Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

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«En 1787, l’année où la Constitution a été adoptée, Thomas Jefferson a fameusement écrit à un ami : Si l’on me donnait à choisir entre un gouvernement sans journaux ou des journaux sans gouvernement, je n’hésiterais pas un moment à choisir cette dernière formule.”» Le New York Times, fleuron de la presse écrite aux États-Unis, amorce ainsi un des éditoriaux publiés aujourd’hui dans plus de 350 quotidiens américains à l’initiative du Boston Globe pour dénoncer «la guerre sale contre la presse libre» menée par Donald Trump. 

Le Times a tôt fait de rappeler que Jefferson ne tenait plus le même discours 20 ans plus tard après été malmené par les journaux pendant deux mandats à la Maison-Blanche. «La vérité elle-même devient suspecte lorsqu’elle est mise dans ce véhicule pollué», écrivait-il alors. Tout en reconnaissant que le travail journalistique dans une société ouverte peut susciter des conflits et l’inconfort des dirigeants, le Times salue la sagesse des Pères fondateurs, dont Jefferson, qui ont garanti dans la Constitution la liberté de la presse, sachant de leur propre expérience qu’«un public bien informé est le mieux outillé pour éradiquer la corruption et, à long terme, promouvoir la liberté et la justice».

Le Times ne mentionne pas le nom de Donald Trump dans son éditorial. Mais il qualifie de «dangereuse» l’utilisation des expressions «fake news» pour dénoncer des informations qui ne plaisent pas et «ennemis du peuple» pour qualifier les journalistes. Il termine son éditorial en appelant les Américains à supporter leurs journaux locaux et reproduit sur sa page éditoriale des extraits d’éditoriaux publiés aujourd’hui dans des quotidiens américains (sur le site du Times, on peut les lire au complet en cliquant sur les liens appropriés) Voici quelques-uns de ces extraits :

The Boston Globe : «“Une presse libre est essentielle à la sécurité et à la liberté”, écrivait John Adams. Pendant plus de deux siècles, ce principe américain fondamental a protégé les journalistes ici et servi de modèle pour les nations libres à l’étranger. Aujourd’hui, il est sérieusement menacé. Et cela envoie un signal alarmant aux despotes d’Ankara à Moscou, de Pékin à Bagdad, indiquant que les journalistes peuvent être traités comme des ennemis intérieurs.»

The Chicago Sun-Times : «Chicago est une meilleure ville aujourd’hui (…) en raison de la concurrence constante entre ces deux groupes médiatiques de qualité qui, malgré toutes leurs différences, se soucient certainement du “peuple”.»

The Des Moines Register : «Les vrais ennemis du peuple – et de la démocratie – sont ceux qui tentent d’étouffer la vérité en dénigrant et en diabolisant le messager. La réponse ne peut être le silence.»

The Kansas City Star : «Les 44% de républicains qui ont indiqué récemment dans un sondage qu’ils voudraient que Trump ait le pouvoir autocratique de fermer des médias démontrent jusqu’à quel point ses efforts ont déjà porté fruits.»

The Philadelphia Enquirer : «En tant que berceau de notre démocratie, Philadelphie a aussi été l’un des berceaux de la presse libre, et l’Inquirer, né peu après la naissance du pays, perpétue fièrement cet héritage.»

The Grand Fork Herald (Dakota-du-Nord) : «Les journaux sont les premiers à admettre qu’ils ne sont pas parfaits, mais nous prenons au sérieux nos rôles fondamentaux : documenter l’histoire quotidienne et hebdomadaire de nos villes et servir de chiens de garde pour protéger l’intérêt du public.»

The Valencia County News-Bulletin (Nouveau-Mexique): «Nous ne sommes pas les ennemis du peuple; nous sommes le peuple.»

Le Wall Street Journal fait partie des quotidiens qui ont refusé de répondre à l’appel du Boston Globe, faisant valoir  que l’idée de publier «les mêmes critiques envers Trump au même moment n’est probablement pas le meilleur moyen d’élargir le lectorat au sein de la moitié droite de l’électorat». On certainement s’interroger sur l’influence des éditoriaux de journaux sur la population. En 2016, parmi les 100 journaux américains les plus lus, 57 ont appuyé Hillary Clinton contre seulement deux qui ont incité leurs lecteurs à voter pour Donald Trump.

Mais il s’en est passé des choses aux États-Unis depuis…

(Photo The Boston Globe)

66 réflexions sur “À la défense d’une presse libre

  1. eau-vive dit :

    Je me réjouis que plusieurs journaux aient décidé de s’unir pour riposter aux attaques répétées de Trump.
    Malheureusement le résultat risque d’être mitigé.J’ai bien peur que cela donne des munitions au roi et aux fous du roi qui vont dire encore une fois que les fake médias se sont ligués contre eux. .
    Néanmoins je crois que les journaux devaient le faire parce qu’ils ont la responsabilité de défendre la vérité et la liberté d’expression.
    Ils maintiennent la démocratie bien vivante même si c’est à bout de bras et avec certains risques.
    Les journalistes sont nos héros dans cette période si troublée.

    1. Benton Fraser dit :

      Peut-[etre un jour que certains vont comprendre que des gens et des modias ne se liguent pas personnelement contre Trump mais contre le mensonge.
      Et pour que les médias ne se lignuent plus contre Trump, il devra arrêter de mentir effrontément et ainsi se conduire en président et non plus en dictateur!
      Mais tant qu’une base ne l’écoute, ce ne sera pas possible. De plus, le GOP devra jouer son rôle au gouvernement pour préserver la démocratie
      que les pères fondateurs ont mis en place parce que même sans sa base, Trump restera Trump….

  2. fallaitquejteuldise dit :

    Ce ne sont pas les sources journalistiques qui s’offrent aux lecteurs qui font défauts: aujourd’hui tous et chacun avons le pouvoir de les valider, les comparer, et de corroborer leur dire. Le lecteur, via internet, a facilement le loisir de trouver l’argumentaire qui correspond à ses idéaux. Malheureusement, la vie nous amène souvent par manque de temps et d’intérêt, à se rabattre à des sources faciles comme Facebook ou Twitter, pour prendre le pouls de l’actualité. Il appartient à tous de s’informer avant d’être à notre tour un vecteur de Fake News…

    1. Henriette Latour dit :

      @ falaitquejleudise
      Je ne comprends pas que les gens qui, selon ce que vous dites, n’ont pas le temps de s’informer et qu’ils le font sur Facebook et Twitter. Ces médias ne sont pas de l’information mais l’equivalent dans la majorité des journaux à potins où on trouve le pire et très rarement le moins pire. J’ai passé 42 ans de ma vie à travailler, m’occuper de la maison, de mes enfants et de mon mari et, malgré tout, j’ai toujours eu le temps de m’informer de la santé démocratique du monde dans lequel on vit. Serait-on devenus paresseux au point où la démocratie nous importe peu?

      1. fallaitquejteuldise dit :

        Actif dans mon milieu de travail depuis plus de 30 ans, j’observe cette tendance générationelle de limiter ses communications et son lien avec l’actualité via les téléphones intelligents. La tendance est tellement lourde que la lecture d’un journal papier ou le visionnement d’un bulletin de nouvelles appartient déjà pour certains à une forme obsolète de communication. J’étais à superviser un étudiant récemment et à trois pieds de moi, il me communiquais ses états d’esprits via texto plutôt que de me communiquer verbalement ses propos… Une situation que j’ai ramené vers un côté plus humain de la communication et de la perception…

      2. gl000001 dit :

        La moitié des gens ont un QI en bas de 100. Pour beaucoup de ces gens, ce qui est écrit sur Facebook et dans le Washington Post, c’est la même chose.

      3. Benton Fraser dit :

        @gl000001

        Et il faut ajouter que sur la moitié supérieure, une partie abuse de la moitié inférieure!

      4. igreck dit :

        Paresse intellectuelle … la réponse est malheureusement oui ! Et la méfiance envers les élites (en principe plus instruites) qui ont trop longtemps méprisé les gens ordinaires.

    2. Benton Fraser dit :

      J’ai souvent remarqué que la base du problème est ce que j’appelle un coffre à outil peu garnit.

      À la base c’est un problème d’éducation et/ou un problème a gérer ses émotions. (À l’adolescence, l’un va souvent de paire avec l’autre!)
      Des cours de philo sur la réflexion et de l’éthique seraient en plus. Plusieurs ne l’ont pas suivi ou tout simplement pas pris au sérieux ou retenu peu de choses.
      Il y a toujours des livres comme « Petit cours d’autodéfense intellectuelle » de Normand Baillargeon mais cela demande un minimum d’effort et de temps.

      P.S.: Il y a aussi la cupidité donc la tromperie leur est profitable. Déjà, lorsqu’un politicien coupe ou veut restreindre l’acessibilité a l’éducation, cela devrait allumer des lumières chez les gens….

  3. La grande problématique avec la presse c’est qu’un segment c’est polarisée, à extrême-droite (juste à penser à Breibart, FoxNews, Rush Limbaugh, etc.,) et de plus un nouveau genre est apparu tel que InfoWar. Ce qui fait que les médias consciencieux et qui retransmette une information qu’ils tentent de diffuser objectivement deviennent du coup des médias de gauche ou d’extrême gauche et non plus neutre pour les adeptes de FoxNews et cie. Il devient ainsi facile pour Trump et les tenants d’une droite qui est contre toute information non propagandiste de traiter de fakenews et d’ennemis du Peuple la presse qui ose transmettre une information objective.

    1. fallaitquejteuldise dit :

      Ce n’est pas d’aujourd’hui que des gens sans scrupule abusent de la crédulité des gens. Le problème s’amplifie quand on s’attaque, via les médias, à des créneaux politiques extrêmes où niches une strate de la population peu instruite. Rappelez vous dans la bande dessinée Lucky Luke, L’Élixir du Docteur Doxey, ou si vous aimez mieux docteur guérit tout… il avait toujours un bonne clientèle…

    2. Henriette Latour dit :

      👏👏

      1. Henriette Latour dit :

        @Gilles Duquette
        Les applaudissements vous étaient destinés.

      2. @ Henriette latour

        🙇‍♂️ 🙇‍♂️ 🙇‍♂️

        P.S. (homme saluant)

  4. quinlope dit :

    Les journaux critiquent le 45e, mais leur tirage augmente, comme l’atteste celui du NYT.

    Il faut croire que les lecteurs sont avides de connaître la vérité.

    Je m’explique mal que Jeff Bezos et le Wapo ne soient pas de la partie.

    J’aime bien la réflexion du Kanzas City Star. Le danger est imminent. Les années 36-40 ne sont pas loin. . .

    Après les journaux, le Congrès aura-t-il le courage de s’élever à l’encontre des milliers de mensonges proférés par le locataire du 1600 Pensylvania Avenue?

    1. igreck dit :

      Il semble bien qu’il faudra attendre à la mi-novembre !!!

  5. eau-vive dit :

    J’ai relu dernièrement une citation écrite par Martin Niemöller un pasteur survivant des camps nazis et que vous pouvez lire sur Wikipédia.
    J’ai eu le goût de transposer cette citation pour illustrer la situation actuelle aux USA

    JE N’AI RIEN DIT

    Quand Trump a insulté les noirs, je n’ai rien dit je ne suis pas noir.
    Quand il a séparé les migrants de leurs enfants, je n’ai rien dit je ne suis pas migrant.
    Quand il a ridiculisé un handicapé, je n’ai rien dit je ne suis je ne suis pas handicapé.
    Quand il a banni les musulmans, je n’ai rien dit je ne suis pas musulman.
    Quand il a abandonné les Portoricains à leur sort, je n’ai rien dit je ne suis pas Portoricain.
    Quand il a traité les journalistes d’ennemis du peuple, je n’ai rien dit je ne suis pas journaliste.
    Quand je n’ai plus reconnu mon pays, il ne me restait plus rien à dire parce qu’il était trop tard.

    1. Michèle dit :

      Bien dit, eau-vive 👏👏

    2. spritzer dit :

      J’allais écrire que de ne rien dire lui aura permis de survivre au camp de concentration, mais c’est faux, il a pris position dans les années 30 contre le traitement fait aux Juifs.

    3. Guy LB dit :

      Bravo, @eau vive, pour ce superbe pastiche.

      “Quand j’ai voulu qu’on rende sa liberté à ma parole, il ne restait plus personne pour la défendre.”

      1. igreck dit :

        @eau-vive dit :
        16/08/2018 à 08:33
        Albert Einstein disait : « Si la terre est un endroit dangereux ce n’est pas à cause des hommes mauvais mais à cause des hommes bons qui ne font rien pour les empêcher d’agir. »

  6. Mistigrinet dit :

    M. RICHARD HÉTU, je tiens personnellement à vous remercier pour la QUALITÉ de votre LABEUR, votre PROFESSIONNALISME et votre CONSTANCE à ainsi nous fournir de l’information de PREMIÈRE MAIN quant à l’actualité américaine.

    Comme il me fait du bien de pouvoir conserver mes pieds – beaucoup grâce à vous – bien accrochés aux faits et au réel, à des témoignages sensés et objectifs, bien documentés, ainsi qu’à des analyses respectant d’abord et avant tout les faits, le réel, et la description de divers courants d’opinion.

    Car avec la logique particulière de Trump et de sa gang, on sombre rapidement :

    – dans des théories du complot,

    – des attaques quotidiennes et tout azimuth style journaux à sensation,

    – des batailles de cour d’école, avec coups bas et rarement des gestes d’honneur ou de respect

    – des falsifications de la réalité,

    – des attitudes de mépris ou d’arrogance

    – des doubles messages

    – ou des messages contradictoires

    de quoi revirer fou à la longue.

    Alors MERCI Monsieur Hétu d’être là à bien NOUS INFORMER, de façons simple et professionnelle ainsi qu’à nous aider à nous connecter au bon réel des faits et du vrai, du moins autant que faire se peut.

    Ce matin, je sais que le professionnalisme à un nom, le vôtre.

    1. Aurélienne Morin dit :

      Je vous seconde.

    2. Sueurs dit :

      Vous êtes notre parole pour rapporter les faits et de les faire connaître à tous, je suis heureuse que vous soyez là monsieur Hétu, que Dieu vous garde avec nous longtemps.
      Merci

    3. Guy le brasseur dit :

      J’approuve a 100%.

  7. Alexander dit :

    Avec les réseaux sociaux et l’internet, le monde des communications vit un bouleversement sans précédent. Tout est instantané, sans trop de filtres et accessible.

    Le principe des Fake news est bien réel et n’est pas la faute que des médias ou de Trump. Nous sommes manipulés à chaque seconde que nous naviguons sur le web. Les médias traditionnels se battent contre de l’information qui circule sur le web sans aucun filtre et sans aucune responsabilité légale.

    Pas normal que le Président puisse faire impunément de la diffamation quotidiennement et que les cours de justice le laissent faire.

    Nous sommes tous profilés par les Google, Facebook et autres moteurs de recherches et les fake news nous parviennent de façon à nous influencer.

    Ici même, ce blogue a ses tendances. C’est normal, nous sommes influencés par nos valeurs et nos schèmes de vie. Si Monsieur Hétu profilait ses lecteurs, on verrait probablement de grandes corrélations entre nous.

    Qui se ressemblent s’assemblent.

    Ceci étant dit, ça prend des médias libres et des règles légales et éthiques. La vérité, si elle existe, est la moyenne de tout ce qu’on peut lire et entendre. Faut des médias libres pour au moins se faire une idée de ce qui arrive.

    Mais tout n’est que perception.

    Et Jarrod et les russes l’ont tellement bien compris et appliqué. Leur message a passé et Trump a fini par passer.

    Les règles du jeu ont changé et il faut s’adapter.

    Mais imposer une plus grande éthique aux diffuseurs, ce serait un pas dans la bonne direction. Mais tant que les Facebook de ce monde joueront à l’autruche, rien n’y changera. Faut leur forcer la main.

    Mais comment? Telle est la grande question.

    1. kintouai dit :

      Est-il besoin de répéter ce que Umberto Eco disait des réseaux sociaux : « Les réseaux sociaux ont généré une invasion d’imbéciles qui donnent le droit de parler à des légions d’idiots qui auparavant ne parlaient qu’au bar après un verre de vin, sans nuire à la communauté et ont maintenant le même droit de parler qu’un Prix ​​Nobel: C’est l’invasion des imbéciles ».

      1. Lecteur-curieux dit :

        https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9sinformation La désinformation n’est pas d’hier.

    2. Lecteur-curieux dit :

      Ce que trompe nomme Fake News n’a rien à voir avec les Fausses Nouvelles… Et je trouve même pas que c’est depuis l’internet ou les médias sociaux.

      D’autres noms étaient utilisés.

      – INTOX

      Info ou Intox disaient les amies ou sites français.

      https://www.podcastscience.fm/category/quizz-info-ou-intox/ Cela s’applique à plusieurs sources, les intox ne sont pas toujours volontaires.

      -LÉGENDES URBAINES

      -CANULARS ET PARODIES

      -RUMEURS ET POTINS

      -JOURNAUX JAUNES

      -FAUSSES CROYANCES ET SECTES

      -ARNAQUES

      -PSEUDO-SCIENCE

      Le monde votait avec l’astrologie.

      Tout cela est relié alors que Trump leur reproche d’être biaisé CONTRE LUI. Tous ceux faisant de la politique ont crû cela.

      La Presse était fédéraliste, Pratte et Dubuc détestés. Avant cela ? Madame L. Gagnon était vue comme une péquiste par certains. Marcel Adam ? Vu comment.?

      Les éditorialistes principaux étaient vus comme archi-sérieux, limite austères,représentant le fédéralisme, le capitalisme et Paul Desmarais. Tu les lis en diagonale. Pour être de bons citoyens, il y avait Martha Gagnon. Les bons journalistes qui sont dynamiques et modernes sont plus nombreux dans les autres cahiers.

      Le Journal de Montréal ne se prenait pas au sérieux et on ne le lisait pas sauf parfois les sports.

      Jamais il n’aurait eu autant de chroniqueurs d’opinion qui parlent tous de politique !

      J’en imagine pratiquement aucun dans le genre aimé par Pierre Péladeau.

      Politique encore ?

      Que pensait Pierre Falardeau de La Presse et Radio-Canada… Falardeau n’est pas PM ni POTUS. Une entrevue de Falardeau est plus intéressante.

  8. Apocalypse dit :

    Les extraits sont tous très bons, mais c’est celui-ci qui m’a le plus frappé:

    ‘The Valencia County News-Bulletin (Nouveau-Mexique): «Nous ne sommes pas les ennemis du peuple; nous sommes le peuple.»’

    Bien parlé! Effectivement, nous sommes le peuple et on veut garder un oeil sur nos … DIRIGEANTS.

    D’autant plus vrai dans le contexte actuel.

  9. A.Talon dit :

    «la guerre sale contre la presse libre»

    N’est-ce pas l’ingrédient premier de tout despotisme?

    Une presse libre, c’est comme le fameux canari qu’on amenait autrefois dans les mines de charbon pour détecter les gaz toxiques. Tant que le canari était vivant, l’air était respirable. Tant que la presse est LIBRE, on est en démocratie. Autrement, on bascule dans l’absolutisme. Et c’en est alors fini de nos libertés individuelles et notre sécurité.

  10. Toile dit :

    Perfecto cette offensive concertée. Les républicains, via les chambres et congrès, seraient sages de les imiter, c’est le même leur devoir constitutionnel. Assez de dérives, de magouilles, de stupidité, de chaos .

  11. A.Talon dit :

    «des éditoriaux publiés aujourd’hui dans plus de 350 quotidiens américains à l’initiative du Boston Globe pour dénoncer «la guerre sale contre la presse libre» menée par Donald Trump.»

    Excellente initiative. Que dis-je, initiative ESSENTIELLE à la préservation de la démocratie. Vient un moment où on ne peut plus reculer devant les coups de butoir sans cesse répétés des sédicieux orangés contre les institutions démocratiques et l’état de droit. Si on ne réagit pas vigoureusement, ils finiront par gagner.

    Chez nos voisins du sud, on s’est longtemps caché derrière l’exceptionnalisme américain pour justifier l’inaction, prétextant qu’une dérive autoritaire comme celles qu’on a déjà connues dans l’Europe des années ’30 était impossible en Amérique. It’s Time to Wake Up. La contre-manifestation anti-fasciste massive de Washington ainsi que cette déclaration commune des grands médias semble démontrer que la prise de conscience est commencée.

  12. A.Talon dit :

    Cette citation vaut la peine d’être répétée:

    «Les vrais ennemis du peuple – et de la démocratie – sont ceux qui tentent d’étouffer la vérité en dénigrant et en diabolisant le messager. La réponse ne peut être le silence.» (The Des Moines Register )

    La chose est maintenant claire: le trumpisme est l’ennemi du peuple américain. Il n’y a pas plus anti-américain que cette idéologie faisandée. Le Drumpf est l’ennemi des États-Unis d’Amérique. Il faudra bien réagir en conséquence un moment donné.

    1. spritzer dit :

      Le peloton d’exécution? 😉

  13. jeanfrancoiscouture dit :

    L’ouvrage le plus récent et le mieux documenté, du moins à mon avis, c’est celui de Lewis Lapham intitulé: «LE TEMPS DES FOUS» sous-titré «Quand l’Amérique abandonne sa démocratie». Le Washington Post dit de lui:« Un des derniers penseurs libéraux, un homme à l’humour élégant.»

    En quatrième de couverture on peut lire le «hors-d’oeuvre» suivant: «La démocratie américaine traverse aujourd’hui la crise la plus grave de son histoire. (…) Le système américain, explique-t-il, est devenu une oligarchie ploutocratique vouée à la guerre, à l’arrogance des riches et à l’abêtissement des masses. Ce spectacle serait familier à Aristote, qui comparaît l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement à la montée en puissance d’un milliardaire fou, d’un individu assez obsédé par l’argent pour imaginer qu’il n’existe rien qu’il ne puisse acheter.»

    Et dire que cela a été écrit après à peine un an de «Trumpisme« à la Maison Blanche.
    ___________________________

    Version originale en anglais: Age of Folly: America Abandons Its Democracy. PenguinRandomHouse 2016
    Traduction française aux Editions Saint Simon, Paris 2017. 329pp.

    1. Henriette Latour dit :

      👏

    2. _______________
      @ jeanfrancoiscouture 16/08/2018 à 09:05

      Et voilà ! Merci pour ce partage. Malheureusement, les lecteurs de ce livre sont probablement déjà convaincus de son contenu. Ceux que cette lecture pourrait éclairer ne le liront pas. Quelle ironie. 🙁

  14. Aurélienne Morin dit :

    Dans un monde où la presse et les journalistes sont attaqués et bâillonnés par des dictateurs, il est bon que la presse des États- Unis rappelle au peuple,que si le pays existe en tant que nation libre,il le doit à cette presse et ses travailleurs.Mais ce qui est désolant c’est qu’ils vont prêcher à des convaincus, c’est ceux qui ne s’abreuvent qu’à la seule source qui leur mentent qu’il faut convaincre. Vont-ils en avoir le temps?

  15. Boileau dit :

    La majorité des gens optent pour la facilité.
    Avoir un vrai esprit critique, se remettre en question, essayer de voir avec les yeux de l’autre, tout çà demande un effort et du temps.
    La loi du moindre effort nous incite à prendre des raccourcis, à succomber au biais de confirmation et à se cantonner sur ses positions jusqu’au niveau d’une guerre de tranchées.
    Il devient difficile de se sortir la tête de cette tranchée losque la peur prend le dessus sur la raison.
    La majorité des républicains ont construit de magnifiques tranchées qui sont devenues des murs complètement opaques.
    La presse est là pour lancer des cables à ceux qui sont près à en sortir, mais Trump se promène avec sa torche et y met le feu 🔥 aussitôt.

  16. quinlope dit :

    @eauvive et @mistigtinet

    Bravos pour vos commentaires inspirants.

    1. onbo dit :

      je partage moi-aussi les commentaires de eau-vive et mistigrinet.

  17. Suttree dit :

    Une confiance aveugle en ceux qui nous informent ne garantit pas la sagesse. À chacun de nous de chercher la vérité et de se faire une opinion.
    Quelque soit le média, le journaliste, le politicien, il vaut mieux douter au départ.

  18. Guy LB dit :

    @R Hétu :
    Vous concluez en rappelant justement le cœur amer de la question : “En 2016, parmi les 100 journaux américains les plus lus, 57 ont appuyé Hillary Clinton contre seulement deux qui ont incité leurs lecteurs à voter pour Donald Trump.”
    Voilà qui amène à se poser de sérieuses questions.
    Comment le résultat que l’on déplore chaque jour encore plus a-t-il donc été possible ? En dépit de la noblesse et de la vérité des idées contenues dans les extraits cités, le débat s’est passé essentiellement au niveau des pâquerettes, et même en dessous. Ça ne sert à rien de se gargariser de belles idées si elles ne sont ni lues, ni comprises, encore moins partagées.
    Je crois qu’il y a un gros déficit d’éducation dans la société américaine d’aujourd’hui. Peut-être est-ce simplement que je comprends mal les choses. Il se pourrait que ne ce soit qu’un déficit d’attention… qui se corrigera tout seul en novembre prochain. J’aimerais y croire.

    1. Michèle dit :

      « Je crois qu’il y a un gros déficit d’éducation dans la société américaine d’aujourd’hui »

      Tout à fait d’accord avec vous. Et je rajouterais que ce n’est pas récent, ça fait longtemps que c’est comme ça. Les américains ont des œillères. Ils ne voient et entendent que ce qui fait leur affaire, ou encore ce dont ils ont la capacité de comprendre, pas plus.

      Et ce qui n’aide pas, comme dit @Boileau, c’est « que la majorité des gens optent pour la facilité », ce qui a donné les résultats qu’on connaît.

  19. Je voudrais porter à l’attention un extrait du Boston Globe :

    …Aujourd’hui, il est sérieusement menacé. Et cela envoie un signal alarmant aux despotes d’Ankara à Moscou, de Pékin à Bagdad, indiquant que les journalistes peuvent être traités comme des ennemis intérieurs.»…

    Pourtant le site freedom house accorde à l’Irak une note de 71/100. Ai-je manqué de quoi???

  20. Guy LB dit :

    Parlant de déficit d’éducation,
    Fox News en offre une triste illustration ce matin.
    Combien de gens vont se péter les bretelles du cerveau en entendant l’idiote de Fox & Friends se féliciter que le communisme japonais ait finalement été renversé par ‘le plusse beau grand pays’ 🇺🇸 ?
    Tout ça affirmé, bien entendu, avec l’assurance tranquille de celle qui sait, de celle qui va vous éduquer l’Américain moyen, pour le plus grand bénéfice de tous.
    Ça donne envie de pleurer. 😩

    En passant, oui, un grand merci, assorti d’un bravo bien senti, à RH qui débusque régulièrement des perles de ce genre, pour notre plus grand bonheur. Au moins, ici, on fait de la vraie éducation. Parfois même de la rééducation, comme dans mon cas 😀.

    1. Gilles Morissette dit :

      @ Guy LB.

      À qui pouvait-on s’attendre de ‘l’idiote de Fox & Friends? Qu’elle soit soudainement frappé par un éclair d’intelligence?

      « Le Japon communiste ». Je suis certain que les fefans lobotomisés de Potus 45 ne se sont même pas aperçus que « l’diote » venait de dire une autre connerie comme elle seule en a le secret. Bande de demeurés. Ils font honneur à leur réputation.

      « Le Japon communiste ». Vive l’ignorance !!

      1. jeanfrancoiscouture dit :

        Le japon «communiste»?? Celle-là ne pouvait venir que d’une source hautement intellectuelle et cultivée et fière de l’être comme Fox News.
        On a dû confondre «communisme» et «communautarisme». En effet, le Japon est probablement le pays développé le plus réticent face aux divers mouvements migratoires. https://www.francetvinfo.fr/monde/japon/japon-un-pays-sans-immigres_2688278.html

    2. dynopax dit :

      FoxNews ou l’apologie de la désinformation la plus crasse, animé par de parfaits imbéciles qui arrivent à se regarder dans le mirroir après avoir débité un flot d’ins »Hannity », voir même éructer des bêtises au mètre cube en direct, tout ça pour le bénéfice d’une frange de demeurés qui s’abreuvent aux tétines du populisme et de l’info-spectacle de caniveau

      J’ai ÉNORMÉMENT de difficulté à composer avec ce fait, de constater combien nombreux sont ceux qui sont incapables de faire la différence entre des sources fiables d’information et du contenu frelaté. Il y en a qui ont de sérieuses lacunes quand vient le temps de séparer le bon grain de l’ivraie!

      1. ______________

        Pourquoi ne pas nommer cette chaîne Fox Mews ???

  21. onbo dit :

    @guyLB

    « Au raz des paquerettes », vous avez trouvé le bon mot.

    Mon père était un conservateur au fédéral et union nationale au Québec. En début 1976, j’ai décidé de le confronter au sujet de la question de souveraineté-association, comme ça en s’amusant. J’ai écouté ses objections, retroussé un à un ses arguments, fait valoir les seules choses qui étaient importantes dans les deux aspects: souveraineté politique; et association sociale et économique, AVEC le Canada, ou DANS le Canada si les autres provinces le souhaitaient, parce que ça serait le fun qu’on décide avec des mots qui sont les nôtres ce qu’on souhaite de bon pour nous-autres comme pour les autres, que ces autres soient canadiens, français, américains ou norvégiens, etc.

    Il m’a dit à un moment donné: « Ça a un espèce de bon sens!:
    Arracher ça à mon père, c’était une victoire colossale pour moi. Puis on a laissé ça là.

    En novembre 1976, le PQ remportait plus de 100 comtés.

    Au lieu de piailler à quatre vents, j’ai osé parler avec papa. Je ne m’étais jamais même imaginé que mon père puisse avoir 100 fois plus d’influence dans son milieu. Il a peut-être simplement échappé prudemment: « Ça a une espèce de bon sens! »

    Une jeune femme américaine qui ose taquiner son beau-père, CEO d’entreprise, en lui présentant des arguments raisonnables et positifs, ça peut retourner 15,000 milles employés sur un dix cents, si le CEO laisse échapper un : « Ouais, ça a un espèce de bon sens!! »

    Les paquerettes, c’est là où on a les deux pieds, n’est-ce pas! merci à vous guyLB 😉

    1. kintouai dit :

      @ onbo Excellent texte. Petite correction : en 1976, le PQ a obtenu 71 sièges sur 110.

  22. Gilles Morissette dit :

    Belle initiative des médias américains. Ils nous rappellent qu’un presse libre et indépendante est la meilleure garantie contrer les abus commis par des politiciens manipulateurs et sans scrupules qui n’hésitent pas à mentir au peuple afin de protéger leur pouvoir.

    Les USA traversent présentement une grave crise de confiance envers leurs institutions. La démocratie telle qu’on la connaît, est mise en péril par un président démagogue qui fait la promotion de la haine et de l’intolérance et qui flatte les bas-instincts d’une population qui se fait manipuler sans s’en rendre compte.

    L’Histoire est rempli de ce genre de politiciens qui n’ont pas hésité, dans biens des cas, à prendre les grands moyens, parfois les moyens extrêmes, afin de se débarrasser d’adversaires trop encombrants qui menaçaient leur pouvoir. Lorsqu’on est rendu à considérer les journalistes comme « les ennemis du peuple », c’est qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Nous ne sommes plus très loin des régimes dictatoriaux que certains pays ont déjà connu ou connaissent encore.

    Le Gros Taré sème, jour après jour, les germes de la violence et de la haine parmi les éléments les plus extrémistes de la société et le jour n’est pas si loin où l’un de ces « patriotes », se sentira investi de la mission « divine » d’exterminer ces « ennemis du peuple ».

    Les médias nous rappellent que la démocratie n’est pas un acquis et qu’elle peut facilement basculer vers la dictature lorsqu’elle est entre les mains d’un individu sans éthique, sans honneur et sans intégrité comme le Salopard-En-Chef.

    1. Henriette Latour dit :

      👏👏

  23. Benton Fraser dit :

    Lors de la campagne électorale, Krugman reprochait la définition biaisée de la neutralite et impartiabilité journalistique. Pour beaucoup de média, cette impartibilité se résumait à: « Si l’on attaque Trump, l’on doit attaquer Clinton de façon équitable pour préserver cette neutralité! »

    C’est une mauvaise prémisse parce qu’en réalité les médias doivent prendre position et ces positions sont les faits et la vérité….

  24. el_kabong dit :

    Quand plus de 40% des partisans du clown orange pense qu’il devrait avoir le pouvoir de fermer les médias qui ne font pas son affaire, je ne pense pas que ce message porte beaucoup…
    C’est prêcher à des convertis…

  25. Syl20_65 dit :

     »Quand plus de 40% des partisans du clown orange pense qu’il devrait avoir le pouvoir de fermer les médias qui ne font pas son affaire, je ne pense pas que ce message porte beaucoup…
    C’est prêcher à des convertis… » El-kabong

    Ce sont les mêmes qui souhaiteraient une dictature à la poutine attendu qu’il pense qu’ils sont protégés par le privilège blanc chrétien. Beaucoup de juifs pensaient aussi que leur statue les protégeraient. On connait l’histoire.

  26. Syl20_65 dit :

    Hier je faisait mention des étapes pour installer une dictature. Au tableau de la racaille, il ne manquait que les assassinats politiques et les arrestations commandées de ses adversaire politiques. Et bien voilà, c’est fait. L’escroc a demandé que Session arrête Omarosa.

  27. Lecteur-curieux dit :

    C’était la réponse des médias.

    – Une de mes façons de voir les choses c’est que Donald Trump aimerait diriger les États-Unis comme si c’était une de ses entreprises où les décisions ultimes lui appartiennent à lui seul. Jamais un groupe d’entreprises commerciales, une société par actions,une PME, ne sera suivi à tous les jours par les médias comme un POTUS peut l’être. L’entrepreneur peut un style de gestion très autocratique aussi.

    -Trump aussi l’ex promoteur immobilier et dans les casinos aussi, ressemble plus à un entrepreneur non seulement de la vieille école mais appartenant plus à une autre époque en général et à son secteur en particulier. Donc aux années ’60, ’70 et ’80. Le Trump des années ’80 était plus moderne que le Trump politicien actuel qui pour ma vision québécoise plus qu’américaine me sembler surgir des années ’50, des années Duplessis ou même avant. En affaires, il est has been , en politique il très rétrograde.

    -Aucun de ces personnages du passé n’avaient de smartphone avec Twitter. Un patron appelait un journaliste pour l’engueuler ou même un politicien cela ne se traduisait pas en article forcément. Au surplus, un patron fougueux et impulsif faisait sa colère devant son équipe plutôt qu’en attaquant les médias que le dirigeant voyait liguer contre lui. Tout dépendamment de la grosseur de l’entreprise elle répondait par un communiqué de presse, par l’achat de publicité ou par un texte que le dirigeant pouvait parfois écrit lui-même aidé par sa secrétaire. Parfois une semaine, deux ou même trois plus tard. Le monde tourne moins vite et on prend alors le temps de réfléchir avant de publier un texte pour le grand public.

    L’entrepreneur ses joutes politiques se font plus à l’interne dans son entreprise ou à la Chambre de Commerce. Jamais il ne souhaiterait devenir politicien. Il peut être à la tête d’une Commission Scolaire par contre, président d’un Conseil d’administration, ou encore être parmi les hauts dirigeants et à la tête d’une association d’industriels. Quand tu n’es pas complètement fou tu reste dans ton champ de compétences, tu influences les hommes et femmes politiques mais jamais tu ne deviens toi-même politicien, tu y as tout à perdre, rien à gagner.

    -«FAKE NEWS» ou «ENNEMIS DU PEUPLE» jamais nos politiciens modernes n’employaient des expressions simplistes et englobantes comme cela mais pouvant aller EN PARTIE dans le même sens que Trump mais sans généraliser autant et à chaque fois et en essayant de GARDER LE RESPECT HUMAIN.

    Essayons de les paraphraser ou imaginer.

    1. Cher xxy j’ai trouvé le ton de votre éditorial très partisan.

    2. Ce texte est très dur et je trouve cette critique très injuste. Je vais y répondre plus tard en exerçant mon droit de réplique.

    3. Je ne crois pas que les médias québécois servent les intérêts de notre collectivité en agissant comme ils le font dans ce dossier.

    4. On le sait bien les membres de la presse québécoise sont majoritairement souverainistes.

    5. Non seulement, ils sont souverainistes (en majorité) mais ils penchent très fortement pour la gauche et accordent une attention disproportionnée aux groupes de pression et à plein de manifestations pas vraiment signifiantes.

    Nos politiciens d’hier mais dans le Québec moderne étaient des avocats, des économistes, des enseignants, des travailleurs sociaux, des anciens hauts fonctionnaires, d’autres professionnels dont des psychiatres.

    Tous des gens qui étaient prudents en général avant de s’exprimer publiquement hors de l’Assemblée Nationale.

    Lors de ma recherche l’autre jour dans les archives de l’Assemblée Nationale le politicien dans son discours rendait hommage aux médias et soulignait l’importance primordiale de la liberté de presse et aussi de celle d’association. PLQ et PQ étaient là parfaitement d’accord. Les 3 ou 4 je crois parlementaires renchérissaient tout en exprimant leur propre vision.

    Ce n’étaient pas des promoteurs immobiliers ni des animateurs de télé-réalité. On comprend que l’animateur André Arthur a réussi à faire de la politique mais comme DÉPUTÉ INDÉPENDANT.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Arthur#Opinions_politiques

    C’est à la radio qu’il a sévi.

    IMAGINEZ ANDRÉ ARTHUR PM DU CANADA

    ET LE DOC MAILLOUX PM DU QUÉBEC.

    La personnalité de Trump ressemble à cela, aucunement à nos hommes d’affaires actuels.

    Au passé?

    RAYMOND MALENFANT QUI DISONS SERAIT DEVENU PM DU QUÉBEC EN 1989.

    1. Pierre s. dit :

      ————————————-

      En toute amitié lecteur curieux, je te corrige ….

      Donald Trump aimerait diriger le pays comme une escorte.
      Sans respect, sans égards et sans jamais se justifier.
      Et surtout imposer le silence …..

      Si il dirigeait le pays comme une entreprise au moins il aurait un minimum
      de rigueur, de devoir de performer et d,approche client pour demeurer
      rentable. Et même ca il en est incapable …..

      On parle la d’un grossier personnage malhonnête, raciste, abuseur
      fraudeur et misogyne qui a passé sa vie à se cacher derriere des avocats
      et des comptable…. son accès à la présidence est une affreuse anomalie
      et un amalgame combiné de fraude électorale, de magouille russes pour
      plomber H Clinton et de promotion de la haine du racisme et du sexisme
      qui a trouvé échos chez 25 % des électeurs américains.

      1. Lecteur-curieux dit :

        «qui a passé sa vie à se cacher derriere des avocats
        et des comptable»

        Jamais on entendais parler d’eux de 1986 à 1989-1990 disons. Pour quelqu’un qui se cache, il faisait pas mal m’as-tu-vu!

        Ahh…. Cacher ses magouilles illégales ? Aux flics de les trouver. Les joueurs de football, les boxeurs, les golfeurs, les mannequins, les playmates font leurs affaires.

        Pour les avocats ou comptables , il y a pas de plaintes en déontologie possible?

        http://www.droit-inc.com/article22377-Un-avocat-radie-a-vie

  28. Pile-Poil dit :

    Un fil fort intéressant.

    DT a décidé de se substituer aux journalistes pour contrôler le message. Mais le message écrit par lui, en est un, encore plus biaisé que celui de la presse écrite, si c’est ce qu’il juge. Il n’a aucune valeur puisqu’un jour il véhicule une vérité et le lendemain son contraire.

    Encore ici, il fait de la projection quand il croit que les journalistes ont tout faux.
    Il peut bien ne croire en rien cet homme parce que lorsqu’il se regarde, il voit bien que l’homme peut manipuler à outrance tous ceux qu’ils jugent inintelligents. Et surtout cette capacité à mentir sans honte, lui permet de considérer tous les journalistes comme des menteurs.

    Voilà d’où vient sa hargne contre les journalistes. Il ne peut penser autrement que par le jugement de son propre comportement.

    Il s’identifie très souvent à l’autre. Alors comme c’est un voyou, un manipulateur, menteur….etc…. voilà d’où vient sa paranoïa.

    Bravo à la presse pour cette initiative.

  29. Layla dit :

    Sur le pésent billet”plus de 350 quotidiens américains à l’initiative du Boston Globe pour dénoncer «la guerre sale contre la presse libre» menée par Donald Trump.”

    C’est incroyable la semaine dernière on lisait que 100 quotidiens suivraient l’initiative de Boston Globe et il y en a 250 de plus après quelques jours.

    Je salue cette initiative, les journalistes auraient pu sortir dans la rue, je pense qu’ils ont fait un très bon choix.

  30. Lecteur-curieux dit :

    Excellent texte de 1987 sur la désinformation.

    http://collections.banq.qc.ca/retrieve/4812666#page=2

  31. Lecteur-curieux dit :

    Un livre de 2004 :

    http://www.toupie.org/Bibliographie/fiche.php?idbib=221

    Les médias sont critiqués depuis fort longtemps.

    Évidemment quand c’est le POTUS ce n’est pas la même chose. Quelqu’un qui veut garder sa liberté de parole et de pensée ne veut rien savoir normalement d’une job de politicien.

    Trump n’a pas compris : UN POLI TI-CHIEN dirait Sol? C’est ce qui est demandé malgré qu’un chat de ruelles est bien placé pour gagner ses élections.

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