Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

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Bill Clinton ne croit pas que le mouvement #metoo changerait la façon dont les Américains analyseraient sa relation avec Monica Lewinsky, l’ancienne stagiaire de la Maison-Blanche. «Cela ne poserait pas un problème», a-t-il répondu au journaliste Craig Melvin de NBC qui lui demandait s’il aborderait différemment cette affaire s’il était président en 2018 «avec tout ce qui se passe avec le mouvement #metoo».

«Car les gens utiliseraient les faits [réels] plutôt que les faits imaginés. Si les faits étaient les mêmes aujourd’hui, je ne changerais rien», a-t-il ajouté lors d’une entrevue diffusée ce matin dans le cadre de l’émission Today de NBC.

Il faut se demander sur quelle planète l’oncle Bill vit. Un des problèmes révélés par le mouvement #metoo, ce sont les abus de pouvoir auxquels se livrent certains hommes pour assouvir leurs pulsions sexuelles. Or, comme Monica Lewinsky l’a raconté avec justesse dans un article publié en mars dernier dans le magazine Vanity Fair, sa relation avec le 42e président «constituait un abus de pouvoir grossier», même si elle n’était pas une agression sexuelle.

Cachant parfois mal son impatience, Clinton a déclaré qu’il ne devait pas d’excuses à Lewinsky. «Je ne lui ai jamais parlé. Mais j’ai dit publiquement à plus d’une occasion que j’étais désolé. Les excuses ont été publiques», a-t-il dit.

Il a également indiqué qu’il avait eu raison de ne pas démissionner, contrairement à ce qu’affirme aujourd’hui la sénatrice démocrate de New York Kirsten Gillibrand. «Pensez-vous que le président Kennedy aurait dû démissionner?», a-t-il demandé au journaliste de NBC en faisant allusion à l’un des plus grand coureur de jupons de l’histoire de la Maison-Blanche. «Pensez vous que le président Johnson aurait dû démissionner?»

L’ancien président a également formulé ce commentaire sur le mouvement #metoo en général : «J’aime le mouvement #metoo. Il se faisait attendre depuis longtemps. Cela ne signifie pas que je suis d’accord avec tout, j’ai encore des questions à propos de certaines décisions qui ont été prises.»

Ce que l’oncle Bill n’avoue pas, c’est que le mouvement #metoo a contribué à l’effritement de sa propre réputation. Même certains de ses alliés politiques ou médiatiques ne voient plus du même oeil les allégations d’inconduites ou d’agressions sexuelles qui ont été formulées contre lui par les Juanita Broaddrick, Kathleen Wiley et Paula Jones.

Ces allégations ne l’empêchent pas aujourd’hui de participer à une tournée de promotion pour un roman dont il est le coauteur avec James Patterson, The President is Missing. Mais elles l’empêchent d’être une présence efficace dans la vie du Parti démocrate.

60 réflexions sur “L’oncle Bill et le mouvement #metoo

  1. cotenord07 dit :

    Comme à peu près tous les «mononcles» qui sévissent ici et là, «mononcle» Bill est dans le déni…

    1. Pierre dit :

      C’est une maladie à la maison Blanche de s’envoyer en l’air??? Posons la question qui tue quels sont les Présidents qui ont eu un comportement « Présidentiel »
      Les 2 Bush
      Obama
      Ajoutez en à ma liste
      Gênez vous pas!!!

  2. Paquerette Palardy dit :

    Bill Clinton se doit de réaliser que les démocrates n’ont plus rien à cirer des Clinton, ils font plus de mal que de bien…Il y a quelque chose dans le mouvement # metoo, qu’il n’a pas saisi, il ne se sent pas interpellé car il n’y a pas eu d’agression sexuelle.

    1. respirons2018 dit :

      D’accord avec le premier énoncé. En ce qui concerne le second, selon vous, le vicieux potus 45 se sent-il interpellé ?

      1. simonolivier dit :

        Surtout que dans le cas de 45, il y a des accusations d’agression sexuelle.

    2. Benton Fraser dit :

      N’empêche que professionnellement, Clinton a été le meilleur président des 40 dernières années… en excluent Obama!

      1. Fran dit :

        Vous avez raison. Obama meilleur orateur aussi et Clinton arrive tout de suite après. L’andouille orange doit utiliser Twitter pour s’exprimer. Meilleur pour tripoter que de faire des discours ….

  3. CBT dit :

    Il n’y a pas que des mononcles dans le cas des agressions sexuelles, on s’en aperçoit avec toutes les dénonciations actuelles, comme dans le cas de Bertrand Charest, un entraîneur, il a sévit auprès des jeunes filles athlètes pendant des années sans jamais qu’aucun adulte dans l’administration ne le dénonce, alors qu’ils étaient au courant. Ils nient toujours l’ampleur de leur méfait, il faut que les victimes les poursuivent.en bloc.

    Ça se produit dans toutes les sphères de la société, on vois bien comment ça se passe dans certains milieux de ceux qui détiennent le pouvoir, je sais que ce n’est pas partout, heureusement !

  4. Diane Larivière dit :

    Une fois de plus, je ne reçois plus vos commentaires

    1. titejasette dit :

      M. Hétu,

      Je profite des bugs vécus par les autres internautes pour vous faire un aveu. Je vous ai « bloqué ». Vous êtes sur ma liste des « junks de E-mails ». Je sais que vous faites deux ou 3 billets par jour. Comme je préfère vous lire QUAND ça me tente (c à dire quand j’ai le temps) et comme je ne veux pas recevoir vos 2 ou 3 avis par jour (en plus d’une multitude d’autres avis dans mon courriel), je vous ai bloqué.

      Soyez assuré que vote site est en bookmark dans mes « favorites ». Je sais que comme d’habitude, pour des avis importants, vous nous le faites savoir par un billet. Merci

    2. Marlène Deschamps dit :

      Idem pour moi.

  5. lindavana dit :

    Bon… je me lance! Et je sais que je ne ferai pas l’unanimité, loin de là.

    Les temps changent et c’est tant mieux. Tout comme vous le relatiez dans un billet précédent, Nixon ne s’en serait probablement pas sorti aussi facilement aujourd’hui en ce qui a trait à la violence conjugale. Autres temps, autres mœurs. Dans le temps, le policier disait à la pauvre femme qui avait un oeil au beurre noir et la lèvre en sang « Ben madame… faut pas le provoquer votre mari ».

    Il en est ainsi pour la violence conjugale, le viol, les agressions sexuelles et autres abus faits aux femmes. Aujourd’hui on poursuit ces abuseurs et, encore une fois, c’est tant mieux.

    Là ou je ne suis plus c’est lorsqu’il est question « d’abus de pouvoir ». Non, je ne crois pas qu’une femme puisse se sentir « obligée » de faire quoi que ce soit sous prétexte de GARDER SON BOULOT. Une Monika qui est jeune, a la vie devant elle et est intelligente PEUT DIRE NON. Elle peut perdre son job mais s’en trouver un autre tout en gardant son honneur. Je ne connais pas un boulot qui puisse justifier d’accepter l’inacceptable pour le garder. Donc, si elle se plie aux demandes du monsieur, c’est son choix, point barre.

    Je trouve que le pendule est rendu vraiment trop loin de l’autre côté et je serai vraiment la dernière à jeter la pierre aux hommes qui aurons profité de leur position pour obtenir un petit plus, si la femme a accepté le concept. Pourquoi aujourd’hui les juger, condamner et pendre? C’était autre temps, autres moeurs.

    1. Aube2005 dit :

      Ces cr…..rs s’en prennent à des jeunes filles vulnérables qui ont manqué d’amour dans leur famille, qui n’ont pas les capacités intellectuelles de poursuivre des études avancées.
      Ce n’est pas dû à tout le monde de pouvoir se défendre contre quelqu’un qui est en autorité, qui sont souvent dépendantes financièrement, qui n’ont peut-être pas votre caractère et qui peuvent avoir des déficiences mineures. Et donc, ces mononcles abusent de leur pouvoir sans retenue.
      Ils devraient être en prison pour longtemps.
      Il n’y a aucune excuse à accepter de ces vauriens.
      Votre pendule, gardez-la pour vous.

    2. Toile dit :

      En matiere criminelle utiliser un pouvoir (réel ou fictif) constitue un abus de pouvoir. Un facteur dit aggravant qui se réflete dans la sentence. Président des Etats Unis, c’est assez clair comme pouvoir. Il le sait et Monika le savait. Il ne peut en aucun cas plaider ni l’ignorance ni l’innocence. Pis, la victime peut passer pas des mechants quarts d’heure, des années lumieres si elle s’y objecte, son pouvoir de l’embêter étant presque sans fin.

    3. CBT dit :

      On ne peut pas généraliser, mais quand l’agresseur place sa victime dans une situation inévitable, use de sa position de pouvoir sur elle, profite de sa vulnérabilité, de la situation, de sa jeunesse ou lui donne des produits pour la neutraliser, je ne crois pas que l’agresseur soit une personne innocente.

      Mais dans le cas de Monica et de Bill Clinton, je ne suis pas assez au courant de cette histoire, peut-être qu’elle a exagéré la version de ce qui est vraiment arrivé, mais son excuse qu’il n’a pas fait pire que JFK ou une autre président, ça ne justifie en rien ces écarts de conduite, surtout en 2018 et comme POTUS, c’est d’autant plus aberrant comme morale, tout autant dans le cas de Trump qui a démontré dans le passé son manque de respect envers les femmes, ses gestes vulgaires envers certaines femmes, sans parler de ses aventures extra-conjugales, mais ça, on passe, ….je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi des femmes ont voté pour lui et continuent de l’appuyer.

    4. Richard Tanguay dit :

      @LINDAVANA: Si j’ai bien compris,, vous cautionnez les gestes de l’entraîneur Benoît Charette, qui a séduit de très nombreuses athlètes féminines, souvent mineures, et en a même convaincu une de se faire avorter… Elles n’avaient qu’à dire non. Point barre, comme vous dites.😠

      1. loup2 dit :

        Désolé lindavana mais si vous n’avez pas vues les skieuses de l’équipe canadienne en conférence de presse vous devriez chercher la rediffusion. C’était drette aujourd’hui.
        C’est désolant.
        Des fillettes sacra****, leurs rêves
        L’abus d’autorité…
        J’en rajouterai pas plus.

      2. aquiledistu dit :

        Elle parlait d’adultes au travail

      3. loup2 dit :

        aquiledistu. 19:42
        Ça change quoi ?

        Si t’es une adulte tu dois juger normal de te faire « cruiser » « harceler » par ton boss ?
        T’as juste à dire non ?
        On a du chemin à faire.
        Misère de misère

      4. Benton Fraser dit :

        @Loup2

        aquiledistu parlait d’adulte au travail, ce qui est différent de détournement de mineur.
        Clint et Charest ont effectivement abusé de leur autorité, ce qui n’est pas un acte criminel entre adulte consentant, mais pour Charest, il y a détournement de mineures, ce qui est un acte criminel.

        On ne peut pas mettre les deux dans le même panier, ce qui augmenterait la gravité de l’un… tout en minimisant la gravité de l’autre!

      5. kelvinator dit :

        « Si j’ai bien compris » est l’amorce presque inévitable d’un homme de paille.

        Quel méprisable technique…

    5. loup2 dit :

      À mon commentaire de 19:37 j’aurais du ajouter à «C’est désolant» «votre texte». 🙁

      1. Toile dit :

        Assz d’accord avecvous loup2. Les deux gestes contiennent un abus de pouvoir parce que les 2 offensants étaient en situation d’autorité par rapport aux victimes. Quand il fait -40 ou – 30, il fait frette.

    6. Lecteur_curieux dit :

      C’est Bill qui a été séduit par Monica et non l’inverse… C’était à lui de dire NON. Sauf que comme détente dans le Bureau Ovale cela devait être efficace… Insensé!!! Il lui faut absolument une maîtresse contrairement à d’autres qui vont se contenter de regarder de la porno sur la job…

      Il faut plutôt sublimer ? Allez le POTUS on va faire du sport et avec une douche froide.

    7. eau-vive dit :

      @ lindavana
      Je crois que votre opinion au sujet des femmes qui n’ont pas su dire non face à un homme en position de pouvoir
      reflète une méconnaissance du dilemne et de la confusion que vivent la plupart de ces femmes.
      Dans ces cas d’abus, on ne peut pas faire une règle générale parce que chaque cas est particulier et chaque personne réagit différemment. La plupart du temps la relation n’a pas commencée avec un abus ou une agression. La confiance s’est établie
      peu à peu et c’est insidieusement que la relation glisse dans des rapprochements sexuels plus ou moins consentis.
      C’est très réducteur pour ces femmes de dire qu’elles acceptent pour avoir une job. Souvent elles sont en admiration devant l’homme qui les convoitent, c’est très flatteur de se faire dire des compliments et c’est vrai que certaines jouent avec le feu.
      Mais le gros problème c’est qu’auparavant l’éducation ne montrait pas aux filles à S’AFFIRMER de sorte qu’elles n’osaient pas refuser un rapprochement non désiré. Il y a encore du chemin à faire pour l’éducation des petites filles mais on a fait un pas de géant depuis quelques mois. Cependant il y a encore du chemin à faire particulièrement au sujet des préjugés.

    8. Emma dit :

      Je dois commencer par vous avouer que je vous trouve bien brave, votre commentaire étant, comment dire,
      un peu à l’encontre du consensus…

      Le problème que je vois avec votre énoncé, c’est que vous partez de vous (du moins, je présume) : femme assumée et sûre d’elle, de sa valeur et de ses possibilités. Je le suis aussi, mais ça ne vient pas tout seul.

      J’ai 8 ans, 3e année. La religieuse titulaire de ma classe est réputée violente. Ma mère, enseignante, me rappelle que la prof est la boss de la classe. Mon père, lui, me prévient : elle n’a pas le droit de lever la main sur moi. Si elle devait le faire ou même seulement me menacer, je dois le lui dire immédiatement et il ira « lui crisser une volée » – ses paroles. Pas du tout un homme violent pourtant, mon père, mais la ligne à ne jamais JAMAIS traverser était assez claire merci.

      J’ai 10 ans et mononcle Charley est reconnu pour sa main baladeuse. Ses frères et sœurs (dont ma mère) sont du type « Charley, c’est Charley, on ne le changera pas ». Mon père, lui, me prévient : dès le début du commencement de l’ombre d’un malaise, tu me le dis immédiatement. Vous devinez la suite.

      J’ai 22 ans, première job à temps plein, jeune, ai la vie devant moi et suis intelligente. Grand Boss s’essaie. Je l’envoie chier. Grand Boss menace. Je lui souligne l’existence des Normes du travail, Commission des droits de la personne, poste de police local, Montréal Matin, Allo Police, name it. Grand Boss prend son trou. Merci Papa.

      J’ai 35 ans. Trois de mes voisines immédiates sont sœurs. Nos enfants ont le même âge. Elles aussi avaient un mononcle Charley, tiens donc… Mais dans leur cas à elles, maman ET papa prennent ça avec « philosophie ». Vous auriez dû voir et surtout entendre la façon dont les conjoints leur parlaient, les traitaient. Et c’était pareil à leur travail. Mais pour elles, ça faisait partie de la norme. Pas qu’elles aimaient ça. C’est juste qu’il ne leur serait pas venu à l’idée que ça n’avait pas d’allure, que ça pouvait, devrait, être différent. Vous savez, c’est bien beau le coffre à outils, mais encore faut-il savoir comment s’en servir et dans certains cas, savoir qu’il existe. Tous n’ont pas eu ma chance d’avoir un parent comme mon père.

      Alors parfois, pour les Monica de ce monde, c’est un peu plus compliqué.

    9. papitibi dit :

      Ah bin là, Linda, là, là…

      Là ou je ne suis plus c’est lorsqu’il est question « d’abus de pouvoir ». Non, je ne crois pas qu’une femme puisse se sentir « obligée » de faire quoi que ce soit sous prétexte de GARDER SON BOULOT.

      Y a pas de AUTRE TEMPS AUTRES MOEURS qui vaile!

      Des abus de pouvoir, il y en a eus, il y en a et il y en aura.
      Il y aura toujours des patrons qui vont attirer la petite secrétaire bien galbée dans leur toile.
      Des réceptionnistes choisies pour leurs jambes et congédiées quand elles se refusent.
      Des stagiaires à la Maison Blanche (ou auprès de XYZ) qui voient venir les p’tites faveurs avec une certaine frivolité
      Des producteurs de cinéma qui distribuent les rôles d’actrice en fonction de…
      Des chanteurs qui font passer une audition à la gardienne en l’absence des enfants (et de l’épouse)
      Des entraîneurs de sport à qui les parents confient leur ado de 12, 14 ou 16 ans
      Des profs qui promettent de bien beaux résultats aux examens
      Des policiers en milieu autochtone: une pipe, sinon tu couches en d’dans!
      Des employeurs qui embauchent des cueilleuses sans papier: la pipe ou la déportation. Tu choisis quoi?

      Partout où le pouvoir côtoie la vulnérabilité, le pouvoir a tendance à abuser de la vulnérabilité et la vulnérabilité risque de tomber dans le piège. En droit, on ne PEUT PAS parler de consentement.

      1. kelvinator dit :

        Ce n’est pas toute personne qui abuse de son autorité non?

        Et quoi faire si c’est le boss qui fut séduit par la secrétaire? Ne me dites pas que ça n’arrive jamais? Des gold-diggers, des coureurs de vedettes, il y en a partout. Vous n’avez qu’à pensez à Stormy Daniels, elle couchait avec Trump pour les bénéfice qu’elle pouvait en tirer. Une employée aussi peut faire de même, il n’y a pas que les hommes qui sont mauvais vous savez.

      2. papitibi dit :

        @ Kelvinator 9h05

        C’est évident que des femmes peuvent abuser.

        Ne confondez pas un exemple isolé et une règle qui se vérifie de manière récurrente; l’abus d’autorité est une notion de droit, et résulte d’un paquet de facteurs tous différents les uns des autres. La skieuse retraitée Geneviève S résume ainsi: si je refusais de me donner à l’entraîneur de l’équipe, mon training avec lui s’arrêtait là et ma carrière risquait d’en souffrir. Tu veux pas décevoir, alors…

        Une stagiaire PEUT fort bien séduire son boss dans le but de conserver son job ou d’obtenir de l’avancement; si le boss de 55 ans se prête au jeu, il doit bien se douter que si la stagiaire de 22 ans lui offre une pipe, c’est parce qu’elle a compris que son avancement en dépend.

        En droit, la participation du bonhomme en situation d’autorité à ce scénario coquin demeure quand même un abus de son autorité.

      3. kelvinator dit :

        @papitibi
        « si je refusais de me donner à l’entraîneur de l’équipe, mon training avec lui s’arrêtait là et ma carrière risquait d’en souffrir. »

        Je suis d’accord avec ça, mais c’est du circonstentiel, d’ou le « si » au début de la phrase.
        Si elle est effectivement tassé parce qu’elle a refusé ses avances, alors là oui sans aucun doute il y a eu faute.

        Par contre, là ou je n’embarque pas du tout, c’est que cette suspiscion devient obligatoirement un déli, que le patron l’ait renvoyé ou non. Accuser quelqu’un en disant qu’il l’aurait hypothétiquement renvoyé si elle n’accepte pas ses avance n’est en fait qu’un procès d’intention, pas très logique.

      4. papitibi dit :

        Parfois, Kelvinator, mes commentaires prennent en compte l’environnement légal dans lequel j’ai grandi depuis maintenant près de 50 ans. Depuis la fin des années ’60.

        Mon commentaire, ici, tient compte de ce contexte juridique; la notion d’ABUS DE POUVOIR, je le répète, est un concept dessiné par la Loi et par les tribunaux qui l’ont interprétée avec le soutien des plaideurs qui ont développé leurs arguments devant eux.

        C’est à ce dernier groupe que moi j’appartenais. On m’a appris à convaincre des juges qui ont appris les mêmes principes de droit que moi, mais convaincre un Kelvinator avec des arguments qui sortent de son domaine d’expertise,c’est plus difficile! 😉

    10. kelvinator dit :

      En partie d’accord avec vous. Il faut tracer une ligne, toute personne en autorité n’abuse pas nécéssairement de son pouvoir. Tout est dans la manière.

      Sinon il faudrait obligatoirement accuser d’abus de pouvoir quiconque fréquente une collègue de bureau le moindrement sous lui? C’est un peu trop non. C’est comme dire que c’est interdit de fréquenté un collègue. Ce n’est pas toujours une bonne décision, mais parfois ça donne de bonne chose.

      Je trouve les généralisation malsaine. Tout n’est pas pareil, les choses sont différentes selon le contexte, et le contexte dans le cas d’un abus de pouvoir est très important.

      1. papitibi dit :

        @ Kelvinator 9h33
        Je suis d’accord avec ça, mais c’est du circonstentiel, d’ou le « si » au début de la phrase.
        Si elle est effectivement tassé parce qu’elle a refusé ses avances, alors là oui sans aucun doute il y a eu faute.

        L’entraîneur Charest a été trouvé coupable à l’égard de Geneviève S si vous avez regardé les Jeux d’Hiver de 2018 en Corée; c’est elle qui y décrivait la descente en ski alpin.

        J’ai pas lu le jugement, j’ai pas lu la transcription des témoignages, mais je sais que les avocats de Charest ont longuement contre-interrogé la madame sur ses allégations. Ce que j’ai rapporté de la version de G.S., c’est ce qu’elle a dit devant les caméras, et essayez de comprendre que quand une fille parle d’une agression sexuelle devant les caméras, sa description risque d’être aussi peu GRAPHIC que possinle.

        Cela dit, si Charest a été trouvé coupable de ce chef d’accusation malgré le fait qu’il jouissait du bénéfice du doute raisonnable, vous pouvez prendre pour acquis que le témoignage de G.S. a convaincu le juge – hors de tout doute – que quand elle se refusait, Charest l’a effectivement laissée de côté au profit des autres filles de l’équipe (c’était lui, l’entraîneur-chef de l’équipe nationale). À la Cour, on appelle les choses par leur nom. Believe me! Et c’est justement pour ça qu’on y interdit les micros et les caméras.

        Les autres filles voyaient bien que Charest refusait de l’entraîner; comme plusieurs d’entre elles étaient elles-mêmes victimes de ses manières douteuses, la tactique de Charest était doublement payante:

        a) G.S, – l’une des meilleures de l’équipe, lui ouvrait de nouveau les cuisses
        b) les autres filles comprenaient que si tu veux pas être tassée par l’entraîneur, t’as intérêt à lui donner son nanane.

        Honnêtement, là, que vous refusiez de comprendre des choses qui me paraissent aussi limpides, je comprends pas. Je sais que le processus judiciaire et les mécanismes qui le sous-tendent, c’est pas votre tasse de thé. Mais faites un petit effort!

      2. kelvinator dit :

        Je crois que vous n’avez pas bien compris mon point, ou que je n’ai pas été claire. Vous parlez du cas spécifique de Charest ou il y a eu effectivement faute, tel que je le mentionnait dans la partie que vous avez citez. Je suis d’accord avec vous sur ce point. Alors je me demande bien quel cheval mort vous battez avec votre « que vous refusiez de comprendre des choses qui me paraissent aussi limpides », car la seule chose que je ne comprends pas, c’est cette allusion.

        Mon point, pour le résumer encore une fois, c’est que tout les cas de flirt entre collègue n’est comme celui de Charest. On a tort de tout classer dans la même catégorie sans égard aux contextes et aux différences de chaque cas. Je ne crois pas que Mila Jovovitch puisse poursuivre Luc Besson parce qu’elle est sorti avec lui pendant un tournage ou elle était son employés. Même si Luc Besson fut accusé récemment, je ne crois pas qu’on puisse parler d’abus de pouvoir, mais qui le serait si l’on se fit à la généralisation faite par plusieurs içi à mon avis.

      3. papitibi dit :

        @Kelvin 13h50

        Non, j’essaie pas de pousser un cheval mort. Sur ce sujet précisément, le cas Geneviève S n’est qu’une illustration de la théorie générale du consentement RÉEL, du consentement APPARENT, du consentement imposé par les circonstances et de l’abus du pouvoir du plus fort (on parle pas ici de force physique!) à l’égard du ou de la plusse vulnérable.

        Et je le répète encore une fois, on parle ici d’une définition du CONSENTEMENT et de l’ABUS qui relèvent de certains concepts juridiques abstraits ou moins abstraits selon le cas.

        Read my lips: le sort de l’un des cabinets d’avocats les plus réputés du Qc – Pepin Létourneau – a été scellé il y a quelques années en l’espace d’une nuit d’orgie… qui elle-même étai le résultat ou la conséquence d’un gros flirt bien juteux entre une secrétaire de direction que son mari a trouvée ivre-morte sur les lieux et son patron (Me Gaétan L) que je connaissais pour avoir croisé le fer avec lui.

        Plus près de chez moi, je ne compte plus les couples formés au hasard de ce que vous qualifiez de simple flirt, pour des motifs qu’on n’avoue qu’à son avocat!. Je ne qualifierai pas la relation Luc Besson – Mila Jovovitch (j’en connais trop peu) mais je dirai simplement que dans ce genre de relation entre l’homme de pouvoir et la femme dont la carrière peut dépendre de lui, on découvre souvent – après coup – que le prétendu flirt romantique cachait autre chose.

        Et par AUTRE chose, j’entends: une situation qui fait souvent l’objet de débats juridiques puisque tous n’ont pas la même définition des termes FLIRT INNOCENT, CONSENTEMENT DICTÉ par l’ambition de la soubrette ou OBTENTION d’un consentement plus ou moins nourri par des espoirs d’ordre professionnel, ou sportif, ou… whatever.

    11. igreck dit :

      Henry Kessinger disait que le pouvoir est le plus puissant des aphrodisiaques. Je suis un peu de votre avis, les femmes qui succombent aux « charmes » du pouvoir devraient avoir honte de se plaindre ensuite et de se poser en victime.

  6. Apocalypse dit :

    En terme de bêtises, Bill Clinton vient de nous faire une excellente imitation de Rudy Giuliani.

    Est-ce si compliqué de s’excuser et de dire qu’on ne referait pas la même chose.

    Bill Clinton, je vous décerne un: Two Thumbs Down! Pas fort, pas fort…

    1. Nicmef dit :

      Yep .. Les Clintons sont la mauvaise migraine du DNC qui ne veut pas partir, meme après 3 advils.

      1. Benton Fraser dit :

        C’est que de disait pendant la campagne à la présidence, Clinton est un mal de tête et Trumnp est un cancer….

        Surprennant que pour certains, ils ont préférés un cancer à un mal de tête!!!

  7. Toile dit :

    Dommage que tout ce temps écoulé n’ait pas permis d’intégrer le concept d’abus de pouvoir. Drôle d’argumentaire que de relancer les « fautes »de chair de ses prédesseceurs pour justifier son maintien comme Potus. Une belle manoeuvre de minimisation de ses agirs. Pis les excuses publiques…ça vaut ce que ça vaut dans le contexte de je reconnais un peu..juste assez. Comme bien des abuseurs, le regret y est…celui de s’être fait prendre et des conséquences qui en découlent pas le regret du geste.

    Démocrate ou pas….même opinion. C’est ti ok mon nani Rodo van ?

  8. Apocalypse dit :

    @lindavana

    Pas d’accord avec votre 3ième paragraphe. Dans le cas de Bill Clinton, comme dans bien d’autres, c’est un abus de position de pouvoir. Parfois, il faut protéger les gens contre eux-mêmes. Même si la personne en position de pouvoir ne le dit pas, l’autre personne peut sentir qu’elle n’a pas le choix. Il faut donc protéger tout le monde.

    Comme j’ai souvent dit, mon problème avec ce qui se passe actuellement, ce sont les dénonciations sur les médias sociaux. Aussitôt qu’on accuse sur les médias sociaux, la personne est coupable aux yeux de plusieurs et bien difficile de réparer les pots cassés, même si les accusations ne tiennent pas la route. On peut facilement imaginer une personne voulant se venger de quelqu’un utiliser les médias sociaux et causer bien des problèmes à une personne.

    Vous pouvez parier qu’on va abuser de ce nouveau pouvoir des médias sociaux.

  9. treblig dit :

    Hors sujet ( mais ça touche l’amérique ,l’hymne national, Trump, la maison Blanche et le super bowl… donc pas si loin quand même)

    Trump vient de désinviter les Eagles de Philadelphie, gagnants du super bowl, à la maison Blanche pour causes de disputes à propos de l’hymne national

    1. papitibi dit :

      Désinviter les Eagles pour cause d’outrage au drapeau ou à l’hymne national (la notion d’OUTRAGE étant particulièrement élastique), ce sera très bon pour le Grabber-in-Chief.

      Malheureusement.

      Aux USA,la plupart du temps, les droits individuels prévalent sur les droits collectifs, Mais quand vient le temps de réclamer un droit à la dissidence, ah bin là, le droit de la collectivité face à son hymne national va prévaloir.

      Surtout si la dissidence a pour but de souligner que les minorités (Noirs, gays, cheveux roues, muslims, mères monoparentales, dreamers, etc) sont bafoués.

  10. Lecteur_curieux dit :

    On ne peut pas vraiment actualiser le passé, le contexte est très différent et le présent homme a 71 ans.

    Ce que lui reprochais le plus c’était de pas assumer l’avoir fait. Puis oui c’est une erreur de jugement. Monica? Le cliché de la femme qui pense que l,homme l’aime. Il l’aime bien mais comme jeune maîtresse.

    Les mensonges et vérités du passé et incluant ceux plus lointain.

    Les vérités mais aussi mensonges du présent. Les femmes dans les médias se présentant en victimes ce que jamais une Katharine Hepburn ou une Dominique Michel faisaient. Si victime,une Dodo ou sa maman se vengeaient. Il reste qu’il y a plusieurs types de femmes et d’hommes à toutes les époques.

    Bill lui était vraiment beau et le pouvoir attire vraiment les femmes et des séductrices usant de leurs charmes cela existe pour de vrai. Pour l’homme multipliant les conquêtes, est-ce possible que toutes les femmes soient vraiment satisfaites? Les pièges de l’ego.

    Des joueurs de hockey courailleux ou ex-joueurs ayant eu une maîtresse sont plus vrais que ces hommes là.

    Certains s’enorgueillent d’avoir toujours été fidèles? L’homme n’était pas beau du tout. Juger Bill ? Il faut être dans ses souliers. Je le comme un gros ego et très forte libido jeune. Hillary, femme intelligente qu’il admire mais qui a une bien plus faible libido. Où est la solution pour répondre aux besoins sexuels de chacun et aux autres besoins ?

    Monica tant qu’elle reste discrète fait l’affaire de Bill et Hillary, les maîtresses sont pratiques pour les deux mais si elles deviennent des victimes c’est mauvais, l’humiliation publique de la femme trompée aussi sauf qu’elle le connaît son gusse, son playboy. Pareil pour certaines avec des stars. Un homme fidèle? Impossible. Un accroc au sexe? Aaah le péché,la tentation mais on préfère un parfois infidèle à un Mike Pence.

    N’empêche vanité et orgueil pour Bill. Plusieurs maîtresses dans le relatif respect aurait été possible mais avec plus de patience et de vérité. La transparence avec l’hypocrisie de faux puritains? Elle ne rapporte pas.

    1. RICK42 dit :

      Lecteur curieux: Bien dit! Excellent commentaire!

  11. Boabab dit :

    Bill Clinton fait parti d’un groupe d’homme s qui ont les gosses dans tête, nonbstant le fait qu’il etait potus lors de cette agression
    consensuelle dans sa tête il n’agressait pas il récompensait jamais ila vu un abus de pouvoir dans cette agression et aujourd’hui
    son opinion n’a pas changé peu importe « meetoo » le referait-il non bien sur mais la raison serait plutôt que maintenant il sait que
    ce genre de geste même si la victime ne s’en défend pas est une agression au yeux de la loi et de la population.Comme ont l’a vu dans le cas de l’entraineur Charest les victimes peuvent prendre des années pour dénoncer ce qui a motivé ces jeunes filles à garder
    le secret c’est de voir leur rêve s’écroulé point sur lequel Charest a exploité pour assouvir ses fantasmes avec des jeunes filles.

    Bill Clinton est coupable d’abus de pouvoir peut importe son explication qui ne sert qu’à excuser son manque de jugement.
    Charest pour sa part disait qu’il était en amour avec ses victimes ce qui est en soit doublement condamnable.

    @NicMef… belle tentative d’inclure Mme.Clinton et le D.N..C. dans le délit mais c’est un peu court comme argument pour faire
    un lien non à propos.Peut être trop « d’advils ».
    C’est votre habitude de lancer comme ça une affimation ou une question sans rapport avec le billet ,et par la suite ne pas vérifié la réponse.

    La réponse à la dernière question que vous m’avez posé est OUI.

    1. Nicmef dit :

      Boabab
      J ai déja oublié la question et je ne comprends absolument rien de votre réplique. Mme Clinton a tjrs défendu son homme et ses infidelites. Sans cette celebre entrevue à 60 minutes en 1992, il n y aurait pas eu de Président Clinton et il n y aurait pas eu de Sénateur HRC.
      Ce que je dis, c est que le couple nuit au DNC. Ils peuvent continuer à nuire for all I care. Ils auraient du disparaitre dans le firmament avec honneur et dignité. Apres une vie complete dévouée à la chose publique. Bein non toi.

      1. Boabab dit :

        D’accord NicMef d’une façon ou d’une autre c’est du passé .Tant qu’à moi le problème des démocrates n’est pas dans le passé
        mais plutôt dans l’avenir je vous donne raison ils doivent changé de discours,ils doivent se trouvé un leader ,ils doivent présenté des projets,des solutions et surtout s’occupé de leur base,la rassemblé vers un objectif,la galvanisé se concentré sur les elections de mi -mandat sans se préoccupé du Furoncle.

  12. Boabab dit :

    ..nonobstant..bien sur.

  13. Marlène Deschamps dit :

    De nouveau, je ne reçois plus les avis de vos articles.

  14. Lecteur_curieux dit :

    Retour sur l’époque…
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Monica_Lewinsky

    Linda Tripp m’apparaissait comme la plus dérangée, son comportement amène à se poser des questions. Sauf qu’on est plus sûr qu’on la jugerait de la même manière. Les opinions individuelles et celle publique restent basées sur une information incomplète.

    La sexualité reste un tabou même en 2018. Les fantasmes eux ne sont pas tous faits pour être réalisés mais pour stimuler la créativité,être sublimés, transformés pour devenir socialement acceptables. Le SURMOI amène le refoulement, le déni et autres mécanismes de défense. La personne dans la pleine conscience et maîtrise de soi canalise sa passion,ses pulsions y compris sexuelles. La pulsion de vie (Eros).

    http://www.dualisme.com/eros-et-thanatos.html

  15. lindavana dit :

    Et voilà!!! Je savais que je lançais un pavé dans la mare.

    Pis on assiste à tous les amalgames possibles. Je n’ai jamais cautionné les agressions sur jeunes filles par un adulte en position de pouvoir. Voir que c’est pareil à l’histoire Clinton/Lewinsky. Ben voyons… des jeunes filles qui ont manqué d’amour… bla… bla… Monika Lewinsky? Non, je n’achète pas.

    @ Richard Tanguay et Loup2: le lien avec Benoit Charette, ça vient d’ou? Certainement pas de moi! Je parle d’une femme adulte, qui choisit son job et qui est subalterne. Peu importe que ce soit le POTUS ou le DG ou le directeur marketing. Tu m’offres un tite vite – je dis oui OU je dis non. Pis je reste en poste ou je pars.

    Mon point c’est exactement ça! Aux jours d’aujourd’hui il n’y a plus de nuance. Tout est amalgamé et traité sur une échelle de 1 à …. 1

    Je n’aimerais pas être un homme en 2018, de ça je peux vous l’assurer 🙁

    1. Lecteur_curieux dit :

      Bill n’avait pas mis cartes sur table avec Monica… Et vu qu’elle est stagiaire à la Maison Blanche, il est en situation d’autorité, conflit d’intérêts.

      Le pire restait son déni ensuite admettre que c’est inapproprié mais allez étudier Georges Bataille plutôt que vivre dans la culpabilité judéo-chrétienne.

      Je ne crois pas vraiment à l’homme à femmes. Même pas le jeune Howard Hugues? Je suis un admirateur des femmes dites ses conquêtes. Mais de lui? Était-il dans la volonté de puissance de Nietzsche ou il était un libidineux? Et son rapport avec l’argent? Sauf que les grands personnages ont un destin et influent sur celui des autres. Pour les femmes admirées, je veux qu’elles soient heureuses.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Marilyn_Monroe Ni Arthur ni Joe ne sont des hommes pour elle.

      Si tu es du genre Ovide Plouffe tu fais erreur en mariant Rita Toulouse.

      Bill et Hillary ? Très compatibles mais aux besoins sexuels très différents. Pour leur couple le modèle de l’exclusivité conjugale est un mensonge, une hypocrisie de la pire espèce. C’est couple par couple. Autrement? Je suis pour tendre vers l’exclusivité, la fidélité dans la majorité des cas. Si l’adultère se produit ? Aux couples de régler leurs problèmes. Du sexe à la job? Le POTUS n’est pas payé à l’heure mais pas plus pour batifoler dans le Bureau Ovale et encore moins avec une jeune stagiaire. Et ses besoins sexuels? Qu’il sublime et/ou se fasse des maîtresses hors-job et qui ne se plaindront pas. Sauf qu’une femme veut l’amour aussi. Paradoxal.

  16. karma278 dit :

    Un cas clair d’abus de pouvoir et d’avoir profité de la naïveté de la jeune femme.

    Je me souviens avoir entendu madame Lewinsky expliquer qu’elle était « in Love with him » à l’époque.

    Oncle Bill en a profité. WRONG!
    Shame on him!

    Une secrétaire en amour avec son patron, une cliente en amour avec son professionnel, une stagiaire en amour avec son maître de stage, ce n’est rien de nouveau.

    Tant qu’on demeure dans la relation employé-patron, client-professionnel, stagiaire-maître de stage: toute « relation » devient ipso facto une situation d’abus. Si on veut la « relation », faut mettre fin au lien de dépendance et au lien d’autorité.

    Just say NO!

    Pour citer un grand sage entendu récemment à la télé:

    « Bill, sometimes it’s better to know nothing and just sh** up. »

    1. Lecteur_curieux dit :

      Situation de conflit d’intérêt mais voyez ici un exemple de belle histoire vraie (Collection Value Tale):
      https://en.wikipedia.org/wiki/Ralph_Bunche

      «While teaching at Howard University in 1928, Bunche met Ruth Harris as one of his students. They later started seeing each other and married June 23, 1930» Le later est important mais le sentiment amoureux est déjà là… si on attend un peu c’est correct ? Si tu attends trop bien l’histoire risque de ne pas survenir. Tu passes ta vie à laisser passer le train.

      La chronologie des événements peut importer aussi,toujours dans la relation amoureuse et non celles purement de fesses à la Bill Clinton.

      Exemple chez cette femme remarquable:

      https://www.ozy.com/the-huddle/meet-the-rookie-wnba-coach-who-is-married-to-the-game/82491

      « Her first coaching gig was at Colorado State. Her boss? A guy named Tom Collen. When the two started dating, the head coach up and fired his assistant. Nicki spent the next year as the assistant coach at Ball State in Indiana before she and Tom got married. » Les cartes sont mises sur table, ils tombent amoureux AVANT. Mais comme assistant tu favorises ton amoureuse ou tes bons chums? Il y a du bon et moins bon à cela.

      3. Céline Dion et René Angélil c’était quoi?

      4. Macron, le Président français et sa femme qui pourrait être sa mère?

      Il faut des règles d’éthique mais c’est complexe et rempli de paradoxes.

      On croit en même temps que l’amour est plus fort que la police.

      Et pour le sexe pure? Bill n’a pas respecté les deux dimensions dont parlait feu Roger Drolet bien qu’elles relèvent du stéréotype , du cliché, elles demeurent vraies dans un pourcentage élevé de cas.

      La dimension de l’homme: peut facilement séparer l’amour du sexe, donne de l’amour pour obtenir du sexe, la femme ‘cochonne’ de la porno est une attrape du bag, la femme a besoin d’être en amour, la travailleuse du sexe elle ne fait que semblant et pense à autre chose pendant que le client s’exécute.
      Des clichés conservateurs mais en général vrais. Bill n’est pas amoureux de Monica. Des femmes ayant été amoureuses du Donald disent que lui l’était aussi,le lisent comme s’il était une femme.

      La dimension de la femme: doit être amoureuse pour avoir du plaisir dans la relation sexuelle. Monica est amoureuse de Bill mais lui ne comprend pas cela. Alors dans son déni il s’en est fait un ennemi. La société reste hypocrite.

      Être POTUS je ferais quoi ? Je multiplierais les aventures? Je ne crois pas et de toute manière je ne voudrais jamais de ce poste. Pour les relations amoureuses et sexuelles je suis pour des rapports basés sur l’honnêteté, l’équité, l’échange. Les situations de contrôle sur la destinée de l’autre c’est pas intéressant. Des relations de ce type sont toxiques.

  17. Benton Fraser dit :

    Au travail, j’ai connu un surintendant qui me disait lorsqu’il était ingénieur, il fallait qu’il se démène pour faire avancer les choses et qu’au moment qu’il fut nommé surintendant, il n’avait qu’à panser tout haut pour que les choses arrivent.

    Il a réellement compris qu’il devait faire attention a tout ce qu’il disait le jour où à la fin d’une réunion avec la supervision, il dit innocemment que sa fonction le tenait tellement occupé qu’il trouvait peu de temps pour tondre le gazon. Lorsqu’il arriva chez lui en fin de journée… son gazon était tondu!

    Comme dirait l’oncle de Spiderman: « Grand pouvoir, grande responsabilité! »

    1. Emma dit :

      C’était donc lui, le fameux Boss d’Yvon Deschamps ?!?

  18. stemplar dit :

    « (…) Ce que l’oncle Bill n’avoue pas, c’est que le mouvement #metoo a contribué à l’effritement de sa propre réputation. (…) »

    Et voilà. De plus, il devrait la mettre en veilleuse pour ne pas y contribuer davantage.

  19. Descarreaux dit :

    Monica Lewinsky TED talk:
    “I was Patient Zero of losing a personal reputation on a global scale almost instantaneously.”

    1. kelvinator dit :

      Ces déboires viennent de la récupération politique d’une manière honteuse par Kenneth Star.

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