Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

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Extrait d’un article publié aujourd’hui à la une du New York Times sur la guerre commerciale sino-américaine voulue par Donald Trump :

«L’impasse diplomatique pousse plusieurs observateurs du monde des affaires et de la politique étrangère à envisager la possibilité que les États-Unis soient engagés dans une bataille commerciale prolongée et nuisible sur le plan économique pour plusieurs années et à se demander ce que l’Amérique y gagnera, si elle y gagne quelque chose.»

En attendant l’heure des bilans, Jack Ma, fondateur du géant chinois du commerce électronique Alibaba, a fourni une première réponse en renonçant à l’ambitieuse promesse qu’il a faite à Donald Trump l’an dernier de créer un million d’emplois aux États-Unis. L’homme le plus riche de la Chine a invoqué la guerre commerciale entre son pays et celui de Trump pour justifier sa décision.

«Cette promesse se fondait sur deux conditions préalables: celle d’une coopération amicale entre la Chine et les États-Unis, et celle d’un commerce bilatéral rationnel et objectif», a déclaré Ma à l’agence de presse officielle Chine nouvelle.

Si l’on se fie à Fear, le nouveau livre de Bob Woodward, le mot «rationnel» ne saurait être utilisé pour qualifier la politique du président américain en matière de commerce international. L’auteur rappelle que l’ancien conseiller économique de la Maison-Blanche, Gary Cohn, a tenté en vain de rappeler au président que les seuls moments où le déficit commercial des États-Unis a baissé ont coïncidé avec des périodes de crise économique, quand les Américains n’avaient pas les moyens d’importer des biens.

«Si vous voulez que le déficit commercial baisse, nous pouvons nous arranger pour que ça arrive. Faisons sauter l’économie!» s’est exclamé Cohn lors d’une de ses conversations avec le président, selon Woodward.

En imposant des tarifs à la Chine et à la plupart des partenaires commerciaux des États-Unis, Donald Trump semble vouloir y parvenir. Pour le moment, le bon rendement de l’économie américaine le convainc qu’il gagne. Mais ce n’est qu’une illusion.

(Photo AFP)

72 réflexions sur “Un million d’emplois de moins…

  1. Paul Roux dit :

    Très intéressant, ce carnet. Je suis justement en train de lire le bouquin de Woodward. Le chapitre où l’ancien conseiller économique de la Maison-Blanche, Gary Cohn, tente en vain d’expliquer au président les rudiments de l’économie est surréaliste. On y découvre que Trump, un homme d’un autre temps, ne comprend absolument rien à l’économie contemporaine. Ce qui ne l’empêche pas, bien entendu, d’être convaincu qu’il a raison.

    1. Gilbert Duquette dit :

      @ Paul Roux

      J’aurais une question : Fear vaut-il la peine d’être lu ou tout à été dit dans le médias car j’hésite à le commander de peur d’être déçu.

      1. Yves Tremblay dit :

        Oui. Tout n’a pa pas été dit. Ça se lit comme un roman. Disons que les extraits que les médias ont rapportés sont les plus croustillants. Mais le livre regorge de faits intéressants et permet de mieux comprendre le chaos qui régne à la Maison Blanche.

      2. Mabuse dit :

        M. Duquette, si vous avez lu tout ce qui s’est écrit à propos de Fear, vous avez l’équivalent des faits saillants. Je me le suis procuré et ne l’ai pas regretté, particulièrement l’éclairage apporté sur le rôle de Steve Bannon et sur l’ineptie de la campagne démocrate. Également, il n’y a rien comme le livre pour recréer le contexte et le climat des réunions de ces coupe-jarrets et vous pénétrer de la mentalité de ces gens.

      3. Gilbert Duquette dit :

        @ Yves Tremblay

        Merci beaucoup de m’avoir répondu. Votre avis m’a convaincu, je vais l’acheter très bientôt.

        P.S. Pour Monsieur Paul Roux. êts vous le Paul Roux anciennement du journal LeSoleil et LaPresse??? Si oui, j’aimais bine vous lire

      4. Gilbert Duquette dit :

        @ Mabuse

        Merci à vous aussi, je répondais à Yves Tremblay et après avoir envoyé mon commentaire, le vôtre est apparu. M. Tremblay m’a convaincu et vous m’avez convaincu à votre tour.

        Merci encore.

      5. Pierre dit :

        @ Gilbert

        Je le lis lentement depuis le 11 et oui ça vaut la peine de le commander, l’agent orange n’en fait qu’à sa tête surtout quand il a tort… je ne vous dirai pas ce qui en ressort mais le passage sur l’explication du déficit commercial est incroyable même un enfant de 10 ans comprendrais, donc je vous entend dire pourquoi il comprend pas c’est son groupe d’âge pourtant… ben à dix ans on a pas l’égo sur dimensionné comme l’agent orange…
        Alors lâchez vous lousse et commandé le c’est de la bonne lecture…

      6. papitibi dit :

        @ Gilbert 15h38

        Oui, c’est bien ce Paul Roux-là qui pilotait deux blogues sur cybrpresse.ca.
        Deux blogues – sport et langue – qui témoignent d’une culture plutôt éclatée, par ailleurs!

        Moi aussi .je m’ennuie des réflexions de M. Roux. .

    2. Pierre dit :

      A ceux que ça intéresse j’ai plusieurs jeux de Mario Bros. à vendre je ne peux plus regarder le petit champignon 🍄
      HAHAHAHA

      1. On ne verra plus jamais Toad de la même façon…dommage il m’était bien sympathique.

      2. Anne-Marie dit :

        😂🤣🤣🤣

  2. Gilbert Duquette dit :

    C’est un peu comme le gars qui dit que l’augmentation du prix de l’essence c’est pas grave car il a fait le plein de son méga gros Pickup la veille et qu’il est bon pour un mois si il roule pas trop avec. Le problème est que dans un mois il va falloir qu’il le remplisse son maudit Pickup.

    1. Benton Fraser dit :

      Trump, c’est plutôt:
      « Peu importe qu’ils augmentent l’essence, j’en mets toujours pour 20 piastres! »

  3. quinlope dit :

    Je ne suis pas économiste, mais il me semble que l’économie est comme une roue qui tourne plus ou moins vite.

    Or si les biens que les biens que les Américains achètent coûtent plus chers et qu’ils n’ont pas plus d’argent disponible, ils en achèteront moins et la roue tournera moins vite…

    Est-ce quelque chose du genre?

    1. gl000001 dit :

      En sur-simplifiant beaucoup trop … oui. Mais la réalité est qu’il n’y a bien plus qu’une roue et elles s’influencent toutes les unes les autres. Il y a donc plein d’effet de bord. C’est une système chaotique. Comme la météo.

    2. Stéphane Chouinard dit :

      Le problème qu’expose le livre Fear est que plusieurs accords commerciaux ont des enjeux non-commerciaux comme la sécurité nationale. Pas dans le sens que les biens importés sont utilisés pour construire des tanks mais plutôt parce que la bonne entente sur le plan commercial influe aussi sur la bonne entente sur le plan militaire et sur le plan de l’intelligence (dans le sens CIA du terme) donc des pays en guerre commerciale vont moins bien s’entendre sur des enjeux globaux comme le terrorisme ou le climat.

      Par exemple, l’entente entre les US et la Corée du Sud (KORUS) est une entente commerciale mais elle permet à du personnel militaire américain et leur famille de résider en Corée du Sud et de surveiller de plus près la Corée du Nord.

    3. danielm2757 dit :

      Vous évoquez un phénomène appelé à l’époque de mon Bac la vélocité de la monnaie qu’on pourrait traduire aujourd’hui par l’intensité de « transaction » (monnaie et crédit électronique surtout). Tout augmentation généralisée des prix, c.a.d. l’inflation, a souvent pour origine la hausse des prix des biens importés car non-compressibles et non interchangeables à court terme. Si un pays comme les USA ou le Canada importent une bonne partie de ses biens de consommation, il dépend donc non seulement des prix de base de ceux-ci mais aussi de toutes les barrières tarifaires intérieures et extérieures. En imposant des tarifs douaniers vous taxez la consommation et plus particulièrement le « petit » consommateur comme vous et moi. Avec un revenu non-indexé et une capacité réduite d’influer sur son panier de biens, ce sont les classes économiques défavorisées et moyennes qui encaisseront le choc à moins que les recettes gouvernementales générées par la hausse des tarifs douaniers leur soient redistribuées ce qui est peu probable particulièrement aux États-Unis. Toute inflation entrainent un resserrement des dépenses de consommation et plus encore pour les biens durables ou semi-durables. Conséquence, une activité économique réduite et moins d’investissements pour le futur.
      Désolé pour la longueur de ce commentaire!

      1. Richard Desrochers dit :

        Je suis parfaitement nul (enfin, je crois pas aussi nul que la sommité de la MB) en économie, et je trouve votre exposé très clair, pour ne pas dire que c’est ce que je me disais déjà. Ce que je saisis moins, c’est votre avant-dernière phrase : pourquoi les bien durables et semi-durables sont plus touchés en cas d’inflation ? Vous seriez aimable de m’éclairer.

      2. danielm2757 dit :

        Bonjour Richard et merci de votre appréciation,
        Le comportement observé habituellement chez le consommateur dans un contexte inflationniste est qu’il va maintenir ses dépenses de biens et services de consommation essentiels comme la nourriture, le logement et l’énergie. Il va plutôt retarder ses achats de biens semi-durables comme les meubles et les électroménagers et de biens durables comme l’automobile et l’accès aux propriétés. Évidemment cela aura un impact sur ces secteurs de l’économie tel la construction domiciliaire, la fabrication de meubles et l’industrie automobile (absente du Québec cependant). Il faut aussi se rappeler les impacts indirects sur plusieurs fournisseurs de ces secteurs.

  4. jeani dit :

    En plein dans les dents du gros tarla incompétent!

  5. fallaitquejteuldise dit :

    L’économie mondiale est exposée à un stress test qui ne résistera pas jusqu’à la fin de la présidence de Trump. Il sera difficile de prévoir une reprise sous une prochaine administration (espérons- la démocrates)car devant un tel laisser aller, les américains auront beaucoup de difficultés à regagner la confiance de leurs partenaires. Le passage de Trump laissera ses traces économiques pour les 10 prochaines années.

  6. kelvinator dit :

    Petite précision, Ma n’avait pas promis la création directe d’emplois aux USA, mais plutôt une hausse des ententes commerciales qui ferait rouler davantage les entreprises américaines, qui elles créeraient les 1 millions d’emplois. Alibaba n’aurait jamais pu créer elle-même ces emplois.

    1. kelvinator dit :

      Plus précisément :
      At the start of the year, Alibaba executive Chairman Jack Ma said the company could create « 1 million jobs over the next five years by enabling 1 million American small businesses and farmers to sell U.S. goods to China and Asian consumers on the Alibaba platform. »

  7. Syl20_65 dit :

    D’ailleurs, l’OCDE a avisé que les indicateurs de récession sont tous au jaune orange gracieuseté, en autre, de la racaille qui sert de POTUS aux états-désunis.
    Payez vos dettes et vos hypothèques parce que ça va faire mal, très mal.

    http://www.lapresse.ca/affaires/economie/201809/20/01-5197289-les-nuages-noirs-saccumulent-pour-leconomie-mondiale-selon-locde.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_cinemaStandard__4249193_section_POS3

  8. fallaitquejteuldise dit :

    Et dire que les américains croyaient trouver un million d’emplois dans la caverne d’Alibaba…

    1. fallaitquejteuldise dit :

      Peut-être que Trump a confondu Jack Ma et Aladin: vous savez tout est possible au royaume de Trump Disney…

    2. gigido66 dit :

      Ha! ZUT!

    3. Pierre dit :

      Des supers de job au salaire minimum avec des heures minimales pour une partie d’un peuple de plus en plus minimaliste
      Bravo les républicains!!!

  9. gl000001 dit :

    La rationalité de Trump et ses politiques n’est qu’une illusion. C’est le « pied piper » de la fable bien connue. Ils est supposé débarrasser la ville de tous ses rats. Quand les habitants de la ville refusent de le payer, il ensorcelle tous les enfants et les enlève.
    Trump, le pied piper, est supposé MAGA. Mais comme les autres pays refusent de plier, il va se venger en « ensorcelant » leur économie. Finalement, le seul qui se fait ensorceler, c’est lui-même (et ses 30%) et il va détruire sa propre économie. Il aura MAPA ou le P veut dire Poor !!!

    1. fredmiquis dit :

      « il va détruire sa propre économie»
      Et soyons sûr que si les démocrates passent aux élections de mi-mandat, Trump les tiendra pour 100% responsable de toute dégradation de l’économie américaine !

      1. el_kabong dit :

        @fredmiquis

        C’est certain, il l’a déjà prédit…

  10. Syl20_65 dit :

     »Le passage de Trump laissera ses traces économiques pour les 10 prochaines années. » fallaitjustequ’il le dise

    Et les conservateurs en général et les répulibans en particulier vont accuser les démocrates et la  »gauche » pour le gâchis économique de la crapule et sa  »swamp ».
    Avec les irresponsables diminutions d’impôts au 1% qui gonflent le déficit à des taux records, ça va faire mal. Les déplorables illettrés économiques se pencheront devant le GOP et en redemanderont. .

    1. lanaudoise dit :

      Syl20_65
      Tiré d’une série d’articles du Devoir parus la semaine à propos de la Crise financière de 2008:
      Paradoxalement, la crise financière semble avoir été plus dommageable dans l’opinion publique pour les politiciens de centre gauche que pour les politiciens de droite, relève l’historien britannique Adam Tooze dans un livre qui s’est tout de suite imposé cet été comme une référence sur le sujet. Le génie de la droite aux États-Unis, au Royaume-Uni ou encore en Allemagne — dans sa politique face à la Grèce, par exemple — a été de parvenir à renverser les perspectives et à faire porter la responsabilité des impacts de la crise et des mesures d’austérité aux politiques budgétaires incontrôlées des gouvernements de gauche, dit-il, alors que la faillite de Lehman Brothers a d’abord été celle du modèle néolibéral de champions de la droite comme Margaret Thatcher ou Ronald Reagan.

      1. jcvirgil dit :

        @lanaudoise 15h00

        Les gouvernements de gauche en Europe se sont couchés lamentablement devant les banques alors qu’ils avaient eu des mandats clairs de leur population de résister à l’austérité.

        Dans l’article mis en lien Alexis Varoufakis l’ex ministre des finances du gouvernement Tsripas qui a démissionné plutôt que de renier ce pour quoi il avait été élu explique comment les gouvernements européens sont devenus des pantins au service des banques:

        *Il y a indéniablement une fin de cycle pour la social-démocratie, qui s’est sabordée en acceptant sa financiarisation, en composant avec les banques, face auxquelles elle s’est finalement retrouvée pieds et poings liés. C’est ce pacte faustien qui a causé la perte de la social-démocratie. Hollande s’est suicidé en renonçant si vite à ses promesses. Et en Allemagne, de la même façon, les socialistes du SPD se sont sabordés en s’alliant à Merkel dans un gouvernement.
        Mais les opinions publiques attendent autre chose : une refondation politique. C’est ce que j’essaye de faire avec mon mouvement DiEM25, qui présentera des listes dans tous les pays membres aux prochaines élections européennes.*

        https://www.nuovaresistenza.org/2017/10/yanis-varoufakis-en-europe-les-chiffres-prosperent-les-gens-desesperent-liberation/

    2. ProMap dit :

      Syl20_65 – « Mais ce n’est qu’une illusion » Même si ma compréhension de l’économie nationale et internationale dépasse celle de la physique quantique, je ne suis pas une sommité en cette matière. Mais, je trouve que le mirage est tenace. Je comprends qu’une grande partie de la santé de l’économie actuelle découle du travail de l’administration Obama. Les graphiques ne sont pas difficiles à comprendre. Par contre, après deux ans de régime trumpien, j’ai l’impression qu’on étire beaucoup cet élastique. L’article que vous avez mis en lien Syl20_65 sonne quelques cloches, qui me semblent bien timides par ailleurs. C’est peut-être le prélude ? Aie-je raison ?
      Remarquez que je ne souhaite pas une dégringolade à la Bush. Nous en serions très affectés. C’est pourquoi j’espère un départ rapide de l’Incompétent-en-chef et une reprise de la Chambre (au moins) par les Démocrates pour tempérer dès maintenant la chute que l’on annonce. Je vous lirai pour mieux comprendre.

    3. gl000001 dit :

      « vont accuser les démocrates et la »gauche » pour le gâchis économique de la crapule et sa »swamp ». »
      Comme avec Obama. Un mois après le départ de Bush, la dette avait été créée par Obama selon eux !! Triste souvenir. Sad !!

  11. Mabuse dit :

    La dette publique américaine représentait plus de 105 % du PIB en 2017. Elle atteint maintenant 21 trillions de $$$ et continue de grimper, si bien que,pour la première fois dans l’histoire moderne, elle va dépasser l’endettement moyen des familles américaines

    « Economists typically focus on debt held by the public, which is currently about $16 trillion, because that is the amount the government truly owes creditors (the rest of the debt is money one government agency owes another). Debt held by the public will top $127,000 per household by the end of the year, according to JPMorgan. Personal debt per household will average about $126,000. »

    https://www.washingtonpost.com/business/2018/09/17/i-support-higher-taxes-billionaire-behind-national-debt-clock-has-had-it-with-trump/?noredirect=on&utm_term=.60f43bff6b18

    Donald J. Trump et Wilbur Ross (the « Bankruptcy King ») sont vraiment un tandem d’enfer pour enrichir les riches en menant le pays à la ruine.

  12. C’est évident que « rationnel et objectif » ne va pas du tout avec 45 et pas juste en économie.

    Je souhaite vraiment que « l’illusion » s’évapore le plus tôt possible pour que sa base soit témoin de la déconfiture de l’économie et des relations internationales des USA créée par 45 lui-même afin d’éviter une période post-45 haineuse.

  13. jeanlouischarette dit :

    Patof Trump est en service commandé, aux ordres de Poutine, pour détruire l’économie américaine.
    Il est très bien parti.

  14. Ma-t-matik dit :

    Si vous avez la chance, essayer de trouver la vidéo de M. Ma qui raconte son parcours, c’est assez divertissant. Il était un paumé qui n’arrivait pas à avoir de « break ». Il s’était essayé comme policier, comptable, etc. Il finissait toujours « 1st loser », un parcours qui l’a finalement amené à lançer son entreprise…

  15. Apocalypse dit :

    Ce billet m’a rappelé la fameuse citation de Donald Trump: ‘Trade wars are good, and easy to win’.

    Celle-là, on la rit encore!

    Mes excuses aux économistes, mais pas besoin d’être Einstein pour comprendre (i.e. du moins, les grandes lignes) comment l’économie fonctionne et pourtant, Donald Trump ne semble même pas avoir le minimum du minimum. On parle ici d’un homme d’affaires, ce qui est est parfaitement incompréhensible.

    Cet homme prend des décisions capitales sur des choses dont il ne comprend même pas la base. Comme ‘Syl20_65 – 14h50’ disait: on commence à voir les signes d’une récession et Donald Trump n’est sans doute pas étranger à ces signes.

    1. Lecteur-curieux dit :

      Homme d’affaires du type qu’il était en immobilier versus économiste disons libéral classique versus un politicien c’est très différent.

      Je dirais qu’il comprenait l’économie et ses effets pour Trump Organization avant que sa mégalomanie le rende aveugle.

      Les guerres commerciales ? Il reproduit ses propres guerres comme entrepreneur. Et comme POTUS, il est rendu sur le marché politique.

      Qui ne comprend pas ?

      http://collections.banq.qc.ca/retrieve/7087609#page=5

  16. treblig dit :

    Pour mémoire, le déficit américain, en pleine crise de 2008, était 1.4 mille milliards. Obama, en 8 ans l’a ramené à 500 milliards en 2016.

    Sous Trump, avec les baisses d’impôts, le déficit en 9 mois de l’année financière 2018 sera très probablement de 1.2 mille milliards. Pour une année complète de 12 mois, en 2019, la prévision est de 1.5 mille milliards.

    Ce qui fait que l’économie américaine est « boostée » artificiellement en ce moment d’un montant d’environ mille milliards . Quand la récession va survenir ( et elle va survenir) il n’y aura pas d’autres solutions que d’emprunter massivement ce qui fera augmenter les taux d’intérêt et l’inflation. Deux tueurs de la croissance économique.

    Alors, bonjour les dégâts.

  17. Danielle Vallée dit :

    @Pro-Map: ‘Par contre, après deux ans de régime trumpien, j’ai l’impression qu’on étire beaucoup cet élastique.’
    Après 30 ans dans les services financiers, je peux vous parler des bulles. Et c’est ce que nous vivons. Il ment aux gens et leur promet qu’il va obtenir une croissance de 4% et plus, et créer des millions d’emploi, et baisser leurs impôts. Et les pauvres imbéciles se dépêchent de remplir leurs cartes de crédit et de faire rouler l’économie. Quand la facture va arriver, avec des taux d’intérêt de 35%, Trump ne sera plus là….C’est l’histoire de sa vie.

    Vous ne saviez peut-être pas que les compagnies technologiques cachaient du matériel dans des entrepôts et prétendaient l’avoir vendu (penser à Nortel et compagnie). Ou elles avait étendu du filage sous l’océan Pacifique, mais c’était pas branché à l’autre bout.

    La Lloyds de Londres avait différentes filiales, et Filiale A empruntait en donnant filiale B comme garantie. et B utilisait C, etc,… Je vous laisse deviner ce qui arrivait quand E voulait se servir des actifs de A comme garantie pour boucler la boucle.

    Avant le dernier crash (2008-2009) le banquier téléphonait à l’évaluateur et lui disait: je veux que tu me fournisses un rapport disant que cette maison vaut $350 000, même si la maison valait $250,000 De là les propriétaires qui étaient ‘Under water’, leur hypothèque était plus élevée que la valeur de la maison. Obama a mis sur pied un programme spécial pour aider ces gens, s’ils avaient toujours payé l’hypothèque chaque mois.

    Votre pensée vous honore, parce que ça démontre que vous pensez que tout le monde est honnête et éthique. Détrompez-vous. J’écoute les statistiques venant des États-Unis en ce moment, et je les crois capables de fausser les valeurs. C’est pour vous dire à quel point je leur fais confiance.

    1. ProMap dit :

      Danielle Vallée – Merci! Vos précisions et celle de treblig plus haut m’éclairent vraiment sur le doping de l’économie à grande et plus petite échelle. Vicieux à l’échelle du pays pour embêter la prochaine administration après s’être rempli les poches et vicieux à petite échelle avec les gens ordinaire pour encore plus se bourrer la tirelire. Encore plus dégueulasse que je pensais. Quelle job attendra les Démocrates!

    2. Gilbert Duquette dit :

      @ Danielle Vallée

      Et pourtant, les investisseurs vivent sur un nuage.

      Le secteur du Cannabis est un exemple flagrant et une compagnie en particulier est complètement hors réalité.

      Tilray (une Cannabis Canadienne inscrite au Nadasq)
      Inscription 19 juil 2018 prix à l’ouverture : 23.05$
      Prix à varié entre 20 et 30$ jusqu’au 16 Août
      Augmentation rapide à 95$ le 05 sept.
      Là on se dit Wooow ça va planter pis pas à peu près. Ben non. Elle a touché les 300$ hier
      Mais là elle a plantée. (fermeture à 173$ aujourd’hui. après un creux à 158$)

      Complètement fou comme marché. Mais comme les subprimes, ces Cannabis sont des coquilles vides ou presque pour la plupart qui n’ont pas encore fait 0,01$ de profit (perte annoncée de 0,17$/action pour le trimestre se terminant le 28 août)

      Je ne sais pas quand ça va planter (tout le secteur) mais ça va faire mal car contrairement à la bulle de Nov. Janv. passé où aucune institution financière n’investissait dans le cannabis, aujourd’hui, banque et fonds d’investissement prennent par à cette bulle.

    3. Guy LB dit :

      @ treblig et Danielle Vallée :
      Précisions et commentaires intéressants et instructifs.
      J’ai toujours cru qu’il y avait un déficit de compétence chez les dirigeants économiques américains. Vos chiffres et vos commentaires révèlent plutôt de la corruption et de la malhonnêteté chez eux.
      « Sad… » conclurait quelqu’un que j’admire beaucoup ;>)

  18. ghislain1957 dit :

    Un idiot restera toujours un idiot…

    1. Toile dit :

      Pour paraphraser Manon Masse : « ça prend pas un pogo de la tête « 

  19. jcvirgil dit :

    J’ai bien peur pour les Américains que leur président milliardaire ne les conduise selon ses bonnes habitudes à la faillite , avant de tenter de repartir la patente sous un autre non . Je suggère . Les États-Désunis d’Amérique ., un nom qui serait beaucoup plus conforme à leur réalité…

  20. noirod dit :

    Je ne vois pas quel visionnaire moindrement lucide pourrait croire que les U.S.A. font figure de land of opportunity. Clairement le marché se tourne ailleurs et même le successeur du gros épais n’ aura pas assez de temps pour établir ou rétablir une confiance avec de potentiels investisseurs.

    Le précaire équilibre actuel est le résultat des investissements d’ un passé certain et faut pas trop trop de jugeotte pour ne pas comprendre que c’ est all downhill from now on .

    Ils sont nombreux a manipuler le gros lard a leur guise particulièrement ceux qui ont de l’ argent mais une fois que la source va se tarir le moindrement ,les rats vont quitter le bateau.

  21. danielm2757 dit :

    Un président américain n’a pas besoin d’être un expert en économique mais il se doit d’être à l’écoute de ses commettants sociaux-économiques pour aider à leur un environnement sain et prometteur. Le problème du président actuel c’est qu’il place ses intérêts privés incluant ceux de sa famille, de ses amis et de ses relations au dessus de l’intérêt général de la population américaine. Enfin il devrait toujours se dire que ce n’est pas de savoir qui a raison (d’ou son caractère enfantin) mais qu’est-ce que je lèguerai à ma société qui m’a élu ne l’oublions pas.

    1. danielm2757 dit :

      Désolé pour le mot manquant, il fallait lire: … pour aider à leur créer un environnement ….

  22. Mabuse dit :

    La politique de Trump et du GOP: une pilule empoisonnée pour détruire l’état:

    « Pour comparer ce qui est comparable, il faudrait, selon les critères d’évaluation de la dette du Traité de Maastricht, parler d’un endettement réel des Etats-Unis de 120% du PIB. Car aux chiffres que je vous ai présentés plus haut doivent s’ajouter, a minima, 3 000 Mds$ (7) d’endettement des Etats de l’Union, des comtés et des communes américaines. »

    « Pour ma part, je n’y crois pas un seul instant. Prise à son propre piège, la Réserve fédérale continuera l’action entreprise en 2008 et renforcée en 2013 d’une manière ou d’une autre. Sa seule marge de manoeuvre sera de laisser croire que tout est sous contrôle par une communication aussi obscure qu’inutile.
    Un candidat à l’élection présidentielle américaine interrogé par un journaliste de CNBC en mai 2016 sur ce qu’il ferait, s’il était élu, pour maîtriser la dette répondait :
    « J’emprunterais, sachant que si l’économie s’effondre, vous pouvez toujours passer un accord. Et si l’économie est en forme, c’est bon. Donc, vous ne pouvez pas perdre.« .
    Ce candidat a été élu et siège désormais dans le Bureau ovale. Je vous laisse imaginer le scénario de ce film catastrophe :
    « Les Etats-Unis d’Amérique renégocient leur dette publique avec leurs principaux créditeurs ».

    http://la-chronique-agora.com/piege-dette-etats-unis/

  23. treblig dit :

    Point supplémentaire : emprunter pour financer des infrastructures est un moindre mal. Einsenhower à emprunté énormément pour financer les « interstates « , le réseau d’autoroutes américain. Ce qui a permis aux entreprises de commercer à la grandeur des États-Unis et non plus seulement au niveau d’un état comme auparavant. D’où des économies d’échelles qui ont abaissé les prix et favorisé la croissance.

    Sous Trump, il y a un plan tarabiscoté qui envoi la facture réelle de rénovations des infrastructures au niveau de l’état, du comté, de la ville , du village… Autant dire que ça ne se feras pas.

  24. Gilles Morissette dit :

    Monsieur Ma vient de rappeler au Gros Taré certaines réalités économiques qui semblent manifestement lui échapper. Les guerres commerciales, contrairement à ce qu’il prétend, sont mauvaises pour les économies des pays impliqués. Elles provoquent nécessairement une hausse des prix, contribuent à créer une poussée de l’inflation et entraînent en bout de piste un frein à la consommation.

    La croissance de l’économie a des limites et les données recueillis par le U.S Department of Labour indiquent qu’il s’est crée moins d’emplois au cours de la première année de Potus 45 au pouvoir que lors de la dernière année du président Obama. Est-il nécessaire de rappeler, pour le bénéfices du fan club du Gros Taré que ce dernier a hérité d’une économie en meilleure santé que celle hérité par le président Obama.

    Le CBO, dans sa dernière analyse, prévoit pour les deux premières années,une augmentation du déficit et une hausse de l’inflation. Il conclut que les USA connaîtront une période de récession en 2020 et dont l’ampleur reste à déterminer.

    L’économie américaine vit sur « du temps emprunté ». Plus les guerres commerciales déclenchés par le Gros Demeuré vont s’intensifier, plus le choc sera brutal. Comme on dit, vaut mieux commencer à mettre du fric de côté juste au cas où..

  25. Syl20_65 dit :

     »C’est peut-être le prélude ? Aie-je raison ? » ProMap

    Vous avez parfaitement raison. Il ne faut pas oublier que la racaille et sa nauséabonde  »swamp » ont aboli les remparts que l’administration Obama avait mis en place après la crise de 2008 pour empêcher les banques de refaire les mêmes arnaques.

    https://www.theguardian.com/business/2010/jan/21/obama-bank-reform-glass-steagall

    Ils ont maintenant le chemin libre pour recommencer en sachant que les gouvernements conservateurs et néo-libéraux vont renflouer leurs caisses avec les impôts et les taxes des travailleurs qui verront leurs services coupés contrairement à l’Islande qui avait les laissé les banques faire faillites.

    Je voudrais vous mettre d’autres liens mais mes messages qui comprennent plus qu’un lien sont tous éliminés.

    La déréglementation des banques tout comme les baisses massives d’impôts aux entreprises servent aux oligarques du 1%. les mêmes qui nous gouvernent. Advenant une crise et/ou une récession, ces gens ne crèveront pas de faim et ne verront pas leur niveau de vie baisser contrairement au nôtre. La russie est aux mains des oligarques et la racaille fait tout pour que les états-désunis le soient aussi….avec l’aide de son marionnettiste poutine.
    Pendant ce temps là, ils excitent les brebis religieuses à coup de propagande politico religieuse pour leur faire croire que les oligarques sont leurs messies annoncés parce qu’ils vont tout faire pour confirmer un juge qui limitera le droit des femmes et de certaines minorités et qui protégera leur gourou cult45. Ils sont tous bien penchés pour se faire bourrer le beignet bien solidement par leurs bourreaux.
    Plus imbécile  »brainwashé » que ça, t’es une roche.

  26. Syl20_65 dit :

     »Elles provoquent nécessairement une hausse des prix, contribuent à créer une poussée de l’inflation et entraînent en bout de piste un frein à la consommation. » Gilles Morissette

    On vient d’ailleurs d’apprendre que le panier d’épicerie canadian augmentera de 2.5 à 3% dans la prochaine année. Augmentation directement reliée à la guerre commerciale de la crapule 45.

    Et je en vous raconte pas l’augmentation des cossins chinois au  »dollar store ». Cossins dont les pauvres déplorables états-uniens sont friands. Sans oublier que les rats du capital vont en profiter pour se rajouter une cote en pointant la guerre commerciale.

  27. kintouai dit :

    Jack Ma, c’est « un bon Jack ». Si les tarés d’édentés peuvent enfin comprendre qu’ils ont commis l’erreur de leur vie en confiant la présidence de leur pays au Gros Salopard, qui n’a d’autre intérêt que de s’en mettre plein les poches, lui et sa bande d’Escrocs Inc., ça sera toujours ça de pris (« comme chantait ma grand-mère, c’est pas d’la quincaillerie, mais c’est toujours ça d’pris »).

  28. Lecteur-curieux dit :

    Cohn comprend mieux l’économie mais le marché politique à court terme pas sûr.

    Mais oui un déficit commercial est plus le signe de la vigueur du marché intérieur.

    Les exports et imports sont inter-reliés. Il faut donc les additionner et non les soustraire. Le commerce est une bonne chose en général sauf dans les cas d’échecs du marché (externalités, bien publics) où des interventions gouvernementales pour venir corriger les défaillances sont requises. Mais ensuite si on veut être efficace, ce sont les marchés qui sont les meilleurs pour le bien commun.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Balance_commerciale#Point_de_vue_du_libre-%C3%A9change

    « Un échange commercial est mutuellement profitable aux partenaires, et implique un enrichissement pour les deux ; les mots « excédent » et « déficit » sont donc inappropriés dans la mesure où ils sous-entendent respectivement un enrichissement et un appauvrissement. Ils sont apparus dans le cadre du mercantilisme, doctrine selon laquelle il est préférable d’exporter des biens (acquisition de monnaie contre des biens) plutôt que d’en importer5. Ils ont subsisté par tradition et par persistance de la doctrine mercantiliste (notamment via le keynésianisme).»

    «À noter que, pour Frédéric Bastiat, le déficit diminue en période de récession et augmente en période d’expansion.» Il a raison là-dessus ou du moins dans plusieurs.

    Favoriser les exports plutôt que les imports c’est con pour un économiste libéral (libéralisme classique).

    Le mercantilisme ou néo-mercantilisme reste très présent chez les politiciens. Bien cela permet d’adopter des politiques à bénéfices concentrés et coûts diffus. Donald Trump est juste plus agressif et lui est grossier alors que les autres tentent de rester polis.

  29. spritzer dit :

    « Mr. Price said the Trump administration had done a good job of cataloging China’s abuses: theft of intellectual property, forced transfer of technology from foreign companies, predatory joint venture agreements. »

    Ce sont des problèmes qu’il faut régler, mais Trump y va avec une batte de baseball… Quel idiot.

    Les Chinois ont dit qu’ils allaient mettre l’emphase sur le développement avec la Russie, l’Afrique et l’Amérique du Sud. Le rapprochement avec la Russie doit donner des sueurs froides à plusieurs membres de l’establishment.

    1. Samati dit :

      @spritzer

      Permettez que j’ajoute un bémol à votre énoncé. La Russie est un nain sur le plan économique (économie = 9% du PNB américain), les pays africains ont des économies basées sur les ressources primaires et représentent de petits marchés pour la consommation, l’Amérique du Sud est souvent en compétition avec la Chine pour exporter leurs produits de consommation.

      Le plus grand potentiel pour la Chine demeure les pays de l’Asie dont la croissance est élevée et dont une classe moyenne est en émergence (Thaïlande, Indonésie, Philippines, Vietnam, Malaisie avec un bassin de plus de 400 millions de consommateurs).

      1. spritzer dit :

        Mais comme je l’ai dit l’autre jour, ce rapprochement entre la Chine et la Russie implique plus que l’économie. L’aspect militaire est important aussi avec deux armées de pointe qui tiennent des exercices communs. Ces deux pays ensemble peuvent mettre en échec les États-Unis.de plusieurs façons.

        La coopération économique est prometteuse avec l’immense territoire russe et ses richesses naturelles que les Chinois veulent investir. Les deux pays vont en profiter, et quand tu es la Russie qui a décidé de reprendre sa place sur la scène mondiale – ça coûte cher quand même – un rapprochement avec le géant chinois est une bonne nouvelle.

        Reste à voir s’il y aura une rupture de leur relation comme dans les années 60, je crois, mais je ne pense pas. Les liens économiques vont les lier pour un bout.

      2. spritzer dit :

        @samati

        Si les Chinois veulent des matières premières, c’est logique qu’ils se tournent vers la Russie, l’Afrique, l’Amérique du Sud et qu’il n’ait pas mentionné les pays d’Asie. C’est ce Jack Ma qui a dit cela que j’ai lu dans un autre article.

      3. Daniel Legault dit :

        Le Chine ne doit pas que vendre, elle doit aussi acheter des matières premières, des produits agricoles. Elle va les acheter ailleurs qu’aux États Unis.

  30. Lecteur-curieux dit :

    https://en.wikipedia.org/wiki/Gary_Cohn_(investment_banker) Gary Cohn semble être pour le libéralisme économique autant sur le plan intérieur qu’extérieur et c’est bien normal chez Goldman Sachs.

    Trump sa vision est partout dans la compétition et très transactionnel et très à court terme. Un winner et un loser à chaque trade.

    La théorie des jeux et surtout les jeux à somme nulle.

    « On appelle jeu à somme nulle ou jeu strictement compétitif, les jeux à deux joueurs dans lesquels l’intérêt de l’un des deux joueurs est strictement opposé à l’intérêt de l’autre joueur. Si les préférences des joueurs sont représentées par une fonction de gain ou une fonction d’utilité, alors la somme des deux fonctions est toujours égale à 011. La théorie des jeux à somme nulle a été essentiellement développée par Morgenstern et von Neumann 194412.»

    Trump ne voit que cela ou à 85%-90% et plus.

  31. Lecteur-curieux dit :

    Pour Trump, il pensait ainsi dans les années ’80 :

    https://www.washingtonpost.com/business/over-four-decades-trumps-one-solid-stance-a-hard-line-on-trade/2018/03/07/4b1ed250-2172-11e8-badd-7c9f29a55815_story.html?noredirect=on&utm_term=.c8915116f1ec

    Il faut voir le parcours d’une personne et ses intérêts. Dès les années ’80, pour plusieurs produits incluant les voitures, le Japon et l’Europe cela battait les Américaines. À nos yeux.

    Ce sont les États-Unis qui ne se sont pas adaptés dès les années ’70.

    1. Daniel Legault dit :

      Les japonais dès les années ont utilisées les connaissances sur le contrôle de qualité d’un américain: Edwards Deming.

      Les américains ont commencés à utiliser ces concepts dans les années 80.

      Trump ne projette pas les États Unis en avant mais utilise la force brute et une régression des techniques et de la recherche parce qu’il croit que cela rendra les États Unis plus productif

      https://www.lesechos.fr/11/08/2016/LesEchos/22253-036-ECH_edwards-deming–la—qualite-totale—en-14-points.htm

  32. Mariette Beaudoin dit :

    De là la nécessité de donner une bonne leçon de vie à cette administration en leur montrant tout le positivisme et tout le merveilleux qu’on a en nous. Le contraste sera saisissant et ils en resteront bouche bée.

  33. danielm2757 dit :

    En fait les économies américaines et européennes ont évolué vers des paliers supérieurs en sophistication de biens et services au cours du dernier siècle laissant la place aux économies émergentes ou en restauration (Japon, Allemagne) le soin d’établir les productions primaires et la manufacturation des produits moins raffinés ou proches de leur pérennité de marché. Éventuellement ces économies émergentes nous ont rattrapé et dépassé à certains égards créant ainsi des échanges commerciaux à leur avantage puisque plus compétitifs à court et moyen terme. Sur un plus long terme elles seront confrontés aux mêmes problématiques de sophistication de leur population plus revendicatrice et de leurs coûts environnementaux (Chine, Inde). Le défi devient planétaire de par sa démographie et son écosystème limité.

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