Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

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Février 1968 : un mois avant de se lancer dans la course à la Maison-Blanche et quatre mois avant de tomber sous les balles d’un assassin, Robert Francis Kennedy se rend dans les Appalaches pour examiner de près les problèmes de pauvreté et de malnutrition que les programmes sociaux instaurés par le président démocrate Lyndon Johnson n’ont pas endigués dans cette région des États-Unis où l’industrie du charbon est déjà déclinante.

La pression se fait alors intense sur le sénateur du New York pour qu’il supplante Eugene McCarthy comme candidat démocrate de la paix contre Lyndon Johnson, qui a présidé à l’escalade militaire américaine au Vietnam. Mais cette tournée dans l’est du Kentucky focalise l’attention des médias sur une autre guerre, celle que tente de mener l’administration Johnson contre la pauvreté. Et elle contribue à transformer l’image de Robert Kennedy. À 42 ans, le frère du président assassiné est encore jeune, mais il n’est plus l’homme de main de JFK. Il manifeste autant d’empathie pour les Noirs qui luttent en faveur des droits civiques dans le Sud des États-Unis que pour les Blancs et les Noirs qui vivent dans la pauvreté de génération en génération dans les Appalaches. Pour de nombreux jeunes électeurs, il incarne l’idéalisme.

Or, il y a 50 ans aujourd’hui, cet homme porteur d’espoir a été la cible d’un attentat dans un hôtel de Los Angeles après avoir remporté la primaire démocrate de Californie. Il est mort le lendemain. Shiran Shiran a été reconnu coupable de cet assassinat le 17 avril 1969. Pour justifier son crime, il a invoqué l’appui du sénateur à la vente d’avions militaires à Israël. Mais des doutes persistent au sein même de la famille Kennedy sur sa culpabilité.

Au-delà de cette controverse, il est poignant de se souvenir aujourd’hui de la réflexion qui était venue à un des conseillers de RFK en observant la façon émue et enthousiaste dont les gens des Appalaches avaient réagi à la tournée de ce fils de multimillionnaire de la Nouvelle-Angleterre, qui leur avait témoigné de l’intérêt, de l’amitié et de la sympathie. «J’étais certain que ces gens-là seraient des démocrates pour la vie, et que leurs enfants le seraient également», a écrit Peter Edelman.

Cinquante ans plus tard, l’est du Kentucky et le reste des Appalaches demeurent une région défavorisée. Mais ce pays n’est plus celui des démocrates. Il appartient à Donald Trump. Rien qu’à Donald Trump.

Le hasard a par ailleurs voulu que le 50e anniversaire de l’assassinat de Robert Kennedy coïncide avec une autre journée de primaire en Californie, un État qui n’appartient vraiment pas au 45e président.

Mais que seraient devenus les États-Unis si RFK n’avait pas été assassiné? Aurait-il fini par remporter l’investiture démocrate? Aurait-il vaincu Richard Nixon? Autant de questions qui n’auront jamais de réponses définitives.

41 réflexions sur “RFK, d’hier à aujourd’hui

  1. Unsnoreau dit :

    « Mais que serait devenu les États-Unis si RFK n’avait pas été assassiné? Aurait-il fini par remporté l’investiture démocrate? Aurait-il vaincu Richard Nixon? Autant que questions qui n’auront jamais de réponses définitives. »

    Tout comme la question se pose sur ce qui se serait produit si Al Gore avait gagné contre G.W.Bush…

    1. Unsnoreau dit :

      …ou même si Hillary était présidente en ce moment à la place de l’Autre…

    2. jeanfrancoiscouture dit :

      «…si Al Gore avait gagné contre G.W.Bush…»

      Ou plutôt si une cour biaisée n’avait pas interrompu le nouveau décompte des voix en Floride.

      1. Nicmef dit :

        Si Al Gore avait accepté que BC fasse campagne pour lui en Arkansas..Mais non, il a préféré se distancer de l ex Président qui maintenait encore une bonne cote de popularité dans son état natal. Bein Al Gore a perdu l,Arkansas et qui sait combien d autres à cause de cette décision.
        Ah les si, si,si.

  2. danielm2757 dit :

    Les assassinats successifs de Martin Luther King et de Robert Kennedy en 1968 ont marqué la grande rupture sociale des États-Unis, rupture consacrée par l’élection de Nixon, l’homme de la pensée magique qui mettrait fin à l’engagement des américains au Vietnam avec honneur et rétablirait l’ordre intérieur aux USA. L’histoire n’a malheureusement pas témoigné de ces accomplissements annoncés par ce président.

    1. Benton Fraser dit :

      D’autant plus que Nixon a saborté en sous-main les négociations de paix au Vietnam pour pouvoir l’utiliser dans sa campagne à la présidence!

  3. xnicden dit :

    «J’étais certain que ces gens-là seraient des démocrates pour la vie, et que leurs enfants le seraient également»,  (…) De quoi faire réfléchir…

    Il y avait un documentaire hier sur Robert Kennedy à Télé-Québec. Bien fait, peut-être est-il sur leur site.

    1. aquiledistu dit :

      Il y avait aussi un film «  »BOBBY » qui suivait le documentaire
      sur ce qui c’est passé à l’hotel Ambassadeur ce soir fatidique
      j’en conclu qu’il y a beaucoup de supremaciste blanc au USA

  4. P-o Tremblay dit :

    Ah on connaît la recette pour gagner ce coin de pays, etre un fils de millionnaire populiste. Super

    1. Benton Fraser dit :

      Il suffit de promettre le retour des allumeurs de réverbères!

      Avec la machinerie actuelle et les « mines » a ciel ouvert, on extrait six fois plus de charbons avec 6 fois moins de personnes. Et depuis l’explosion de gaz de schiste qui est un concurrent direct au charbon, on est loin d’augmenter la production du charbon.

      Populiste, quand tu nous tiens….

  5. Henriette Latour dit :

    Quand tu as trop d’empathie pour les démunis et les minorités, tu risques d’être abattu et si tu es élu, on t’empêchera de réaliser ce pourquoi tu as été élu.

  6. Toile dit :

    Tout un clan ces Kennedy, John, Robert et Ted. Si le paternel Joseph imposait ses volontés politiques, reste que le karma décima plusieurs d’entre eux et sur plusieurs générations. C’est bien de nous livrer ce billet pour souligner le 50 eme anniversaire. Ils tous contribués activement Au bien être de la nation et de ses citoyens. Merci.

    Que serait il advenu ? Allez savoir mais chose certaine pas de Watergate.

  7. Ouate de phoque dit :

    Shiran Shiran ne serait pas l’assassin de RFK? Peut-être, qui sait? Mais j’avoue être las d’entendre à répétition ces théories de complot, peu importe leur origine. Ça tombe juste trop dans le registre de l’actuel président.

  8. quinlope dit :

    @unsnoreau

    Si Al Gore et Hillary avaient gagné, la face du monde serai changée car le menteur pathologique de la Maison brune et ses acolytes sont en train de diviser non seulement les Américains, mais tous leurs alliés.

    Le G7 deviendra un G6 quand Trump quittera La Malbaie, tous les soirs avec sa brigade armée pour aller dormir seul à Washington ou à New York. J’espère que les autres fêteront son départ, chaque soir en prenant un bon whisky écossais ou canadien ou un bon pastis Henri Bardouin.

    Quant à Robert Kennedy, il aurait peut-être fait mieux que son illustre frère, comme président. Mais on ne refera pas l’histoire pas plus qu’au Québec on effacera l’époque de la grande noirceur duplessiste.

  9. Dan Lebrun dit :

    Je me souviens encore du long voyage en train qui ramenait son corps à Washington. L’émission Pépinot avait du faire relâche, ce samedi matin là… Tout comme le 16 novembre 1963

    1. Toile dit :

      Vous parlez de John, président , non de son frère Robert. Ma mère etait inconsolable et nous, les enfants ont comprenaient juste un peu mais on savait que c’était grave, ma mere étant littéralement rivée devant le téléviseur à pleurer toutes les larmes de son coeur. Et on mangé ce soir là du restaurant. Aie !

    2. igreck dit :

      Vous voulez sans doute dire dire le 22 novembre 1963 : assassinat de JFK à Dallas !?!

  10. treblig dit :

    Ou en seraient les Appalaches si RFK avait été élu en 68? Encore eut’il fallut qu’il n’y est pas un exode massif des meilleurs éléments de la population pour le savoir.

    Les Appalaches sont en dessous de la moyenne sur a peu près tous les indicateurs : éducation, chômage, revenus, population active, santé…Les jeunes qui complétent un « High school » quittent le plus souvent la région au plus vite. Ceux qui restent sont souvent âgés, peu instruits, pauvres, toxicomanes, malades… Les mines de charbon ont fermé, les drogues de synthèses ( opioïdes ) font des ravages, grossesses à l’adolescence. ..

    En fait, deux mots me viennent à l’esprit :  » lumpen proletariat » selon l’expression , un peu méprisante, de Marx. Des gens tellement pauvres, qu’ils n’ont pas de conscience de classes. Ils votent contre leurs intérêts en choisissant les républicains.

  11. quinlope dit :

    Monsieur Hétu, j’ai manqué votre post sur «mon Kevin» que j’avais vu interviewé par Dana Bash.
    Quelle guenille! Elle lui a posé trois fois la même question et il s’efforçait de ne pas y répondre.

    Répugnant, ce type. S’il remplace Ryan, ce dernier fera figure de grand homme, à côté.

    1. Guylaine dit :

      Pour votre info (à l’avenir), vous pouvez mettre vos commentaires sur un article même si un autre article plus récent a été publié. 🙂

  12. Lecteur_curieux dit :

    http://medarus.org/NM/NMPersonnages/NM_10_02_Biog_Americans/nm_10_02_kennedy_robert.htm

     » Ici Robert Kennedy était en opposition évidente avec son frère. JFK avait été contrecarré dans son effort d’apaiser et même persuader les politiciens des États du Sud d’accepter la législation sur les droits civiques, et sa réticence à la politique du rouleau compresseur ou d’apparaître arrogant aux Américains du Sud. JFK avait présenté une législation importante de réduction des impôts pour propulser l’économie, et avait équilibré et avait transformé les fonctionnements du gouvernement des États-Unis. Son programme était clair comme son engagement à une expansion importante des institutions de gouvernement comme le fut le programme social de RFK. Et JFK soutint l’intervention des États-Unis dans le Sud-est asiatique et d’autres régions du monde contre l’agression communiste commanditée pat l’Union Soviétique, alors que Robert s’engageait finalement contre la guerre au Vietnam.

    Par ces comparaisons, il est plus facile de dépeindre Robert Kennedy, par rapport au Président John F. Kennedy, comme une véritable icône du libéralisme américain et des idéaux politiques modernes du Parti Démocrate des Etats-Unis.  »

  13. defier dit :

    Les Kennedy représentaient bien les rêves de l’époque, les manifestations de1968
    C’était une période de volonté de changement. Les Kennedy étaient de leur époque
    Comme Martin Luther King.
    On a assassiné les rêves d’un peuple. Quelle tristesse!
    Une rêve qui est devenu un cauchemar, comme l’après Clinton et l’après Obama.

    Bonne journée quand même

    1. Richard Desrochers dit :

      Si je ne me trompe pas, ils ont été assassinés à deux, sinon trois, mois d’intervalle. On dirait que les assassinats de ce genre ne font plus partie tellement du portrait. Il y a eu la tentative sur Reagan beaucoup plus tard.
      Il y a eu aussi John Lennon et la tentative sur le Pape, mais c’est une autre histoire.

  14. Satiricone dit :

    M. Hetu, pouvez-vous écrire tout juste après nos pseudonymes « abonné » (pour ceux qui ont contribué) comme cela se fait sur d’autres sites ? C’est que cela permettrait, entre autres, d’annoncer à nos nouveaux amis que le blogue n’est pas tout à fait gratuit.

    1. Richard Hétu dit :

      Quelque chose que j’envisage pour la prochaine campagne de financement. Serait impossible à accomplir pour la première. Bonne idée. Merci.

      1. loup2 dit :

        Ouais. Mais comment pourrez vous « identifier » les abonnés ?

        J’ai pas de carte de crédit. Je donne X montant à un ami pour qu’il se serve de sa carte et verse une contribution pour moi.
        Mon nom (et mon nick-loup2) n’apparaîtra pas !

    2. Layla3553 dit :

      Ma carte de crédit est associée à mon compte gmail, moi je sais que Layla a contribué mais pas M.Hétu.

    3. Et plus gênant pour les trolls démagogues à multiples pseudos. Dois-je mettre un « s » à troll…?

  15. duquettegilbert dit :

    …Mais que seraient devenus les États-Unis si RFK n’avait pas été assassiné? Aurait-il fini par remporter l’investiture démocrate? Aurait-il vaincu Richard Nixon? Autant de questions qui n’auront jamais de réponses définitives…..

    J’ose croire que les USA n’auraient pas élus l’épais que se prend pour Celui qui est au-dessus de Dieu.

  16. papitibi dit :

    L’année précédente, c’était l’année de l’Expo. L’année où le jeune Papitibi était passé (du moins le croyait-il!) à l’âge adulte, avec ce choix – pleinement assumé – de ne PAS avoir un job d’été. En lieu et place, sur les 180 jours que dura l’Expo, il a dû s’en trouver une vingtaine (25, gros max) où je n’y ai pas traîne mes savates à la conquête du savoir universel et du monde.

    Arrive ’68. Martin Luther King, Robert Kennedy, les manifs des soixante-huitards dans les lointaines Zeuropes et dans les rues de Montréal. La Saint-Jean. La bravade de PET sénior et la pluie de matraques à laquelle j’ai échappé. Je m’étais cru adulte en ’67`mais c’est ’68 qui m’a cassé. Les iillusions, c’est en ’69 qu’elles ont volé en éclats, l’un après l’autre.

    Volé en éclats? Peut-être, mais non sans avoir sculpté quelque part entre mes deux oreilles un sentiment qui ressemble à une conscience sociale. Faque… quand octobre ’70 est arrivé, j’étais devenu un enragé et c’est cet enragé-là qui est devenu avocat. Un diplôme et un titre qui ont arrondi les angles. Un tit peu.

    Cela dit… si le Grand Sorcier m’offrait de retourner en arrière, dans ces années-là, je n’hésiterais pas un seul instant; c’est de la lave incandescente qui grondait dans cette tête là, entre l’espoir et la douleur. Mes racines, c’est là qu’elles sont.

    1. chrstianb dit :

      Vous ce sont les années 60. Moi, c’est les années 80 du NO FUTURE nucléaire et de l’espoir de 1989 avec la chute du mur de Berlin. Suivi immédiatement après de la déprime du massacre de Poly et de la première guerre du Golf et de l’épuration ethnique des Balkans…

    2. ________
      @ Papitibi 5 mai 14h36

      Oh vous là, vous venez de raviver chez moi des souvenirs exaltants.

      Vous avez raison quand vous dites : « Les iillusions, c’est en ’69 qu’elles ont volé en éclats, l’un après l’autre. »

      J’étais étudiante au CEGEP pendant la crise d’octobre. Nous devions monter un dossier au fur et à mesure que se déroulaient les événements pour le cours de sociologie. Plusieurs étudiants ont détruit leur travail quand la police a fait une rafle dans les résidences des étudiants. Ben pour dire, hein ? Moi j’ai pu le produire parce que j’étais à la maison, avec mon mari et mes enfants.

      J’ai pleinement vu passer et pu me passionner pendant la période Peace and Love. On attend encore…!
      🙂

      1. papitibi dit :

        Moi, quand la crise d’octobre a éclaté, j’étais à la Fac de droit, où tous les petits mâles portaient veston et cravate Je ne sais pas si et jusqu’à quel point la Crise a pu nous affecter mais quand j’ai terminé mon bac, j’me demande si la proportion des pincés de la cravate dépassait 5% des étudiants en droit. Dans les corridors on croisait les pouilleux de lettres-sciences sôôôciales et les étudiants des HEC déguisés en chefs d’entreprise! Entre les deux styles on a fait notre choix.

        Je suis arrivé à la fac avec des sideburns à peine visibles. J’en suis sorti avec une moustache de type John Bolton, une barbe à l’époque très foncée, des cheveux comme on ne les portait pas dans les bureaux d’avocats (mais plus courts et moins bouclés que ceux de Robert Lemieux, l’avocat des frères Rose, dont j’ai suivi le procès présidé par un juge bègue portant tricorne (no kidding!). Moé pensait que lui faire exprès pour faire sortir de leurs gonds les deux Rose. Comme dira plus tard W Bush. Mission accomplished! et les frères Rose fâchés, fâchés. Et expulsés!

        Un tricorne, bout d’ciarge! Legault, qu’il s’appelait, le juge à 3 cornes…

        = = =

        Les élections municipales à Montréal avaient été tenues dans une ville assiégée par l’Armée; Jean Drapeau avait recueilli 92% du vote; la peur et la démagogie, ça mène loin!

        Moi, j’avais travaillé pour le FRAP (le Front d’Action Populaire). On s’était fait laver mais on a essayé!

  17. bloganon dit :

    RFK était le meilleur des Kennedy. C’est une grande tragédie qu’il ait été tué à 42 ans.

  18. gl000001 dit :

    Une famille riche qui produit des politiciens qui se soucient réellement du peuple. Et ils ont fait leur service militaire eux ! Un exemple à suivre qui n’a réveillé aucun écho chez Trump ! Sad ! Very Sad !

  19. Heldro dit :

    J’avais 3 ans lors de l’assassinat de RFK mais j’ai réalisé à l’âge adulte toute la contribution que lui et son frère John auraient pu apporter à l’Amérique s’ils n’avaient pas été tués si jeunes. Je me souviens du film Treize jours sur la crise des missiles de Cuba et comment ils ont ensemble réussi à régler ce conflit pacifiquement en dépit de la pression des militaires. Qui sait ce que serait le monde aujourd’hui si cette tragédie ne s’était pas produite. Disons qu’avec Trump, je suis pas mal moins en confiance sur ses capacités à réussir à ce niveau!

  20. leonard1625 dit :

    Ce que j’aimerais avoir plus de temps pour tout lire et aussi commenter plus longuement, tellement que RFK me tient à coeur.

  21. Daniel Legault dit :

    John F. a fait la guerre et y a souffert. Je me souviens du film PT109.

    Lors de la crise des missiles de Cuba, il ne voulait pas être celui qui déclencherai la troisième guerre mondiale.

    J’étais trop jeune pour être conscient de ce qui se passait en 68 et durant la crise d’octobre. Mais j’étais au CEGEP St-Laurent au milieu des années 70. On était toujours en grêve.

  22. Boabab dit :

    Ça fait remonter les souvenirs j’avais 8ans quand John s’est fait tué à Dallas et son assasinat tournait en boucle sur les chaînes de télévision qu’on recevait a ec notre vieille tv noir et blanc avec oreille de lapin avec une laine d’acier. Ont pognaient le canal 3
    à Platsburg et ont voyait le président recevoir une balle c’etait un drame pour tous. Plus tard ont a vue Jack Ruby tué en direct
    Lee Harvey Oswald présumé tueur du président et le debut des théorie du complot.

    Robert son frère tué lui aussi par Sirhan Sirhan a peine 5 ans plus tard ainsi que le dr.King.En1967 mon pere après les demandes
    répétées de ma part m’a donné la permission d’allez à l’expo à Montréal en autobus et comme les autres j’ai pris le metro pour
    la premiere fois .Dans ma tête ça y etait nous étions dans rendus dans la société du futur,le monorail,les costumes exotiques des hotesses, les pavillons desUSA etURSS…wow les sputnik,Apollo,les costumes d’astronaut.
    Je me suis arrêté, j’aimais juste regardé et écouté différends peupleset dialectes j’aurais tellement aimé y retourné souvent.

  23. stemplar dit :

    J’aime croire que RFK aurait fait un des plus grands Présidents des États-Unis.

  24. igreck dit :

    Quelle mais quelle période traumatisante pour les Étasuniens… et le monde : Crise des missiles à Cuba, JFK à Dallas, RFK Hôtel Ambassador, MLK à Memphis… ! Pour prendre des coups, ils ont casqué. Ils ont toute notre admiration. Mais comme les extrêmes se rejoignent parfois… il ont élu Trump ! Quelle déception !!!

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