Lu dans une tribune du New York Times sous la signature de Bruce Covert, collaborateur de la revue de gauche The Nation après l’annonce du choix d’Amazon pour son second siège :
«La solution, alors, devrait être un armistice. Les États et les villes doivent renoncer collectivement aux incitatifs économiques mirobolants destinés à des compagnies particulières.»
L’État et la ville de New York ont évidemment fait exactement le contraire pour attirer Amazon, offrant au géant de la distribution des exemptions fiscales et autres cadeaux qui pourraient totaliser 3 millards de dollars. Figure parmi ces cadeaux la construction d’un hélisurface privé sur ou près du site de Long Island City choisi pour le second siège d’Amazon.
Même le New York Post, qui est aux antipodes d’Alexandria Ocasio-Cortez, trouve que cette affaire est indécente, à en juger par sa première page.
Je me demande qu’en pense le Washington Post ?!?!?
Elle est bien bonne! Hehe
@Benton Fraser: Bonne question. Je suis allé vérifier vite fait: on rapport la nouvelle et les réactions, tant positives que négatives. La couverture me semble bonne. Pas d’édito par contre, pas trouvé en tout cas.
Boycott Amazon ! (je sais, je radote…).
«Boycott Amazon !»
D’accord mais faudrait aussi être cohérent chez nous. La récente association entre le Prix des Collégiens et Amazon est on ne peut plus douteuse. Le loup est maintenant dans la bergerie.
«Prix des collégiens: l’association avec Amazon crée un malaise»
https://www.lapresse.ca/arts/livres/201811/13/01-5203964-prix-des-collegiens-lassociation-avec-amazon-cree-un-malaise.php
Ajout à mon commentaire de 13h42:
Nouveau développement dans cette nébuleuse affaire: le Prix des Collégiens 2019 est suspendu jusqu’à nouvel ordre. Décidément, Amazon n’a pas fini de semer la destruction sur son passage…
«Le Prix littéraire des collégiens suspendu jusqu’à nouvel ordre »
https://www.ledevoir.com/lire/541321/le-prix-litteraire-des-collegiens-suspendu-jusqu-a-nouvel-ordre
Ils devraient trouver ça ben correct s’ils ne veulent pas fermer ! Quand le boss te dit quoi écrire…
———————-
des cadeaux au super riches … indescence crasse et malsaine dans un pays
riches ou bien des gens n’ont pas les moyens de se faire soigner ou s’instruire.
CORPORATE WELFARE. On y goûte généreusement chez nous aussi avec la compagnie Bombardier du très libéral Laurent Beaudoin. Combien de milliards de dollars de contrats, subventions, prêts sans intérêt et allégements fiscaux leur a-t-on donné depuis ces 30 dernières années, au fait? Et qu’en a-t-on retiré? On s’est fait rouler dans la farine plusieurs fois. Pensez aux récentes pertes d’emploi, à la délocalisation dans les pays du Tiers-Monde, au don de la C-Series à Airbus pour 0$, aux primes mirobolantes des dirigeants de la compagnies et… aux menaces de déménagement à chaque référendum.
@Talon et Morissette
Ce ne sont pas les cies qu’on doit dénoncer pour accepter ces crédits mais les très mauvais négociateurs de nos gouvernements, ce qui arrive à Bombardier aurait été évité si de vrais professionnels avaient été à la table pour négocier au lieu de gens avec un agenda politique et Amazon on est chanceux qu’ils ne soient pas venus s’installer ici car c’est créer un précédent que de donner autant pour pas grand chose en retour…des jobs à 13$/h rien à se lancer sur les murs, Bezos doit donc les trouver cons!!!
«ce qui arrive à Bombardier aurait été évité si de vrais professionnels avaient été à la table pour négocier au lieu de gens avec un agenda politique»
Mais n’était-ce pas des gens comme vous qui nous serinaient à longueur de journée sur les blogues à quel point les gouvernements libéraux étaient compétents et soucieux du bien commun? Ce désastre socio-financier récurrent est d’abord et avant tout l’oeuvre des Libéraux. Quand au reste, pas question d’exonérer la rapacité de certaines compagnies. It takes two to tango.
Amazon s’est engagé à avoir un salaire minimum de 15$ partout au pays, devançant par le fait même toute les législations du genre au fédéral et dans les États.
Bezos est plus efficace que Sanders pour faire monter les salaires minimum. Même que les proposition de Sanders limite l’augmentation de salaire plutôt que l’aider…. LE monde à l’envers pour les idéologues de la gauche anti-corporatiste.
Je doute que l’on puisse bien vivre à New York avec 15$ de l’heure… a moins d’habiter dans un HLM subventionné… ou d’embaucher des immigrants qui vivent a 6 dans un 3 et demi!
Les salaires risquent d’être plus de $15 de l’heure s’ils veulent embaucher à New York, donc annoncer l’augmentation du salaire minimun a $15 de l’heure dans un contexte de plein emploi est une décision qui venait d’elle-même pour Amazon. Un bon coup de publicité. On considère qu’à la ville de New York, pour faire parti de la classe moyenne, il faut gagner plus de $80 000 annuellement. Pas loin du $40 de l’heure.
Il me semble que Montréal aurait été un bon choix: coût de la vie, qualité de vie, multi-culturalisme, soins de santé gratuit, etc…
@Benton Fraser
C’est le lot des citadins urbains.
Ça ressemble plus à un prétexte pour minimiser une telle mesure.
Ce ne fut pas Montréal pour la même raison que le siège social de Videotron n’est pas aux USA. Amazon est américain, et se devait de rester aux USA pour ne pas s’attirer encore plus de publicité négative issus des remontrances non-fondés dont ils sont souvent la cible.
Si vous vous opposez à toute forme d’aide financière aux entreprises, peu importe la raison, mur à mur, n’est-ce pas un peu comme la droite qui s’oppose systématiquement à quelconque aide financière aux familles? Si tout est blanc ou noir, les deux opposés se rejoignent, non?
@ kelvinator 14h27
«Si vous vous opposez à toute forme d’aide financière aux entreprises blablabla…»
Si c’est à moi que vous posez la question, je vous répondrais qu’il y a un juste milieu entre refuser toute aide aux entreprises et tout accepter sans compensation au moindre chantage. Il est possible de négocier virilement tout en obtenant en bout de ligne une entente gagnant-gagnant. Il est surtout possible de prendre toutes les précautions nécessaires pour s’assurer que le partenaire d’affaires n’abuse pas de la bonne foi du gouvernement et respecte scrupuleusement ses engagements.
@A.Talon
D’accord, alors que reprochez-vous à Amazon dans ce cas-ci pour les accuser de Corporate Welfare?
Il est même trop tôt pour les accuser d’un de vos critères.
Les congés fiscaux sont proportionnels aux engagement d’Amazon. N’est-ce pas justement « le partenaire d’affaires n’abuse pas de la bonne foi du gouvernement et respecte scrupuleusement ses engagements. »?
@A.Talon
Aussi, la forme correcte lorsque l’on tronque une citation sont les crochets encadrant trois points, comme ça : […]
Je ne peux donner tort à ceux qui trouvent indécent de voir les dirigeants d’une ville, d’une province, d’un État ou d’un pays prendre de l’argent des fonds publics afin de de soutenir les projets de ces « Corporate Welfare bums ».
Les exemples ne manquent. Ici au Québec, nous avons Bombardier qui a reçu des millions du gouvernement et qui a vu leurs dirigeants se donner de généreuses augmentations salariales pendant qu’on annonçait des suppressions d’emplois.
Certains diront que les gouvernements n’ont pas le choix d’offrir des incitatifs financiers afin d’attirer ces méga-entreprises. C’est possible mais il faudra bien un jour ou l’autre se pencher sur cette « culture » et d’évaluer la « rentabilité » (rapport coûts-bénéfices) d’une telle approche.
C’est rentable politiquement (achat de votes ) mais ce n’est pas rentable économiquement. Alors pour justifier leur gaspillage, ils étudient les retombées économiques et ainsi plus le gouvernement dépense plus les retombées sont grandes.
Gilles Morissette – Si je comprend bien, sur un projet de 5 milliards, Amazon n’investira que 2 milliards après avoir bénéficié du huge tax cut de trump et dans le roulement des opérations, ils se prendront une marge de profit de 20% dont la majeure partie ira dans les poches de qui?
Je ne suis pas économiste et suis conscient que la mécanique financières n’est pas aussi simple. Cependant je me rends compte d’une chose qui elle parle tout seul : plus il y a de ces supposés investissements providentiels pour les communauté, plus l’écart entre le riche et les pauvres (j’inclus la classe moyenne dans cette dernière catégorie) augmente. Entékâ aux USA, c’est flagrant et ça prends pas un MBA pour le mesurer.
Bien sûr, il y aura des jobs lors de la construction, puis après pour faire tourner le building. Justement c’est le après qui compte, je n’ai pas encore vu le nombre de jobs et le salaire correspondant. Pourtant Amazon le sait. Par contre, on sait aussi que le métro ne sera pas amélioré.
« sur cette « culture » et d’évaluer la « rentabilité » » Je vous seconde très fortement, car ces analyses tombent dans l’oubli une fois la première pelleté de terre levée.
Ouin….
Combien de ceux qui pourfende cette décision étaient prêt à racheter RONA simplement parce qu’il fut vendu à l’étranger?? Le corporate welfare à géométrie variable?
Certains ont également un problème de mémoire en relation avec la transaction désastreuse Québecor-Vidéotron. Les tit-amis appartenaient à l’autre parti en voie d’extinction comme les dinosaures.
C’est du nationalisme économique et je ne suis pas de cette école.
N’empêche qu’un parti politique c’est une coalition et la vision du dirigeant pourrait être très sensée peu importe nos opinions personnelles. Il y aura des bons coups et moins bons coups.
Pour rester fidèles, il faudrait être vraiment dans l’équipe et gagner telle élection et là le projet de société aurait été chose faite. Il devient PM trop tard.
@ Samati 14h34
Québécor et Videotron sont toutes deux toujours bien en vie et passablement prospères. Rien à voir avec la déconfiture de Bombardier, oeuvre des gouvernements libéraux.
Pour ce qui est de l’extinction, je serais plutôt d’avis que les Libéraux en sont plus proches que les Péquistes, ces derniers détenant toujours plus de membres à eux seuls que tout les autres partis réunis. Sans leurs électorats captifs anglos et ethniques, les Libéraux auraient été littéralement rayés de la carte le 1er octobre dernier. Ça ne va vraiment pas bien pour ce pauvre parti en déliquescence, complètement répudié par les Francophones…
Pas sur que la transaction Québecor Vidéotron arrèter par Bernard Landry est un si grand désastre est ce que vous pensez sérieusement que si Rogers de Toronto aurait acheté vidéotron a la place de québecor? que le siège social de Vidéotron serait encore ici et que Québecor serait encore en BUSINESS waik-up le gros dans le business tu es dans un monde de requin!!! Au plus fort la poche!! Regarde ce qui est arrvé de Provigo donte suis un ex-employé et regarde bien de ce qui va arrivé de RO-NA dans 5 ans!!! Loll On se donne des news!! OK
C’était exactement mon point. Parfois c’est nécéssaire de donner des avantages aux entreprises pour qu’elles soient compétitive et perdurent, ainsi que les emplois reliés.
‘… trouve que cette affaire est indécente, à en juger par sa première page.’
‘Indécente’ est sans doute un mot encore trop faible, ça semble plutôt tomber dans le domaine du délire!
Les économistes sur ce blogue pourront nous donner un point de vue éclairé, mais 3 milliards, c’est de l’argent en TITI et on ne parle pas de jobs nécessitant un haut niveau d’éducation et des salaires de 100k et plus, mais de jobs mal ou moyennement payé qu’à peu près n’importe peut faire. De plus, notons l’économie des Etats-Unis est excellente, ainsi que le niveau d’emplois, alors avait-on vraiment besoin de couvrir Amazon d’OR pour les attirer à New York?
Personnellement, je suis loin d’être convaincu!
Les jobs peu payantes, c’est pour les centres de distribution. Les jobs les mieux rémunérées, c’est pour AWS. Amazon Web Services. On parle du Cloud. L’infonuagique !
Alors qu’est-ce qu’il y aura à New York ? AWS ou un centre de distribution ?
Je trouve que Jeff Bezos, d’Amazon, et Alain Bellemare, de Bombardier, ressemblent à Voldemort dans cette image : http://www.smartweek.it/wpsw/wp-content/uploads/2015/10/8.-Voldemort.jpg
@bloganon
très drôle comme image et ressemblance…
@A.Talon – 13h06
Si vous voulez que je devienne impoli dans mes posts, il suffit de parler de Bombardier et de son président, M. Bellemare … oh que la stream me sort par les oreilles et je suis sans doute loin d’être le seul au Québec.
Remarquez que le nouveau président de Bombardier, Alain Bellemarre, ne fait que poursuivre plus avant la culture de rapacité développée tout au long du règne de Laurent Beaudoin. Ce n’est pas lui la cause intrinsèque de cette mentalité de sangsue sans scrupule, quoiqu’il porte bel et bien une responsabilité directe sur les navrants développements des derniers jours. C’est sans doute ça que ses généreux tinamis libéraux appellent les «Vraies Affaires»…
J’ai tenté vainement hier que l’on m’explique la logique car l’histoire a démontré que le trickledown ne fonctionne pas.
Pourtant Kelvinator et associés eux continus d’y croire dur comme fer. La raison qu’ils donnent : La fonction publique (ville comtés, Province États Pays dépensent trop). Moi je dirais plutôt qu’ils ne dépensent pas trop, ils donnent trop de cadeaux fiscaux aux entreprises.
Question : Combien la ville de New York va-t-elle dépenser en infrastructure (aqueduc, égouts route d’accès héliport,) pour accomoder Amazon???
Kelvinator disait hier que ces cadeau n’était pas une dépense, il a oubliez mon questionnement sur els infrastructure.
Un exemple : Le centre vidéotron à couté combien en infrastructure publiques???
Est-ce vraiment l’économie de l’offre ? Ici c’est un rabais fiscal spécial et non une réduction généralisée des impôts avec déréglementations.
Je ne suis pour ni un ni l’autre. Sauf quand je trouve que leur fardeau est rendu assez élevé. On s’agenouille pas devant les plus riches mais on ne les diabolise pas inutilement non plus.
3 milliards de dollars de cadeaux pour obtenir quoi en bout de ligne? Une sévère dégradation du tissu urbain. Ce que Seattle a connue, l’arrondissement de Queens le connaitra aussi.
«This Is What Really Happens When Amazon Comes to Your Town»
https://www.politico.com/magazine/story/2017/10/19/amazon-headquarters-seattle-215725
La concurrence entre les villes ( états, provinces régions…) est désormais la norme. Serait t’il possible d’interdire cette pratique d’offrir des rabais de taxes?
Non.
Il y aura toujours quelque part sur cette planète une administration publique prèt à offrir des conditions avantageuses pour attirer des entreprises. Si ce n’est pas le Québec, ce sera l’Ontario, ou le Kentucky, ou la Roumanie, ou l’inde, ou le Viêt Nam ou les Philippines …
En fait, la meilleure garantie de conserver (ou attirer) des entreprises est d’avoir une main d’oeuvres éduquées, un bon réseau d’universités, des hôpitaux de qualités, une criminalité basse, bref une qualité de vie supérieure à ce qu’offre la concurrence
«En fait, la meilleure garantie de conserver (ou attirer) des entreprises est d’avoir une main d’oeuvres éduquées, un bon réseau d’universités, des hôpitaux de qualités, une criminalité basse, bref une qualité de vie supérieure à ce qu’offre la concurrence.»
Vrai mais malgré tout ces avantages, qui sont les nôtres, Montréal n’est même pas parvenue à figurer parmi les finalistes du concours d’Amazon. Dire qu’en plus on avait l’avantage d’un coût de la vie raisonnable et d’une population nettement plus multilingue que la moyenne des villes américaines…
…sans oublier un dollar canadien beaucoup plus léger qu’aux USA (et des salaires en conséquences).
Je suis bien content qu’Amazon ne soit pas à Montréal. Cette compagnie aurait siphonné une bonne partie des programmeurs disponibles sur le marché et les petites entreprises en TI n’auraient pas eu les moyens de concurrencer les salaires. Paradoxalement, selon moi, la venue d’Amazon aurait été un frein au développement industriel en TI pour Montréal.
@treblig 13h33
Le problème est que tout ça est payé avec les taxes et impôts des contribuables et que ceux qui en profitent le plus, les adeptes de paradis fiscaux , fiducies et de tous les programmes d’évitement fiscaux qu’ils font mettre en place par leurs marionnettes aux gouvernements, eux ne contribuent pas
C’est le XXIe siècle.
Avec la mobilité actuelle, les entreprises peuvent aller partout, mais bien souvent ils favorise leur patelin, leur nation. Plusieurs utilise cet argument de vente « local » en disant que ce sont des gens d’içi qui y travaille. Pareil comme nous voulons conserver nos entreprises québécoise içi pour employer des travailleurs d’içi, Amazon fait de même aux USA. Une sorte de protectionnisme économique, avec un soupçon de nationalisme et de chauvinisme.
C’est justement les talents disponibles à NY qui furent le principal facteur de la décision d’Amazon, tel qu’écrit dans l’article du NewYork Post mis en lien.
Le seul moyen de contrer cet surenchère des incitatifs, est d’établir des barrières tarifaires, des taxes supplémentaires, des couts plus élevés. L’interdépendance économique, qui est l’antithèse du protectionnisme économique, est le principal facteur qui fait que le nombre de conflit mondial diminue depuis 70 ans. On y repense à deux fois avant d’attaquer son voisin si la moitié de nos importations sont coupés, ce qui était loin d’être le cas lors du protectionnisme ou une infime parti des biens étaient importés.
Une nouvelle forme d’esclavage moderne pour des employés dits « libres ». Avec une ligne de métro dédiée à leur transport. Le tout grassement subventionné. « Brave new world »
La nouvelle noblesse ne paie plus d’impôts et se graisse le traîneau pendant que ceux qui travaillent pour eux sont sous payés. Ça me fait penser en France, à l’époque avant 1789 quand les nobles se blanchissaient la perruque avec de la farine pendant qu’une partie de la population crevait de faim.
Il faut croire qu’ils ne se souviennent pas comment tout ça a fini !
C’est la comparaison qui me vient constamment à l’esprit…
J’adore votre analogie de l’époque pré-révolutionnaire française. Malheureusement observée dans notre société matérialiste opportuniste actuelle. Ce n’est pas le triomphe des cerveaux et de la raison mais plutôt celui de la ploutocratie (re: Noam Chomsky).
Quand même stupéfiant à quel point les dirigeants des pays arrivent à s’entendre sur des traités de libre-échange mais son incapable de négocier des traités pour régulariser les évitements fiscaux et abolir ces pratiques de subventions injustifiées. Amazon aurait créé son HQ2 et ses 50,000 emplois, subventions ou pas. Peut-être pas dans les même villes mais dans le même pays. Donc au final l’effet sur l’emploi à l’échelle su pays est nul, mais pas sur les payeurs de taxes.
Montréal l’a échappé belle… Des comptables, des économistes, des journalistes avec les politiciens bien sûr sont complices de cette fraude intellectuelle.
https://lactualite.com/lactualite-affaires/2018/11/14/montreal-dans-loeil-damazon/
Ils ont pas tort à 100% mais ils mesurent mal la rentabilité et c’est difficile à deviner. C’est un coût d’opportunité.
Beaucoup se prétendre économiste mais bien peu ont réellement suivi un programme universitaire complet de sciences économiques (et certainement pas les quelques dizaines de ma génération qui furent bloqués par une certaine génération qu’il ne faut pas nommer). La fraude se retrouve plutôt dans les lobbys incessants des affairistes et spéculateurs qui font rêver les gens.
Vous savez le problème, c’est que beaucoup d’entre nous croient encore au Père Noël ou à la loterie. Les autres se ruinent au casino!
Belle ironie sur les retombées économiques : construire un stade olympique en Gaspésie.
https://books.google.ca/books?id=RYT7KHSQa_cC&pg=PA184&lpg=PA184&dq=retombees+economiques+hec&source=bl&ots=yamM-rhltV&sig=Om4aeKoxplRs4ti5uFl9EjuNAcc&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwihxYehzdTeAhVBMt8KHe_dBGk4KBDoATAIegQIABAB#v=onepage&q=retombees%20economiques%20hec&f=false
Un stade, peut-être pas, mais une cimenterie, oui. Pour la famille Bombardier.
Certains hier affirmait que les cadeaux fiscaux et autres étaient on et à coûts nuls. : « si on donne une exemption fiscale à un projet qui n’aurait pas eu lieu sinon, NY ne perd pas d’argent, rien du tout. »
Le problème ici est que ces gens n’ont de toute évidence pas inclus dans un projet qui aura lieu versus un qui n’aura pas lieu, les couts des infrastructures publiques supplémentaires, telles que les égouts et aqueducs (mise à niveaux ou ajout) l’élargissement des routes et ou l’ajout de nouvelles routes, un héliport, etc.,)
Ceux qu’on appelaient les Tzars et les Rois(monarchies) on les appelle Milliardaires.
La plèbe restez tranquilles et venez m’engraisser.
»Bezos est plus efficace que Sanders pour faire monter les salaires minimum. » Kalvinator
Deuhhhhh! Sanders ne peut pas faire augmenter le salaire minimum à lui seul. Par contrre, il a milité et souvent pointé du doigt amazon pour son esclavagisme légal. M’est d’avis que ce sont les ^pressions de Sanders qui on fait bouger Bezos attendu qu’il n’aurait pas bougé d’un fils sans cette pression.
Mais bon, votre aveuglement idéologique pro capital vous empêche de voir la réalité. Misère!
———————-
dans la chaine alimentaire les PDG des multi nationale sont
bien en haut des gouvernements. Tu ne les verra jamais en politique
pour eux ce serait une démotion car dans les fait le politique travaille pour eux .
M Bellemare de Bombardier en est un pur exemple … son C.A truffé d’anciens libéraux
a réussi à high jacker 1.3 milliard au gouvernement couillard en claquand des doigts
en pleine période d,austérité on ca coupait en santé et en éducation.
Moins d,un ans plus tard tout ce monde la y compris les rapaces du CA se votaient
des augmentation de salaire hallucinante …. pas pire pour une compagnie en faillite qui
a géré tout croche pendant 10 ans et qui a eu plus eu un cadeau de 1.3 milliard pris
à même les poches du contribuables.
la suite des choses est encore pire …
– On donne la C Series à un concurent
– On coupe sauvagement des job ici au Québec
– On promet d,en couper d’autre
– on plante à la bourse
Et Monsieur Bellemare lui, à même pas le temps de répondre aux question lorsque convoqué
par le ministre Fitzgibbon en personne …… ya des coup de pieds au cul qui se perdent pas a peu prêt
et ca c est juste un petit exemple local …. imaginez les cadeauz à AMAZON
Tiens, je vais la répéter, celle-là. Voilà ce que sont les «Vraies Affaires» libérales:
«M Bellemare de Bombardier en est un pur exemple … son C.A truffé d’anciens libéraux
a réussi à high jacker 1.3 milliard au gouvernement couillard en claquand des doigts
en pleine période d,austérité on ca coupait en santé et en éducation.
Moins d,un ans plus tard tout ce monde la y compris les rapaces du CA se votaient
des augmentation de salaire hallucinante …»
@ Pierre 14h53
Pire que ça avec Daniel Johnson jr à la tête du CA , ils se sont offert une curée à nos dépends en achetant des actions au plus bas pour ensuite se prévaloir de leurs options et les vendre après que Couillard ait mis un milliard de notre argent dans une entreprise qu’ils géraient en sans-desseins depuis des années.
Ça tout du délit d’initié , mais que voulez-vous, il y a une classe de monde au-dessus des lois. Ils s’achètent des marionnettes au gouvernement qu’ils manipulent une main dans le … !
Pensez-vous que Bezos va signer le fameux Pacte de Dominic Champagne?
Si oui, peut-être n’aura-t-il plus besoin de son hélisurface privé !!??
Il aurait peut-être été mieux d’investir cet argent pour restaurer le métro et l’aéroport La Guardia qui en bien besoin.
Point de vue intéressant du journal.
Pour ma part, je suis sur mon appétit, comme hier, j’aimerais bien voir le business case! Car j’ai la même question que gl000001, est-ce un siège social avec des salaires de plus de 80K$ ou est-ce un centre de distribution?
De plus, l’héliport financé par la ville est vraiment inutile et envoie un très mauvais message. Le congé de taxes était suffisant, s’il s’agit vraiment d’un siège social. S’il s’agit d’un centre de distribution, je reviens avec le point de Onbo proposé hier : vaut mieux décentraliser et envoyer ces emplois (salaires minimum de 15/hr) dans des régions « plus pauvres » où seront employés des gens qui profiteront d’un coût de la vie en conséquence (à NY tu ne vas pas loin avec 15$/hr).
Votre question – siège social ou centre de distribution? – me scie les jambes. Ça fait des mois qu’on parle qu’Amazon est à la recherche d’un second siège. Salaire moyen : 150 000$.
Bien sûr voilà un afflux de plus haut salariés qui créeront un enclave étanche inaccessible aux classes plus pauvres de la société new-yorkaise. À plus long terme le problème de la pauvreté sera résolu par l ‘exclusion graduelle des classes socio-économiques défavorisées.
Ce ne sera pas le premier quartier urbain à connaitre ce phénomène mais de grâce qu’on ne me parle pas d’enrichissement collectif ou de relèvement social. Elle est là l’arnaque car il s’agit du bonheur « encanné » pour un groupe d’Élois privilégiés. On est loin d’un objectif d’intégration socio-économique.
Peut-on parler de tour d’ivoire? (L’héritage qu’en conservera New York en définitive)
Lol ça prendrais une solidarité mondial, sur ce genre de pratique. LEs états et les villes ne font plus de conscession aux déjà trop puissant… MAIS ça n’arrivera pas. Genre 0 possibilité que ça arrive.
@rustik
Merci de relever ce point de la « décentration » territoriale. Une ville comme Détroit aurait bien eu besoin d’un projet de 25,000 emplois. C’est pas les terrains qui manquent! C’est suffisamment loin de HQ1. Sur les Grands Lacs. Au Michigan! D’ailleurs, l’article joint au lien le mentionne. 😉
Montrėal et les autres villes canadiennes n’avaient aucune chance à l’ère trump.
Ils ont seulement servi à faire monter les enchères.
De toute façon, Montréal ne doit pas mettre tous ses oeufs dans le même panier techno.
Les multi-nationales vont et viennent, ou vice versa, et lorsqu’ils repartent, c’est la crise!
Que les gens n’aillent pas dans la rue et ne cassent pas tout en disant « c’est assez! » est une autre preuve de l’éfouairement moral et intellectuel de ce pays.
En Allemagne ou en France, il y aurait des manifs monstres…. Chez les moronicains, c’est « heille, et si on allait chez walmart… paraît qu’il y a un spécial sur le coke diet… »
Difficile de s’indigner quand les principaux intéressés ne font et ne feront rien…
C’est comme pour les guns…
Je croyais qu’il y avait déjà un gros héliport à 5 minutes juste à côté de l’onu.
@A. Talon 15:13 « Québécor et Videotron sont toutes deux toujours bien en vie »
Si Québécor n’avait eu sur un plateau d’argent, tenu par Bernard Landry, le monopole et vache à lait Vidéotron, elle serait soit en faillite soit d’une taille très très modeste,
Ce n’est que votre opinion, toute teintée d’une très forte partisanerie. La réalité, c’est que PKP a su manoeuvrer efficacement de façon à garder toute sa pertinence à son entreprise qui commençait alors à affronter le déclin généralisé de la presse imprimée sur le continent. Déclin dont le journal La Presse, maintenant sur respirateur artificiel, n’a pas réchappé. Quant à feu le premier-ministre Landry, il avait parfaitement compris l’importance d’être pro-actif pour empêcher la perte d’importants sièges sociaux québécois. On ne peut pas en dire autant de ses successeurs libéraux, la déplorable affaire RONA nous l’ayant encore rappelé aussi récemment que la semaine dernière.
A. Talon … « Ce n’est que votre opinion, toute teintée d’une très forte partisanerie »
Ce n’est pas mon opinion, c’est un fait quasi indiscutable. Que je rappelle ce fait est, c’est vrai, de la partisanerie.
Que Landry ait voulu garder Vidéotron sous contrôle québécois est justifiable. Qu’il ait été si généreux avec Québécor l’est moins. D’ailleurs cette transaction a été beaucoup plus profitable pour Québécor que pour la Caisse de dépôt, sans laquelle elle n’aurait pas eu lieu. C’est quand même un peu louche.
Et pourquoi Québécor et non Power Corporation ou autres? Était-ce de la partisanerie?
« Les États et les villes doivent renoncer collectivement aux incitatifs économiques mirobolants destinés à des compagnies particulières »
Évidemment, dans un mon idéal.
C’est en effet fondamentalement discriminatoire d’exempter des entreprises au dépens d’autres entreprises citoyennes (sans parler des citoyens eux-même) qui contribuent à l’édifice socio-économique de la collectivité