«Vous savez, il y a un terme devenu démodé dans un certain sens, ce terme est ‟nationaliste”. Nous ne sommes pas supposés utiliser ce terme. Mais vous savez qui je suis? Je suis un nationaliste. OK? Je suis nationaliste. Saisissez-vous de ce terme!» a lancé Donald Trump hier soir lors d’un rassemblement au Texas après avoir traité les démocrates de «mondialistes» qui placent le bien-être du monde avant celui de leur pays.
« A globalist is a person who wants the globe to do well, frankly, not caring about our country so much. And you know what, we can’t have that. … You know what I am? I’m a nationalist. Use that word. » – @realDonaldTrump in Texaspic.twitter.com/ynBMThhuvE
— Jason Howerton (@jason_howerton) 23 octobre 2018
Donald Trump a longtemps hésité à utiliser le terme «nationaliste» pour se décrire en public, ne voulant pas être associé de trop près à l’idéologie défendue par son ancien stratège Steve Bannon et le site Breitbart, plateforme préférée des nationalistes blancs. Le nationalisme incarné par le président a néanmoins déjà été dénoncé par plusieurs personnalités, de Joe Biden à John McCain en passant par George W. Bush, qui a notamment décrié l’an dernier un «nationalisme qui se dénature en nativisme».
Dans le contexte actuel, l’allusion de Donald Trump pourrait creuser les divisions raciales aux États-Unis, affirme le Washington Post dans cet article. Cette interprétation a cependant été rejetée par des commentateurs conservateurs, qui ont refusé de voir dans l’utilisation du mot «nationaliste» un quelconque appel identitaire ou racial. «Trump croit en une Amérique forte et exceptionnelle», a tweeté David Limbaugh, frère de l’autre. «Il n’est pas un politologue. Il ne tient pas un discours codé. Quand il dit ‟Je suis un nationaliste”, il ne fait pas un clin d’oeil aux néo-nazis. Il dit : ‟Je suis un patriote et les personnes politiquement correcte ne peuvent pas me forcer à abandonner le mot ‟nationaliste”.»
La distinction entre un patriote et un nationaliste n’intéresse pas les Américains depuis hier. Ami de l’écrivain Saul Bellow, le journaliste de Chicago Sydney Harris, dont le nom est apparu dans la liste des ennemis de Richard Nixon, a déjà écrit sur ce sujet :
«La différence entre le patriotisme est le nationalisme est la suivante : le patriote est fier de son pays pour ce qu’il fait, et le nationaliste est fier de son pays peu importe ce qu’il fait; la première attitude crée un sentiment de responsabilité, mais la deuxième un sentiment d’arrogance aveugle qui mène à la guerre.»
Le Washington Post a cité de son côté l’écrivain britannique George Orwell sur la différence entre nationalisme et patriotisme :
«J’entends avant tout par ‟nationalisme” cette façon d’imaginer que les hommes peuvent être des objets d’une classification semblable à celles des insectes, et que des millions ou des dizaines de millions d’entre eux peuvent ainsi être, en bloc et avec une parfaite assurance, étiquetés comme ‟bon” ou ‟mauvais”.
«Il ne faut pas confondre le nationalisme et patriotisme. Chacun de ces termes est habituellement utilisé de façon si imprécise que toute définition s’expose à la critique, car ils recouvrent en fait des notions distinctes et même opposées. Par ‟patriotisme”, j’entends l’attachement à un lieu particulier et à une manière de vivre particulière, que l’on croit supérieur à tout autre mais qu’on ne songe pas pour autant à imposer à qui que ce soit. Le patriotisme est par nature défensif, aussi bien militairement que culturellement. En revanche, le nationalisme est indissociable de la soif de pouvoir. Le souci constant de tout nationalisme est de conquérir le pouvoir et le prestige, non pour lui même mais pour la nation ou l’entité au profit de laquelle il a choisi de renoncer à son individualité.»
Donald Trump était au Texas pour appuyer le sénateur sortant Ted Cruz, qui a réitéré hier soir son allégeance à celui qui s’est moqué de l’apparence physique de sa femme, insinué que son père avait été mêlé à l’assassinat de John Kennedy et utilisé le surnom «Lyin’ Ted» pour le dénigrer pendant la campagne présidentielle de 2016.
(Photo Texas Tribune)
Le poing dans les airs. Comme les athlètes olympiques noirs à Mexico en 68 sans le gant noir. Lui, son gant devrait être jaune. « Yellow » !!
J’adore les définitions d’Orwell et de Mr Bellow.
Le premier a déclaré qu’il est nationaliste, même Nixon a ouvert les frontières aux pays émergents dans les années ‘60 tel la Chine mais comme la planète qui tourne, la politique aussi tourne sur elle même et avance de 5 pas recule de 10 pour éventuellement avancer de nouveau de 5 pas… le statuquo en mouvement c’est presque poétique lol 😂
@gl000001 12:23
Va pour yellow mais brown aussi …bon pas de chicane dans ma cabane , un mélange de jaune et de brun donne la couleur *or” je pense que cette dernière serait le choix number one de TinySissy. Layla
Je suggère la pyrite. L’or des fous 😉
Pour ma part, je propose qu’il porte un gant en latex bleu, utilisé par les médecins pour le test de la prostate via l’anus. Je trouve que l’image décrit bien ces fanatiques. Je les imagine facilement tous en ligne, le pantalon aux genoux, à présenter leur fessier afin que Trump y fasse son « test de loyauté » avec son majeur.
Il aurait dû mettre un genoux sur le sol en disant: « je suis nationaliste! ». Par ailleurs, je pense que ses partisans risquent d’être très fiers de se proclamer des « nationalistes » dorénavant. La distinction des « intellectuels » entre « patriote » et « nationaliste » risque de leur être égal. On voit comment il fait le lavage de cerveau de ses supporteurs: « nationaliste », utilisez ce mot, emparez-vous en. Il donne au mot des lettres de noblesse auprès de ses partisans.
Je crois que c’est Mark Twain (vraiment pas sûre) qui disait:
« Montrez-moi un nationaliste et je vous monterais un filou! »
Hé bien, on assiste à une division de la droite en deux camps bien distincts : la droite classique partisane de libre-échange, de l’abolition des frontières et des tarifs, de la libre circulation mondiale des personnes et des biens ( Reagan, Bush, Thatcher, Mulroney…).
Et une (pas vraiment) nouvelle droite nationaliste militante et militaire, d’assez sinistre mémoire inspirée de Mussolini, Franco, Salazar, les colonels grecs, Peron ou, pour chez-nous, de Lionel Groulx.
Le plus odieux, est que ce nationalisme est un appel du pied aux blancs.
Ca serait de l’extrême-droite ? Comme on dit, une qualité (!) poussée à l’extrême devient un défaut.
Par exemple, le conservatisme de Mulroney est à des années-lumière de celui du Reform Party (qu’on appelle maintenant Parti Progressiste-Conservateur).
Maintenant, c’est le Parti Conservateur. Le Parti Progressif Conservateur était le parti de Mulroney, Campbell et Charest. Depuis la susion avec le Reform, le mot progressif est disparu.
@ treblig
On a nommé une station de métro à un trumpiste? Et ben!!! Je m’en relire mon histoire car le seul Lionel que j’ai connu était aux sports à Radio-cadenas!!!
Pas un trumpiste mais un adorateur de la pure race canadienne française, forte et catholique. Très Mussolinien.
@ treblig
C’est troublant de voir qu’ils ne peuvent pas séparer le clergé du politique, mais pour en revenir à la citrouille 🎃 c’est un nouveau mot dans son vocabulaire peu élaboré alors envoyons lui des fleurs… une belle couronne ferait l’affaire…
Voyons voir… Nazi vient de « national socialisme » (en allemand, bien sûr). Alors… Pour la version US, ce serait Nare (national républicain)? Ou Naca (national capitalisme)? Non, attendez. le « socialisme » des Nazi n’était qu’un masque. Donc, pour avoir l’équivalent, il faudrait que ce soit Naco (national conservatisme).
De Gaule disait aussi à propos du nationalisme et du patriotisme: « Le patriotisme, c’est aimer son pays. Le nationalisme, c’est détester celui des autres. » Quand je regarde les actions de Trump, il ne faut aucun doute pour moi qu’il est un nationaliste!!!
La distinction entre nationalisme et patriotisme offerte par De Gaule est succincte et en plein dans le mille. Parfaite !
Merci de nous l’avoir rappelée.
‘Je suis un nationaliste. OK? Je suis nationaliste.’
Décidément, cet homme est une source d’émerveillement qui ne se tarit tout simplement … malheureusement!
Donald Turmp est nationaliste pour une et une seule personne aux Etats-Unis: Donald Trump!
Les démocrates sont beaucoup plus proches d’être nationalistes, ils aiment leur pays et proposent des choses pour TOUS les américains.
Je pense que vous voulez dire qu’en fait les démocrates sont les vrais patriotes qui démontrent leur courage en défendant les États-Unis comme nation devant l’adversité. Tout de même il y eu aussi des républicains qui n’ont pas été lâches mais avouons aujourd’hui que leurs exemples ne font plus de grands émules dans le parti sectaire de Donald Trump.
Le nationalisme tel que compris par Trump doit faire référence au racisme des années trente mais en version revue d’aujourd’hui dans lequel dogme tous les humains ne sont pas nés égaux et qu’il existe une collectivité élue presque divinement à laquelle doit se soumettre les autres sans que ces derniers aient espoir de les égaler.
Rien de surprenant après son « America first ». Donald ne se soucie guère du reste du monde. Il vient seulement de découvrir un nouveau mot.
National Nationalist ! Placez les deux N ensemble, et vous obtenez une croix gammée.
– Trump
– Poutine
– Maduro
– Salmane
– Duterte
– Netanyahou
– Erdogan
– Bolsonaro
– …
Répétition des années 30, moins de 100 ans plus tard… L’Humanité est sur la mauvaise track, encore et encore, jusqu’à l’extinction finale.
« The final solution » !
Je crois qu’il y a une partie minoritaire de l’humanité qui se sentant menacée mais ayant accès au levier du pouvoir socio-économique et politique essaie par tous les moyens de marginaliser le reste de la population pour d’abord la rendre impuissante puis ensuite la conduire à son déclin inévitable. À nous de les arrêter avant l’échéance.
Le nationalisme n’a il pas été le combustible qui a alimenté les flames des deux Grandes Guerres?
Le nationaliste n’est il pas le valeur fondamentale qui justifie la propragande et le mensonge? Le nationalisme assoiffé de pouvoir contre le nationalisme fier et aveugle du pays voisin? Le nationalisme à la recherche du citoyen idéal contre la vermine à exterminer au sein même d’une même nation.
Le nationalisme, retour aux sources pour les américains avide d’une nouvelle religion d’un nouveau veau d’or. Comment chercher à répéter l’histoire.
Ce qui compte c’est le pont principal, pour le reste on peux laisser couler le reste du bateau… who cares?
Les pays en 1914 avaient pour idée de défendre leur pays.
Chacun se sentait attaqué : les allemands par les russes, les russes par les autrichiens, les autrichiens par les serbes, les serbes par les autrichiens, la France par l’Allemagne, la Grande-Bretagne par l’Allemagne…
Ce serait donc davantage le patriotisme qui a défini la 1ere GM, mais le nationalisme causé par le traité de Versailles a surement causé la seconde.
Par contre, c’est vrai que c’est le nationalisme qui a causé l’assassinat du duc d’Autriche, mais l’engrenage diplomatique n’a pas vraiment de lien avec le nationalisme. C’était des traités de défenses mutuels, pas d’attaques.
Tout comme hitler, mussolini…donald trump est un nationalisme pur et dur…..tout ce qui n’est pas blanc est honni par tiny…..les noirs..les immigrants….il n’a rien à foutre de ces gens….pour lui, çe sont des moins que rien…….
Depuis quand un illettré comme Trump tente d’utiliser le pouvoir des mots? Trump est plus efficace dans un ring de lutteur que d’élaborer ses idées dans la langue de Shakespeare…
Il s’adresse à des illettrés. C’est encore plus dangereux.
« …le nationalisme est indissociable de la soif de pouvoir. »
Étrange, on dirait la description du GOP!
J’ai un attachement très vif à notre terroir et à notre manière de vivre ici (au Québec), mais en aucun cas je considère celui-ci supérieur à tout autre…
@biancasolemaman
Vous êtes donc un nationaliste mou…prouvant par là qu’il y a autant de définition du nationalisme qu’il y a de nationalistes 🙂
Effectivement Mussolini a commencé sa carrière politique comme un agitateur socialiste ( avant de dériver) en mais je ne suis pas sûr que c’était un marxiste pour jus. Son modèle état l’autoritaire empire romain qu’il rêvait de reproduire.
J’adore cette distinction entre patriotisme et nationalisme : «La différence entre le patriotisme est le nationalisme est la suivante : le patriote est fier de son pays pour ce qu’il fait, et le nationaliste est fier de son pays peu importe ce qu’il fait…»
Cette définition de nationaliste ressemble étrangement à chauviniste.
Perso je suis plutôt «libéral» dans le contexte nord-américain sauf qu’il y a tellement de définitions que cela devient mêlant.
« le nationalisme, c’est un patriotisme qui a perdu sa noblesse »
Albert Schweizer.
Sans être tout à fait d’accord avec la citation, je trouve qu’elle colle
à la face de fion.
Lénine était « bolchévique »… ce qui rapproche du fascisme!
Le nationaliste d’est qu’un prétexte plus vendeur que le culte de la personnalité….
Tous les «ismes» sont des idéologies pouvant mener au nous versus eux. Toutes sont des pièges mais c’est aussi une question de degré et de définition.
Je préfère perso le terme patriote à nationaliste. Pour le nationalisme c’est une question de définition,de degré et d’intérêts.
Pour Donald Trump, c’est plus un chauvinisme et un narcissisme cette fois-ci collectif. Le narcissisme qui s’oppose à la sagesse systémique.
Il a une vision réductionniste du monde où c’est la loi de la jungle et il transpose cela au peuple.
Il est dans la dialectique mais où il faut un gagnant et un perdant à chaque move ou trade. Toujours dans cette dichotomie.
Pour les définitions d’Orwell et de Bellow, elles sont très loin du nationalisme québécois dans ce qu’il a de bon. Je le vois alors comment ? La conscience collective de former une nation et ayant droit à l’autodétermination. De choisir la souveraineté si elle le veut. Défendre les intérêts de la nation. Vos intérêts ne sont pas toujours opposés. Pas mieux ni moins bon, juste le droit d’être soi-même.
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On peut opposer plein de choses. Comme individus versus collectivité, compétition versus coopération, nationalisme versus mondialisation.
Ce sont les deux côtés d’une même pièce. Pour un politicien, il est plus rentable de miser sur la polarisation que sur la complémentarité.
« qui a réitéré hier soir son allégeance à celui qui »
J’ai des images de Darth Vader à genoux devant l’empereur Palpatine. Sauf qu’ici, on a Dark Helmet (Rick Moranis) devant Skroob !!
Le nationalisme recouvre beaucoup de réalités différentes allant du nationalisme québécois pour l’affirmation de notre différence et de nos valeurs sans aucune velléité de pouvoir sur les autres pays et à l’autre extrême, il y a le nationalisme à la façon de Hitler qui est la soif de pouvoir par la conquête des autres pays peu importe les moyens pour y parvenir.
Dans le cas de Trump, je crains que ça se rapproche davantage de la domination en écrasant tous ceux qui ne partagent pas son opinion et surtout ceux qui n’idolâtrent pas sa personne.On n’est pas sortis de l’enfer si ce président continue à sévir pendant plusieurs années.
« Pour Donald Trump, c’est plus un chauvinisme » lecteur-c
Je dirais plutôt du jaunisme flamboyant, la condition préalable au fascisme.
Le jauniste se met d’abord lui-même à l’abri:
– abri matériels: autant de maisons ou de logements que requis pour assurer son sommeil, pcq c’est un être anxieux, para, insécure, soucieux se son image, coiffure et teinture au sot du lit dès qu’il enlève sa tuque de nuit.
– abris corporels: toujours un habillement blindé de rectitude (complet cravate) ou au contraire blindé de relâchement (l’affreux short blanc de golf).
– abris monétaires diversifiés,
– abris fiscaux démonétisés pour palier à l’inflation,
– abris conjugaux avec ses Non disclosure agreements.
– abris intellectuels: les articles de loi du IRS qu’il emprunte pour déduire 900 millions $ de pertes avec peine et dépends à qui au IRS dévoile son astuce, dévoilement qui de toute façon pourrait mettre le budget du pays à terre-zéro ou ground zero.
– abris physiques: en cas de guerre ,insurrection, inondation, tornade, famine, etc.
– abris personnels: voitures blindés, gardes, soldats, intendance, communications chiffrées.
Si le président Trump était un nationaliste ou même un patriote, ça se saurait! À moins qu’abuser légalement des traditions d’affaires en immobilier et frauder « légalement » l’IRS soit aux USA un marqueur de patriotisme et le symbole du plus que parfait nationaliste américain. Qui sait?!.
En arrière-plan de cette discussion il y a toute cette question de la résurgence contemporaine du racisme à la sauce des années vingt, trente et quarante. Est-ce que le racisme a survécu aux naufrages de l’Allemagne nazie et de l’Italie raciste? Assurément nous le savons tous par les exemples de l’Espagne, de plusieurs pays sud-américains et d’Amérique centrale, de certaines contrées d’Asie. Plus encore les régimes autoritaires comme la Russie, la Chine, la Corée du Nord, le Vietnam ou Cuba ou encore l’Arabie Saoudite sont autant d’exemples de subordination de la population avec une saveur nationaliste prononcée.
La différenciation culturelle entre collectivités et communautés humaines participe à sa diversité créatrice mais peut apparaitre pour une menace chez plusieurs personnes insécure. Les leaders fascistes (de tout temps et de tout âge) savent très utiliser cette carte pour capitaliser sur cette crainte et galvaniser l’esprit de clan (tribu).
Le début devait se lire comme suit: En arrière-plan … il y a toute cette question de la résurgence contemporaine du fascisme à la sauce… Est-ce que le fascisme a survécu…
Disons que le correcteur automatique a fait preuve de fascisme en remplaçant ce mot par racisme mais je dois dire que les racistes sont souvent sinon tout le temps racistes!!!
« […]et utilisé le surnom «Lyin’ Ted» pour le dénigrer pendant la campagne présidentielle de 2016 »
Il l’appelle maintenant « Beautiful Ted ».
Trump n’est pas a une contradiction près…
C’est d’ailleurs pour ça que sa base l’aime, il dit les vrais affaires!!!
Le nationalisme tel que Tiny, l’entend est un nationalisme qui exclus tout ce qui ne correspond pas à la définition qu’il en fait. On peut être fier de son pays, de ses accomplissements sans pour autant être en accord avec toutes les décisions que ses dirigeants prennent. C’est ce qu’on appelle « avoir l’esprit critique »
Je partage donc la définition qu’en donne Sydney Harris.
Tiny pratique un nationalisme qui s’apparente davantage à de l’isolationnisme et à du replis sur soi. On se regarde le nombril et on se trouve beau, bon, fin,intelligent et que le reste de la planète aille se faire voir ». Cette idéologie est rétrograde d’autant plus qu’on vit maintenant dans un monde où les frontières n’existent et où l’Information est quasi instantanée.
Internet et les réseaux sociaux ont fait disparaître les barrières et les distances au point où si un événement survient en Chine, on le sait dans les secondes qui suivent.
La nature a horreur du vide. Si les USA décident de s’isoler et de ne plus jouer son rôle de leader mondial, un autre pays prendra la place.
Sous peu, il va nous dire qu’il est «nationaliste» et «zocialiste» et il va expliquer à ses décérébrés : Le «zocialisme», c’est pas comme le «socialisme». Le « zocialisme», c’est prendre des mesures zociales pour enrichir les riches et faire croire aux autres qu’on travaille pour eux. Il ajoutera que l’avantage du «national-zocialisme», c’est que tu épures la race et que tu domines le monde. Et nos zombis vont de mettre à crier :« Nazi » « Nazi, «Nazi» et vont tous aller s’acheter des chemise noires.
Correction : je voulais parler de «chemises brunes» et non de « chemises noires» (les «camise neri» de Mussolini).
Comme Tiny peut facilement se mêler dans les termes et leur signification, je lui suggère de dire à sa base qu’il représente Dieu et le Bien (ou la Vérité et la Vie) et que les Démocrates représentent Satan et le Mal (ou le Mensonge et la Mort).
De la sorte, il n’y aura ni confusion, ni équivoque et on n’aura que faire du patriotisme, nationalisme, nazisme, fascisme, communisme, socialisme et tous les autres ismes.
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les rallys de trump ce sont des freak show
ou il s’époumonne a exiter des tarés pour les
faire voter …. iet il se dit des conneries à la tonne
la….tout à fait non présidntiel.
Bien plus proche des délires oratoires de la droite
religieuse à la télé le dimanche matin
Pierre s
Je ne serais pas surprise que ce soit Bannon qui ait suggéré à Trump de se déclarer ouvertement nationaliste en lui disant que ça va lui faire gagner des votes. Alors il crie ça dans ses rallys et ses fans le répète à leur tour.
Demandez-leur ce qu’ils entendent par nationaliste, la plupart vont être bien embêtés de donner une réponse cohérente.
Nous trouvions les politiciens trop clientélistes mais c’est 10 fois pire de nos jours et avec Donald Trump c’est 100 fois pire.
La seule véritable idéologie de Trump est la compétition.
Il fait un mapping. Ses étiquettes sont des marques ou des attributs pour vendre et se différencier. En politique ils font les graphiques de positionnement aussi mais en marketing/publicité c’est pas nouveau.
Et l’usage de stéréotypes et de clichés bien que de plus en plus dénoncé est toujours très rentable. Et on assurait la fidélité de cette façon.
https://www.fidelisa.com/2016/11/03/positionnement-de-la-marque-produit/
http://fredericgonzalo.com/2015/06/30/lart-de-definir-son-positionnement-de-marque/
Trump ne fait que du marketing même s’il était mercantiliste déjà dans les années ’80.
Il gagne sa clientèle électorale mais ne résoud pas les problèmes du pays, il les renie ou les aggrave à moyen et long terme avec un conservatisme réactionnaire et populiste. Revenir en arrière plutôt que s’adapter aux changements.
McDo n’a sûrement pas lu les commentaires de Sydney Harris et de George Orwell avant de se déclarer nationaliste et s’il l’a fait (permettez-moi d’en douter il y a plus de 144 caractères), il n’a rien compris.
Ces deux extraits expliquent bien la différence entre patriotisme et nationalisme. Il y en a un qui est plus exécrable que l’autre et vous pouvez être sûrs que c’est celui choisi par le McDo national.
Il a entendu un mot qui finit pas …isme et à tout de suite pensé à un mot qu’on a sûrement déjà utilisé pour le décrire soit égocentrisme. Ça me rappelle quand je travaillais dans une clinique de radiologie, j’ai déjà entendu des gens dire qu’ils venaient passer des géographies et des crayons X. N’ayant aucune connaissance, il a probablement agi de la même façon.
Il a frappé dans le mille car c’est ce que les hommes blancs sous éduqués veulent entendre et c’est ce qui leur permet de croire qu’ils sont supérieurs pour une des rares fois dans leur vie comme si la supériorité était une fin en soi.
Ah! Le nationalisme. Pratiquement autant de définitions que d’opinions. Le principal problème est probablement ce qui survient trop souvent quand des leaders définissent la nation comme étant d’abord le fait d’un groupe ethnique, linguistique ou social particulier. Et cela ne date pas d’hier. Nombre d’observateurs s’accrochent dans cette définition au point de confondre race et nation.
Par exemple, un certain John George Lambton dit «Comte de Durham, écrivait il y a de cela 170 ans:«Je m’attendais à trouver un conflit entre un gouvernement et un peuple; je trouvai deux nations en guerre au sein d’un même état; je trouvai une lutte, non de principes, mais de races.» (1)
Le fait que nombre de «nations» aient été au départ fondées sur l’existence d’un groupe homogène sur un territoire donné et que ce groupe ait donné naissance à une société spécifique par ses us et coutumes, cela confère au nationalisme un parfum d’exclusivité. Et quand cela donne lieu à des dérives comme ce fut le cas en Allemagne cela laisse des traces.
Il n’est pas surprenant que, tous les mouvements ou les personnages dits «nationalistes» soient soupçonnés des pires intentions même s’ils sont à des années lumière des dérives nazies. Certains opposants politiques n’hésitent jamais à lancer préventivement l’anathème rédhibitoire et contre lequel il y a peu de défense possible. Comment, en effet, se défendre d’un délit que l’on a ni commis ni l’intention de commettre. Tous les nationalistes Québécois ont été un jour ou l’autre, la cible de ce genre de grossier procès d’intention.
Cela dit, l’aveu de Donald Trump à propos de son «nationalisme» peut laisser songeur, surtout quand on connait les habiletés dialectiques boiteuses du personnage. Quelle peut bien être sa définition de la «nation» et qui donc en fait partie, selon lui?
___________________
1- Cornell,P.G., Hamelin,J., Ouellet,F., Trudel,M., CANADA: UNITÉ ET DIVERSITÉ, Holt, Rinehart &Winston, 1968. Extraits du Rapport Durham. p.234 et suiv.
C’est certain que depuis la deuxième guerre mondiale et les dérives de ceux qui se disaient nationalistes tout en étant dans les fait fascistes, le nationalisme est devenu suspect . D’ailleurs les écrits d’Orwell datent de cette époque.
On stigmatise donc souvent ceux qui cherchent à protéger leur culture et une partie des traditions de la société qui les a vu naître et qu,ils ont aidée à bâtir , comme replié sur eux et manquant d’ouverture , quand ce n’est pas tout simplement de racisme et de xénophobie , alors qu’une espèce de mondialisme standardisée où ils risquent de perdre leur identité à grand coup d’accommodements plus ou moins raisonnable est véhiculé comme une ouverture au monde.
Dans les faits les extrémistes des deux côtés se rejoignent par leur dogmatisme , alors que l’évolution se fera par un sain dialogue où les deux côtés sont conviés à faire un effort pour comprendre l’autre.
Je pense qu’au Québec on a confondu la notion de nationalisme avec celle d’indépendantisme (création d’une nation reconnue) en voulant implicitement amalgamer les tenants du nationalisme traditionnel de l’Union Nationale avec les partisans de la proclamation d’un Québec libéré de la fédération canadienne. Honnêtement je ne crois que René Lévesque (puisque tous et chacun se l’approprie en ce moment), je ne crois pas que René Lévesque se définissait comme un nationaliste. Souverainiste surement, à la rigueur indépendantiste mais pas nationaliste.
C’est assez incroyable d’être ignorant de son histoire à se points. Le nationalisme est se contre quoi les USA ont été créé.
Peut-on s’entendre pour simplement dire que Trump est un dangereux imbécile qui n’a pas encore réalisé que les autres Pays sont situé sur la même planète que les USA.
Le truc, c’est que Trump pense la même chose ; Tous les autres Pays sont situé sur LA planète des USA.
Ce tweet de Trump démontre très bien le gouffre idéologique entre la gauche et la droite américaine.
Pour un esprit progressiste, la coopération est la meilleure façon de travailler.
Pour un esprit régressiste, la compétition est la meilleure façon de travailler.
Dans une économie globale comme aujourd’hui, lorsque votre voisin se porte bien, cela vous avantage et vous vous portez mieux aussi. Donc, lorsque le globe se porte bien, cela avantage tout le monde. Ce concept est depuis longtemps démontré comme le meilleur modèle ; « le tout est supérieurs à la somme des partis ».
Lorsqu’on a un esprit compétitif, on voit cela complètement différemment. Plutôt que séparer la tarte pour que tout le monde y ait accès, seul les plus fortunés y ont accès. On prétend que ce sont les meilleurs qui y ont accès, qu’on encourage les meilleurs, mais c’est rarement le cas. C’est souvent les plus cupides et les plus agressifs qui se ramassent avec des positions de pouvoir économiques. Or, on veut ce qu’il y a de mieux pour notre groupe, sans se soucier que cela signifie inévitablement moins pour les autres.
Le compétitif est centré sur son nombril, mais passe tellement de temps à le regarder, qu’il finit par changer de coté et fini par devenir un autre orifice…
kelvinator
👏👏
Le terme m’a fait reculer un peu en arrière parce que nous avons eu des partis nationalistes au Québec, dont un a occupé le pouvoir pendant 35 ans. Daniel Johnson père en a été un dirigeant marquant. Voici comment il se définit:
‘Tout au long de son existence, l’Union nationale a été caractérisée par un programme politique mettant en valeur l’aspect traditionnel, rural, catholique et francophone du Québec’.
En fait il y a même un autre parti, le parti nationaliste chrétien, qui était soutenu par l’église catholique et les cultivateurs, qui trouvaient que Daniel Johnson n’allait pas assez loin. Mais ce parti n’a duré que trois ans et n’a jamais fait élire aucun député.
Traditionnel, rural, chrétien et anglophone…..c’est la base de Trump.
Et ils n’acceptent pas le fait que 70% de la population est rendue ailleurs.
C’est ça la tristesse aux USA. La minorité domine et tient le reste de la population dans un carcan parce que la civilisation va trop vite pour eux. Le plus bas dénominateur commun fait la loi.
Un partie d’idéologie conservatrice et régionaliste.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Union_nationale_(Qu%C3%A9bec)#Id%C3%A9ologie
« Autonomisme
Conservatisme
Anticommunisme
Libéralisme économique
Nationalisme québécois » Le nationalisme québécois est mentionné en cinquième.
Le PQ :
« Indépendantisme québécois
Nationalisme québécois
Social-démocratie »
Mais Trump est plus proche de l’Union nationale de Duplessis ou sinon des créditistes.
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En fait Trump étant un néophyte en politique, intellectuellement
peu éveillé et dénué de curiosité, il serait très étonnant qu’il ait une
compréhension adéquate du concept de nationalisme. Comme il le fait
depuis toujours, il s’est encore fait prendre à dire n’importe quoi.
Ceci dit par contre, ses actions politiques et ses prises de positions
suppose qu’il incarne un nationalisme isolationniste basé sur un discours
raciste, misogyne xénophobe qui divise la population et polarise les appuis.
Diviser et semer la chaos pour se maintenir en selle.
Trump est un petit homme menteur et peureux et c’est sa facon de faire.
« le patriote est fier de son pays pour ce qu’il fait, et le nationaliste est fier de son pays peu importe ce qu’il fait »…
de la même façon que le patriote est fier de son président pour ce qu’il fait, alors que le déplorable disciple est fier de son clown orange peu importe ce qu’il fait…
HS
Sur la photo qui accompagne ce billet, il me semble que Trump a l’air pas mal fatigué.
Je ne voudrais pas être méchante mais y aurait-il un petit espoir ?
Juste que son médecin lui prescrive un temps de repos, ça ferait l’affaire.
Il fait une jaunisse 😉
En fait ses « grands amis » lui jouent de plus en plus de petits mauvais tours (pendables) et il (Donald Trump) commence à comprendre que la récréation est finie et que les leçons et devoirs du pouvoir sont exigeants. Ce pauvre Donald n’a rien vu encore!
Manifestement, il y a plusieurs acceptions du mot nationaliste.
Et le sens dépend du contexte.
Il n’a pas le même sens pour la nation dominante que pour la nation dominée.
Mais la nation dominante aime souvent en faire abstraction.
C’est ça, entre autre, dominer, dominer le discours.
Le nationalisme de Toupet Jaune c’est un empire et doit dominer la planète.
Depuis la dernière guerre, un autre joueur (la Chine) est en train de devancer cet empire et les illettrés et crapules de cet empire ne veulent pas se voir distancer.
Leur dette appartient en une bonne part à cette Chine et leur déficit est mirobolant et ne pourront se sortir du trou sans essayer de partir en guerre.
Les USA sont foutus.
MAWA – Dans la bouche de Tiny, le mot « nationalisme » n’est pas une erreur mais un appel ouvert à la droite profonde pour assurer la résurgence du suprémacisme blanc dont il est le porte-étendard.
« After the mid-1960s, white supremacy remained an important ideology in the American far-right.[16] Howard Winant writes that, « On the far right the cornerstone of white identity is belief in an ineluctable, unalterable racialized difference between whites and nonwhites. »[17] According to Kathleen Belew, a historian of race and racism in the United States, white militancy shifted after the Vietnam War from supporting the existing racial order to a more radical position—self-described as « white power » or « white nationalism »—committed to overthrowing the United States government and establishing a white homeland.[18][19] White supremacist groups such as the Ku Klux Klan, neo-Nazi organizations, the Christian Identity movement, and racist skinheads make up two of the three major strands of violent right-wing movements in the United States (the third is anti-government militia organizations).[20][21] »
https://en.wikipedia.org/wiki/White_supremacy
Tiny sait fouetter sa base qui souffre d’un complexe de persécution:
« See, for example, a recent poll conducted by YouGov and the Economist which found that Trump voters think men are one of the most persecuted groups in America today and have it far worse than women, African Americans, and LGBT people. Forty-nine per cent of Republicans surveyed said men faced either “a great deal” or “a fair amount” of discrimination. Meanwhile only 30% of them thought women were discriminated against. Thirty-eight per cent thought African Americans faced discrimination and 41% thought LGBT people did. »
L’éradication des transgenres, la sujétion des femmes, des noirs et des minorités sont autant de rappels d’une politique cohérente de rétablissement de l’hégémonie de la race supérieure:
« The US Department of Health and Human Services is trying to push through new rules that would reduce access to birth control for millions of women. The rules would allow employers to stop providing contraceptives under their health coverage by claiming a religious or moral exemption. Because obviously nothing is more holy than forcing a woman to give up control over her reproductive system. »
https://www.theguardian.com/world/2018/oct/20/week-in-patriarchy-male-trump-voters-equality-discrimination
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Quand Trump se proclame nationaliste ca sonne plutôt faux.
Ce gars la n’a pas très souvent démontré son amour et son attachement
aux USA dans toute sa richesse culturelle et sa diversité bien au contraire.
Et encore bien moins en ce qui à trait aux valeurs et aux institutions
américaine qu’il s’efforce de démolir au lieu de protéger.
De fait, en méprisant ouvertement une majorité de sa population en
affichant clairement des tendences raciste xénophobes et misogyne
il incarne bien plus un traitre à la nation et un ennemi du peuple.
Comment un tel imbécile qui est même allé se vanter de ne pas payer d’impôts
a pu se faire élire ? Voila toute la magie du populisme qui en arrive à écoeurer la
majorité des voteurs et galvaniser sa base.
Trump a été élu avec le soutien RÉEL de moins du tiers de la population
dans une élection de merde avec à peine plus de 50 % de taux de participation
et de nombreuses entrave à la campagne de son adversaire.
Trump un Nationaliste
Trump dont les entreprises font manufacturer en Chines et ailleurs dans le monde.
Trump dont les entreprises érigent des clubs de golf ailleurs dans le monde.
Trump dont les entreprises servent de prête noms ailleurs dans le monde.
Pour être certain, on parle bien du Trump qui a prêté serment à une unique chose L’Argent.
Vous oubliez: trump qui ne paye pas ses impôts… parce que, soi disant. il est « intelligent ».
Tout un nationaliste, ça…
https://www.cnbc.com/2016/09/26/trump-brags-about-not-paying-taxes-that-makes-me-smart.html
On n’appelle pas ses partisans « déplorables » pour rien… Personnellement, je les appelle les débiles profonds qui me semble plus exact…
L’enfoiré a oublié d’ajouter « Sieg Heil »!