«Une république, si vous pouvez la garder.»
– Benjamin Franklin, imprimeur, éditeur, écrivain, naturaliste, inventeur et homme politique américain, répondant à une citoyenne qui lui demandait quel genre de régime politique les Pères fondateurs des États-Unis d’Amérique avaient choisi en signant la Constitution de leur nouveau pays, il y a 231 ans jour pour jour.
Autrement dit: «Une république, si vous êtes suffisamment matures pour la conserver. Sinon, ce sera une monarchie. Sous une forme ou sous une autre.»
Bravo, cher Achille. Bien dit.
@A.Talon Je le vois plutôt dans le sens de ne pas là perdre aux mains des British.
À moins qu’elle ne devienne une dictature…
Ci après un très bon texte sur la question avec juste un court extrait pour ne pa écœurer ceux qui ne veulent pas le lire : “there is a lesson in all of this it is that our Constitution is neither a self-actuating nor a self-correcting document. It requires the constant attention and devotion of all citizens. There is a story, often told, that upon exiting the Constitutional Convention Benjamin Franklin was approached by a group of citizens asking what sort of government the delegates had created. His answer was: « A republic, if you can keep it. » The brevity of that response should not cause us to under-value its essential meaning: democratic republics are not merely founded upon the consent of the people, they are also absolutely dependent upon the active and informed involvement of the people for their continued good health.”
Référence: https://constitutioncenter.org/learn/educational-resources/historical-documents/perspectives-on-the-constitution-a-republic-if-you-can-keep-it
Il ne faut jamais oublier qu’en principe, le monarque est le défenseur fes interets du peuple face aux pouvoirs législatif et exécutif. En théorie du moins.
Dans les faits, les monarchies absolues de droit divin n’ont été bien souvent que les défenseurs de leurs propres intérêts et n’avaient que le plus profond mépris pour les graves difficultés des classes sociales inférieures. Pas pour rien que les révolutions aient été si nombreuses ces trois derniers siècles…
… et une dictature si vous élisez un président qui serait mieux dans une garderie 😉
Ou mieux… un asile !
La maturité passe par l’évolution. Les américains, voudront-ils faire en sorte de prévenir les dérives possibles de l’application de la constitution, en modernisant les bases établies de leur république, au lieu d’idolâtrer ce testament écrit par des hommes? La conclusion de la présidence actuelle sera, je crois, une base pour ouvrir le débat.
La c’est un cirque
Pour ceux que la chose intéresse, la fameuse autobiographie de Benjamin Franklin est disponible gratuitement sur «Internet Archive» dans une édition française datant de 1828.
«Mémoires sur la vie de Benjamin Franklin, écrits par lui-même»
Tome 1 (346 pages)
https://archive.org/details/mmoiressurlavie01conggoog
Tome 2 (257 pages)
https://archive.org/details/mmoiressurlavie00renogoog
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@ A. Talon
Merci pour ce partage, cher Talon. 🙂
Trump horror picture show
Le billet précédent, où un milliardaire âgé entend succéder à un autre milliardaire âgé, doit d’ailleurs être vu comme une nouvelle étape dans le processus de dégradation de la vie démocratique américaine. Déjà que le paysage est de plus en plus encombré de dynasties familiales (Kennedy, Bush, Clinton, Drumpf) depuis trois-quart de siècle, ce qui n’est pas sain non plus. Benjamin Franklin aurait drôlement de quoi s’inquiéter… et peut-être même souhaiter une nouvelle révolution dans sa patrie d’adoption.
Pour les pères fondateurs, il s’agissait de proposer un système politique qui serait une alternative au monarchisme anglais. Georges lll était vraiment haï en Amérique et la mainmise des aristocrates sur les postes politiques l’était tout autant. Le parlementarisme britannique va prendre encore 150 ans pour évoluer lentement vers une monarchie constitutionnelle, ou le Roi n’a que des pouvoirs symboliques, comme nous la connaissons ici au Canada.
L’alternative viendra des travaux des « lumières « , les penseurs libéraux des années 1700. Les anglais Hume, Locke, l’allemand Leibniz, le français Rousseau entre autres. Bref, la bourgeoisie voulait un système politique qui remplacerait les avantages octroyés à la naissance ( aristocratie ) par un autre autre philosophie qui favoriserait, du moins en théorie, le mérite.
Trump n’aime pas le mot république……il aimerait dictature comme ses amis ont en Russie et en Corée du Nord …il pourrait tout décider ….il serait le seul maître à bord…les pères fondateurs ont vraiment pense à tout…
@ fallaitquejteuldise 14:48. Vous écrivez:
« …Les américains, voudront-ils faire en sorte de prévenir les dérives possibles de l’application de la constitution, en modernisant les bases établies de leur république, au lieu d’idolâtrer ce testament écrit par des hommes?… »
Je me rallie à ceux qui disent que le problème est moins le texte de la constitution que le fait que ce Congrès a abdiqué l’exercice de la responsabilité première qui lui incombe. Les élus du GOP se sont retirés du système de « checks and balances » et Trump peut ainsi plus facilement être Trump.
Après les « tree hugger », on a les « power hugger » !!
Article très intéressant sur le contexte politique de l’époque des pères fondateurs et des amendements en général et du deuxième en particulier.
http://www.revueargument.ca/article/2016-06-17/674-pourquoi-le-deuxieme-amendement-de-la-constitution-americaine-est-il-un-amendement.html
P.S.: Lien que j’ai déjà publié ici par le passé mais toujours pertinent….
« Benjamin Franklin, imprimeur, éditeur, écrivain, naturaliste, inventeur et homme politique américain »
Le père Ovide lui était aubergiste, postillon, encanteur, maquignon etc. etc.
Et….. ? Je ne comprends pas votre commentaire, désolée.
Une simple blague. Peut-être n’avez-vous jamais vu un épisode de Séraphin?
Et en comparant notre constitution,on se rend compte que si la constitution américaine aussi imparfaite soit elle s’inspire des Lumières, celle du Canada a été écrite par des marchands et des maquignons.
Parfois suivant du clair ruisseau
Les folâtres Débats,
Je l’entends dire dans les roseaux:
Viens PLEURER avec moi.
Garderie, gardera, garderie, gardera
Ha, ha, ha, ha, ha,
Garderie, gardera
Je me mets à PLEURER.
(Pourquoi ai-je pensé à ça … seul mon psy le sait 😉 )
@gl000001 15:24
Pourquoi ai-je pensé à ça … seul mon psy le sait 😉 )
Inspiré du joyeux promeneur, inspiration peut être de promenade au fond de vos bois., le psy n’y pourra rien. Pour ma part j’aspire à chanter le 6 novembre *viens chanter avec moi valderi, valdera*pendant que DT dira à Melania viens pleurer avec moi. Layla
Oublier de copier à mon 15:55
Garderie gardera garde- moi Melania ha ha ha ha
gl000001
Cette petite chanson vient de très très loin dans le temps et dans le fond de l’inconscient.
Constatant que la situation actuelle semble tellement régresser, l’âme a envie de pleurer.
Mais ne vous découragez pas pour cet accident de l’histoire qui ne durera qu’un temps.
Le clair ruisseau emportera tout sur son passage pour vous consoler et vous remettre à espérer.
Excusez-là. Des fois il nous reste juste l’humour comme réponse.
L’humour … c’est du sérieux 😉
Eau-vive 16:03
Comme dirait mon amie Suzanne *de toute beauté*
Comme on disait dans mon temps « à défaut de faire l’amour à tous les jours faites l’humour à tous les jours. » 😉 Layla
«Benjamin Franklin, imprimeur, éditeur, écrivain, naturaliste, inventeur et homme politique américain»
Bien humblement, ce grand polymathe se décrivait d’abord et avant tout comme imprimeur. Bien loin du Drumpf, ce si petit homme qui se prend pour le nombril du monde.
BF: imprimeur, éditeur, écrivain, naturaliste, inventeur et homme politique américain
DT: déprimeur,médiseur, vain, raciste, menteur et bum à tics américain
La meilleure façon de ne pas réussir à garder la République américaine, selon mes observations plus que modestes, consisterait à respecter le fait que la liberté de religion réside en la liberté personnelle de croire en ce qui répond à sa conscience, ou de ne pas croire tout court, toujours selon sa conscience.
Et que cette liberté de religion ne consiste pas, ni ne consistera jamais, en quelque droit d’imposer sa ou ses croyances aux autres, pas plus qu’à tenter de forcer leur conscience pour les amener à sa propre « religion » , une croyance évidemment.
Cette religion s’avère une secte dès l’instant de l’imposition de sa propre volonté sur un autre. Toute secte cherche à s’approprier pour son bénéfice de biens matériels et surtout de bien symboliques tels le rang, le pouvoir, l’argent, les honneurs, la réputation, le prestige, l’autorité, en usant de fausses croyances, de la peur, de la flatterie, de « l’exemple factice », du costume et de fétiches, de breloques, etc.
Le « Si vous pouvez la garder » ! n’aura jamais été aussi à risque; en même temps qu’aussi facile à envisager.
Chacun de nous a cette possibilité au bout des doigts. Il suffit de se donner du temps pour s’informer. Ça prend de l’encouragement, bien sûr. Mais j’ai trouvé par hasard un jour ce blogue… Merci monsieur Hétu de ces années de journalisme et de blogue qui m’ont redonné le goût d’apprendre et la confiance d’y arriver.
Merci à vous tous. Je suis souvent renversé par la qualité des vos commentaires. … Et toujours ébahis par la facture des billets, les mises en contextes, le style d’écriture et l’a propos tonifiant des images ou photos qui annoncent le billet et l’hypormiable sérénité de la posture du blogueur.
Non je ne pars pas… ça s’adonne de même, puisque il est question de liberté, parce que justement je me sens ICI libre de penser, de m’exprimer, sur ce blogue. Je me sens respecté.
@onbo 15:53
Vous terminez en disant *Je me sens respecté.*
Et votre senti ne vous trompe pas vous êtes respecté. Layla
onbo
« Je me sens respecté »
C’est l’essentiel ici et partout dans nos relations avec les autres.
S’il n’y avait pas de respect sur ce blogue, ça fait longtemps que je me serais retirée.
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@ notre unique onbo
Je souscris entièrement à votre propos. Vous êtes respecté parce que, entre autres, vous êtes respectueux. Nous vous apprécions immensément. 🙂
Le « République » sous l’actuelle administration, est devenu une « mauvaise télé-réalité » où un cinglé et la bande de fripouilles qui l’entoure l’ont transformé en une « Maison de Fous » pendant que le Congrès qui est censé faire contrepoids, regarde ailleurs afin de ne pas voir ce qui se passe.
À voir ce qui se passe, on a l’impression de se retrouver dans un centre psychiatrique dans lequel les patients auraient pris le contrôle.
Le pauvre Benjamin Franklin et les Pères Fondateurs s’il était encore vivants, auraient probablement envie de foutre le feu à tout ça et de recommencer à zéro.
«Une république, si vous pouvez la garder.» – Benjamin Franklin
Intelligent M. Franklin! Emploi prophétique du conditionnel! Il connaissant bien la population et les politiciens qui en sortent.
Autre fait intéressant sur l’indépendance américaine, après avoir vaincu les anglais, le peuple n’ayant rien connu d’autre que la monarchie, avait offert de couronner Washington. Il a refusé sous prétexte qu’ils n’avaient pas fait tout ça pour ÇA.
Non mais, faut-tu être droit pas à peu près pour refuser une couronne? Combien d’hommes politiques aujourd’hui refuserait ça? Imaginez maintenant il y a plus de 300 ans. Ces pères fondateurs étaient des vrais.
Alors que ce sale mec Donald, mangeur de cheeseburger et de son prochain, qui tente constamment de s’auto-couronner ! Et on croit en l’évolution de toute chose !? Pas en politique semble-t-il !
« Vous vous êtes donné la peine de naître, rien de plus ». Les noces de Figaro , 1776 – Beaumarchais
Dans cette pièce de théâtre ( censuré pendant quelques années par Louis XVl), le comte, un crétin rétrograde, exerce plus de pouvoir, du seul fait de sa naissance, que son valet de chambre autrement plus intelligent et débrouillard.
C’est la trame de fond qui a mené à la révolution française ( qui s’est inspiré de la révolution américaine).
@treblig
Tout à fait: Les écarts grotesques de conditions d’existence entre la « plèbe » et « Nous autres les gras dur ». La trame de fond.
Qui aurait pu durer encore et encore, si ça n’avait été d’un « »mini changement climatique » » européen sur deux ans qui a vu pourrir les récoltes et empêché que ne se réalise la SOUDURE, ce point du printemps où on a presque plus de réserves mais où heureusement les jardins ont commencé à donner.
Faute de bénéficier de la soudure, les habitants, les pauvres, les nécessiteux ont foncé tête baissée sur les réserves des riches et seigneurs et bourgeois, n’épargnant ni clercs, ni curés, ni nobles de leur fourche et de leur faucilles. Je sais, vous savez cela.
Je le mentionne pour faire état de la stratégie équivalente et honteuse des républicains, nos bourgeois du Congrès pas gentilhommes pour une cenne, qui coup sur coup réduisent les charges fiscales des plus riches en riant et chargent sur les épaules de la portion médiane la moins riche de la population le poids de la dette, le poids du déficit budgétaire, le poids de devoir assumer les risques de santé occasionnés par les manques en services de santé, les coupures pour la santé reproductive des femmes…. en fait rendre la population pauvre et à risque, dans une situation proche de la révolte.
C’est la pensée officielle de Bannon. La ligne d’action réelle de Trump. La condescendance absolue des républicains du Congrès. Jeter le pays par terre pour mieux le reconstruire, qu’ils disent, comme on ferait avec une grange… Sauf que ce sont des personnes, des citoyens, des humains qui sont touchés et qu’ils semblent bien vouloir mettre en état de servitude, pour ne pas employer le mot esclavage.
D’où l’importance pour Trump d’avoir prépondérance de vote à la Scotus, à la Chambre, au Sénat.
D’où l’importance capitale des jours qui se vivent.
h/s
En référence au tweet portant sur le sénateur Orin Hatch, voici ce que disait de Anita Hill le justice Thomas, son patron, dans le temps:
Thomas denied the allegations, and when the committee hearings reopened on Oct. 11, the D.C. circuit judge and Yale Law School graduate — a pedigree shared by Kavanaugh — called the proceedings “a high-tech lynching for uppity blacks who in any way deign to think for themselves, to do for themselves, to have different ideas.”
Et il ajoutait que tôt ou tard elle allait devoir se prosterner devant une ancienne vénérable institution. Je me demandais en lisant de quelle institution Thomas parlait: de la Scotus ou de l’Opus Dei dont il est un membre de l’une comme de l’autre.
Note: Je traduis au meilleur de mon souvenir du texte. J’ai perdu le texte original, pcq dans la traduction française, Google translate ne traduisait pas « uppity blacks ». désolé de ma source partielle.
https://www.washingtonpost.com/news/morning-mix/wp/2018/09/17/anita-hills-claims-echo-in-allegations-against-kavanaugh-27-years-later-will-anything-be-different/?utm_term=.609872bcc878
@treblig – 16h22
‘« Vous vous êtes donné la peine de naître, rien de plus ». Les noces de Figaro , 1776 – Beaumarchais’
Merci Beaucoup! Oh, que j’aime cette citation. En voilà un qui connaissait le sens du mot ‘humilité’, chose qui fait cruellement défaut à notre société.
Il faut avoir visité Versailles et le Louvre pour savoir que la responsabilité du bien-être du peuple pour le Roi et les Aristocrates était une grosse farce.
Pour Trump, c’est la même chose. Avec ses tarifs, il fait entrer d’autre argent dans les coffres de l’État qui provient du peuple. Ils ont déjà des plans pour réduire encore les impôts (des plus riches).
@treblig – 16h22
Vous pouvez parier tout l’or de la planète que Donald Trump, et il n’est pas le seul, ne la comprendrait pas, lui qui pense qu’uniquement des (multi) millionnaires et même, milliardaires, ont les capacités pour avoir du pouvoir et être en charge de la société … à pleurer. Quelques-uns de ces gens ont effectivement accompli quelque chose, mais combien sont simplement né au bon moment, au bon endroit? Des gens qui, autrement, seraient tout ce qu’il y a d’ordinaire.
Puissance Truc écrivait à 15h39: dans le sens de ne pas là perdre aux mains des British.
Ça tient la route… pour une fois.
Les Brits étaient pas loin. Juste en face, sur la rive Nord des Grands Lacs.
La tension n’a pas cessé avec la déclaration d’indépendance de 1776; les Brits ont quand même mené des attaques pendant des décennies. S’il y a eu les incursions américaines en 1812 – <a Mourial notamment, c'est pcq la paix n'avait pas encore été faite et aux yeux des habitants de la jeune république, le danger de revoir les Brits subsistait.
Mais… il y a les envahisseurs BRITISH, il y a (du moins au cinéma!) les invaders from outer space, et on a vu en novembre 2016 que des bactéries russes pouvaient s'infiltrer sous une chevelure jaune banane. Ou jaune pisse…
The Russians are coming? Non. The Russians are IN.
And the US are OUT.
Je pense que Puissance ne sera pas d'accord mais bof…
Puissance Co Ro Machin!!!
Les États-Unis sont maintenant une ploutocratie , où les riches se partagent le pouvoir et s’achètent les politicien , grâce à leurs complices de la SCOTUS.
C’est d’ailleurs très bien expliqué dans cette coutre video qui découle d’une étude de chercheurs de l’Université de Princeton.
@J.C.Virgil :
Merci pour cette excellente contribution à la chronique.
Le message joliment emballé est clair, explicite et sans gants blancs.
Combien de gens parmi les supporteurs de Trump ont vu et compris cette vidéo? Ils auraient pourtant intérêt à le faire; ça pourrait les réveiller et leur permettre de prendre conscience que leur idole se moque joyeusement d’eux.
Merci pour le lien. Soridement révélateur. A le mérite d’être ultra clair. Acessible à la vase quoique…
@J.C.Virgil – 18h05
Merci beaucoup pour le lien sur la vidéo!
HALLUCINANT :-(.
Pour ceux qui suivent de près la potilique américaine, c’est exactement de cette manière qu’on pense que le système politique américain fonctionne à Washington.
Je serais curieux de voir le pourcentage d’américains qui le comprennent?
Le graphique où on montre la situation idéale dans une démocratie ‘fonctionnelle’ ressemble sans doute à ce qu’on a au Canada, au Québec et en Europe.
‘Corruption is legal in America’: en effet, et c’est TOUT le problème!
En 2018, c’est encore une république: seulement qu’il y a eu beaucoup de bananes qui ont poussée depuis 2 ans…
@fallaitquejteuldise,17/09/2018 à 14:48: «La maturité passe par l’évolution. Les américains, voudront-ils faire en sorte de prévenir les dérives possibles de l’application de la constitution, en modernisant les bases établies de leur république, au lieu d’idolâtrer ce testament écrit par des hommes?»
«Idolâtrer un document (testament) écrit par des hommes…» Il est bel et bien là le nœud du problème, l’idolâtrie d’un simple papier. Regardez juste les religions, ces parfaits exemples d’idolâtrie de vieux documents. On voit ce qu’une prétendue application stricte de grimoires a déjà donné et continue encore dans certains cas.
Quant à la Constitution américaine, rien qu’à entendre les prétentions des Républicains et des candidats juges à CS avec leur prétention d’appliquer «strictement» et s’abstenir d’interpréter la Constitution pour comprendre le cul de sac dans lequel cela peut entraîner une société. Comment croire à la perfection de documents écrits à l’époque où le simple fait de naviguer sous l’eau et penser se rendre sur la lune étaient des hérésies?
Rien qu’à voir comment a été étirée la signification du Second Amendement la notion de «milice» pour justifier le port d’armes alors que nous en sommes rendus à la guerre à distance par le biais de drones, on constate comment la prétention de certains candidats juges à l’application «stricte» de la Constitution n’a pas de sens.
« Le graphique où on montre la situation idéale dans une démocratie ‘fonctionnelle’ ressemble sans doute à ce qu’on a au Canada, au Québec et en Europe. »
Pourtant… le gouvernement fédéral a bel et bien acheté le pipeline TransMountain à prix d’or. Zéro désir de la population, enjeux environnementaux plus qu’évidents, mais un huuuuuuge lobbying par des intérêts financiers puissants.
J’ai perdu ma fleur bleue depuis un bon moment quand il s’agit de placer le Canada ou le Québec dans une classe supérieure de gouvernance. Mais on est ben bons pour sauver les apparences.
@Surlacloture :
Intéressant, le parallèle que vous faites avec le Canada. Le pipeline TransMountain, que vous citez en exemple, est en effet révélateur du poids des lobbies et de l’influence des grands intérêts sur nos politiques publiques. Mais attention : ce pipeline faisait quand même saliver un très important pourcentage de la population canadienne.
Au bout du compte, ce qui distingue le Canada des USA est davantage une question de degré et de fréquence qu’une question de vertu. Vous admettrez que les garde-fous du système canadiens sont autrement plus solides et plus fonctionnels que ceux du voisin américain. Suffit d’observer ce qui se passe avec la commission de révision du candidat à la SCotUS. La partisanerie et la mauvaise foi du sénateur qui préside la Commission — pour ne pas dire sa corruption évidente — ne passeraient jamais la rampe chez nous.