être en désaccord avec Merkel, avec Macron, avec Couillard, avec Trudeau, au moins ce ne sont pas des cons finis et ils ne sont pas à la tête de mouvement complètement imbéciles…

    1. danielm2757 dit :

      C’est sûr que Doug Ford n’aime pas beaucoup les francophones ces temps-ci …

  11. ducalme dit :

    @jaypee

    Si vous enlever Trudeau (le fils, pas le père) de votre liste, je suis pleinement d’accord avec vous.

  12. Alysanne dit :

    @ducalme Je seconde, s’il y a un con fini dans cette liste, c’est bien le Justin.

    1. jaypee dit :

      Peut-être qu’à vos yeux, c’est un con fini, mais je peux vous dire qu’en Europe, entre lui et donald le crétin, personne n’hésite…

  13. cotenord07 dit :

    À ce sujet, si vous en avez l’occasion, je vous recommande d’écouter l’entretien de presque 10 minutes antre l’animateur Jean-François Chevrier et Monsieur Adam Steinhouse, expert en politique internationale et européenne, à l’émission « Sur le vif » de Radio-Canada Ottawa-Gatineau.

    Voir le segment qui commence à 15 h 36, intitulé « Qu’adviendra-t-il du Brexit ? Analyse d’Adam Steinhouse », sur la page dont l’hyperlien suit.

    https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/sur-le-vif/episodes/420363/audio-fil-du-jeudi-15-novembre-2018

  14. Syl20_65 dit :

     »…après la démission de cinq de ses ministres survenue au lendemain d’un accord sur le Brexit qui a plongé son pays dans la crise. »

    Les extrémistes radicaux quittent le navire. Rien d’étonnant là.

  15. Gilles Morissette dit :

    La première ministre May fait face à un « no-win situation ».D’une part, elle est lié par les résultats d’un référendum favorable au Brexit. D’autre part, elle se doit de mettre en oeuvre un plan de sortie du Brexit auquel elle croit plus ou moins. Elle est consciente que le peuple est profondément divisé sur la question.

    Les gens qui ne se sont pas donné la peine d’aller voter lors du référendum peuvent bien s’en mordre les pouces mais ça ne changera rien à la situation. Les électeurs ont voté majoritairement en faveur du Berxit et il n’y aura pas d’autre référendum sur la question.

    Les Britanniques font face maintenant à dure réalité du Brexit avec toutes les conséquences que cela implique. Les démagogues qui vantaient les bienfaits du Brexit quittent les uns après les autres le navire maintenant qu’ils ont accompli leur sale boulot, laissant à madame May le soin de recoller les pots cassés.

    Ces manipulateurs procèdent toujours de la même façon. Ils proposent des solutions simplistes à des problèmes complexes et foutent le camp lorsque ça commence à chauffer.

    Des jours difficiles attendent la Grande-Bretagne. et elle ne devra pas compter sur l’UE pour la soutenir.

  16. darrylfzanuck dit :

    Je ne sais pas sucela a été abordé dans le passé. mais les Russes ont p-etre influencé le vote? ils pouvaient désinformer les Anglais et les Américains…

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