Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

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En imposant des tarifs douaniers de 20% sur les voitures produites au Canada, Donald Trump affirme qu’il pourrait causer la «ruine» du Canada. «Dans certains pays, dont le Canada, une taxe sur les voitures serait la ruine du pays. C’est dire si c’est gros. La ruine d’un pays. L’ALENA a été le pire accord de libre-échange», a déclaré hier le président américain à des journalistes qui l’accompagnaient sur Air Force One du Montana au Dakota-du-Nord.

«Si j’impose une taxe sur les voitures importées du Canda, ce serait dévastateur, a encore dit Donald Trump. Mais je ne veux pas faire ça. J’utilise ça comme levier de négociations.»

Entendons-nous : même s’il passait à l’action et imposait ces tarifs douaniers, Donald Trump ne causerait pas la «ruine» du Canada. Mais le président américain semble croire que le fait de menacer de ruiner le voisin du Nord – qui se trouve aussi à être le principal partenaire commercial de son pays – est une bonne idée, une bonne stratégie de négociations. J’attends les avis des experts.

En attendant, je note que le principal conseiller économique de Donald Trump répète que le Canada devra faire des concessions sur la gestion de l’offre pour obtenir une entente avec les États-Unis. «Le mot qui continue à bloquer un accord [entre les États-Unis et le Canada] est m-i-l-k», a déclaré Larry Kudlow hier sur Fox Business en épelant le mot lait en anglais. «Les États-Unis préféreraient avoir un accord avec le Canada, mais cela doit être un bon accord.»

Donald Trump menacerait donc de ruiner le Canada pour une affaire de l-a-i-t? Il a fait sa déclaration à l’issue de la troisième journée de négociations consécutives à Washington entre le représentant des États-Unis au commerce extérieur Robert Lighthizer et la ministre des Affaires étrangères canadienne Chrystia Freeland. La date de la prochaine rencontre entre les deux resposnables n’est pas connue.

(Photo CP)

170 réflexions sur “Trump et la «ruine» du Canada

  1. lisois dit :

    Ben vas y mon gros…ruine nous….Non mais quel abruti,

    1. yolandgingras dit :

      Comment Freeland et cie font pour ne pas lui dire à ce gros pusillanime (ou Pussy Anime): Fourres-toi la donc dans le c*l ton entente pourrie et nommes là donc comme tu veux!

      1. CBT dit :

        Ses dernières négociations des derniers jours se traduisent par des menaces à plusieurs cibles dont entre autres, le Canada, la Palestine et Apple (il y en a sûrement d’autres en liste). Toujours dans le but d’obtenir des gains seulement du côté américain, les autres partis sont toujours mécontents de la négociation injuste.

    2. Mario dit :

      Vouloir ruiner ton principal client,
      Quel homme d’affaires!

      1. librepenseur dit :

        Absolument d’accord avec toi.

  2. Mouski dit :

    Voici, c’est du chantage comme seul cet individu peut faire. Je dois pendant avouer qu’il a trouvé dans
    « l-a-i-t » un mot qui résonne fort. Nous n’avons pas le choix de laisser du lousse. De quelle façon? Je n’en ai aucune idée.

    1. fallaitquejteuldise dit :

      La problématique du Lait et de ses dérivés résident dans la présentation par Trump du 3ème alinéa de la dernière page (exemple) d’une surtaxe de 297% sur le dépassement des quotas déjà très généreux. On inscrirait 100% et l’effet serait le même. Le but est de ne pas fermer complètement le marché canadien mais bien de le régulariser vis à vis un voisin 10 fois plus gros. La destruction des fermes laitières canadienne pourrait rapidement crée une dépendance totale avec les produits américains. Ici on parle de lait , pas d’orange de la Floride…

  3. danielm2757 dit :

    Je serais curieux de connaitre l’opinion de l’ancien premier ministre Brian Mulroney sur la déclaration du président Trump à l’effet que l’Alena est le pire accord commercial de libre échange jamais vu. Après tout c’était l’un des ses artisans à l’époque si je ne me trompe pas…

    1. fallaitquejteuldise dit :

      Je ne suis pas sûr que Trump se permettrait de passer de vive voix son message à Brian Mulroney: l’ancien premier ministre agi à titre de conseiller principal de M. Trudeau et Mme. Freeland. Si Trump tente de mettre ses menaces à exécution, le congrès et les 35 états qui exportent principalement avec le Canada vont monter au barricade. Ne soyons pas dupe, si Trump refuse une entente avec le Canada, la vérité va ressortir sur les exportations de lait que les américains pourrait perdre sous les quotas actuels.

      1. danielm2757 dit :

        Je ne savais pas qu’il (Brian Mulroney) était encore actif. Merci pour cette information révélatrice. Je constate que le premier ministre Justin Trudeau n’hésite pas à utiliser un ancien progressif-conservateur comme conseiller spécial. C’est assez révélateur…

      2. Lecteur-curieux dit :

        https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1004342/brian-mulroney-estime-donald-trump-gentleman Par contre, cet été , il s’est un peu démis en disant qu’il n’avait jamais vu un tel langage.

        Cela dépend beaucoup du contexte, l’opinion émise sur une autre personne. La personne peut s’être conduite en gentleman devant vous, votre échantillon n’est pas représentatif.

    2. sorel49 dit :

      Je peux me tromper. Mr Mulroney , un des conseillers
      (ou falicitateur – le mot me semble plus juste) de la négociation avait déclaré récemment qu’il faut lâcher du lest. C’était juste avant l’annonce de l’accord préliminaire USA-Mexico.

      Pour moi, Mr Mulroney avait réussi à endormir l’équipe de Mme Freeland

    3. Pierre dit :

      Come on!!! Le pire accord
      c’est avec nous le Canada 🇨🇦 Qu’il a la seule balance commerciale positive ça démontre toute l’empleur du désastre qu’il est prêt à causer par sa seule ignorance et égo de merde à la con…

      1. Lecteur-curieux dit :

        Il regarde le commerce sur les BIENS et non les SERVICES, ils sont réellement déficit sur les biens. SAUF que si vous êtes économiste libéral et non politicien vous n’êtes pas néo-mercantiliste et vous êtes donc pour le libre-échange et ce sont les consommateurs qui passent en premier, zéro ou presque nationalisme économique, on favorise les meilleurs produits.

        Donc moins de gouvernement, un tarif douanier appauvrit les deux pays.

        On ne vit pas dans un tel monde de libéralisme économique pur. Il y a aussi les échecs du marché à tenir compte des externalités positives et négatives (exemple pollution) ou des biens publics ( la culture, l,environnement ).

        Pour un économiste disons néoclassique, il est complètement stupide de voir une catastrophe à un déficit sur le commerce international cela peut même démontrer la vigueur de votre marché intérieur.

        Un déficit peut quand même causer certains problèmes.

        N’empêche que des vrais gens d’affaires voient le commerce comme un enrichissement mutuel. Votre client n’est pas votre compétiteur.

        Les exports et les imports sont bons tous les deux et sont interdépendants. Il faut les additionner et non les soustraire. Plus on fait de commerce plus on est heureux du moins pas de gouvernements qui nous mettent des bois dans les roues inutilement.

    4. Paquerette Palardy dit :

      @danielm2757
      Brian Mulroney a déjà dit qu’il était d’accord que l’aléna soit revue et corrigée puisque l’entente datait de 25 ans.

      1. jeani dit :

        Pas de problème!

        Savez vous ce que veut dire gagnant-gagnant-gagnant, soit, pour le Mexique, les USA et le Canada?

    5. Lecteur-curieux dit :

      https://zonevideo.telequebec.tv/media/29527/entrevue-avec-brian-mulroney/les-francs-tireurs Un grand succès, avancez au moins à 5 minutes pour avoir l’extrait.

    6. lanaudoise dit :

      D’autant plus qu’il le trouvait tellement fin, son presque voisin de Palm Beach.

  4. Mistigrinet dit :

    MENACER DE RUINE, ce n’est sûrement pas la première fois que trump profère de telles menaces, car du temps qu’il gérait ses entreprises trump au quotidien, combien de fois a-t-il dû souvent menacer de ruine des employé(e)s, des fournisseurs, ou des entreprises au grand complet ? Et probablement avec un fort taux de succès ! (car il est facile de s’en prendre à moins fort que soi). Alors pourquoi ne pas utiliser ce même type de menaces vis à vis d’un grand pays comme le Canada ?

    Rien de trop gros pour le MAKE TRUMP GREAT AGAIN !

    1. Lecteur-curieux dit :

      C’est fou comment on a changé l’histoire de Trump avec les années mais dans les deux positions , on raconte une version incomplète.

      Trump s’attaquait à des gros ou des égaux , la patinoire qui vient pas à bout de se faire, il l’a fait en quelques mois, une pauvre veuve dont son mari vient de se suicider, les assurances ne veulent pas payer, Donald Trump vient la sauver. Et il l’a fait.

      Trump était très aimé de ses employés de base et qui continuaient à croire en lui au Taj Mahal, il était unsauveur à Atlantic City et une fois de plus, il va faire mentir tout le monde, là ce n’était plus possible.

    2. Lecteur-curieux dit :

      http://collections.banq.qc.ca/retrieve/4446954#page=7 Les employés qui veulent y croire en 1990, ce sont leurs intérêts.

      Jack O’Donnell c’est pas un petit. N’empêche même avec des hauts dirigeants ou des compagnies concurrentes riches, il y a des coups de cochon qui sont déloyaux.

      C’est le changement de la rhétorique qu’on observe et ceux lui donnant une tribune même en le critiquant , il était applaudit comme un gagnant, un champion. Réjean Tremblay l’aimait en 1988 pour maintenant l’accuser d’être un bullshitter.

      À lire cela, on souriait, tout pour se faire détester de Foglia et était décrit comme svelte ce qu’il était relativement à cet âge là.

      1. Lecteur-curieux dit :

        http://collections.banq.qc.ca/retrieve/4826690#page=5 Cela faisait sourire car Réjean Tremblay valorisait trop l’argent, le pouvoir.

        C’est quasiment plus Tremblay versus Foglia qui nous intéressait et le sort de Michael Spinks, Tyson on souhaitait qu’il apprenne à être plus qu’une brute.

        Quand l’image devient inversée, c’est suspect des deux bords.

        Robert-Guy Scully aussi plus tard à succomber aux charmes de Trump. Ne faîtes jamais de politique, on va multiplier par 100 vos défauts, il les multiplie par 1000 lui-même.

  5. Martin cote dit :

    C’est le goon dans la cour d’école qui faisait peur au plus petit… apres le discours sublime de Barrack Obama…entendre ces paroles d’un président des USA…..envers un de ces plus grands alliés…c’est vraiment un pas de classe…

  6. Si c’est pas 45 qui a fait le deal, c’est le pire deal jamais fait.
    Si c’est 45 qui fait le deal, c’est le meilleur deal jamais fait.
    Je suis surprise de l’attitude de Trudeau, je n’aurais jamais pensé qu’il tiendrait tête aussi fortement au 45 et j’espère qu’il ne lui cèdera pas un pouce. Je suis loin d’être une experte mais sans cet accord, je crois qu’il se tire dans le pied. Il a besoin du Canada comme on a besoin des USA.

    1. A.Talon dit :

      «Je suis loin d’être une experte mais sans cet accord, je crois qu’il se tire dans le pied. Il a besoin du Canada comme on a besoin des USA.»

      D’autant plus que le commerce Canada-US est à l’avantage des États-Unis, de l’aveu même du «Office of United States Trade Representative», une agence du gouvernement américain.

      On parle d’environ 2 milliards de dollars US d’échanges quotidiennement. Les deux économies sont donc très étroitement imbriquées. Faire mal à l’économie canadienne reviendrait donc à saboter l’économie américaine.

      https://ustr.gov/countries-regions/americas/canada

      EXTRAIT:
      «U.S.-Canada Trade Facts
      U.S. goods and services trade with Canada totaled an estimated $673.1 billion in 2017. Exports were $340.7 billion; imports were $332.3 billion. The U.S. goods and services trade surplus with Canada was $8.4 billion in 2017.»

    2. Bidulen dit :

      @marie4poches
      Quand notre fille avait 7ans, elle nous accompagnait au ciné. À chaque fois que nous voulions visionner un film au ciné avec elle, elle nous disait que c’était le pire film. Après l’avoir visionné, elle nous disait que c’était le meilleur film à vie. Votre commentaire su Trump me fait penser à la maturité de cette fille de 7 ans; sauf que notre fille a grandi. C’est un commentaire qu’on n’entend plus, mais Trump…

  7. jeani dit :

    @Mouski

    « Nous n’avons pas le choix de laisser du lousse »

    Pourquoi donc? Parce que le gros le dit?

    Et pourquoi les Etats-Uniens n’auraient pas à le faire eux aussi? Et, parlant du l-a-i-t, veut-on se faire « dumper » leur lait, avec leur capacité quasi illimitée de production. Qu’ils commencent par contrôler leur production et après, on en reparlera.

    Pendant ce temps, ici sur ce blogue et ailleurs au Québec, il se trouve des adorateurs de la chose qui trouvent le moyen de le défendre, malgré le fait qu’il veut nous faire mettre à genoux.

    Aberrant, gênant, humiliant et honteux!

    1. T. Tebow dit :

      @jeani Arrêter de vous faite manipuler par vos émotions comme un enfant de 4 ans et pre ez une grande respiration. Allez, on se calme, ça va aller.

      Lead and pace. C’est toujours comme-ça que Trump négocie, position la plus extrême dès le début( mur à la frontière du Mexique par exemple) pour ensuite nêgocier « vers le bas » pour arriver à une solution au final.

      Lead and Pace.

      1. jeani dit :

        Vous qui avez choisi un joueur de football médiocre et croyant à un être imaginaire comme pseudo, difficile de me faire la leçon.

        Votre enfant de 4 ans, d’âge mental, que vous admirez, agit justement comme vous le dites. Je ne sais pas si vous avez déjà eu des enfants de 4 ans, mais ça se passe exactement comme vous l’écriviez.

        On fait une grosse crise pour une banalité et on boude, lorsqu’on obtient pas l’objet désiré.

        Encore une fois, vous venez de « mopper » votre 3e essai!

      2. fallaitquejteuldise dit :

        Je pense que mes bases macro-économiques dépassent largement les vôtres et celle de Trump: à continuer à vous lire tout se résume à l’art of the deal. Soyez plus consistant ou gardez vous une petite gêne… à vous lire j’aborderai dans le sens de @M. couture qui mentionnait qu’un duel face à face à l’épée, comme à l’époque, réglerait bien des problèmes? Qu’en pensez vous?

      3. A.Talon dit :

        @ Simon Tibo 9h42

        «C’est toujours comme-ça que Trump négocie, position la plus extrême dès le début (…) pour ensuite nêgocier « vers le bas » pour arriver à une solution au final.»

        Vous prenez des des vessies pour des lanternes, mon pauvre Picotte. Le problème avec cette technique de non-négociation, c’est que le gros abruti n’arrive jamais à rien de concret. Que du vent pour épater la galerie. Quand la possière est retombée, il ne reste plus rien.

      4. Benton Fraser dit :

        EN parlant d’émotion comme un enfant de 4 ans, on croirait que vous parlez de Trump!

        Il pique a chaque fois une crise de nerf lorsqu’il n’a pas ce qu’il veut….

        Faut croire que ce genre de comportement vous touche beaucoup, celle d’un enfant gâté….

      5. Benton Fraser dit :

        @jeani

        Ce joueur de football est un bon choix, très représentatif du commenteur qui croire plus qu’il ne sait!

    2. Mouski dit :

      Donc, pas de négociation, on s’en va chacun chez soi. On a beau détester ce personnage mais il est la. Il faut trouver des moyens de s’en sortir malgré lui.

      1. jeani dit :

        @Mouski

        Si vous aviez lu avec un peu plus d’attention, vous auriez saisi et compris que la négociation devait demeurer ouverte, mais certainement pas à la façon de Trump.

        « Et pourquoi les Etats-Uniens n’auraient pas à le faire eux aussi », ça fait partie d’une saine négociation.

    3. Jacques dit :

      Si les USA arrêtent de subventionner la production agricole, la situation sur ces produits importés serait-elle différente?
      Suis pas un expert non plus…

  8. noirod dit :

    Les principaux intéressés la dedans n’ ont pas un mot a dire. Les entreprises américaines et canadiennes.
    Continue a répandre la haine et la division mon gros.

    Mon avis a moi ne change pas. Le Canada doit tenir sa position et montrer au gros épais que le Canada peut fort bien se passer de lui ,bien mieux que le contraire a moyen terme. Vas y mon imbéchef tenter de négocier avec tous ceux que tu as insulté dans la dernière année pour compenser et voir si tu vas réussir a consoler tous les entrepreneurs pour qui tu te crois cautionné de prendre la parole.

    Je ne crois pas que la disparition de l’ ALENA se fera sans heurts et victimes au Canada mais on est rendus a ce moment dans l’ histoire ou il faut se tenir debout et solidaires. Dans moins longtemps qu’ on le pense ,les américains vont regarder au delà de la frontière pour tenter d’ aller chercher ces beaux dollars perdus pourtant si près de leur marché. Ca se fera alors a nos conditions.

    Je crois maintenant que c’ est au tour des gouvernements provinciaux de se tenir et d’ appuyer ouvertement la ligne dure . Au Québec ca devrait être LE sujet de cette campagne électorale mais je ne me fais pas d’ illusion sur le courage de nos politiciens…

  9. André dit :

    «Tant que vous serez aux commandes, on ne signera pas». Voici la réponse, la seule qui serait forte devant tant d’ignorance de la part de ce président.

  10. A.Talon dit :

    «Dans certains pays, dont le Canada, une taxe sur les voitures serait la ruine du pays.» (le Pinocchio dérangé)

    N’importe quoi. L’industrie automobile compte en fait pour très peu au Canada.

    Contribution de l’industrie automobile à l’économie canadienne: 20 milliards CAD
    https://www.cvma.ca/wp-content/uploads/2017/03/Website-WP-Important-Facts-Pdf-March-23-2017.pdf

    Produit intérieur brut (PIB) du Canada:1653 milliards USD, soit 2177 milliards CAD
    https://tradingeconomics.com/canada/gdp

    Proportion de l’industrie automobile dans le PIB canadien: 20 ÷ 2177 = 0,009186955 = 0,9%

    1. jcvirgil dit :

      Mais elle compte beaucoup pour le gouvernement fédéral qui subventionne à tour de bras cette industrie depuis des années pour assurer sa réélection.

      1. onbo dit :

        Tout cet argent du Fédéral pourrait préserver nos infrastructures « automobiles », pour du transport en commun électrique, des véhicules électriques spéciaux pour hydro One et Hydro-Québec, pour la livraison de la poste et des colis par Postes Canada, etc.

        Nous pouvons aussi décupler notre offre nationale et « internationale » (us) d’appareils de lutte contre les incendies de forêts. Les besoins sont là et en augmentation de risques avec les changements climatiques et la hausse des températures.

        Un exemple similaire, pour revenir aux voitures, est déjà démarré en Allemagne et utilise des concepts de véhicules existants, dont on ne fait que modifier l’allure superficielle. (postes et livraison de colis) Amazon en est la preuve de ce besoin.

        De toute façon, à ma souvenance, les géants de l’automobile us ne nous offrent que des modèles de faible tirage et dans leur courbe descendante de vie. So..

      2. kintouai dit :

        @jcvirgil « Mais elle compte beaucoup pour le gouvernement fédéral qui subventionne à tour de bras cette industrie depuis des années pour assurer sa réélection. »

        Excellent. Vous auriez pu mentionner que c’est essentiellement l’Ontario qui profite de ces largesses. Quand il s’agit d’aider l’aéronautique (une spécialité du Québec), le fédéral se fait tirer l’oreille. Quand il s’agit d’aider les chantiers maritimes québécois, c’est :« allez vous faire foutre ». Et il y a encore des Québécois pas fins pas fins qui élisent des pochetées de Libéraux, comme s’ils ignoraient qu’une fois élus, ces lavettes ne feront absolument rien pour le Québec. Décidément, les abrutis ne sont pas tous du côté des ripouxblicains américains.

    2. fallaitquejteuldise dit :

      Globalement, le risque n’est pas sur l’ensemble du Canada, mais bien sûr la proportion qu’occupe cette industrie en Ontario. Ford me semble muet devant cette menace… est-il diplômé de l’université Trump?

  11. kyrahplatane dit :

    Merci pour ce billet M. Hétu!

    Quand même incroyable que le président des États-Unies souhaite
    presque la ruine du Canada, Il en a surement après Justin Trudeau.
    J’ai hâte qu’un médecin prouve qu’il a une maladie mentale pour pouvoir appliquer le 25 ième amendement.

    1. lisois dit :

      L’incompétence crasse n’est pas un motif de destitution. Et, comme disait Brassens, pour reconnaître que l’on n’est pas intelligent, il faudrait l’être…( extrait de La presse Yves Boisvert)

      1. A.Talon dit :

        «L’incompétence crasse n’est pas un motif de destitution.»

        Pas encore, du moins. Parions que cela fera éventuellement l’objet d’un nouvel amendement à la constitution. Probablement parmi une série d’amendements aussi substantiels que nécessaires suite à l’épisode trumpiste.

  12. fallaitquejteuldise dit :

    Le Canada sort présentement gagnant de ce combat de coq: le pragmatisme colonialiste très British du Canada lui donne bonne presse pour de futur négociations internationales. J’encourage le maintien de la ligne dure avec Trump mais pas nécessairement avec les américains: de grande ententes lient les états limitrophes de la nouvelle Angleterre et de la cote pacifique.

  13. Madmaf dit :

    « Donald Trump menacerait donc de ruiner le Canada pour une affaire de l-a-i-t?  »

    Pas du tout. Il s’en balance du dossier du lait. Trump veut un « win », peut importe le « win ». Il utilise des situations faciles à expliquer et les simplifie davantage pour que son message soit facile à comprendre et pour que ça fasse une bonne « quote » et un bon clip.

    Avant c’était le bois d’oeuvre, là c’est le lait, demain ce sera les protections culturelles, après-demain ce sera autre chose comme la protection de l’arctique. Tant que c’est simple à expliquer et à comprendre.

    Peu importe l’entente, la base sera un mécanisme indépendant de règlement des différents. Sans ça, on est à la merci des sautes d’humeur de Trump et de ses pantins Kudlow et Ross.

    1. Dekessey dit :

      Tout à fait.
      Ce qui prime pour lui c’est l’image. Toujours l’image.
      N’importe quel prétexte pour avoir l’air plus fort, plus meilleur, plus ci, plus ça.
      Il se fout du sujet et des conséquences.
      Un enfant de 5 ans en manque d’attention quoi.

  14. Et puis, il y a l’auteur de la lettre anonyme qui va l’empêcher de nuire ainsi que le congrès. 35 états c’est pas rien.

  15. Angelica dit :

    Si Trudeau se soumet à Trump sur la gestion de l’offre, il démontrera qu’il est trop faible pour nous représenter. Après l’histoire de ne pas taxer Netflix et de cacher l’entente au peuple. Les Québécois se souviendront au prochain référendum.

    1. danielm2757 dit :

      Pourquoi ne pas éviter ce débat d’un autre forum…

    2. jcvirgil dit :

      @Angelica 9h39

      On voudrait tellement vous croire 🙂

  16. jcvirgil dit :

    C’est le *Art off deal* trumpien jouer les gros bras et faire des menaces pour intimider son *partenaire* et le forcer à faire des concessions. Trudeau est pris entre l’arbre et l’écorce s’il fait des concessions sur la gestion de l’offre pour protéger l’industrie automobile ontarienne, il risque de perdre le Québec et s’il n’en fait pas il met en danger l’Ontario , la province qui élit le gouvernement fédéral.

    Quoiqu’une promesse de compensation monétaire pourrait rallier bien des larbins québécois qui croient à la crosse comptable de la péréquation concoctée dans les officines d’Ottawa par leurs bas bruns, selon laquelle Ottawa verserait au Québec 11 milliards de plus que les 50 milliards qu’il y perçoit.

  17. Henriette Latour dit :

    Tu es en train de ruiner les plus pauvres de ton pays. Ce ne serait pas la moitié de ton front de vouloir ruiner ton principal partenaire, tu as fait cela toute ta vie.

  18. 430a dit :

    Étonnant qu’il n’ait pas encore songé à annexer le Canada.

    1. A.Talon dit :

      Qui dit que le projet ne se trouve pas déjà dans les cartons de l’extrême-droite américaine? Il n’y a pas de raisons idéologiques pour que la soi-disant «Manifest Destiny» ne puisse s’étendre au nord des frontières actuelles.

      https://en.wikipedia.org/wiki/Manifest_destiny

      Cela d’autant plus que la toute première constitution des États-Unis (Les Articles de la Confédération, adoptée en 1777) prévoyait explicitement l’incorporation du Canada dans l’union américaine (11e article).

      https://en.wikipedia.org/wiki/Articles_of_Confederation

  19. Layla3553 dit :

    «Les États-Unis préféreraient avoir un accord avec le Canada, mais cela doit être un bon accord.»

    Et c’est quoi un bon accord selon sa Seigneurie?

  20. Madalton dit :

    Trump veut un accord pour la soumettre au congrès avant les midterms et il est minuit moins cinq. Si ça ne fonctionne pas et qu’il met sa menace de déchirer l’ALENA, il doit aviser les parties 6 mois à l’avance et le congrès doit approuver cette action. Trump sait très bien que le congrès n’appuierait pas la fin de l’ALENA. Le Canada a donc un certain bargaining power de son côté.

    D’un autre côté, le Canada a ouvert un brèche sur la gestion de l’offre dans les accords avec l’Europe et le Trans-Pacifique. Il devra le faire aussi avec l’ALENA. L’article 19 cependant ne doit pas faire l’objet de négociation selon moi.

  21. A.Talon dit :

    «Mais le président américain semble croire que le fait de menacer de ruiner le voisin du Nord – qui se trouve aussi à être le principal partenaire commercial de son pays – est une bonne idée, une bonne stratégie de négociations.»

    Le Roi-des-Faillites a depuis longtemps prouvé sa très grande compétence en affaires (!). Quand on ne sait pas distinguer ses alliés de ses adversaires, on a un problème. Quand on s’en prend à son principal client et fournisseur on a un TRÈS GROS problème…

    1. Isadulac dit :

      Bien dit, Chichille!

  22. Apocalypse dit :

    Encore une fois, … misère! On regrette que cet homme ne soit pas assez intelligent pour se rendre compte qu’il ne l’est pas (référence à Yves Boisvent dans la Presse ce matin).

    Les échanges entre les deux pays sont à peu près quif-quif et donc, les deux pays sont gagnants. Si nous étions pour nous retrouver perdant, on sortirait de là, ce qui veut dire que nous perdrions et que les Etats-Unis perdraient aussi. Si Donald Trump pouvait nous ruiner, il se tirerait une balle, pas dans le pied de son économie, mais bien dans la tête puisque au-delà de trente(30) états ont comme principal partenaire d’affaires le Canada. D’ailleurs, les hommes d’affaires sont massivement derrière l’Aléna que eux … comprennent.

    Le problème des Etats-Unis est avec la Chine, mais ils sont quasiment aussi puissants qu’eux et donc, le BULLY s’en prend au plus faible, c’est-à-dire le Canada, comme le lâche qu’il est.

    Mon Dieu que cet homme est déplaisant! Après avoir entendu Barack Obama hier, ça rend Donald Trump encore plus pénible à entendre:-(.

    On menace ouvertement son meilleur partinaire et allié; on aurait pu penser que ce sort aurait été réservé à la Russie et la Corée du Nord, mais non, les rôles sont inversés avec le ‘génie stable’.

    1. sorel49 dit :

      Totalement d’accord avec vous, il faut protéger les deux secteurs agriculture et la culture. A plus long terme, le Canada doit penser à imiter les pays comme la Suisse et le Japon. Ces pays ont érigé des barrières de qualité des produits importés pour protéger leurs produits locaux.

      1. gigido66 dit :

        Ne pourrait-on pas faire la même chose avec le lait? Des critères bien précis sur la qualité du produit qui passe au nord. Quelques exigences faisant en sorte qu’il serait impossible pour eux de rencontrer la demande.

  23. Jacques Roberge dit :

    Brave Donald ! Victime de sa pensée magique, il suffit qu’il gazouille pour que ce qu’il souhaite arrive ! Il me rappelle la mouche d’une fable de La Fontaine qui, tourbillonnant et piquant les six chevaux d’un coche,s’imaginait qu’elle seule faisait avancer la lourde voiture. Je sais qu’il ne lit pas souvent. Faudrait qu’un de ses plus fidèles conseillers lui lise cette fable. Le risque est grand qu’il s’endorme (excellent moyen de fuir la réalité)…Alors, il l’enverra jouer au golf, on activité la moins toxique pour la planète…
    Miroiseur.

  24. Apocalypse dit :

    @Angelica – 09h39

    ‘Si Trudeau se soumet à Trump sur la gestion de l’offre…’

    Ca n’arrivera pas, car ce serait une CATASTROPHE pour l’agriculture et pour nous tous.

    Ne pas oublier que les agriculteurs américains, très largement subventionné, ce que ne mentionne jamais Donald Trump, pourraient littéralement envahir et faire disparaître notre secteur de l’agriculture. Je suppose qu’on pourrait aussi massivement les subventionner, mais là, les Etats-Unis se plaindraient et ne pas oublier qu’ils veulent aussi revoir la question des litiges qui fonctionnent bien.

    A la limite, le Canada va céder 2-3%, ce qu’il a déjà fait deux(2) fois récemment dans des ententes commerciales. Ce ne serait pas idéal, mais peut-être assez pour conclure un accord.

    1. Angelica dit :

      Apocalypse
      Vous avez raison en quelques années, nous n’aurions plus de marché Canadien en agriculture. En plus après que les américains auront volé notre marché œuf, volaille et lait. Cela leurs donneraient un levier de plus pour nous contrôler si vous ne obéissez pas mes petits Canadiens nous taxerons le lait de 20%.

      Un piège

      1. A.Talon dit :

        Exactement. Quand on ne contrôle plus son secteur agro-alimentaire, on se met à la merci des étrangers.

  25. Angelica dit :

    Trump veut juste brandir un 2 litres de laits pour montrer au monde entier qu’il est le plus fort et que sa méthode d’intimidation, d’insulte et de taxation fonctionne.

  26. jcvirgil dit :

    Tiens pour ceux que ça pourrait intéresser une bonne analyse des enjeux de toute l’affaire : *Trump, Trudeau et la cape de Capitaine Québec.*

    https://lactualite.com/politique/2018/09/06/trump-trudeau-et-la-cape-de-capitaine-quebec/?utm_campaign=daily&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_content=article2_button

  27. darrylfzanuck dit :

    Le lait américain n’est pas soumis aux memes exigences- je ne sais pas lesquelles- mais il est moins intéressant que le notre,Trump ment aux gens-quoi de neuf-en parlant du 300%,ce chiffre existe apres un certain nombre qui a entré au pays,il faut lui tenir tete jusqu’au mid terms,il a besoin de cette ‘victoire’ pour ses fermiers du Wisconsin entre autres.

    1. A.Talon dit :

      @ darrylfzanuck 10h25
      «Le lait américain n’est pas soumis aux memes exigences- je ne sais pas lesquelles»

      Le Canada ne permet pas l’usage d’hormones (rBST) pour augmenter la production laitière. Il est également plus strict sur le contrôle des cellules contaminantes (SCC).

      «What is the difference between Canadian and American milk?»
      https://albertamilk.com/ask-dairy-farmer/difference-canadian-american-milk/

      1. sorel49 dit :

        Le problème n’existera pas si le lait à l’hormone USA est interdit d’entrer au Canada.
        La barrière tarifaire doit être remplacée à moyen terme par une barrière de qualité. Même si les consommateurs canadiens devront payer un peu plus cher le lait domestique, il faut élever le standard canadien et instaurer un contrôle tatillon du lati importé .

        J’ai lu récemment que les chinois ont commencé à le pratiquer sur les fruits et légumes provenant des USA. Ces produits avaient eu le temps de pourrir dans les entrepots avant d’etre dédouanés.

  28. Gilles Morissette dit :

    Le Gros Taré joue, encore une fois, au « goon de fond de cour d’école » avec ses puériles tactiques d’intimidation. J’imagine que ça doit impressionner les simples d’esprit et autres tatas du même acabit qui constituent sa « vase électorale ».

    Ruiner le Canada, ton principale partenaire commercial et ton allié le plus sûre. Quelle idée « géniale » !!! Il fallait y penser.

    Le Gros Demeuré-En-Chef ne réalise même pas que les USA ont subiront les conséquences. Qu’il demande aux quelques 35 états américains dont l’économie dépend des échanges commerciaux avec le Canada ce qu’ils pensent de cette idée « géniale ».

    Hier, on a eu droit à un discours d’un vrai président, un discours où il a dénoncé le sectarisme, l’intolérance, l’étroitesse d’esprit et la nécessité du respect malgré nos divergences d’opinion.

    Aujourd’hui, on a droit à une déclaration d’une crapule qui a passé sa vie à « crosser » ses partenaires d’affaires, qui a fait six faillites et qui veut nous imposer une « entente satisfaisante » i.e une entente qui l’avantage lui seul. Dire qu’on est pris pour négocier un « deal » avec un individu aussi minable et répugnant.

  29. Alexander dit :

    Illusoire de penser qu’une entente va se signer sans compromis de part et d’autres. Si le Canada a concédé une légère ouverture de ses marchés sur d’autres traités, il n’aura pas le choix de le faire avec les EU. Faut que chaque dirigeant puisse dire qu’il a gagné quelque chose pour ne pas perdre la face.

    C’est politique et le principe même d’une négociation.

    Je me demande même si le Canada n’a pas intérêt à étirer les négociations jusqu’après les élections de novembre pour que Trump ne puisse crier victoire à ses troupes.

    La question est de savoir si le pouvoir de négociation du Canada est supérieur maintenant avant ou après les élections. Je ne suis qu’un profane mais les experts pourraient me répondre bien mieux.

    Si le Canada plie sur la gestion de l’offre ou les processus d’arbitrage trop vite, ça pourrait structurellement etre plus néfaste que pas d’entente à court terme.

  30. treblig dit :

    L’économie des deux pays est fortement imbriquée surtout dans le secteur de l’automobile auquel il faut rajouter le Mexique selon les modèles. Une voiture peut traverser les frontières plusieurs fois en cours de fabrication. C’est une réalité complexe.

    Tellement complexe que ça dépasse la capacité du cerveau de Trump qui fonctionne avec des idées simples, voire simplistes. On commence à s’y habituer.

  31. onbo dit :

    @darrylfzanuck

    Et son fermier du Wisconsin se nomme Paul Ryan!

    Le même Paul Ryan qui a fait passer le Bill sur l’enrichissement des plus riches et qui veut maintenant faire payer ce bill en partie par les fermiers canadiens.

    Monsieur Ryan a des surplus de lait déshydratés dans son État. Et son État utilise l’hormone de croissance qui ajoute à ses surplus de lait. Le Wisconsin est responsable d’une partie appréciable de tous ces surplus de « lait en poudre » transformés en 1,4 milliards de livres de beurre stockés en attendant l’ouverture de marchés candides…

    Bien sûr qu’accéder aux fausses évidences financières de Ryan, ça paraît alléchant pour les canadiens d’acheter du beurre us à $1.50 la livre dans un supermarché canadien, mais cela entraine de toute évidence la faillite de centaines, voire de milliers de fermiers ontariennes et québécoises que pourront acheter à vil prix n’importe lequel développeur immobilier, (Canadiens ou étrangers) quitte à graisser la patte pour faire modifier le zonage des fermes agricoles. Ce qui s’est déjà vu. Ti-Mé habitant, mais pas fou.

    Monsieur Trudeau doit demeurer ferme, disent les fermiers canadiens.

    1. Guy le brasseur dit :

      Monsieur Trudeau doit demeurer ferme,les fermiers Canadiens et 90% de toute la population du pays appuyent cette option qui empêchera le pays d’etre sous la dominion Américaine au niveau de la gestion de l’offre.Se demander pourquoi la question est si importante pour les Américains c’est y répondre.Pour
      Trump c’est une question politique.Il lui fait gagner à tout prix pour passer le test des mid Terms.

  32. Mabuse dit :

    Une autre vision permettant de comprendre les politiques étatsuniennes qui s’opposent: un commentaire de Jean-Claude Paye.

    « Opposition stratégique entre Démocrates et Républicains.
    Globalement, l’opposition entre la majorité du Parti Républicain et les Démocrates repose sur l’antagonisme de deux visions stratégiques, tant au niveau économique que militaire. Ces deux aspects sont intimement liés.
    Pour l’administration Trump le redressement économique est central. La question militaire se pose en terme de soutien d’une politique économique protectionniste, comme moment tactique d’une stratégie de développement économique. Cette tactique consiste à développer des conflits locaux, destinés à freiner le développement des nations concurrentes, et à saborder des projets globaux opposés à la structure impériale US, tel, par exemple, celui de la nouvelle Route de la soie, une série de « corridors » ferroviaires et maritimes devant relier la Chine à l’Europe en y associant la Russie. Les niveaux, économique et militaire, sont étroitement liés, mais, contrairement avec la position des Démocrates, restent distincts. La finalité économique n’est pas confondue avec les moyens militaires mis en œuvre. Ici, le redéploiement économique de la nation étasunienne est la condition permettant d’éviter ou, du moins, de postposer un conflit global. La possibilité de déclencher une guerre totale devient un moyen de pression destiné à imposer les nouvelles conditions étasuniennes des termes de l’échange avec les partenaires économiques. L’alternative qui s’offre aux concurrents est de permettre aux USA de se reconstituer ses capacités offensives au niveau des forces productives ou d’être engagé rapidement dans une guerre totale.
    La distinction, entre objectifs et moyens, présent et futur, n’apparaît plus dans la démarche des Démocrates. Ici, les moments stratégique et tactique sont confondus. L’écrasement de ces deux aspects est caractéristique du schéma de la « guerre absolue », d’une guerre débarrassée de tout contrôle politique et qui n’obéit plus qu’à ses propres lois, celles de la « montée aux extrêmes ». »

    https://www.mondialisation.ca/guerre-economique-ou-guerre-absolue/5625924

    J’aimerais un développement sur les politiques anti-libre-échange des démocrates. Better the devil we know than the devil we don’t!

    Avec les démocrates en contrôle des deux Chambres, il y a peu de chances qu’un nouvel accord de libre-échange puisse être adopté

  33. Gilles Raymond dit :

    C’est la méthode Trump de négocier en mettant de la pression, usant de chantage, intimidation, menaces semant le chaos chez ses « adversaires ». Il semble bien que les négociateurs Canadiens ne sont pas tombés dans le panneau, ont refusé de lui concédé tout ce qu’il voulait. Il serait par-contre bien surprenant qu’ils ne fassent pas une ouverture sur les « quotas » de lait diafiltré au même niveau au moins que ce qu’ils ont consentis lors des ententes de libre échange avec l’Europe et le traité Trans-Pacific. Ce qui devrait contenter les producteurs laitiers du Wisconsin à l’origine des plaintes faites contre la Canada qui ont aidés Trump a prendre le pouvoir et quand on sait que TOUTES les décisions de Trump sont prises en fonction de conserver le pouvoir et se faire ré-élire les chances d’une entente entre le Canada et les USA seraient bonnes à la condition bien-sûr qu’il cède sur la demande du Canada de conserver un organisme de médiation des différents qui soit neutre, ses décisions exécutoires.

    Les économies des USA et du Canada sont tellement intégrées notamment dans le secteur de la fabrication de véhicules moteurs qu’il serait surprenant que Trump mette ses menaces de taxation sur les voitures importée du Canada en application ce qui aurait des impactes négatif aussi aux USA sans compter qu’il provoquerait tellement la colère des Canadiens et Québécois qu’un boycot des véhicules moteurs et autres produits fabriqués aux USA prendrait place…….

  34. Lecteur-curieux dit :

    Trump fait comme un lutteur WWF des années ou un boxeur lors d’une pesée officielle ou encore la parade d’intimidation du chimpanzé. Ou un culturiste qui montre ses gros muscles. Les journalistes ne sont pas impressionnés ni les économistes ? Combien parmi eux ont déjà eu l’intention de voter pour Trump ?

    Encore de la pub pour le Donald.

    On pourrait avoir des chiffres sur les voitures fabriquées au Canada qui vont aux États-Unis ?

    https://www.ic.gc.ca/eic/site/auto-auto.nsf/eng/am00767.html

    L’Ontario ce n’est pas le Canada au complet.

  35. onbo dit :

    @mabuse

    Republicans are the new protectionists!

    Trump et ses surtaxes sur l’acier et l’aluminium? La Turquie vient d’y goûter. Donald vient de menacer le Canada.

    Trump dit qu’il s’agit que de tactiques de négociation? J’en doute au maximum, pour ne pas dire que je ne crois pas du tout.

    En fait, à travers MILK, Trump cherche avant tout à écraser le marché du lait canadien, à mettre en péril des fermiers, pour la cerise sur le sunday consistant à permettre à de richissimes amis d’occasion de pouvoir s’approprier des terres agricoles canadiennes et ontariennes. Voilà vers où va le Prédateur président.

    Le lait, c’est juste un prétexte, une occasion de facade, Voilà pourquoi le mot lait est accentué en M.I.L.K. pour en faire un slogan, et s’approprier en passant le MLK de Martin Luther King.

    Le mot clef est : Appropriation de terre et spéculation foncière, le dada de Trump.

    La meilleure chose à faire: Vivre avec l’entente actuelle, en attendant une meilleure entente. Art:19 à respecter.

    1. Mabuse dit :

      Onbo: Le mot clef est : Appropriation de terre et spéculation foncière, le dada de Trump.

      Je voudrais vous parteger l’anecdote rapportée par Yuval Noah Harari dans son best=seller: « Sapiens »:

      « On 20 July 1969, Neil Armstrong and Buzz Aldrin landed on the surface of the moon. In the months leading up to their expedition, the Apollo 11 astronauts trained in a remote moon-like desert in the western United States. The area is home to several Native American communities, and there is a story – or legend – describing an encounter between the astronauts and one of the locals. One day as they were training, the astronauts came across an old Native American. The man asked them what they were doing there. They replied that they were part of a research expedition that would shortly travel to explore the moon. When the old man heard that, he fell silent for a few moments, and then asked the astronauts if they could do him a favour. ‘What do you want?’ they asked. ‘Well,’ said the old man, ‘the people of my tribe believe that holy spirits live on the moon. I was wondering if you could pass an important message to them from my people.’ ‘What’s the message?’ asked the astronauts. The man uttered something in his tribal language, and then asked the astronauts to repeat it again and again until they had memorised it correctly. ‘What does it mean?’ asked the astronauts. ‘Oh, I cannot tell you. It’s a secret that only our tribe and the moon spirits are allowed to know.’ When they returned to their base, the astronauts searched and searched until they found someone who could speak the tribal language, and asked him to translate the secret message. When they repeated what they had memorised, the translator started to laugh uproariously. When he calmed down, the astronauts asked him what it meant. The man explained that the sentence they had memorised so carefully said, ‘Don’t believe a single word these people are telling you. They have come to steal your lands.’’

      1. Richard Desrochers dit :

        Richard Desjardins, « Les Yankees ».

  36. Danielle Vallée dit :

    @daniel: ‘Je serais curieux de connaitre l’opinion de l’ancien premier ministre Brian Mulroney sur la déclaration du président Trump à l’effet que l’Alena est le pire accord commercial de libre échange jamais vu.
    Brian Mulroney est un invité fréquent à Mar-a-Lago et se croit un ami de Donald Trump. Je ne crois pas du tout à cet homme là et je n’y ai jamais cru. Trop mielleux en apparence et dur comme l’acier en dessous.

    Pour ce qui est du lait, j’écoutais une représentante de l’industrie laitière sur 98,5FM cette semaine qui expliquait que le problème ne vient pas des petites fermes américaines comme les nôtres, mais que des chinois ont acheté des fermes dans l’ouest des États-Unis, y ont installé 2 000 bêtes engraissées aux hormones, et ce sont ces chinois qui tuent les petites fermes américaines et qui voudraient maintenant venir tuer les fermes canadiennes. Quand tu ne peux plus empoisonner les bébés avec la mélanine, tu essaies cela.

    Quand on sait ce que Trump pense de la Chine, on se rend compte qu’il est encore une fois complètement dans le champ, ignorant et stupide, et que ses conseillers essaient simplement de l’amadouer pour ne pas qu’il parte en crise.

    1. @ Danielle Vallée

      Ce ne sont pas seulement les producteurs Chinois des USA, Aux usa en 2016, il y avait entre autre un fermier (si on peut encore l’appeler fermier) qu avait un troupeau de vache laitière de 60 000 vaches. Une autres compagnie formées de 3 actionnaires en avait 100 000 et leur propre usine de transformation. En fait la majorité des très grand proprio de fermes laitières sont Américains. C,est un peu comme ici lorsque l’on parle que les chinois achètent nos terres agricoles quand la réalité veut que ce soit un fond d’investissement bien Québecois et contrôlée par Charles Sirois (Pangea). Présentement, ce fonds et d’autres sont devenu un enjeu électoral.

      https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1122131/couillard-promet-de-limiter-lachat-des-terres-agricoles-par-des-fonds-dinvestissement

      Il est facile (pas vous mais la dame qui a été interviewé de blâmer les Chinois …Pour ce qui est du lait, j’écoutais une représentante de l’industrie laitière sur 98,5FM …) de justement blâmer les Chinois pour bien des malheurs mias la réalité est tout autre. L’appropriation de terres et fermes par les Chinois est une petite partie du problème et non sa grande aprtie.

  37. xnicden dit :

    Assez d’accord avec ceux qui disent qu’il y a une certaine marge de manoeuvre de 2-3 % avec la gestion de l’offre vu les précédents. Sauf que s’il cède le fédéral devra faire preuve d’immagination pour gérer la grogne des fermiers. Il ne pourra éviter une forme de compensation.

    Ce qui est non négociable demeure l’article 19 et les exemptions culturelles. Déjà qu’on semble avoir fait certaines concessions sur la propriété intellectuelle dont on ignore tous les impacts.

    Cela dit, on pense beaucoup au Wisconsin pour le lait mais la production laitière a un poids non négligeable dans une bonne partie de l’est des USA. Au point où la sénatrice démocrate Kirsten Gillibrand de l’État de New York soutient Trump à ce sujet. Elle est trop intelligente pour ne pas savoir que c’est plus compliqué que ça mais les considérations électoralistes l’emportent:

    Hier, de @ gillibrandny: « Any deal for the US has got to be a deal for New York, and I won’t let our dairy farmers be forgotten. Canada’s unfair trade practices need to change so that we can strengthen our partnership and allow everyone to prosper. #NAFTA »

    L’option pour le Canada de ne rien signer est tentante, surtout si on pense que le dollar canadien s’en tirerait sans trop de dommages dans les prochains mois. Mais si les marchés boursiers ont présumé qu’il y aura un accord, les effets négatifs pourraient faire mal.

  38. Guy Gibo dit :

    Allez mon Gros… Pourquoi ne pas envahir le Canada finalement. Ça réglerait ton problème pour les élections de novembre prochain…

    Obama l’a bien dit hier dans son discours… Quelque chose comme « Face à du bullying on n’a pas d’autre choix que celui de s’opposer et de lutter… »

    Que l’Alena disparaisse s’il le faut… Pas un problème même si les inconvénients seront nombreux. Il n’y a qu’à négocier des ententes bilatérales avec les États américains intéressés et ils sont nombreux le long de la frontière.

    1. A.Talon dit :

      «Il n’y a qu’à négocier des ententes bilatérales avec les États américains intéressés et ils sont nombreux le long de la frontière.»

      Idée séduisante a priori mais il y a un gros problème: la frontière. Au États-Unis comme ici, c’est le gouvernement FÉDÉRAL qui contrôle les frontières internationales, qui décide ce qui entre et ce qui sort au pays, qui impose des frais douaniers et des taxes.

  39. Lecteur-curieux dit :

    Trump ne fait que peu de la négociation avec le Canada… Sur Twitter ou avec les journalistes,c’est de la PROMO. Trump est un promoteur et non un négociateur.

    The Art of the Deal, la meilleure adaptation du titre c’est Le plaisir des affaires. Trump a beau faire semblant d’être le CEO, le dirigeant du pays, il est plutôt en campagne électorale permanente pour garder ou augmenter ses votes sur le marché politique.

    C’est presque tout ce qu’il fait. Un vrai POTUS ne viendrait qu’une fois ou deux par semaine, le compte serait géré par une équipe le reste du temps.

    Les autres l’envoient probablement skier. « Va t’amuser sur Twitter! Va parler aux journalistes, tu aimes cela les caméras. » Ceux qui ont le vrai pouvoir préfèrent l’ombre à la lumière et bien tirer les ficelles.

  40. Apocalypse dit :

    @Danielle Vallée – 11h29

    Intéressant post!

    La Chine est un problème pour presque tous les pays, si Donald Trump était minimalement intelligent, il travaillerait avec les autres pays pour contrôler ce pays qui est en train de tout acheter en raison de son IMMENSE avantage dans ses échanges avec ces pays. Plutôt que cela, Donald Trump fait le jeu la Chine.

    Donald Trump ne comprend rien de rien au monde dans lequel il vit.

    On entend encore certains vanter ses talents d’homme d’affaires … celle-là, on la rit encore!

  41. eau-vive dit :

    Je trouve que les commentaires sont particulièrement étoffés et intéressants aujourd’hui.
    Je ne vois pas ce que je pourrais ajouter de plus sinon que j’appuie ceux et celles qui préconisent la fermeté dans les négociations.
    On n’est pas pressés de signer. Gagner du temps me semble la meilleure stratégie, il peut couler beaucoup d’eau sous les ponts d’ici l’élection de novembre.
    Quand Trump aura ruiné notre pays, que va-t’il faire après ? Nous racheter à rabais ? Délire d’un esprit malade !

  42. titejasette dit :

    La technique de négociation de l’Andouille est utilisée depuis des siècles et elle fonctionne bien à certaines conditions. La première : bien connaitre les points forts/faibles de l’adversaire afin que les menaces fassent réellement peur et par conséquent l’obliger à céder devant la pression exercée. La deuxième : être crédible (pour rendre la pression plus forte).

    Le POTUS est un président IGNARE dont la réputation de menteur est trop bien connue => il y a depuis plus d’un an qu’on le connait et il y a un GROS problème de crédibilité avec le Liard-en-Chef. IGNARE : Donald, le lait n’est pas tiré des tétons de Méliana (ou de Stormy) mais des vaches, non ce n’est pas les mêmes, celles dont les races sont pures, les Horlsteins ! C’est quoi cette histoire de sous-contrats de pièces automobiles entre les USA/le Canada ? L’industrie automobile des deux pays est inter-reliée. Personne n’en a informé le Crétin ? Tire-toi un coup dans le pieds, Connard !

    L’Andouille utilise la même technique de négociation avec la Chine. Trump menace de porter les tarifs à 506 billions. Je m’y connais peu dans le commerce international, encore moins celui des USA/Chine. Je partage donc mes lectures avec vous :

    « L’ancien gouverneur de la Banque populaire de Chine a déclaré à CNBC que les tarifs commerciaux de Trump ne nuiraient pas à la croissance de l’économie chinoise. Nous avons utilisé un modèle mathématique pour calculer l’impact négatif de la guerre commerciale. Ce n’est pas très grand, ce n’est pas significatif. C’est moins d’un demi pour cent sur l’économie chinoise. Zhou a indiqué que la réponse de la Chine serait de réacheminer rapidement les marchandises vers d’autres pays et c’est ce que la PBOC a également conseillé au président Xi Jinping. Le scénario le plus défavorable est que la Chine n’exportera plus 500 milliards de dollars de marchandises sur le marché américain et dépendra de la rapidité avec laquelle vous pourrez diversifier ces exportations vers les autres pays. En fait, je pense que la Chine pourrait agir rapidement… »

    https://www.cnbc.com/2018/09/07/trade-war-impact-on-china-insignificant-zhou-xiaochuan–says.html

  43. Lecteur-curieux dit :

    Cela a toujours parler de même bien que tous chez les entrepreneurs populistes.

    Tous des requins. C’est une métaphore. Omar Aktouf dénonçait cela mais cela existe toujours.

    http://collections.banq.qc.ca/retrieve/6796898#page=11

    «
    Il nous est arrivé souvent d’entendre des
    hommes supérieurs nous dire: “Nous, les
    prétendus intellectuels, nous ne savons
    rien faire. C’est pourquoi nous sommes si
    nombreux à mourir le derrière sur la
    paille.” »

  44. petardalafarine dit :

    Notre problème, c’est aussi le « timing ». C’est déjà compliqué de négocier avec les Américains (parlez-en à M. Mulroney, qui avait pourtant affaire à un président qui voulait l’ALENA). Mais présentement on a affaire à un lion blessé et enragé, particulièrement durant la dernière semaine. Ça ne va pas trop bien avec Kim qui fait à sa tête en lançant des compliments, avec Poutine qui fait des manoeuvres militaires pour narguer l’Otan, avec la Syrie, etc. Or le lion rugissant a absolument besoin d’une victoire, et c’est la peau du castor voisin qu’il veut avant les mid-terms. Il ne veut pas seulement la peau mais il veut l’humiliation du castor avant de le tuer. C’est comme ça. Même si l’entente finale est convenable pour le Canada, il devra se vanter d’avoir eu notre peau pour la population locale et sa réélection.

    1. A.Talon dit :

      Vous faites trop d’honneur à l’Andouille en le surnommant le lion, même enragé. Un rat d’égout, une limace ou une sangsue seraient davantage appropriés.

  45. chrstianb dit :

    Pour ceux et celles que ça intéresse, voici une analyse récente de l’industrie laitière canadienne face aux États-Unis :

    https://www.exportactionglobal.com/wp-content/uploads/2018/04/Les-syst%C3%A8mes-laitiers-dans-le-monde_Export-Action-Global_April-2018.pdf

    En gros, le lait canadien est un peu plus cher que le lait avec somatropine (STbr) des États-Unis. Par contre comparativement avec le lait sans STbr américain, le lait canadien est moins cher. Le lait canadien est SANS STbr. Pour TOUS les autres produits laitiers, les prix canadiens sont moins élevés. Enfin, concernant le revenu, celui des fermes canadiennes est beaucoup plus stable.

  46. Apocalypse dit :

    HS – Un expert en linguistique parle de Donald Trump et de son utilisation du langage, plusieurs risquent d’être d’accord avec l’analyse:

    https://www.youtube.com/watch?v=Qwnpa3KhT4Y

    Linguist Expert: President Donald Trump Sounds Like Your Beer-Swilling Uncle | The 11th Hour | MSNBC

    1. pas facile d’avoir du vocabulaire quand il n’y a pas d’organisation de la pensée…

  47. Lecteur-curieux dit :

    Le Jeu du Monopoly : http://collections.banq.qc.ca/retrieve/7034373#page=54 C’est une partie de la vie de Trump et son père. Nous, on jouait de manière simplifiée et c’est plus un jeu de hasard et plaisir qu’éducatif.

    Le but est de ruiner ses adversaires, on jouait sans se préoccuper tant du gagnant c’est juste plus le fun de s’enrichir mais quand on arrête ce n’était qu’un jeu.

  48. Superlulu dit :

    Et allez voir son tweet d’hier.
    Il veut ruiner Apple s’ils ne produisent pas à 100% aux É.U.

    1. A.Talon dit :

      Je suis d’avis que le Hater-in-Chief prend plaisir à s’attaquer à Apple pour au moins deux raisons:

      1) Tim Cook, l’actuel CEO d’Apple, est ouvertement homosexuel et opposé à tout ce que représente l’idéologie trumpiste.

      2) Contrairement à la Drumpf Organization, cette compagnie est une réussite exemplaire. Première entreprise américaine à avoir historiquement dépassé le cap de 1000 milliards USD de capitalisation boursière. Créée par de véritables entrepreneurs (d’origines immigrantes, par ailleurs), gérée de manière non conventionnelle, valorisant l’intelligence et la créativité, ouverte à la diversité culturelle. C’est un «success story» typiquement américain qui suscite sûrement la jalousie du Roi-des-Faillites.

      «Apple hangs onto its historic $1 trillion market cap»
      https://www.cnbc.com/2018/08/02/apple-hits-1-trillion-in-market-value.html

    2. gigido66 dit :

      Le démolisseur en chef fait dans la ruine maintenant. Il se diversifie!

  49. Covo dit :

    Bon, même si on paye notre lait plus chère ici au Canada, je vais aller me faire un bon chocolat chaud, y fait un peu froid aujourd’hui. Ah oui, je vais me couper un petit morceau de fromage à 18$ du gramme, ça va être bon aussi.

    1. 18$ le gramme, ça fait 8100$ la livre. À ce prix là, je vous conseille plus de l’accompagner d’un porto

      1. jeani dit :

        @marie4poches

        Facile de faire le constat que l’ami de tout le monde, Covo, est aussi fort en calcul que Trump…

    2. chrstianb dit :

      Le fromage canadien est moins cher que le fromage américain.

    3. jaypee dit :

      T’es clairement en plein melt-down, mon simon. Tu multiplies les messages sous tes différents identités, tu te réponds à toi-même et le contenu de tes messages est encore plus con que d’habitude, bien que cela semble impossible à réaliser.

      Il est clair que tu sens que la fin approche et que tu paniques. Je te comprends…

      En passant, si une personne te traite d’idiot, on peut débattre de ta crétinerie. Si deux personnes te traitent d’imbécile, on peut encore débattre bien qu’il y ait matière à réflexion. Quand autant de personnes te traitent de con fini, tu ne crois pas qu’il est temps de se livrer à un petit examen de conscience?

      Je ne peux pas croire que tu sois aussi idiot que tu prétends l’être. Mais même s’il s’agit d’un jeu -je dirais même SURTOUT s’il s’agit d’un jeu-, cela ne suffit pas pour te racheter.
      Tu es un imbécole, picotte, un traître, un hypocrite et un lâche. Tu réveilles ce qu’il y a de plus vil en nous -comme ton héros, tiens- et tu dois bougrement être malheureux dans la vie pour te complaire à ce jeu pathétique depuis autant d’années… Tu es donc si désespéré que cela? Tu n’as donc pas de fierté?

    4. papitibi dit :

      Si tu veux économiser sur le fromage, Simon, je te propose deux fleurons de la gastronomie amaricaine: le délicieux cheese-whiz (si t’es amateur de fromage mou) et le sublime fromage en tranches, si tu préfères la catégorie MOINS-MOU.

      Remerciements non requis.

      1. Lecteur-curieux dit :

        Le Cheez Whiz, c’est extrêmement cher et encore plus acheté au dépanneur. Cher pour ce que cela vaut. Acheté au dépanneur ? Pareil pour le Nutella. Ce n’est pas le produit régulier. Ce n’est pas le produit gourmet fin. Non c’est quand l’épicerie est manquante. C’est comme les chips et boissons gazeuses mais plus dispendieux. Des produits courants, gourmands vendus chers.

    5. Navy dit :

      @Covo. Avant d’écrire n’importe quoi pour étaler ta méconnaisse du dossier, prend tout le temps qu’il te faut pour lire ce rapport. Va à la page 30 pour voir les prix du lait dans le monde. IMPORTANT, le prix que tu dois prendre en compte est le lait sans hormone, sans STbr ou Somatotrophine bovine recombinante. Raison, au Canada c’est interdit et les producteurs laitiers ont toujours refusé d’en faire usage. Lis ça en buvant ton petit chocolat chaud. Ah oui, à la page 31, tu as les comparaisons de prix pour le fromage. Bonne lecture ! Et si tu as besoin d’autres études comparatives, je peux t’en trouver d’autres, faciles à comprendre.

      https://www.exportactionglobal.com/wp-content/uploads/2018/04/Les-syst%C3%A8mes-laitiers-dans-le-monde_Export-Action-Global_April-2018.pdf

      P.S. : à 18$ le gramme de fromage… pour moi tu t’es fait avoir pour ton fromage. Tu devrais te trouver un autre épicier.

  50. Angelica dit :

    Question bête, mais les américains nous céderont quoi de plus que nous n’avions pas déjà dans l’ALENA actuel? Oui, bien sûr il y des réformes comme internet qui est incontournable de nos jours, mais au delà de ça? J’ai l’impression qu’il y a que les Canadiens qui essaient de sauver des meubles.

    1. Pile-Poil dit :

      Angelica 13:13

      C’est normal, que vous pensiez ainsi, parce que vous avez la vision de l’intérieur.

    2. papitibi dit :

      Les z’Amariquins nous cèdent le droit de revendiquer l’immense privilège d’adhérer à un accord commercial dont le Grand Donald J. Trump est le papa-éprouvette.

      Un privilège comme celui-là, ça n’a pas de prix. Alors de quoi aurions-nous à nous plaindre, nous les Nains du Nord?

  51. Daniel Legault dit :

    Il est probable que la concession de 2 ou 3 % du marché du lait et ses dérivés est déjà faite. Mais pour Trump et son show de boucane, ce n’est pas suffisant, ce qu’il veut c’est d’être capable de dire qu’avec sa toute puissance: Il a demandé et obtenu la destruction du système de l’offre au Canada.

    Beaucoup de gens comme Bernier qui sont contre le système de contrôle de l’offre (qui est toujours perfectible) ignore qu’une agriculture en santé permet d’occuper le territoire. C’est ce qui fait que des villages sont toujours viable, que des écoles restent ouvertes, que l’on entretien les routes en région, etc. En Europe, on donne des subventions d’occupation du territoire aux cultivateurs.

    L’agriculture au Canada est sujette à beaucoup plus de réglementation environnementale qu’au États-Unis. Par exemple, l’utilisation d’hormone qui augmente la production de lait à peu de frais est interdite au Canada et permise au États-Unis. La gestion adéquate des fumiers limite la taille des fermes. Les énormes fermes industrielles des États-Unis ont des impacts très grands sur leur environnement. Personne ne voudrait vivre près de ces énormes fermes.

    Notre climat implique que nous avons des coûts de production un peu plus élevés, il serait INNOCENT de laisser mourir notre agriculture pour quelques % d’économie. Il faut toujours maintenir une production de nourriture minimale dans notre pays, ça c’est vraiment une question de sécurité nationale.

    Ce que Trump oublie c’est que le Canada exporte des autos aux États-Unis mais il en importe beaucoup. Si le Canada met des tarifs sur les autos produites aux États-Unis incluant celles provenant des usines de Toyota, d’Honda, etc situées dans ce pays. Ces autos proviendront des usines de Toyota, d’Honda, etc. Les quarts de travail de nuit de ces usines seront éliminés et beaucoup de travailleurs américains resteront à la maison.

    En plus, les petits agriculteurs américains qui rencontrent les petits agriculteurs canadiens via leurs associations envient le système de gestion de l’offre du Canada qui évite la surproduction financée par le plus meilleur système de subvention des États-Unis.

    1. Daniel Legault dit :

      usines à l’extérieur des États-Unis

    2. onbo dit :

      excellent commentaire. merci

      J’ai bien aimé aussi l’histoire rapportée par mabuse plus haut à propos de la pensée amérindienne. !

  52. Pile-Poil dit :

    Comme j’ai déjà dit ; pauvre vocabulaire, pauvre pensée.

    Tout ça est bien L-A-I-D !

    De bons échanges comme toujours sur ce fil.

  53. Gilles Morissette dit :

    HS

    Monsieur Hétu a mis en lien sur son fil Twitter qui indique que les ventes de NIKE ont connu une hausse de 31% depuis que la compagnie a fait de Collin Kapernick son porte-parole.

    L’Orange Julep qui prédisait quasiment la faillite de l’entreprise vient de se le faire mettre « dans les dents ». Il est vrai qu’il a lui-même développé une très grande expertise en matière de faillite puisqu’il en fait pas moins de six et je ne compte pas les subterfuges qu’il a utilisé pour « crosser » ses partenaires d’affaires.

    Pendant ce temps, les tarés de sa « vase électorale » vont continuer à brûler leurs « pompes » et à boycotter NIKE. Qu’attendre d’autres d’un ramassis de minables sans envergure. Ils ne sont même pas assez brillants pour se rendre compte que leur geste puérile et insignifiant n’a aucun effet sur le chiffre d’affaires de l’entreprise.

    1. leonard1625 dit :

      @Gilles Morissette. SVP, pouvez-vous indiquer la source ou la recopier?

      31% est un chiffre énorme et fort probablement très temporaire. Donc une baisse des ventes va survenir sous peu. Il faut voir à long terme. Tout de même, il semble que Nike ait bien évalué son marché.

      1. Gilles Morissette dit :

        @leonard1625.

        Monsieur Hétu a mis le lien sur son Tweet d’hier. Il s’agit du site « Marketwatch ». J’aurais dû souligner que ce chiffre correspond aux ventes en ligne. Il est possible que cette hausse soit temporaire et qu’à plus long terme les ventes reviennent à la normal.

        Néanmoins, il faut constater que les consommateurs viennent de faire un beau « doigt d’honneur » à Potus 45 et à tous ceux qui ont eu la brillante idée de brûler leurs « pompes ».

  54. leonard1625 dit :

    Plusieurs l’ont noté, dont madmaf 09:36, Trump ne veut que pouvoir se vanter à l’aide de l’argument simpliste des exportations de lait. C’est clair depuis longtemps. Il y a aussi l’article 19, dont les médias parlent peu. J’avoue ne pas savoir jusqu’à quel point, il fait obstacle. Le Canada a raison de vouloir le maintenir, car on ne peut faire entièrement confiance aux tribunaux américains.

    Tant qu’à la gestion de l’offre, je ne suis pas de l’avis de plusieurs. Son abrogation totale est envisageable. Elle ferait certes mal aux producteurs, il faudra les compenser ou les subventionner comme les Américains. Le consommateur canadien en profiterait, par contre. Politiquement, c’est très délicat pour le gouvernement Trudeau. Le mieux serait de trouver une façon laisser un peu de lest qui permettrait à Trump de claironner victoire. J’avoue écrire cette dernière phrase avec beaucoup de réticences.

    Si l’accord n’est pas renouvelé, Trudeau sera blâmé par beaucoup. Il pourra toujours dire que Trump ne sera pas toujours président, mais sa cote baissera quand même.

    1. leonard1625 dit :

      Lait aux hormones. Les lois canadiennes et américaines sont différentes. Même en ouvrant le marché aux Américains, pourraient-ils vendre leur lait au Canada s’il n’est pas conforme à la loi canadienne? J’espère bien que non.

      1. Pile-Poil dit :

        Leonard1625

        J’espère que non également qu’ici, on ne l’achèterait pas parce que moins cher.

        Quand il est question d’argent, l’humain se dévoile sous un autre jour. Et pas toujours le meilleur.

        Il est une des premières sources de conflit entre les gens.

    2. chrstianb dit :

      Consultez le document suivant:
      https://www.exportactionglobal.com/wp-content/uploads/2018/04/Les-syst%C3%A8mes-laitiers-dans-le-monde_Export-Action-Global_April-2018.pdf

      Les canadiens paient un peu plus cher le lait comparativement au lait avec somatropine (STbr) des États-Unis, mais pour les autres produits laitiers c’est moins cher au Canada (lait sans STbr, fromage, yogourt, beurre). Les revenus des producteurs laitiers canadiens sont plus stables aussi. Les fermes américaines emploient énormément de main d’oeuvre immigrante:

      Selon un rapport de 2015 réalisé à la demande de la National Milk Producers Federation (NMPF), près de la moitié des travailleurs dans les fermes laitières des États-Unis sont des immigrants. Le rapport précise également que les fermes laitières des États-Unis dépendent tellement des travailleurs immigrants que la perte de cette ressource pourrait entraîner la fermeture d’une ferme laitière sur six et une baisse de la production économique des États-Unis de 39,86 milliards de dollars (32,1 milliards de dollars des États-Unis)

      Sans compter les milliards $ US en subvention. Les producteurs laitiers américains reçoivent jusqu’à 73% de leurs revenus en subventions!
      https://www.realagriculture.com/2018/02/u-s-dairy-subsidies-equal-73-percent-of-producer-returns-says-new-report/

      Selon un rapport publié jeudi par une firme canadienne d’experts-conseils en commerce international, le soutien, sous ses diverses formes, équivaut à 73 p. 100 des revenus du marché des producteurs laitiers américains en 2015.
      L’étude de 588 pages de Grey, Clark, Shih and Associates – commandée par les Producteurs laitiers du Canada (PLC) – indique que le gouvernement américain a versé environ 22,2 milliards $ en subventions directes et indirectes au secteur laitier en 2015.
      L’auteur principal, Peter Clark, a partagé les chiffres à la conférence annuelle sur les politiques des PLC à Ottawa cette semaine.
      « Le soutien est complètement ignoré », a-t-il dit. « Lorsqu’il s’agit de soutien à l’agriculture, les États-Unis ont les poches les plus profondes, plus profondes même que l’Union européenne. Notre étude fournit des détails à l’échelle nationale et à l’échelle des États sur les pertes subies par les producteurs laitiers américains. Les données de l’USDA révèlent que depuis plus d’une décennie, les prix à la production du lait aux États-Unis ne couvrent pas les coûts de production. »

      Donc, mettre fin à la gestion de l’offre, pour moi, c’est ni plus ni moins que la mort des fermes laitières au Canada et par conséquence un dépeuplement accéléré du territoire.

    3. A.Talon dit :

      @ leonard1625 13h49
      «Tant qu’à la gestion de l’offre, je ne suis pas de l’avis de plusieurs. Son abrogation totale est envisageable. Elle ferait certes mal aux producteurs, il faudra les compenser ou les subventionner comme les Américains.»

      Pas d’accord. La gestion de l’offre est justement une façon de tenir le gouvernement le plus éloigné possible des producteurs agricoles et d’éviter de ponctionner davantage les poches du contribuable.

      Les subventions devraient être réservées uniquement aux entreprises de haute technologie créant du contenu à haute valeur ajoutée et générant des emplois de haute qualité. Bref, c’est l’économie du savoir, l’économie de demain, qu’il faut subventionner pour assurer notre avenir à long terme. Possible cependant d’envisager que l’industrie laitière puisse en profiter (R&D) pour développer des produits et procédés de fabrication innovants et hautement profitables.

      1. Madalton dit :

        Ainsi, les consommateurs au lieu de subventionner indirectement les producteurs laitiers via la gestion de l’offre, ce sont via leurs impôts progressifs que les consommateurs subventionneraient les producteurs laitiers. Les plus riches se trouveraient à payer une plus grande part de la subvention. Ce qui ne serait pas une mauvaise chose. En passant, je paie mes impôts au taux le plus élevé. Je ne serais donc pas gagnant.

  55. Daniel Legault dit :

    Avec le lait avec hormones, on va avoir le même problème que pour les OGM. Il va y avoir des pressions pour que ce ne soit pas indiqué ou indiqué en très petit.

    Si vous avez du lait avec 2 prix différents et qu’on n’indique pas et qu’on informe pas que l’un est sans hormone et l’autre avec hormones et que c’est un perturbateur endocrinien, les gens vont acheter le moins cher.

    Un grand plaisir de négociation en perspective.

    1. xnicden dit :

      Il y a plus de chance que le lait aux hormones et les produits dérivés soient utilisés dans la préparation de certains fromages industriels et de produits transformés. Les entreprises feront pression pour avoir la possibilité d’en utiliser un pourcentage X sans mention du type de lait.

  56. Danielle Vallée dit :

    @leonard1625: .
    « Même en ouvrant le marché aux Américains, pourraient-ils vendre leur lait au Canada s’il n’est pas conforme à la loi canadienne? J’espère bien que non. »

    Daniel Legault vous donne une partie de la réponse.c’est l’étiquetage qui va compter.

    Aussi, il faut penser a la transformation. Il y a quelques mois il y a eu un rappel de petits fruits congelés. J’étais toute contente que ce ne soient pas des fruits que j’achète jusqu’à ce que j’entende quelqu’un dire que les compagnies qui font nos confitures, nos biscuits, nos céréales, nos yogourts, achètent des fruits congelés.

    Du lait il y en a dans le pain, les pâtisseries, les pâtes alimentaires, les sauces préparées.
    C’est de qu’on ne nous dira pas qui va faire la différence

    1. papitibi dit :

      Daniel Legault vous donne une partie de la réponse.c’est l’étiquetage qui va compter.

      Oui, mais il y a autre chose.

      Si le Canada devait imposer sur certains produits laitiers des interdits de vente au motif que le produit IMPORTED FROM AMERICA ne respecte pas les normes canadiennes en matière de santé ou de salubrité, il arrive quoi? N’oublions pas que Trump et son administration ne croient pas à la science et sont très permissifs à l’égard de certains additifs que le Canada et l »Europe ont pu bannir. Donc, à leurs yeux, ce sera une entrave au commerce et ils vont inventer des mesures de rétorsion.

      Cela dit, et étrangement, un big mac acheté à New-York contient moins de sei qu’un Big Mac canadien.

  57. jeanlouischarette dit :

    Ma suggestion:

    Le gouvernement Trudeau propose, en signe de bonne foi, aux éleveurs bovins américains, de défrayer le coût d’implantation d’un système de gestion de l’offre pour les produits laitiers aux États-Unis.

    Trump est content. Il peut claironner haut et fort que grâce à lui, le gouvernement américain va économiser des milliards en subventions aux producteurs laitiers…. et pourra dire que c’est le Canada qui paie pour abattre le mur (tarifaire).

    Les producteurs laitiers canadiens et américains sont contents. Ils peuvent tous vivre dignement de leur entreprise.

    Les consommateurs sont contents. Ils ont accès à un produit de meilleure qualité, partout en Amérique.

    Les peuples canadien et québécois sont contents. L’ALENA est préservé à coût presque nul.

    1. Lecteur-curieux dit :

      Pour le lait et les produits laitiers, on peut trouver cela un peu cher comme consommateur mais c’est un enjeu mineur dans notre vie de citoyen.

      Par contre le prix de l’internet et téléphone, les taxes scolaires et municipales, le prix de l’électricité là c’est important.

      C’est surtout les économistes avec leur calcul, on additionne la perte pour chacun. Ce n’est pas un gros pourcentage de votre budget. Si vous voyez votre montant sauvé en mangeant un bon fromage fin et une bière de micro-brasserie. Le bonheur est plus une question de choix de plaisir que d’argent. Mon 2L de lait serait 25 sous moins cher… 50 sous par semaine et je sauve 26$, c’est ce que je ferais avec le 26$ qui ferait une différence si je bois plus de Dr Pepper, d’Orange Crush et je mange plus de chips, mon bonheur annuel ne sera pas plus grand. Si je vais au cinéma et je vois un film d’exception. Hey là tu parles !

      Il s’agit de ne pas sentir se faire abuser. C’est l’internet qui coûte une fortune.

  58. Cubbies dit :

    Beaucoup d’information contenue dans les interventions de tout le monde. C’est très apprécié et ça ajoute à la réflexion.

    Sans être familier avec tous les enjeux reliés à la gestion de l’offre, un constat demeure: la taille du marché américain et sa capacité de production (ou sur-production diront certains) est un enjeu à considérer pour préserver la production agro-alimentaire du pays. La prudence est de mise dans cette négociation.

    Les menaces du Bully en rut n’ajoutent rien pour assainir le climat actuel de la négociation.

  59. onbo dit :

    @Jean-louis Charette

    Votre suggestion a le mérite de démontrer la bonne foi canadienne dans le dossier du lait.

    Je crois cependant que nous n’avons pas à prendre les devants, ce serait perçu comme une faiblesse de la part du Canada.

    Nous avons encore moins à défrayer le coût de quelque chose qui à sa face même ne fait pas consensus aux USA.

    Je me souviens d’un combat de haute lutte pour persuader gouvernements, élus, cultivateurs, citoyens et consommateurs canadiens que la paix laitière passait par deux choses: 1- la gestion de l’offre 2- l’élimination de l’hormone de croissance (somatotropine).

    Mais comme souvent la priorité dans l’ordre de l’intention devient seconde dans l’ordre de réalisation, l’élimination de la somatotropine a été vue comme la « première priorité », puisqu’elle satisfaisait à la préoccupation d’inocuité et de santé publique, un must en politique publique, et en plus elle permettait un différentiel de 30% de moins dans la production laitière.

    Puisque ce qui fondait l’argumentaire de la gestion de l’offre était justement les surplus récurrents de production laitière, au Canada de l’Est notamment, on a compris que la gestion de l’offre de lait sur les marchés se trouverait facilitée par l’élimination de la somatotropine au Canada.

    Si bien que la gestion de l’offre et l’exit somato, pour ainsi dire, ont sauvé l’industrie laitière au Canada.

    Si bien également, que nos voisins américains, en considérant le bien supérieur de la nation us, peuvent facilement convenir que la meilleure façon de conserver leurs fermes laitières, de se protéger contre de gros acquéreurs étrangers et de vivre dignement de leurs efforts sur leur territoire, passe, comme nous l’avons fait au Canada, par l’élimination de la somatotropine aux USA comme premier soulagement industriel et commercial de la questiondu lait.

    Sinon, s’ils décidaient d’y aller directement avec le contingentement de l’offre de lait, il me semble évident que les plus gros vont manger les petits avec un malin plaisir… et c’est ce qu’ils craignent avec raison. Notre combat et le leur sont le même combat de survie agricole.

    Avec présent à l’esprit que le Canada peut à tout moment, et c’est notre droit comme canadiens, exiger que soient étiquetés les produits laitiers purs de toute somatotropine d’origine animale. Il s’agit de réglementation proprement canadienne.

    1. Daniel Legault dit :

      Et certains vont évoquer des prétextes comme avec le bois d’oeuvre, Bombardier, l’aluminium, l’acier, etc pour dire qu’on fait un étiquetage injuste parce qu’il n’est pas comme aux États-Unis pour mettre des tarifs.

  60. Apocalypse dit :

    HS – On continue à descendre:

    http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201809/08/01-5195802-ladministration-trump-supprime-laide-a-des-hopitaux-palestiniens.php

    Il y a vraiment des moments où on aimerait lui mettre notre pied au c*l.

  61. darrylfzanuck dit :

    HORS SUJET Une autre-encore- saloperie de Trump dans la presse aujourdhui

    Le président américain Donald Trump a ordonné la suppression d’une aide de 25 millions de dollars aux hôpitaux palestiniens à Jérusalem-Est, une décision qualifiée de « chantage politique » par les Palestiniens.

    « Le président a ordonné un passage en revue de l’aide américaine à l’Autorité palestinienne et en Cisjordanie et à Gaza, pour s’assurer que ces fonds soient dépensés en accord avec les intérêts nationaux américains », a indiqué samedi à l’AFP un responsable du département d’État américain.

    « Conséquence de ce passage en revue, à la demande du président, nous allons rediriger près de 25 millions de dollars initialement prévus pour le réseau d’hôpitaux à Jérusalem-Est. Ces fonds iront à des projets prioritaires ailleurs », a-t-il ajouté.

    L’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a dénoncé un « chantage politique » allant contre « la décence humaine et la morale ».

  62. spritzer dit :

    Le traité de libre échange avec la Corée du Sud a donné un déficit de 23G en 2017 contre 17G avec le Canada, mais Trump ne poussera pas trop fort la Corée parce que la Chine peut facilement prendre le relai.

    Avec Israël, un déficit de 9G pour des échanges de 34G… Le pire accord de tous, mais celui qui risque le moins d’être remis en question.
    https://www.trade.gov/mas/ian/build/groups/public/@tg_ian/documents/webcontent/tg_ian_003368.pdf

  63. igreck dit :

    Espèce de gros abruti qui veut mener les affaires de son pays comme sa business alors qu’il a multiplié les faillites avec son génie de négociateur. Non mais quelle nullité ! Et en plus, il est entouré d’incompédants comme Wilbur Ross l’épave et Machin là ! Le Gros-Tas-Détats, est un pays ruiné, avec sa dette AS-TRO-NO-MI-QUE… agravée par le Bouffon-en-chef lui-même. Ils se doivent le c** aux Chinois et sont entubés par le Putin de Rustre. Et ça prétend menacer son meilleur partenaire commercial. Si les Amers-Ricains n’envoient pas ces minables aux chiottes en novembre 2018 et surtout en enfer en novembre 2019 la shit, oups, la chute sera brutale d’abord pour eux. Un pays en perdition morale, politique et économique ne peut aller nulle part ailleurs !!!

  64. noirod dit :

    Agence France-Presse
    LOS ANGELES
    L’ancien président américain Barack Obama a appelé samedi, en Californie, à la mobilisation pour faire basculer le Congrès, dénonçant la « politique de la peur » de Donald Trump qu’il n’a cependant pas nommé.

    Ca, on appelle ca de l’ action politique. PERSONNE et j’ écris bien PERSONNE n’ a eu ou n’ a les couilles pour se lever ainsi a Washington. J’ espère encore naïvement que quelqu’ un suivra le mouvement. Go Barack !

    Pendant ce temps le gros épais demande a Apple de venir produire aux U.S.A. plutôt qu’ en Chine. C’ est ben vrai ! Il n’ y a a peu près qu’ eux qui n’ ont pas étés menacés par le führer ! Quelles seront les mesures imposées a ce géant qui oserait ne pas se plier au dictat ?

    1. Isadulac dit :

      Bien oui, tiens, et quel Americain sera pret à payer son ordi Apple, son iPad, etc. 3 fois plus cher parce que produit par de la main-d’oeuvre americaine???? Basique, il me semble.

      1. Lecteur-curieux dit :

        Apple pour ses produits nouveaux est capable d’avoir un effet de snobisme.

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Veblen

        Une stratégie d’écrémage de marché serait toujours possible pour un certain pourcentage des ventes. Il faut que la compagnie en tire des avantages.

        Les politiciens peuvent toujours essayer de convaincre par la persuasion mais s’ils ont recours aux taxes, subventions ou tarifs douaniers, ils nuisent à l’économie de leurs pays sauf là où les marchés échouent et pour des économistes libéraux classiques, les échecs doivent être relativement rares.

      2. Daniel Legault dit :

        Apple va faire ce qui est bon pour Apple. Le marché de Apple est le Monde. Apple vend en Europe, en Asie, dans toute l’Amérique.

        Il y a 200 millions de gens à l’aise en Chine soit à peu près la population des États-Unis à laquelle il faut soustraire les pauvres qui sont en grand nombre.

        Apple ne perdra pas le marché chinois par peur des menaces américaines. Avec tous les problèmes d’immigration créés par Trump, il est possible que les centres de recherche américain d’Apple soient en partie relocalisé.

        Donc de nouveau Trump fait un show de boucane qui va rendre les États-Unis plus pauvre.

    2. noirod dit :

      J’ avais oublié de mentionner que le gros cave a aussi aujourd’hui retiré l’ aide financière américaine a des hôpitaux palestiniens. Quel grand homme ! Digne d’ un Nobel ! A genou devant l’ état voyou et économisons sur le dos des malades. Bra-vo l’gros !

      1. gigido66 dit :

        “Piétiner le plus vulnérable”, c’est une de ses devises, pour implanter sa loi!
        Bel exemple de L’hippopotame dans sa furie du rut qui laisse ses traces nauséabondes partout pour marquer son territoire!
        Un animal au temps du rut ne réfléchit pas, il se lance tête baissée pour combattre son rival. Cet état d’esprit, si l´on peut dire, l’entraîne souvent à sa perte devant le chasseur à l´affût.
        Soyons le chasseur à l’affût, tôt ou tard il fera un mauvais « moove », on espère plus tôt que tard, et il tombera!

  65. papitibi dit :

    Sauf erreur, le Partenariat Trans-Pacifique dont Trump s’est empressé de retirer les USA à son entrée en fonctions accorde aux partenaires de Canada 3,25% du marché canadien du lait. Or contrairement au fromage et à la crème glacée, le seul partner trans-pacifique qui pouvait exporter du lait (FRAIS !!!) au Canada, c’est les USA. Sûrement pas la Nouvelle-Zélande, le Vietnam ou un pays d’Amérique du Sud.

    Eille, les baveux from Canada, si vous avez consenti 3.25% aux zamis TransPacifico, alors donnez-nous un privilège équivalent, à nous qui sommes votre best friend ever

    Bin oui, Chose! Pis là tu vas réintégrer l’Accord Trans-Pacifique et avoir accès 6,5% de notre marché??? Canada outsmarted the US but Trump is smarter, selon ses prétentions.

    Donc… c’est peut-être cette épine là qui fait bobo dans le pied. Entéka, dans lesnégos, les USA ne DOIVENT PAS cumuler les bénéfices. Pis F*CK les vaches du Wisconsin et le taureau en rut de Mar a Lago.

    UGH!

    1. CBT dit :

      On devrait lui répondre que c’était à lui de ne pas quitter l’entente Trans-Pacific, too bad now !

      Il se pète les bretelles de rompre tous les accords mauvais pour son pays, mais il voudrait récupérer les avantages après les avoir jetés à la poubelle, il se prend vraiment pour le maître de l’univers !

      1. papitibi dit :

        On peut toujours le lui dire, mais si les USA souhaitaient réintégrer l’Accord Trans-Pacifique, vous allez devoir me convaincre qu’ils n’en ont pas le droit…

        Donc, s’ils en ont le droit, et si après y avoir bien pensé ils décident de revenir, il faut DÈS MAINTENANT s’assurer que le nouvel ALÉNA (peu importe son nom) comportera une clause garantissant que les USA ne PEUVENT PAS cumuler les avantages de l’ALÉNA et du trans-Pacific pour doubler leur pénétration du marché canadien.

        Les effets d’un contrat de mariage, ça se négocie AVANT le mariage. Parole de plaideur à la retraite…

      2. CBT dit :

        papitibi

        Je sais qu’ils peuvent réintégrer l’accord s’ils le désirent, alors ils profiteront automatiquement des avantages.

        Ce que j’ai voulu dire, c’est le fait que Trump réclame maintenant le 3.25% du marché canadien comme si il faisait encore partie de l’accord, sous prétexte que le Canada l’accorde aux partenaires de Trans-Pacifique.

  66. Danielle Vallée dit :

    Et maintenant aux nouvelles sa Trumpitude considère d’envahir le Venezuela. Et des « hauts placés » américains ont rencontré l’opposition du Venezuela plusieurs fois a Washington.
    Ils sont fous ces Gaulois….
    .

    1. papitibi dit :

      Yessss!
      Les Vénézuéliens pourront bientôt admirer les belles dorures d’une belle Trump Tower à Caracas. 😉
      Avec des beaux Marines pour empêcher les méchants de lancer des roches dessus.

      Vive la démocratie.
      Vive la Pax Americana.

  67. leonard1625 dit :

    @christian. A. Talon, Daniel Legault, xnicden et Danielle Vallée. Concernant le système canadien de la gestion de l’offre, je suis d’accord que le système canadien est de loin supérieur. Il reste que, strictement économiquement. c’est marginal dans l’économie canadienne. Même si actuellement, les échanges commerciaux entre le Canada et les États-unis s’équivalent presque, la fin du libre échange serait plus difficile à absorber pour le Canada, car il a un poids relatif beaucoup plus grand qu’au États-Unis.

    Peu importe la conclusion de ces négociations, les Canadiens devraient boycotter autant que possible tout ce qui est américain car ce chantage est abject et peu d’Américains s’y objectent.

    Pour ce qui est du lait aux hormones, vous avez probablement raison, il finira par aboutir dans notre marché malgré la loi actuelle. Ceci dit, existe-t-il des études comparatives sur la santé des Canadiens vs Américains en rapport avec la consommation de ce type de lait?

    1. A.Talon dit :

      @ leonard1625 18h04
      «Ceci dit, existe-t-il des études comparatives sur la santé des Canadiens vs Américains en rapport avec la consommation de ce type de lait?»

      Je ne crois pas. Une rapide recherche sur Google n’a rien donné.

      Ce ne sont pas les hormones dans le lait américain qu’il faut craindre parce qu’il n’y en a probablement pas plus que dans le lait canadien. Ce serait plutôt pour le bétail américain que ces hormones (somatotropine bovine recombinée) seraient potentiellement nocives pour la santé parce qu’elles dérèglent le fonctionnement normal de l’organisme. Le taux plus élevé de contaminants cellulaires (cellules somatiques et bactéries) dans le lait américain pose davantage problème, selon moi. Idéalement, le lait devrait être pur de tout contaminant et la filtration fine devrait être la norme.

      https://www.natrel.ca/fr/produits/laits-finement-filtres

  68. sorel49 dit :

    Nous discutons des négociations sur le lait, 
    les produits laitiers, les oeufs et la volaille. Je me joins à  tous ceux ici pour défendre notre secteur agricol. Sauf qu’il ne faut pas oublier les secteurs Québécois de l’acier et de l’aluminium mis à  mal par la tactique de négociation de l’Andouille.

    Venant du secteur industriel,  j’aimerai apporter quelques éléments  Les aciers de Sorel sont reconnus dans le monde pour leur qualité.  Nous avons pu vendre partout en Amérique, en Europe et en Asie.  La part vendue vers les USA est bien sûr majoritaire , bien que nous avons du mal  de les différencier des ventes domestiques à cause de la libre circulation des biens. Un exemple, un produit vendu à  Detroit, traverse la frontière pour être fabriqué à Windsor, Ont.,  retraverse de nouveau la frontière pour l’assemblage ,  pour être  finalement envoyé à  SteCatherine pour la production.

    Trump a imposé une taxe de 25% sur l’acier. Elle est effective depuis le 1er juillet  et les ventes vers les Etats-Unis ont baissé drastiquement.  Même avec les meilleurs eforts pour mitiger l’impact de la surtaxe,  les produits de Sorel sont devenus moins compétitifs. Les travailleurs risquent de perdre leur job si la situation perdure.

    J’avais participé aux efforts d’expansion des ventes vers l’Asie.  Ce ne fut pas toujours facile mais nous réussissons à  être présent en Chine, Taïwan, Corée  mais pas au Japon. Ce pays  protège très bien leurs produits domestiques.

  69. xnicden dit :

    @ leonard1625

    Il est difficile de se faire une tête…Les données ne sont pas suffisantes pour répondre à la question selon ce qu’on peut lire au http://www.cancer.org. Effets négatifs selon la recension de l’American Nutrition Association.

    En revanche, le rBGH augmente le taux de IGF-1 dans le lait, lequel s’il monte chez l’humain accroît significativement le taux de cancer colorectal notamment. Et ce ne sont pas des données récentes: https://news.harvard.edu/gazette/story/1999/04/growth-factor-raises-cancer-risk/

    L’éclairage des scientifique qui fréquentent ce blogue serait apprécié.

  70. Danielle Vallée dit :

    @sorel49: ne lâchez pas, tout ce bordel va finir bientôt
    .
    Si vous suivez les chiffres du déficit commercial américain, il ne fait qu’augmenter depuis des mois.
    Les Américains achètent plus de produits chinois, canadiens et européens que jamais.

    C’est différent dans l’industriel, les quantités et les coûts sont importants pour les corporations.
    Et leur domaine de la construction est en recul depuis plusieurs mois.
    Quelqu’un va se réveiller bientôt. Ou la période des ouragans va leur causer des pénuries qui vont vous aider.

  71. Mabuse dit :

    HS mais lecture nécessaire, une opinion éclairante d’Anne Applebaum du WAPO, sur la crise constitutionnelle américaine:

    « Washington feels like the capital of an occupied country »

    « Maybe we have also underestimated the degree to which our Constitution, designed in the 18th century, has proved insufficient to the demands of the 21st. In 2016, we learned why it matters that our electoral college — originally designed to put another layer of people between the popular vote and the presidency, or as Alexander Hamilton wrote, to ensure “that the office of President will never fall to the lot of any man who is not in an eminent degree endowed with the requisite qualifications” — has become a stale fiction. Now an important constitutional amendment seems, to the men and women who are empowered to use it, too controversial to actually use.

    The result: institutional and administrative chaos; our military chain of command is compromised; people around the elected president feel compelled to act above the law and remove papers from his desk. The mechanisms meant to protect the state from an incompetent or dictatorial president are not being used because people in power no longer believe in them, or are afraid to use them. Washington feels like the capital of a state where the legal order has collapsed because, in some ways, it is. »

    https://www.washingtonpost.com/opinions/global-opinions/washington-feels-like-the-capital-of-an-occupied-country/2018/09/07/d116d40c-b2b3-11e8-9a6a-565d92a3585d_story.html?utm_term=.fc181ad2f2d8

  72. Lecteur-curieux dit :

    Sur les faillites de Trump, l’article suivant est intéressant mais moins qu’une entrevue avec Jack O’Donnell ou le livre de ce dernier écrit en 1991 :

    https://www.lesoleil.com/chroniques/jean-simon-gagne/quand-trump-soffrait-le-taj-mahal-5d2ee4c222f857a0a49e690be664694f

    Atlantic City cela n’a jamais été une belle place et ce n’est pas là que tu vas attirer les très riches notamment parvenus sur une base régulière. Tu peux faire des événements comme des gros combats de boxe. Tu peux réussir à avoir Michael Jackson pour ton inauguration mais c’est pas Las Vegas pour avoir une Céline Dion en résidence. Ce n’est pas Manhattan avec la Trump Tower.

    La réussite du Trump Plaza passe plus sur des petits joueurs qui viennent s’amuser. Au Québec, on verrait une gang de vieux de l’âge d’or. Rien de hot là-dedans mais si tu réussis à les convaincre de venir et revenir c’est eux ton fond de commerce dans cette ville là et tu ajoutes des gros événements très payants. Tu fais alors de l’argent comme de l’eau avec CE casino.

    Le Taj Mahal était en construction avant que Trump l’acquiert, acquiert la société par une lutte financière était déjà un éléphant blanc et un gros éléphant blanc garanti. Trump l’a fait plus dispendieux, plus kitsh, plus parvenu, impossible à rentabiliser, la clientèle qui crache du gros cash ne viendra pas dans cette ville peu glamour sauf exception. Tu peux pas rentabiliser cela avec la petite vieille qui vient jouer 28$ dans les machines à sous et qui mange un bon club sandwich et qui prend un dessert. Une adaptation pour mieux comprendre mais O’Donnell à Trump Plaza la veut cette cliente là et est gentil avec elle. Tu multiplies les petits gains les petits clients. Tu aimes le monde c’est pas une place de gros riches.

    1. Lecteur-curieux dit :

      https://www.pbs.org/wgbh/frontline/article/the-frontline-interview-jack-odonnell/

      « That was part of Donald Trump at the time. He never really related to the business. The business is all about making people feel great. There is nothing tangible to gambling, and that’s what a lot of people don’t understand and so you have to fill that void. It’s not like [when] you go into Nordstrom’s and you buy this beautiful jacket and you go home and you put it on in the mirror and you look and you go, “God this is great. I love this jacket.” That’s not gambling. People come in and very often they leave with nothing, so you’ve got to bring some piece to it of satisfaction. And the only way you make people feel good is if you’re nice to them. And yes at the high end you’re giving them nice suites, and you’re giving them great restaurants and all that, but it’s all about that personal experience.

      The issues for Donald were that he had trouble doing that with the high end, so he certainly had trouble doing it with the lower end as well, and, quite frankly, that’s the key to success in Atlantic City. »

      « The way I read the balance sheets for ’85, ’86, ’87, it’s rocking and rolling in cash.

      … We were churning out some cash, 70 to 80 million dollars in cash a year, we were just spitting it out by the time I left. And unfortunately it wasn’t enough. It was enough for Trump Plaza, but it wasn’t enough to really service beyond [that], what he needed. Trump Plaza became, as they say, a cash cow. I mean it was a very good business for him and it became a big focus. And that’s why I talk about the last year that I was there as there were signs of his world beginning to unravel financially. There was tremendous pressure, weekly pressure to generate cash, what are we going to generate this month. »

    2. Lecteur-curieux dit :

      « He is also in this death struggle with Merv Griffin about the Taj, a lot of things are happening right there that are more or less in your field of vision. Walk me back through that, will you?

      … This Merv Griffin thing, all of a sudden here comes a very legitimate celebrity to town … as much if not more worldwide recognition, and Donald needed to beat him. His ego, he needed to beat Merv Griffin, and that’s why he made such a big deal about, as he put it, he wished he had a Merv Griffin every day to do a deal with.

      … there was a great setup from a business standpoint that was taking place that was very frustrating, and it was you couldn’t make sense of it, what was going on between the Castle and the Plaza, and then the impending Taj Mahal and how these three properties were going to survive together without a real strategy … It would have made it a heck of a lot easier if he had dumped one of the properties, sold one of them. Certainly wasn’t going to sell the Plaza. I mean that was his centerpiece. But it would have made a lot of sense to get rid of the Castle. I’m sure he could have used the cash. And it would have made it a lot easier for us strategically to then shift and say, “Okay, we’re going to let the Plaza really go after this segment of the market. We’re going to give up some of this high end business to the Taj Mahal …” But of course we never got there.

      This isn’t Vegas, the pool is the pool and it’s finite, so the fear of course is if you’ve got three businesses feeding off of this finite pool one of them is going to die or maybe all three of them are going to die.

      That was where Donald’s particular lack of understanding or wanting to understand, it went far beyond just these three properties, it really was the market itself. The market itself had limitations. On an annual basis it was only going to grow so much and you could only get new business from so many places. … In Atlantic City as properties opened the market grew, because there was more capacity for people to come in, but once it got to this amount it is sitting there, and so you’re not going to get huge, huge growth. And so the only way you can get that growth individually is to take it from somebody else. »

      1. Lecteur-curieux dit :

        O’Donnell ne semble pas comprendre qu’un patron comme Trump, tu dois le manipuler :

        « You know that there’s something [else] going on in the business. I had a feeling that if somebody says, whatever the numbers were, you know, we’re going to do $70 million in income next year, and somebody says, No, we need it to be 90. I can’t make rationale to make it 90. »

        Si ta prévision réaliste est de faire 70 millions de revenus, donne-lui le chiffre de 45 ou 50 millions, ta prévision la plus négative. Là il va te demander minimum 65 et si tu fais 70, il va être bien content. On va travailler très fort boss et on va essayer. Tu réussis à faire 74.

        Il va encore demander plus ? Il faut le manipuler à nouveau. Sinon il va vous demander l’impossible. Il n’a pas étudié les chiffres, il ne réfléchit pas, il demande juste plus et veut avoir raison. Si tu le manipules, tu peux réussir à ce que ses nouvelles exigences soient celles que tu avais en tête toi le gestionnaire qui s’explique à un boss mégalo et cupide.

        Avoir un patron qu’il faut manipuler en tout temps sinon il va rendre tous ses cadres supérieurs fous. Au final le Trump dans la quarantaine était à l’interne le même que le bonhomme fou à la MB. Par contre, à l’externe son personnage était associé à une mythologie du succès, du glamour, du luxe ostentatoire, du dépassement de soi, de la compétition.

  73. Pierre S. dit :

    —————-

    Trump est vraiment stupide.

    L’histoire du lait c est que l’industrie américaine est en surproduction
    parce que sur financé. Et Trumps veut dumper ses surplus au Canada sans
    égard à notre industrie kaitiere, c’est essentiellement ca le probleme.

    Et notre marché laitier est déja saturé mais équilibré par la gestion de l’offre.
    En plus le lait canadien est d’une qualité nettement supérieur .

    Mais Trump en fait ue histoire simplement parce qu’il est crétin et qu.il ne
    comprend absolument rien au commerce international et à la symbiose des
    diverses industries.

  74. Denis Belanger dit :

    J’ai une question simple, si j’étais en affaire, est-ce que j’essaierais de tuer mon meilleur client????, Je suis un peu ignorant et j’aimerais comprendre. J’essais de ne pas juger le dirigeant du pays voisin mais dieu que j’ai de la misère.

    1. Lecteur-curieux dit :

      Trump dans sa vision vous voit comme un adversaire, il est néo-mercantiliste donc un surplus c’est bien pour la balance commerciale, un déficit ce n’est pas bon. Il n’exploite pas une entreprise, il dirige un pays.

      Je ne suis pas néo-mercantiliste ni nationaliste économique, je suis quand même plus proche du producteur local.

      https://en.wikipedia.org/wiki/Neomercantilism?oldid=625426909

      «In modern terms, the intention was to achieve a « favourable » balance of trade.»

      Alors que c’est pas ce qui compte le plus.

      Trump en devenant politicien est sur le marché politique de l’achat des votes et non plus sur le marché économique. Bénéfices concentrés et coûts diffus sont des politiques pouvant permettre de gagner les élections au détriment du bien commun.

  75. igreck dit :

    Une fois c’t’un pas-fin qu’yavait t’une poule, pis s’te poule a pondait ti-pas des œufs… en or.
    Or, un beau matin, c’te pas-fin-fin, lui prend t’y pas une envie de poulet rôti…

  76. Jimmy Mathieu dit :

    L’affaiblissement de la gestion de l’offre est le cheval de Troie par lequel les américains veulent réduire à néant notre marché agricole et se l’approprier.
    Si Kudlow veut à se point du lait, qu’il aille traire les manboobs de son patron.
    https://giphy.com/gifs/family-guy-peter-griffin-G09hVyWDUXbzi

  77. Luc dit :

    Tout çà, c’est parce que milk est un mot assez facile pour la compréhension de la Trumpet Orange… malgré que son conseiller a quand même dû lui épeler… m-i-l-k…

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