147 milliards : montant en dollars américains correspondant au déficit budgétaire du gouvernement des États-Unis en mai, une hausse de 66% par rapport à mai 2017 qui reflète une diminution des recettes venant notamment des impôts sur les sociétés qui ont été réduits par l’administration Trump, selon les chiffres du Trésor américain publiés aujourd’hui.
Il s’agit du troisième plus important déficit pour un mois de mai depuis les années 1950. Après avoir décliné sous Barack Obama, les déficits budgétaires ont recommencé à croître sous son successeur. Ils devraient atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici deux ans.
(Photo AFP)
Le Donald de répondre Fake dollars
Fake, Fake, Fake, ça vient des Fakemedias. Pis c’est d’la faute à Obama pis la Clinton.
Oublions surtout pas Trudeau!
La Cigale et la Fourmi
par Jean de la Fontaine
La cigale ayant chanté
Tout l’été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue.
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu’à la saison nouvelle.
Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l’août, foi d’animal,
Intérêt et principal.
La Fourmi n’est pas prêteuse,
C’est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
Nuit et jour à tout venant,
Je chantais, ne vous déplaise.
Vous chantiez ? j’en suis fort aise,
Eh bien! dansez maintenant.
M’sieu Hétu, votre chiffre est vrai mais la formulation pourrait laisser entendre que ce déficit est le résutat cumulatif depuis le début de l’année financière. C’est plutôt pour le seul mois de mai.
L’année financière a commencé en octobre 2017 aux États-Unis. Depuis cette date, le déficit accumulé est de l’ordre de 587 milliards ( en dollar US évidemment , ajouter 28% pour connaître le montant en dollar canadien). Et la baisse d’impôts est en vigueur depuis janvier 2018 seulement.
Je pense qu’il est assez clair que je parle du déficit pour le mois de mai.
Ça peut pas être plus clair vous le dite deux fois dans le texte.
Oui.
Mea culpa, j’ai lu trop vite. Et j’ai réagi encore plus vite.
Pour compléter, le déficit canadien est de 0.8% du PIB, celui des États-Unis sous Trump est de 5% du PIB.
La dette publique canadienne ( fédérale et des 10 provinces combinées) est de 87% du PIB alors que celle des États-Unis se dirige allègrement vers les 108% du PIB en octobre 2018.
Ça ne sera pas beau tout à l’heure quand la communauté internationale va perdre confiance dans le billet vert et les obligations d’épargne américaines. Un château de carte qui s’effondre. Les sparages sans fin du Bouffon-en-Chef ne feront que renforcer les doutes des opérateurs financiers au cours des prochaines mois.
On se rapproche de la république de bananes à vitesse grand V.
D’ailleurs, comme le fait tout bon dictateur, Trump perçoit l’état comme une grosse tirelire dans laquellle lui, ses amis et les amis de ses amis peuvent se servir au besoin.
Qu’il aille au diable ! Il a une place réservée en enfer… à la droite (bien sûr) de Berzébut !
Guy LB
Pas d’une république de bananes, mais une dictature de trois Nations (USA, Chine, Russie) sur les autres et qui se partagent les Pays.
J’entend d’ici le frottage de mains du 1% ! Bravo champions ! Trompe a promis de protéger ses supporteurs édentés mais il graisse ceux ayant des dentiers en or massif !
Vous avez tout à fait raison monsieur
Paul Ryan et le GOP ont toujours eu un plan pour payer les baisses de taxes aux riches et aux entreprises: couper dans les dépenses de Medicare et Medicaid notamment. Si le déficit empire, raison de plus pour agir.
https://thinkprogress.org/paul-ryan-tax-cuts-medicare-medicaid-f87d810ad5b9/
« couper dans les dépenses de Medicare et Medicaid notamment. »
Ça se nomme VAMPIRISME !
Ou trumpirisme…
Mais on va mettre 700 milliards pour moderniser l’arsenal nucléaire qui en principe, ne devrait jamais servir. Ils les ont les priorités!
Et Trump qui surf sur la vague économique d’Obama pour répondre à De Niro!!!
Un fiasco monumental! Totalement inacceptable. Une honte d’autant plus lourde qu’elle survient en période de croissance! Il faut se pincer! À monsieur banqueroute s’ajoute monsieur déficit. C’est à hurler!
Pire! Il y a eu de cruelles compressions (7 milliards et plus) du côté de soins de santé qui étaient offerts aux jeunes enfants défavorisés: révoltant!
« Trump spending cuts allowed to target kids’ health insurance »
https://www.politico.com/story/2018/05/22/trump-spending-cuts-kids-health-insurance-559137
n a t il pas dit qu il aimait bien s`endetter? ou le roi de la dépense ou peu importe… mais il est vraiment le roi dans tout ce qui est négatif
Ceci expliquant cela, voilà sans doute une des raisons de la «fixation» que fait M. Trump sur les déficits commerciaux. On cherche à externaliser les coûts des coupures de taxes et à les faire assumer par les pays « amis »
@NStrider Si je vous comprends bien, vous dites que l’imposition de nouveaux tarifs a pour but premier de réduire le déficit. C’est aussi mon impression.
Je ne crois pas que cela soit l’unique raison car comme plusieurs analystes l’on mentionné, sa position de « tough guy » lui sert aussi à satisfaire sa base électorale et à préparer les élections de mi-mandat
Ce pays est-il techniquement en faillite? Mais, pas d’inquiétude, car les Américains ont confié leur pays à un spécialiste en la matière. Qui va finir par tirer la » plug »?
En effet, Trump a tellement connu de succès dans ses casinos (Trump Plaza, Trump Taj Mahal ) qu’Atlantic City est en décrépitude et en faillite ! Le prochain président aura fort à faire pour réparer tout les pots cassés !
En réponse à la proposition musicale de ‘_cameleon_’ au billet précédent, un autre classique de Pink Floyd:
«Money – Pink Floyd HD (Studio Version)»
@ A.Talon (HS ♪) Et, parlant D’ALENA etcetera:
Pink Floyd – Us and Them (With Lyrics)
Hors sujet mais j’aimerais dire merci à Igreck pour la chronique de Monsieur Lagacé (voir lien ci bas) mais surtout c’est que cette chronique a un lien vers un chroniqueur Jeffrey Goldberg dans TH Atlantic qui fait le plus frémir.
Deux doctrines de Trump dont j’ai traduit les deux derniers paragraphes de la chronique de Golberg.
La première : We’re America, Bitch. «Nous sommes l’Amérique, tab****k.»
Mais ce qui est surtout intéressant à propos de « We’re America, Bitch », c’est sa qualité de désillution. Donald Trump poursuit des politiques qui minent l’alliance occidentale, donnent de la puissance à la Russie et à la Chine, et démoralisent les personnes à la recherche de liberté dans le monde entier. Les États-Unis pourraient être affaiblis – peut-être de façon permanente – par la mise en œuvre de la doctrine Trump.
La seconde : ‘Fuck Obama’ Doctrine (Je vous laisse le soin de la traduire)
Les fonctionnaires de l’administration et les amis de Trump, dont j’ai parlé ces derniers jours, croient le contraire: que Trump reconstruit le pouvoir américain après une période de dissipation volontaire de huit ans. « Les gens critiquent [Trump] pour s’opposer à tout ce qu’Obama a fait, mais nous avons raison d’annuler ses politiques », m’a dit un ami de Trump. Cet ami a décrit la doctrine Trump de la manière la plus simple possible. « Il y a la Doctrine d’Obama, et la Doctrine » Fuck Obama « , a-t-il dit. « Nous sommes la doctrine ‘Fuck Obama’. »
Pas inquiétant, épeurant d’avoir un Pays géré par ces illuminés là.
http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/patrick-lagace/201806/11/01-5185385-lamerique-minquiete.php
https://www.theatlantic.com/politics/archive/2018/06/a-senior-white-house-official-defines-the-trump-doctrine-were-america-bitch/562511/
Ces cons d’Américains n’auront que ce qu’ils méritent. Le hic, c’est que le reste du monde risque de pâtir aussi de leur déconfiture.
Je crois que le mot risque est de trop dans votre phrase. C’est certain que si l’économie américaine a le rhume, l’économie canadienne va tousser et se moucher. Nos économies réciproques sont trop inter reliées pour qu’on réussisse à ne pas être contaminé.
La grande polarisation habituelle du peuple américain.
Comment transformer la prochaine récession en crise économique majeure. C’est la recette parfaite…
Si notre économie n’était pas aussi dépendante de la leur, je dirais « tant pis pour eux, qu’ils sèchent! ».
Les chiffres parlent par eux-mêmes. Au rythme où le déficit croît aux USA, ce pays fonce vers une crise économique majeure au cours des prochaines années C’est une loi économique pourtant toute simple. On ne peut pas emprunter constamment et toujours reporter les remboursements à plus tard. On ne peut pas non plus vivre constamment sur la carte de crédit et espérer qu la situation s’améliorera par elle même. Ça n’arrivera pas.Il vient un moment où il faut passer à la caisse.
Les dépenses de l’État augmentent, les recettes diminuent et la bonne performance économique du pays ne suffit pas à combler le manque à gagner. Il n’y a que les supporteurs de Trump, aveuglé par la partisanerie et par leur ignorance pour ne pas constater ce fait.
Commentaire fort intéressant du blogueur duquettegilbert (22h31) qui nous explique la doctrine « Fuck Obama ». Voilà ce qui arrive lorsqu’on confie le pouvoir à une bande « d’illuminatis ». L’économie repose sur un certain nombre de principes et de règles immuables qui n’ont rien à voir avec la pensée magique. Ça aussi, les supporteurs de Trump ne semblent pas le comprendre.
@Gilles Morissette
Tout le mérite revient à igreck sans son commentaire sur le sujet précédent, je n’aurais pas lu les chroniques de Messieurs Lagacé et Golberg
Affreux ça. Va être désormais grand temps de sabrer à fond dans les programmes sociaux, d’éliminer les restants de « socialisme » encore présent aux USA, et de privatiser davantage comme les services de police, les tribunaux… le privé mur à mur, privé de tout, sauf pour le 1% évidemment ! In Trump we trust. Par ailleurs, selon sa sérinissime Majesté, semblerait que Robert DeNiro a un QI très bas ainsi que le cerveau très amoché par trop de combats de boxe. Toute une sommité en matière cérébrale ce Donald. Ça va comme c’est mené, alors les USA peuvent bien crouler sous les déficits financiers, de crédibilité, d’intelligence…
Ce déficit était prévisible à l’adoption du budget en fin de l’année 2017. Et il n’y a pas encore le programme d’infrastructure demandant aux états de supporter la majorité des coûts. Qu’on le veuille ou non, des coupures drastiques des dépenses doivent être faites sous la houlette de l’Andouille.
Un programme d’infrastructures aux États-Unis ? Dans le contexte budgétaire actuel ? Oubliez-ça
Selon l’American society of civil engineers , l’état actuel des infrastructures américaine mérite un note de D+. Plus de 4 000 structures ( ponts, écoles, routes…) demandent des réparations urgentes ou semi urgentes.
Le prix? 5 000 milliards de budgets fédéraux sur 10 ans. Le Président Trump prévoyait dépenser, gros max, 2 000 milliards sur 10 ans en combinant les budgets fédéraux, des états, des comtés et des villes.
Oubliez-ça. Le festival des cônes oranges aux USA a été remis à plus tard. Beaucoup plus tard.
C’est exactement la recette que les répugnants utilisent : on augmente les déficits, principalement en réduisant les revenus. Ce qui « force » l’etat à sabrer dans les programmes sociaux. A chaque vague, les choix deviennent encore plus difficiles a faire, les impacts plus importants sur la population. Pendant ce temps, le bon peuple continu de se laisser entuber et endormir par le discours sur les libertés individuelles…
La gouvernance est idéologique des deux bords. Ce n’est pas d’administrer en bon père de famille comme le veut l’expression mais de réduire ou d’augmenter la taille de l’État. Au surplus, la réalité qui peut pousser au cynisme c’est que la lutte politique sert simplement à s’accaparer la cagnotte publique au détriment de la majorité.
La reddition de comptes et la transparence font défaut. Les coûts d’agence sont énormes. Le pouvoir devrait être exercé en commun. Mais alors c’est une forme de sociale-démocratie qui rendrait le système moins pire ? Oui, au final un monde axé sur la coopération malgré qu’il reste des conflits et rivalités est mieux. Plus de coopération, non pas éliminer toute compétition.
Tout le contraire ou au moins à 75% et plus de ce que fait le parti républicain?
Pour voter Trump, il faut un cabinet plus à gauche et plus diversifié qu’un cabinet démocrate. C’est incohérent ? Non, c’est équilibré. C’est comme un club sportif de bons garçons toujours polis, bien peignés qui a peur de faire des erreurs et de prendre des pénalités. Il faut mettre un peu tigre donc une dose de Trump sinon ton club de talentueux, de finesse et d’enfants de choeur va se faire sortir au premier tour.
La réalité ? Le parti républicain, c’est une bande d’affreux et cela prendrait un ménage en profondeur. Non, c’est pas assez vilain que tu dois rajouter Donald Trump en plus ? Quelle honte!!!
Il faut bien un jour que toutes les atteintes et attaques sauvages aux structures quelles soient économiques ou législatives se traduisent en signe de $$$$. Si la poche des citoyens peut faire comprendre leur cerveau, à défaut de paroles…
Editorial ce matin sur Cyberpresse d’Alexandre Sirois qui en a gros sur le coeur:
http://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/alexandre-sirois/201806/12/01-5185552-il-a-serre-la-main-du-diable-et-il-jubile-naivement.php
Hier soir à RDI (21h00), j’entendais les faits d’armes de Kim Jong-Un dans son pays ou encore mieux, comme Dieu de ce pays qui est une prison, et un mot pour le décrire: MONSTRE!
En fait, je me suis demandé s’il n’est pas pire que Bachar-Al-Assad?
Qu’on essai d’établir un dialogue avec lui pour apaiser la région, soit, mais le vanter, et le faire venir aux Etats-Unis, nous voilà dans un délire digne d’un hôpital psychiatrique à long terme.
Mes excuses de me répéter, mais Donald Trump est malade!
Trump aurait dû dire de Kim « he’s a good guy with a gun ».
Il aurait aussi pu dire: «he’s a good »little » guy with a »big » gun». 🙂
Un pays ne peut pas continuer à vivre en s’endettant continuellement pour payer ses dettes antérieures. La manie des républicains de toujours couper dans les taxes et impôts va finir par les rattraper. Prochaine étape: couper dans Medicaid et Medicare. Mais quand il n’y aura plus rien à couper, l’argent va venir d’où?
C’est clair, les ploutocrates qui dirigent le pays par guignols interposés caressent leur or en refusant tout partage, réduisant par le fait même les sources de remboursement de la dette.
Pendant ce temps, la Chine ,la Russie, le Brésil la et l’Inde, tous membres de l’Organisation de Coopération de Shanghaï (OCS),promeuvent la mise en place d’un système financier international alternatif, à laquelle l’Iran et le Venezuela adhèrent évidemment avec enthousiasme et qui repose sur un ensemble de devises, principalement le yuan chinois.
Avec l’attitude de Trump envers ses alliés en fin de semaine , je ne serais pas surpris que dans les capitales occidentales on ait déjà des éléments des gouvernements qui étudient cette éventualité et comment ils pourraient y mettre une partie de leurs oeufs pour éviter d’être entraînés dans la chute de l’Empire.
De toute façon si ces pays réussissent, 2018 pourrait être l’année du début de la fin du dollar et en portant un extrémiste comme Trump au pouvoir , les Américains auraient présidés eux-mêmes accélérés leur déclin.
C’est drôle cela me met une chanson en tête; «ce n’est pas fini, ce n’est qu’un début»!
Trump vit vraiment dans un monde à part… C’est fou comme il est loin de la réalité!!
Sans nouvelle taxes, seulement en renégociant des accords commerciaux, il prévoit faire 2 milliards de plus par année… Il peine à balancer sans être 1 milliard dans le négatif.
Donald Trump: “We’ve got to get rid of the $19 trillion in debt.”
Bob Woodward: “How long would that take?”
Trump: “I think I could do it fairly quickly, because of the fact the numbers…”
Woodward: “What’s fairly quickly?”
Trump: “Well, I would say over a period of eight years. And I’ll tell you why.”
Woodward: “Would you ever be open to tax increases as part of that, to solve the problem?”
Trump: “I don’t think I’ll need to. The power is trade. Our deals are so bad.”
Woodward: “That would be $2 trillion a year.”
Trump: “No, but I’m renegotiating all of our deals, Bob. The big trade deals that we’re doing so badly on. With China, $505 billion this year in trade. We’re losing with everybody.”
https://www.washingtonpost.com/news/fact-checker/wp/2016/04/02/trumps-nonsensical-claim-he-can-eliminate-19-trillion-in-debt-in-eight-years/?utm_term=.24fbc2ab8759
C’est impossible de défendre un tel amateurisme et un tel surestimation de ses capacités.
@ux disciples du clown orange
Voilà une belle réalisation dont on peut vraiment lui attribuer le mérite : baisse des impôts = baisse des recettes = augmentation du déficit; d’autant quand, de l’autre côté, on a également augmenté le budget de la défense, une autre réalisation directe du fake-president…