Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

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Amazon a confirmé son choix ce matin : New York sera l’un des deux sites de son second siège avec Arlington, en Virginie. Et comment la métropole américaine a-t-elle attiré à Long Island City, quartier de l’arrondissement de Queens, ce HQ2 qui doit créer un total de 50 000 emplois et coûter 5 milliards de dollars? En offrant à Amazon jusqu’à 1,525 milliard de dollars en avantages fiscaux. Le gouverneur démocrate de New York Andrew Cuomo, grand centriste devant l’Éternel, s’est réjoui de la décision du géant de la distribution, alors que deux des progressistes les plus en vue de la ville ont réagi de façon divergente.

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Allons-y d’abord avec la réaction du maire de New York, Bill de Blasio : «New York est sur le point d’accueillir des milliers de nouveaux emplois bien rémunérés et Amazon est sur le point de découvrir la main d’oeuvre la plus talentueuse au monde dans un des endroits les plus diversifiés de la planète. Bienvenue dans Queens.»

Et passons maintenant au point de vue d’une des nouvelles stars du Parti démocrate, Alexandria Ocasio-Cortez, qui représentera des quartiers avoisinant Long Island City à la Chambre des représentants des États-Unis à compter de janvier : «Amazon est une compagnie milliardaire. L’idée qu’elle recevra des centaines de millions de dollars en exemptions fiscales au moment où notre métro tombe en ruine et où nos communautés ont besoin DAVANTAGE d’investissements, pas moins, est extrêmement préoccupante pour nos résidants ici.»

Amazon s’installera dans un quartier où plusieurs tours à condos ont poussé au cours des derniers années pour accueillir des professionnels qui embourgeoisé ce secteur de Queens longeant l’East River. Son site new-yorkais devrait avoir pour voisin le plus grand complexe de HLM aux États-Unis, où le salaire médias dépasse à peine 15 000$.

Il suffit de lire le fil Twitter d’Ocasio-Cortez pour constater qu’elle n’est pas la seule élue de Queens à mettre en doute les priorités du gouverneur et du maire de New York.

P.S. : Le président du Conseil municipal de New York, Corey Johnson, a également critiqué les avantages fiscaux offerts par New York et Arlington à Amazon :

(Photos Getty Images et ABC)

53 réflexions sur “Des réactions contrastées à la venue d’Amazon à New York

  1. gl000001 dit :

    Une réaction nationaliste et une autre patriotique ? (pourquoi je pense comme ça depuis quelques temps … )

    1. Pierre dit :

      C’est quoi le salaire minimum chez Amazon? 26/28$ la demi heure Hahaha!!! Je crois pas… plutôt alentour de 10/12$ l’heure alors comme disait cbc news plus tôt à perdre on y gagnent… a lire le lien ci attaché

      https://www.cbc.ca/news/business/toronto-better-off-without-amazon-hq2-1.4899528

  2. Benton Fraser dit :

    Je ne croyais par qu’avec le coût de la vie à New York qu’il ai du « cheap labor », mais c’est le cas avec les HLM.

    Même les loyers des employés d’Amazon sont subventionnés!

    1. papitibi dit :

      Je ne sais pas quelles sont les politiques de Amazon mais je sais que quand mon fils aîné a été mbauché par Microsoft à Seattle au début du millénaire, il a pu jouir d’avantages appréciables. Transport en commun à tarif très réduit (sinon même gratos), et programme d’acquisition d’une propriété immobilière à des conditions qui lui ont permis de se loger malgré son maigre salaire (maigre… tout est relatif!) de software ingineer débutant. Évidemment, au moment de la revente, Microsoft a repris ses billes…

      Avec des employeurs comme Boeing, Microsoft, Starbucks… les salaires sont élevés à Seattle, et le coût de la vie est à l’avenant. Metro NYC est beaucoup plus gros que Seattle, aussi l’afflux de quelques dizaines de milliers de nouveaux salariés n’aura peut-être pas le même effet sur le coût de l’habitation et le prix des denrées que si le nouvau siège de Amazon avait été établi à Québec ou à Halifax.

      Encore que… well, comme dirait The Swamp Thing with a Yellow Head, we’ll see what happens!

  3. ProMap dit :

    Est-ce que Tiny tentera de revendiquer la paternité de cet investissement, il y a des milliards en jeu et au son de ce mot, milliard, il met à « on » sa neurone cérébrale? Ou peut-être qu’étant donné que cet investissement est déjà revendiqué par des démocrates influents, il choisira de défendre les idées d’Ocasio-Cortez? à suirrre.

    1. Benton Fraser dit :

      Trump recevait des congés de taxe de la Ville de New York pour…. 45 ans!

      Malgér le fait que Trump déteste Bezos, ils sont semblable…. sauf que Bezos est un bon gestionnaire qui ne fait pas faillite. C’est ce qui fait chi… Trump!

  4. Martin coté dit :

    Il y a un prix a payer pour attirer ces entreprises et les emplois qui vont avec….Il est certain que ce ne sont pas la majorité des habitants des HLM voisins qui occuperont les emplois proposés pas Amazon…ce seront des emplois très bien rénumérés qui apporteront leur lot de taxes et d’impots et cela fera un bon retour sur l’investissement de la ville……..et peut-etre qu,avec cet argent, la ville pourra reconstruire son métro et investier pour le bien-etre de ces citoyens..;

  5. Absalon dit :

    Mais malgré les exemptions fiscales initiales, Amazon continuera à payer des impôts et à verser des milliers de salaires qui bénéficieront au développement local.

  6. Gilles Morissette dit :

    Je sais que plusieurs le déplorent mais les incitatifs fiscaux font partie des mesures mises de l’avant pour attirer de nouveaux investisseurs dans une ville ou un pays.Comme on dit: »Ça fait partie de la game ».

    Je comprends les réactions indignés d’Ocasio-Cortez et de Johnson mais les choses ne sont pas prêtes de changer.

    1. xnicden dit :

      Ce qui est déprimant est que l’on est dans une spirale inflationniste dont on ne semble pas voir la fin.

    2. igreck dit :

      Les « Welfare bums » sont partout, même au pays « rêvé » de la libre entreprise. Trompe en est un parfait exemple et malgré cela des millions de connards édentés qui lui ont offert les clés de la MB en plus. Misère !

    3. Pierre dit :

      Leur HQ2 c’est pas plutôt un centre de distribution??? Si oui les salaires sont de 13-19$ l’heure!!! On repasseras pour le Klondike

    4. kelvinator dit :

      C’est exactement pareil comme les gouvernement qui donne des incitatifs pour construire une première maison, ou les villes qui donnent des congés de taxes aux nouveaux arrivants.

      Multipliez l’avantage fiscal d’un nouveau résident par 1 000 000, et vous avez une meilleure idée de l’intérêt d’attirer une compagnie comme Amazon.

      1. Gilbert Duquette dit :

        @ Kelvinator

        C’est que Amazon n’a pas promis un millions de nouveaux emplois. Vous savez, j’ai déjà demandé à la DG de notre petite municipalité comment cela se faisait-il que tout les congés de taxes offerts aux entreprises l’étaient toujours à coup nul vue la création d’emploi mais que la dette accumulée et nos taxes grimpaient toujours. Elle ne m’a pas répondu ni même sourit.

  7. xnicden dit :

    « …ce HQ2 qui doit créer un total de 50 000 emplois et coûter 5 milliards de dollars? »

    Je n’ai pas suivi ce dossier et je me demande si ce nombre d’emplois comprend ceux reliés à la construction? Et 50 000 me semble un nombre renversant même en tenant compte qu’il y aura des opérations 24/24 heures 7 jours sur 7 sur 3 quarts de travail fort probablement.

    Sur le fond, j’ai lu des gens qui soupçonnent que la décision sur les lieux avait déjà été pas mal faite avant la mise en concurrence des villes et que tout le processus ne visait qu’à soutirer un maximun d’argent aux administrations publiques. Et aussi à obtenir un maximum de données sur les villes en concurrence.

    1. kelvinator dit :

      « J’ai lu des gens qui soupçonnent »
      Ça sonne comme la conspiration typique anti-corporation.

      « Je ne sais absolument rien de leur intentions, mais il y a surement eu une entente secrète avant! »
      C’est pour ça que les USA vont si mal, n’importe qui invente n’importe quoi.

    2. Benton Fraser dit :

      Les chiffres de l’emploi sont toujours exagérés.
      Il semble que les chiffres seraient plutôt 25 000 pour Arlington (HQ1), 25 000 pour New York (HQ2) et un autre au Tennessee (5 000).

      Les villes devraient associer les exemptions fiscaux en fonction du nombre d’emploi réel….

  8. ProMap dit :

    Martin coté et Absalon – Le problème pas qu’il y ait exemptions fiscales. La question tient plus aux montants impliqués, soit $$$ d’exemption vs $$$ en retour pour la ville :

    – est-ce que les $$$ de retour ont fait partie de l’évaluation que la ville a fait de ce projet d’investissement?
    – qui sera engagé à long terme (les types d’emploi) et combien?

    À lire la déclaration de Corey Johnson, ce genre de question est sans réponse publique. Je le comprends de vouloir en savoir plus et d’être sceptique présentement.

  9. monsieur8 dit :

    Boycott Amazon.

    Vos commerçants et communautées locales s’en porteront mieux.

  10. treblig dit :

    Il est vrai que l’arrivée d’Amazon peut aider les finances de la ville de New York. J’en conviens.

    Mais le métro, plus que centenaire, tombe effectivement en ruine. Les réparations urgentes sont d’une dizaine de milliards. La réfection complète est une facture de 76 milliards. New-York n’en a pas le premier sou. Et ne comptez pas sur Trump pour qu’il s’implique, les New-yorkais ont voté démocrate à 83% à la dernière élection.

    1. kelvinator dit :

      SI on donne une exemption fiscale à un projet qui n’aurait pas eu lieu sinon, NY ne perd pas d’argent, rien du tout. Il récoltera seulement moins qu’il aurait pu dans les prochaines années.

      Moins est quand même bien mieux que rien du tout, non?
      Ça créera plus d’argent pour les infrastructures.

      Quel est l’alternative d’Ocasio? Rien. Pas d’argent du tout… Pas très fort comme argument économique à mon sens.

      1. Lecteur-curieux dit :

        Les investissements pour elle c’est dans les programmes sociaux.

        Pour faire une critique libérale néoclassique donc à DROITE , ce n’est pas à l’État de décider mais au MARCHÉ de l’allocation des ressources et c’est ainsi que le bien-être économique est optimisé. Une intervention de l’État n’est acceptable que s’il y a un bien public ou des externalités positives ou négatives.

        Chaque courant de pensée a ses vues.

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Bien_public

  11. kelvinator dit :

    Ces réactions de la gauche de la gauche ne sont pas surprenantes. L’anti-corporatisme suinte de tout leurs pores.

    Ce qu’ils doivent comprendre, c’est qu’aujourd’hui une compagnie peut s’établir pas mal ou elle veut et organiser sa logistique en conséquence. Cela veut dire une compétition accru entre les entreprises. Chaque gouverneur tente d’attirer ces compagnies qui offres une multitude d’emplois. Pour ce faire, ils doivent faire des concessions, des cadeaux, pour être plus attirant. LE gouverneur a surement fait le calcul à savoir le revenu projeté par rapport aux cadeaux offerts. Sachant qu’un centre comme Amazon offrira 50 000 emplois, certainement pour plusieurs décénnies, le résultat parle par lui-même.

    Si vous voulez justement plus d’argent pour payer plus le métro, ça prend plus de revenus, donc plus d’entreprises. Paradoxalement, les critiques accuse le gouverneur de ne pas investir tout de suite, alors que les revenus supplémentaires aideront surement les transports en commun. Eux, que propose-t-il? Aucun revenu supplémentaire, mais plus d’investissement dans les transport. Sans nouvel argent, il devront couper ailleurs…

    En affaire, parfois il faut investir pour faire plus d’argent. Dans ce cas, les exemptions rapporteront bien plus. Parfois il faut laissé de coté ses pulsions idéologique et être pragmatique. Chose que les jeunes idéalistes anti-démocrate ont beaucoup de difficulté. Ou peut-être critique-t-ils simplement pour critiquer, pour faire parler d’eux?? Ça ne m’étonnerai pas du tout, sachant à quel point la politique américaine est devenu people. Personne cherche à trouver des solutions, ont est toujours en mode attaque, même avec ceux de son parti… C’est déplorable.

    1. onbo dit :

      Ben oui cher. Les subventions du Gouv. du Québec à Bombardier, mon dieu que ça été payant! L’aventure avec Rona, mon dieu que ça été payant!

      Peut-être que le projet de Besos devrait être coupé en deux. Voir grand c’est emballant, mais on risque à tout coup de se faire emballer. Voir loin c’est mieux. 25,000 mille emplois ça serait peut-être préférable. 5 centres de 10,000 emplois ça serait encore mieux, non, dans 5 villes de 5 États différents.

      Besos fait la partie la plus facile, la manutention.

      Avez-vous pensé au Transport??? Un centre de 50,000 emplois, donc avec un flux de matériel proportionné, ça veut dire combien de décollages et d’atterrissages additionnels avec du matériel de partout dans le monde et USA? Bruit, pollution, traffic dément de l’aéroport jusqu’aux entrepôts de transit.

      Parlant d’entrepôts, Amazon n’a pas d’entrepôts au sens strict du terme. Amazon ne garde pas de matériel en stock. Il n’a que des hangars de transit.

      Pourquoi ne pas décentrer l’entreprise par thématiques. Le fournisseur ou le client ignorent de toute façon par où passent les marchandises. Ils ignorent aussi bien d’où ça vient. Dans une perspective de développement durable, n’est-il pas préférable, s’il est assuré que Amazon va durer, de se développer dans chacun des États, là où précisément disparaissent autant d’entreprises du domaine du commerce de détail?

      Amazon jouit présentement d’un quasi monopole. Or, on sait que les monopoles ont une tendance naturelle à profiter, parfois lourdement, de leur situation. Une entreprise canadienne du domaine des communications se croyait éternellement en monopole. Or, une sagesse des affaires enseigne que les monopoles qui omettent de se comporter comme si elles étaient en situation de concurrence finissent par créer elles mêmes leur propre concurrence. Et ce qui devait arriver, arriva!

      À mon humble perception, je pense que la grosse pomme se doit de regarder la venue de Amazon dans la perspective qu’elle pourrait décider de partir plus tôt que prévu.

      Ce qui m’amène à penser que la nouvelle élue démocrate au Congrès Octavio est loin d’avoir tort wue de questionner cette venue …écrasante… La moindre des choses serait de lui demander au contraire un dépôt de garantie de dizaines et dizaines de millions, ne serait-ce que pour défrayer les coûts de la municipalité en infrastructures: lotissements, plans d’urbanisme, conduites d’eau et d’égoûts, voies d’accès et trottoirs, plans et devis de sécurité pour la protection contre les incendies, tri des déchets, enlèvement et disposition des ordures.

      Dernière et non la moindre, la question de l’emplacement répond-elle aux exigences de New-York en ce qui a trait aux zones inondables en cas de crues saisonnières, d’ouragans et de la montée prévue des eaux pour les 50 prochaines années…

      1. kelvinator dit :

        Je me questionne à savoir pourquoi vous amenez le cas de Bombardier et RONA lorsqu’on parle de l’établissement d’un centre de distribution.

        Une chose totalement différentes des congés fiscaux donnés à Bombardier parce qu’ils n’étaient pas performant et on risquait de perdre les emplois, et RONA qui n’est rien d’autres qu’une vente de compagnie.

        Non, je ne vois absolument aucun lien, sinon celui d’être frustré contre certaines compagnies, et tenter par la bande de généraliser ces pratiques à l’ensembles des compagnies… La généralisation est habituellement très mauvaise pour argumenter.

  12. Syl20_65 dit :

    Avec le chantage économique, le BS corporatif ne s’est jamais mieux porté. C’est $30500 par job.

    Amazon ne paie pas d’impôt et je serais étonné que les impôts des travailleurs couvrent ce manque à gagner un jour, avant que amazon décide de fermer boutique.

    Le BS corporatif me fait bien rire quand il considère les impôts des travailleurs comme une ponction fiscale qui vient de leurs poches. C’est le fric des travailleurs et non celui du BS corporatif. Un autre fantasme de la droite économique.

    1. Lecteur-curieux dit :

      La véritable droite économique celle libérale pour de vrai s’oppose aux subventions aux entreprises sauf dans les cas d’échecs du marché.

      Donc pas de fric ou beaucoup moins pour les Bombardier et Amazon de ce monde. Mais les politiciens sont opportunistes et ont des votes à acheter avec des mesures à bénéfices concentrés et coûts diffus.

  13. kelvinator dit :

    J’oubliais, Ocasio invente des choses dans le simple but d’attaquer la décision…
    « our communities need MORE investment, not less »

    Ou a-t-elle vu que cette décision allait réduire les investissements??
    Il n’en a jamais été question, pourtant, elle affirme cela comme une vérité.
    Sans oublier le sophisme de l’appel à la majorité : « The community’s response? Outrage. »

    1. gl000001 dit :

      Il faut comprendre : investissements dans la communauté (subway …) vs investissement dans le grosses business.

  14. onbo dit :

    Jeff Besos vient d’encaisser une petite fortune en tax cuts de Trump…

    Et là il demande des tax cuts par anticipation à la communauté de New York…

    Yé don ben endetté ce pauvre homme…

    1. kelvinator dit :

      Je crois que c’est plutôt le contraire, Amazon attendait de voir les avantages que les villes allaient lui donner avant de faire son choix. Non pas l’inverse, ou Amazon demande.

      1. gl000001 dit :

        Ils peuvent fort bien « attendre » tout en faisant monter les enchères.
        Tout n’est juste noir ou blanc !

    2. jcvirgil dit :

      @ Onbo
      C’est certain Mais pourquoi investirait-il une partie des dizaines de milliards de sa fortune personnelle bien planquée dans les paradis fiscaux, alors que des milliardaires comme lui dominent les partis politiques, choisissent qui est élu à des fonction publiques et déterminent les politiques des gouvernements du monde, en dictant même « l’opinion publique » grâce à leur contrôle sur les médias et tous les.larbins qui travaillent pour eux.

  15. quinlope dit :

    Souhaitons que ce soit un meilleur deal que celui que nous avons conclu avec Bombardier.

    En prenant les nouvelles voitures Azur de métro, l’autre jour, propre et silencieux, je pensais au métro de New York, dégueulasse et infesté de rats.

    Coudonc, faut-il être pauvre pour se payer un beau métro?

  16. Ricky In Tampa dit :

    Hors sujet:

    Les funérailles de Bernard Landry sont diffusées sur RDI.ca, pour les ressortissants Québécois/Canadiens.

    Sa fille viens de mentionner une citation de celui-ci, qui m’a fait réfléchir vis-à-vis la triste facon de faire
    de la politique en 2018, particulièrement aux USA, à l’ère Trump.

    « En politique, il n’y a pas d’ennemis, il n’y a que des adversaires ».

    ☮️

  17. J.C.Virgil dit :

    @syl20_65
    En effet c’est comme Bombardier dont les dirigeants *tettent* les fonds publics poue empêcher la faillite d’une entreprise qu’ils gèrent en sans-desseins depuis des années. Quand ils ont fait le plein de fonds publics grâce à leurs chums au gouvernement, ils vendent leurs options d’achats acquises au prix le plus bas qui ont triplées de valeurs grâce aux milliards d’investissements du gouvernement du Québec et de la CDEPQ.

    Ils ponctionnent ainsi en ne payant évidemment qu’un minimum d’impôts les profits de l’entreprise avec leurs ptits copains du conseil d’administration pour ensuite délocaliser les emplois qu’on s’est payés avec notre argent soi-disant pour en assurer la rentabilité.

    Comme disait Jean-Michet Anctil dans un de ses sketchs :*C’est qui les caves !*

    1. Benton Fraser dit :

      Il me revient en tête ce reportage d’Enquête sur Bombardier où pratiquement à chaque année, les dirigeants de Bombardier et le gouvernement du Québec annonce à La Pocatière des investissements…et que d’année en année, le nombre de travailleurs baisse dans cette ville chez Bombardier!

  18. Gilles Morissette dit :

    HS

    La juge Amy Tottenberg a ordonné aux responsables de l’élection en Georgie de revoir tous les 21 000 « provisional ballots qui avaient été rejeté le soir de l’élection. Un autre juge fédéral a ordonné aux mêmes autorités de comptabiliser les « absentee ballots » qui, eux aussi avaient été rejeté pour cause d’ereurs sur la date de naissance.

    L’élection au poste de gouverneur en Georgie n’est donc pas encore joué. Voilà qui ne devrait pas améliorer l’humeur massacrante du Gros taré !!!

    1. onbo dit :

      h/s

      gilles morissette

      Ça pourrait être suffisant pour abaisser le score de Kemp sous les 50 pourcent et justifier soit un recomptage total ou une reprise de l’élection au poste de Gouverneur!

      1. Gilles Morissette dit :

        @onbo

        Je crois que c’est l’objectif recherché par la candidate démocrate.

  19. Lecteur-curieux dit :

    Deux discours de gauche qui s’affrontent : celui interventionniste qui croit que cela aide l’économie au final et ainsi on peut plus facilement redistribuer. Versus celui qui voit cet argent donné pour des riches entreprises comme couper aux plus pauvres pour aider des riches. Cette gauche militante voit cela comme une politique de droite.

    1. Gilbert Duquette dit :

      @ Lecteur-curieux

      …celui interventionniste qui croit que cela aide l’économie au final et ainsi on peut plus facilement redistribuer….

      Ce n’est pas la gauche qui est à l’origine du concept de ruissellement vers le bas. C’est la droite capitaliste extrémiste qui a créé se faux concept et qui continu à l’utiliser encore et encore pour justifier son appétit et sa soif insassiable d’argent.

      1. Lecteur-curieux dit :

        C’est plus des politiques. Je préfère le terme économie de l’offre. Puis pour moi c’est en réduction d’impôts et déréglementation et non pas à une cie en particulier.

        https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_l%27offre

        Anyway c’est aucune des trois dans une certaine pensée libérale qui reste en micro-économie, la macro n’étant que l’agrégat. Je ne dis pas que c’est ma pensée…

        Être dirigeant, je me servirais de toutes les écoles.

        Pour cette fameuse économie de l’offre on l’étudiait au cégep mais oui dans un livre de micro-économie où nos auteurs sont au centre.

        C’est le fameux arbitrage à faire entre l’efficacité économique et la justice sociale.

        Prochain message, un autre lien.

      2. Lecteur-curieux dit :

        Le trickle-down effect est très bien expliqué au lien suivant :

        https://www.economicshelp.org/blog/2473/economics/efficiency-vs-equity/

        Cela peut réellement en moyenne enrichir la grande majorité. Par contre, cela favorise plus les riches et les écarts de revenus s’agrandissent.

        Notre livre de cégep de Baumol, Blinder et Scarth ce sont des économistes moins à droite que ceux de HEC Montréal.

        On regarde aussi le coefficient de Gini. Une inégalité trop forte ce n’est pas souhaitable.

      3. Lecteur-curieux dit :

        Politiciens et économistes ne parlent pas le même langage.

        Cet ouvrage de Blinder serait à lire et mettre en pratique :

        https://www.hachettebookgroup.com/titles/alan-s-blinder/advice-and-dissent/9780465094189/#module-whats-inside

        Il faisait partie de l’équipe économique de Bill Clinton. Ah c’est un vétéran maintenant mais un de nos auteurs de notre livre de Cégep.

        « Douzième notion Le sacrifice de notre vision d’une société juste pour favoriser l’accroissement de la production. » Le compromis est obligé. Ocasio-Cortez est une militante pour la justice sociale. Des Républicains eux c’est seulement la compétition et ils voient les écarts comme des stimulants à travailler plus fort.

        Quand il y a des gens juste à droite et cela n’est même plus de l’économie du moins aux yeux des centristes… Cela prend ceux très à gauche pour dénoncer.

  20. Syl20_65 dit :

    kalvinator

    Anti-corporatif, la gauche de la gauche…..et que dire des  »brown-nose » qui se mettent à genoux devant la malhonnêteté et le chantage du BS corporatif? Parlant pulsion idéologique, vous en faites grand étalage.

    Et que dire la droite de la droite qui nous étale ses fantasmes idéologiques de libre marché. Il est ou le fameux libre marché quand les gouvernements interviennent massivement avec le fric des travailleurs de la classe moyenne?

    Pour plusieurs décennies….qu’en savez-vous? Vous l’avez vu dans votre boule de cristal? Amazon ne serait pas le premier quémandeur de fric public à lever les pattes après avoir siphonné des milliards en subventions et bonbons fiscaux. Bombardier en est un bel exemple.

    Comment savez vous si ce tétage de mamelles de l’état rapportera plus? Vous avez déjà vu des gouvernements et des têteux de fric public faire la reddition des comptes pour voir si le jeu en valait la chandelle parce que moi j’ai jamais vu ça? C’est $30500 par job. Ils envoient beaucoup de chiffre en l’air pour épater les gens comme vous mais jamais on sait si les contribuables en ont eu pour leur argent.

    Et de quels revenus supplémentaires vous parlez? Amazon ne paie pas un sous d’impôt et les travailleurs auraient travaillé ailleurs de toute façon. Les états-désunis sont en plein emploi, dois-je vous le rappeler. Il y a même pénurie de main-d’oeuvre.

    Pour faire parler d’eux….et c’est vous qui décriez le côté  »people » alors que vous en faites usage. Misère!

    Ce n’est pas en marchant è genoux et jouant au  »brown nose » complaisant qu’on fait avancer les choses. La critique fait parti d’une saine démocratie et elle est souhaitable. Des gens auront ainsi l’occasion de répondre à Madame Ocasio-Cortez et d’étaler leurs arguments pour justifier ce siphonne de milliards de fric public.

    Peut-être que s’il y avait plus de Ocasio-Cortez, le BS corporatif aurait à rendre des comptes au lieu de se limiter à téter les mamelles de l’état. Mais bon, peut-être êtes-vous à la droite de la droite et aimez mieux un régime totalitaire qui agit sans critique et sans opposition question de faire parle de vous et de suinter la complaisance et l’asservissement de toutes vos pores.

    1. Lecteur-curieux dit :

      Le libre-marché est dans la non-intervention sauf que la politisation de l’activité économique est très rentable pour gagner des votes, des élections.

      Le modèle alors n’existe qu’en salle de classe. L’application n’est que très partielle et le néolibéralisme se fait dénoncer alors que c’est l’interventionnisme ou le capitalisme d’État qui fait perdre de l’argent mais encore.

      Ils vont vous sortir plein d’études sur les retombées économiques pour justifier leur gaspillage des fonds publics.

      En pleine contradiction avec le marginalisme.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Marginalisme

  21. Gilbert Duquette dit :

    @ Kelvinator

    Expliquez moi comment cela se fait qu’avec toutes ces congés de taxes, ces subventions et autres avantages fiscaux consentis pour que des entreprises s’installent à quelque part, comment cela se fait-il que les dettes des municipalités, des États et Pays augmentent toujours malgré le fait que les impôts de la classe moyenne augment et que les taxes des particuliers augmentent aussi.

    Ce beau discours de :
    À cout nul
    Ce congés de taxe rapportera à la municipalité
    Nos subventions rapporteront au centuple
    C’est pas des subventions voyez plutôt cela comme un investissement.
    Que malgré toutes ces belles promesses, la situation financière des villes, comtés, Provinces, et Pays ne reposent presque plus que sur le dos des contribuables de la classe moyenne???

    1. Gilbert Duquette dit :

      @ Kalvinator

      J’oubliais : Et que les dettes de municipalités, comtés, Provinces, États et Pays elles ne font qu’augmenter.

    2. Rustik dit :

      @Gilbert Duquette,
      À la question :
      Que malgré toutes ces belles promesses, la situation financière des villes, comtés, Provinces, et Pays ne reposent presque plus que sur le dos des contribuables de la classe moyenne???

      Ma réponse :
      L’état (ville ou province ou pays) dépense plus que ce qu’elle gagne. Ici, c’est les services de santé et l’éducation. Aux USA c’est l’armée. Un peu partout c’est un appareil étatique dollarivore où si tu as travaillé là tu reçois une généreuse pension à vie. C’est aussi des infrastructures routières mal pensées, pensées pour des véhicules individuels et non pas collectifs (et entretenir un réseau « pour un transport individuel coûte plus cher à long terme), etc, etc. En résumé : L’état (ville ou province ou pays) dépense plus que ce qu’elle gagne. Donner ou pas un congé de taxe n’y changera rien. Regardez les politiciens adapter leurs promesses toujours un peu en excédentaires sur le revenus (quand ce n’est pas juste impossible à la QS)… sans quoi, ils ne sont pas élus…

  22. onbo dit :

    Quelqu’un sait-il si monsieur Blomberg a pris position ou est en réflexion?
    Il me semble que c’est une belle question pour quelqu’un qui d’habitude regarde plus loin que ses orteils.

    Et si nous étions en plein vrai début de la campagne démocrate pour 2020!?!? Besos à New-York; une grosse pointure? ou « a game changer »!?

  23. Rustik dit :

    Je suis d’accord avec Kelvinator: « si on donne une exemption fiscale à un projet qui n’aurait pas eu lieu sinon, NY ne perd pas d’argent, rien du tout. »

    De plus, n’en déplaise à certains, il faut calculer les coûts et revenus associés au projet qui vont au-delà de l’entreprise. Si en arrivant dans une ville, le nouveau commerce fait perdre des emplois (migration du consommateur), il y a un coût supplémentaire à cette arrivée. S’il s’insère dans le marché, sans trop bousculer, il y a surtout des avantages. Et lorsqu’il s’agit d’une nouvelle technologie, l’impact est inévitable, peu importe qui sera le nouveau venu (les premiers vendeurs de réfrigérateurs par exemple)… la nouvelle technologie finira par percer.

    Dans le cas d’Amazon, le e-commerce est un marché émergent et est là pour rester. Avoir l’opportunité d’un second siège social de cette compagnie est un avantage notable pour une ville (ce qui n’est pas le cas d’un Wal-Mart par exemple, qui utilise un « vieux marché » et paie moins cher ses employés). Si on parle d’un centre de distribution, là je suis plutôt d’accord avec la décentralisation dont parle Onbo, les coûts en infrastructure pour un méga-distribution center peuvent rapidement exploser (pour avoir plus de job à 18K$ où peut d’ompôt sont retournés…).

    Donc, NY ne sort pas un cenne et accueille un nouveau siège social. On ne subventionne pas ici une compangie mal gérée (Bombardier par exemple, avec ses marges brutes bien en déça de ses concurrents). Si NY n’a pas besoin de refuser un autre cie pour accueillir ce dernier, les chances que ce soit une bonne transaction sont accrus. Sauf que… j’aimerais vraiment voir le business case au complet pour avoir une décision ferme… sans ça on blogue!

  24. leonard1625 dit :

    J’aurais voulu lire tous les commentaires, mais j’en ai pas le temps. En gros, je penche vers l’avis de kelvinator. Si j’étais new-yorkais, je n’en serais nullement outré. Évidemment, si Montréal avait pu faire de même, ca aurait été très bien.

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