Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

«Je ne sais rien.» Telle était la réponse que devaient donner les membres d’une société secrète réservée aux protestants américains de lignée pure à ceux qui tentaient de percer ses mystères au milieu des années 1850. La société s’est muée en parti politique dont les adeptes étaient surnommés les «Know-Nothings». D’une certaine façon, ils sont de retour aux États-Unis.

Les «Know-Nothings» originaux se battaient contre l’immigration, surtout celle qui attirait vers les rives américaines les catholiques d’Irlande et d’Allemagne. L’ironie veut que certains descendants de cette Irlande et de cette Allemagne semblent aujourd’hui vouloir continuer à défendre leur nativisme.

La vidéo qui coiffe ce billet est tirée d’une émission de Fox News où Tomi Lahren, jeune collaboratrice de la chaîne, a fait une intervention remarquée ce weekend sur l’immigration. J’en cite une extrait :

«Vous ne pouvez pas arriver dans ce pays avec peu de qualifications, peu d’éducation et aucune compréhension de la langue […] Ce n’est pas ce qui est à la base de ce pays. Nous ne croyons pas à l’importation de la pauvreté.»

Passons sur l’histoire réelle des États-Unis, un pays qui a accueilli des générations d’immigrants pauvres, peu éduqués et ne maîtrisant pas l’anglais, et qui ne s’en est pas trop mal tiré. Arrêtons-nous plutôt à la famille de Lahren, qui compte en son sein des ancêtres qui ne maîtrisaient pas encore l’anglais dix ans après leur arrivée aux États-Unis ou qui parlaient encore l’allemand 40 ans plus tard, selon une généalogiste qui s’est donnée pour mission de fouiller l’héritage des critiques de l’immigration.

Mais Tomi Lahren n’est pas la personne la plus influente parmi les nouveaux «Know-Nothings». Après tout, elle n’occupe pas une fonction aussi importante auprès du président américain que celle de John Kelly, chef de cabinet de la Maison-Blanche. Le général à la retraite a tenu ces propos lors d’une entrevue accordée à NPR la semaine dernière en parlant des clandestins d’Amérique centrale :

«Ce ne sont pas des gens qui s’intégreraient facilement aux États-Unis dans une société moderne. Ils sont pour la grande majorité issus de milieux ruraux. Dans les pays d’où ils viennent, une éducation de quatrième, cinquième ou sixième année est la norme. Ils ne parlent pas l’anglais, évidemment. C’est une chose très importante. Ils ne parlent pas l’anglais. Ils ne s’intègrent pas bien. Ils n’ont pas de compétences.»

Les «Know-Nothings» disaient à peu près la même chose au sujet des Irlandais qui fuyaient la famine dans leur pays au 19e siècle. Il est vrai que les Irlandais parlaient l’anglais. Mais les ancêtres de John Kelly ne sont pas tous originaires de l’île verte. Certains sont venus d’Italie. Ils n’étaient pas seulement pauvres et analphabètes. Ils ne parlaient pas un mot d’anglais.

46 réflexions sur “Le retour des «Know-Nothings»

  1. PatofBarnak dit :

    Cette bonne femme, on dirait une plante de jardin, … en plastique de surcroit. Pourquoi se soucier de son opinion ? Ca a des opinions, une décoration de salon ?

    1. Sébastien dit :

      Pourquoi faire un commentaire péjoratif sur son apparence? On peut être en désaccord avec son opinion mais de la à ridiculiser parce qu’elle est une jeune jolie femme, c’est injuste. Qui plus est, même quand je ne partage pas leur opinion, il faut saluer l’implication en politique des jeunes. On reproche à la jeunesse de manquer de mobilisation, et bien en voila une qui participe aux débats politiques.

      1. papitibi dit :

        Comparer une plante verte (en plastique authentique!), à une jeune fille, je vois pas ce qu’il y a d’insultant pour la plante en plastique!

        Au contraire, elle est très jolie, la jeune fille.
        Par contre, mon Google Home me dit des choses plus réfléchies et plus intelligentes.

        Si vous avez avalé de travers ce Pourquoi se soucier de son opinion ? Ca a des opinions, une décoration de salon ?, dois-je rappeler certains commentaires lancés récemment au sujet de John McCain?

        Pourquoi se soucier de l’opinion de John McCain ? Il est mourant! Ol va devenir un tas de cendres! Ça a des opinions, un tas de cendres ?

        Pssst! Nitendo va lancer un nouveau jeu, Ça s’appelle L’arroeur arrosé.
        Offert dans votre Toys R’ Us favori.

    2. stemplar dit :

      « (…) Ca a des opinions, une décoration de salon ? »

      Une décoration de salon ou une décoloration de salon (de coiffure) 😉

  2. fallaitquejteuldise dit :

    L’emergence de groupes sectaires à travers la multitude de plateformes médiatiques mis à leur disposition n’est pas seulement l’affaire des américains; bien entendu le 1er amendment leur confère ce droit mais cette dérive de la société permet à des idéaux d’une autre époque d’avoir droit à une tribune. La société libérale canadienne résiste encore à leur donner parole si ce n’est que pour démontrer le ridicule de leur démarche. Combien de temps résisterons-nous? Chacun est à même au jourd’hui de créer son média et de propager sa bonne parole… « Laissez venir à moi ces brebis égarées… »

  3. Ghislain1957 dit :

    Il suffit d’écouter le discours des républicains et du GOP pour savoir qu’ils sont le nouveaux Know-Nothings américains.

  4. A.Talon dit :

    Know-Nothings / Connais-Rien

    Ça décrit bien l’indigence intellectuelle du Drumpf et de ses troufions lobotomisés. Mais peut-on sérieusement s’attendre à une opinion éclairée de la part de gens favorisant l’ignorance? «I Love the Poorly Educated», disait l’autre…

    1. gl000001 dit :

      Les Ayatolah disent la même chose. Ils rajoutent « Ils sont plus facile à contrôler ». Trump rajouterait « pour me faire élire » 😉

      1. Richard Desrochers dit :

        C’est ce que Putin s’est dit: « Il est plus facile à contrôler. »

  5. sorel49 dit :

    L’histoire des « rats des champs et des rats de ville » ne cesse de répéter à l’infini. Et que dire de l’origine de la famille de Trump l’Andouille venant de la Palatine (Bavière) et émigrée aux Etats-Unis. Le grand-père de Donald, Friedrich arrivé à New-York à l’âge de 16 ans, vivait des petits boulots avant de devenir riche avec un bordel.

  6. Syl20_65 dit :

    Quelles sont les qualifications de cette dumbo sans génie pour avoir été engagée à faux-news.
    Non mais quelle cruche creuse. Je ne veux pas paraître sexiste mais ce n’est certainement pas ses connaissances et son intelligence qui lui ont donné sa job.
    Comment une telle personne insignifiante peut-elle se regarder dans le miroir et être fière d’elle. Misère!!!

  7. patofbarnak dit :

    Il semblerais que mes commentaires salaces ne passent pas la modération. Hihihiii ! Y a pas de smileys ici ?

    1. Boabab dit :

      Un critere d’embauche c’est d’avoir un « deep throat »et ce d’une façon non gen ré .

  8. rogiroux dit :

    « Qui ne sait rien, de rien ne doute. »
    (Pierre Gringore)

  9. kelvinator dit :

    Bien entendu, nous savons tous que le système d’éducation aux USA est à la fine pointe de la science, c’est pourquoi seulement 66% des millenials ont répondu à un sondage : « I have always believed the world is round. » 66% seulement….
    https://www.sciencealert.com/one-third-millennials-believe-flat-earth-conspiracy-statistics-yougov-debunk

    Sans parler des 18% qui croient que le modèle géocentriste est le bon…
    http://news.gallup.com/poll/3742/new-poll-gauges-americans-general-knowledge-levels.aspx

    Comme il est beau le système d’éducation américain. Il faudrait pas que des inculte parviennent à l’intérieur du pays pour changer cette état de chose!!

    Probablement du au fléau du homeschool, ou l’utopie qu’un parent sait tout, et ne veut surtotu pas que sdon enfant subissent des influences néfastes en cotoyant des « incultes » qui croient en la science et les scientifiques.
    « Approximately 3 percent of the school-age population was homeschooled in the 2011–12 school year. Among children who were homeschooled, a higher percentage were White (83 percent) than Black (5 percent), Hispanic (7 percent), and Asian or Pacific Islander (2 percent).

    Parents gave a number of different reasons for homeschooling their children. In the 2011–12 school year, 91 percent of homeschooled students had parents who said that a concern about the environment of other schools was an important reason for homeschooling their child, which was a higher percentage than other reasons listed. »
    https://nces.ed.gov/fastfacts/display.asp?id=91

    1. chrstianb dit :

      C’est sur qu’avec Betsy DeVos l’éducation va s’améliorer aux États-Unis! (IRONIE)

      1. papitibi dit :

        On me glisse à l’oreille que Mrs DeVos profite de ses fonctions de US Secretary of Education pour compléter discrètement son High School; sa réussite est cotée à 8 contre 1 par les preneurs aux livres de Las Vegas. 😉

  10. Fleshgabon dit :

    Ce qui est pernicieux avec ce type de discours est que ces gens perpétuent un déterminisme dans lequel, selon eux, des conditions d’existence reproduiront inéluctablement un phénomène prévisible. Diantre, on a déjà vu ça quelque part! Je réduis mes propos par cette anecdote : tu es pauvre, toi, tes enfants et les enfants de tes enfants seront […]. Enfin, il serait intéressant de leur servir la même médecine … les cons.
    DL

  11. Sébastien dit :

    Ils n’ont pas tord. En 2018, avec l’automation, les emplois pour gens peu éduqués sont moins nombreux. En 1850, avoir le cœur à l’ouvrage pouvait ouvrir beaucoup de portes mais aujourd’hui, ce n’est pas aussi simple.

    J’ai bien hâte de lire mes concitoyens s’offusquer à ces remarques alors que tous sont d’accord qu’il faut faire quelque chose avec notre propre frontière qui laisse rentrer des milliers de « réfugiés » qui évidemment grossiront le nombre de sans emplois à cause du manque de qualification.

    J’ai beaucoup d’admiration pour les gens qui font le saut et tente d’améliorer leur vie, mais honnêtement, quand on n’a pas les outils pour réussir, l’échec est prévisible (pas assuré, il y a toujours des exceptions).

    Je trouve que c’est au sujet de l’immigration que les Québécois sont les plus hypocrites: ils blâment les Américains qui, cela vous surprendra, ne souhaitent qu’avoir un système similaire au Canada.

    Il n’y a rien de pire qu’une population d’immigrants sans emploi, c’est un cocktail assuré à une panoplie de problèmes. Justement, le succès du Canada à cet égard repose largement à une sélection des immigrants en fonction de leur capacité d’intégrer le marché de l’emploi. En 2018, l’éducation est la clef à ce succès, toute personne qui a un enfant aujourd’hui le sait et le répète ad nauseum à son rejeton

    1. chrstianb dit :

      Le problème des «Know-Nothings» c’est qu’ils parlent du manquent d’éducation des immigrants alors que le système d’éducation des États-Unis est l’un des moins performants de l’OCDE…

    2. kelvinator dit :

      Parce qu’un système est imparfait, il faudrait l’annuler?

      C’est le sophisme du nirvana, pas un très bon argument pour faire valoir son point, surtout lorsqu’on parle de Know-Nothing…

      « En 2018, l’éducation est la clef à ce succès, toute personne qui a un enfant aujourd’hui le sait et le répète ad nauseum à son rejeton »
      Vous avez jamais pensé que justement, ils pouvaient étudier une fois içi, chose qui n’est pas toujours possible dans leur pays??

      1. Sébastien dit :

        Évidemment qu’ils peuvent étudier rendu à destination: il est possible qu’une personne qui a terminé sa 6e année puisse obtenir un diplôme en ingénierie. Ceci étant dit, la réalité c’est que les gens qui ont ce niveau d’éducation ne le font pas. Bref, quand on a des millions d’immigrants, on gère avec les statistiques et cherche à maximiser le résultat. Puisque tout est possible, cherchons plutôt à obtenir un résultat probable.

        Dans les fait, environ le quart des immigrants ayant un diplôme universitaire l’ont eu au Canada (source: https://www.statcan.gc.ca/pub/75-006-x/2015001/article/14221-fra.htm). Compte tenu que 41% des immigrants on un diplôme universitaire, seulement 10.2% des immigrants obtiennent un diplôme au Canada. Comme je disais, c’est possible, mais peu probable.

      2. kelvinator dit :

        Avez-vous vu le graphique 2 de votre lien et sa description??
        « Plus précisément, 47 % des immigrants qui sont arrivés avant 1990 ont obtenu leur diplôme universitaire le plus élevé au Canada. Pour ceux qui sont arrivés dans les années 1990, ce pourcentage s’établissait à 28 %, alors que pour les nouveaux immigrants (arrivés en 2000 ou après), il s’établissait à 17 %. »

        La moitié des immigrants ayant été au Canada depuis plusieurs années ont obtenu leur plus haute étude au Canada. Pas le quart puisque vous calculez tout les immigrants. On peut facilement comprendre que quelqu’un avec une éducation secondaire ne puisse avoir son diplôme universitaire en moins de 10 ans.

        Ça ne correspond pas du tout à votre affirmation non-corroboré : « Ceci étant dit, la réalité c’est que les gens qui ont ce niveau d’éducation ne le font pas. »

    3. InfoPhile dit :

      @Sébastien

      L’immigration trans-frontalière est plutôt récente au Québec où, par ailleurs, le fait français peine à assurer sa pérennité et où donc l’immigration s’avère un dossier plus délicat qu’ailleurs, là où la langue d’usage n’est pas menacée.

      La jeunesse et la détermination de cette immigration joue en sa faveur et compense pour ce qui est parfois une faible scolarisation, car elle ne rechigne pas à occuper des boulots que les Québécois dédaignent. Des entreprises en Gaspésie embauchent des travailleurs étrangers qu’ils invitent à leurs frais! Les serres au Québec manquent de main-d’oeuvre, etc., etc.

      L’alphabétisation et la francisation des adultes et la formation continue ou éducation permanente peuvent et doivent constituer des mesures d’accueil que nous aurions bêtement tort de sous-estimer; cela en attendant que leurs enfants se forment à la hauteur des attentes de demain.

      1. kintouai dit :

        Voilà d’ailleurs pourquoi nos chers laquais de Libéraux font d’une pierre deux coups en coupant dans les programmes de francisation des immigrants : 1) ils créent un ghetto culturel qui favorise leur manipulation; et 2) ils leur refusent une intégration qui leur permettrait de s’épanouir et, sans doute, de mieux contribuer à leur nouvelle patrie.

    4. MarcoUBCQ dit :

      Les immigrants sont systématiquement plus entrepreneurs que les autochtones (nous!). Réduire la réalité ainsi n’aide pas à y voir plus clair.

    5. papitibi dit :

      … alors que tous sont d’accord qu’il faut faire quelque chose avec notre propre frontière qui laisse rentrer des milliers de « réfugiés » qui évidemment grossiront le nombre de sans emplois à cause du manque de qualification.

      Jeff Fillion est d’accord. Sébastien est d’accord. Mais moi je ne m’appelle ni Sébastien ni Jeff Fillion, et je suis PAS d’accord!

      C’est PAS en raison de leur manque d’instruction que les réfugiés du Chemin Rohham ne peuvent pas travailler; c’est parce que, faute de main d’oeuvre au Ministère, le gouvernement fédéral prend 2 ans à prendre connaissance de leur dossier. C’est parce qu’il tarde à émettre les permis de travail. Pourtant, un employeur de ma ville doit recruter aux Philippines et au Mexique – oui, oui, le même Mexique qui (d’après Trump) n’exporte que des violeurs et des parasites.

      C’est PAS que je suis opposé mais si le gouvernement US cessait d’exporter au Canada des détenteurs de visa touristique qui débarquent à La Guardia (New York) avec 12 valises pour un séjour de deux semaines (???) en provenance du Nigeria. Trois jours plus tard, les v’là qui débarquent au Québec et qui demandent asile.

      En Abitibi des commerçants doivent diminuer les heures d’ouverture, faute de personnel! Même le McDo du centre-ville de Val d’Or est contraint d’ouvrir ses portes pour un seul quart de travail (de 11h00 à 19h00). M’est avis que – quoiqu’en pense Jeff Fillion – la délivrance d’un permis de travail permettrait à bon nombre de demandeurs d’asile de trouver un job.

  12. jeanfrancoiscouture dit :

    Les société «technologiques» ont de moins en moins besoin de main d’oeuvre non spécialisée. Combien de clients dont la généalogie remonte aux premiers temps de la Nouvelle-France sont aujourd’hui laissés pour compte par plusieurs pourvoyeurs de services, (y compris des organisations alors créées pour leur venir en aide comme les caisses Desjardins) simplement parce qu’ils ne sont pas à la page en matière de technologie?

    S’ils ne sont même plus «bons» juste comme clients, on imagine facilement les réticences à les embaucher. Pourtant, ces gens ne sont ni illettrés ni linguistiquement handicapés et ils sont «du cru». On imagine sans peine les difficulté d’intégration de gens totalement ignorants de tous les codes nouveaux et aptes seulement à occuper des fonctions remontant au siècle dernier,(XXe) voire au siècle précédent.(XIXe) et quasi inexistantes ici aujourd’hui pour cause d’évolution technologique.

    Je ne crois pas qu’il soit «raciste» d’évoquer ces contraintes et obstacles, les mêmes que l’on évoque quand on procède à du recrutement de personnel dans une organisation et que l’on recherche des candidats possédant un profil compatible avec les fonctions à combler. Cela ne devrait pas nous empêcher de faire preuve de compassion et de solidarité et accueillir des réfugiés dont la sécurité est réellement menacée mais les invitations «à la Justin Trudeau» ne sont pas du tout de cet ordre de pensée pas plus que la majorité des «touristes» qui, passant d’abord par les USA, empruntent le «Chemin Roxam».

    1. kelvinator dit :

      Le problème avec ce discours, c’est qu’il accuse les immigrants de quelque chose dont on excuse allegrement les canadiens résidents. 14% n’ont pas leur diplome secondaire. Est-ce qu’on parle de leur enlever leur privilège sociaux en tant que canadien? Si on veut être égalitaire et qu’on en a vraiment contre la sous-qualification, ne serait-ce pas la chose à faire?

      Non, on ne le fait pas, donc « l’argument » du manque d’éducation ressemble plus à un prétexte qu’à une vrai raison. C’est le renouveau raciste, on change le discours, on change les poteaux, pour dilluer le message et le faire passer mainstream. C’est pourquoi on n’accuse plus les immigrants d’être biologiquement inférieur comme avant, ils sont maintenant « culturellement inassimlable », ou bien « trop peu éduqués ».

      1. Sébastien dit :

        Votre réponse n’a aucun sens. Les Canadiens d’ici qui n’ont pas de qualification, on s’en occupe. Maintenant, rien ne force les Canadiens à s’occuper des besoins des gens d’ailleurs. Ce n’est pas une question d’égalité ou de fraternité, comme nation on peut choisir qui on aide. Maintenant, si vous souhaitez réellement embrasser le concept de fraternité, simplement ouvrir les frontières à tous ceux qui veulent venir ici. C’est une proposition qui malheureusement ne sera jamais accepté par la population canadienne en 2018.

        Petit ajout, si on acceptait tous les gens qui souhaitent immigrer au Canada, on pourrait doubler la population du pays. Bref, il serait courageux d’ouvrir les portes, je doute du résultat, mais je suis convaincu que la population approuvera une tel changement radical.

      2. kelvinator dit :

        @sebastien
        « Maintenant, rien ne force les Canadiens à s’occuper des besoins des gens d’ailleurs. »
        Mais sans immigration, c’est le vieillissement de la population et l’appauvrissement collectif. Il faut voir les bons cotés de l’immigration, pas seulement les mauvais, non? Les canadiens ont besoin des gens d’ailleurs pour s’occuper d’eux lorsque vieux.

        « Maintenant, si vous souhaitez réellement embrasser le concept de fraternité, simplement ouvrir les frontières à tous ceux qui veulent venir ici.  »
        Personne d’autre que vous ne parles d’accepter tout le monde. Une belle caricature…
        Tout les immigrants qui rentre illégalement, d’une manière irrégulière, sont quand même pris en charge par le gouvernement, et ceux qui peuvent rester reste, et les autres sont renvoyés dans leur pays. En étant irrégulier, ils sont retourné dans leur pays d’origine au lieu des USA, pas très avantageux pour eux, vous devez aimer ça qu’ils soient mal pris s’ils sont refusés??

  13. stemplar dit :

    Melania Trump opérée pour un problème «bénin» au rein

    javascript:toggleImage(‘http://images.lpcdn.ca/924×615/201805/14/1546850-melania-trump.jpg’,’Melania%20Trump%20opérée%20pour%20un%20problème%20«bénin»%20au%20rein’,%200,%20924);

    Intoxication au bêta-carotène?

      1. Toile dit :

        Mouahhhh.
        En passant, il serait bon d,obtenir une réplique de la dame dans la saga odieuse concernant les popos de John McCain. L’intimidation et l’irrespect sur les tweets….

    1. kintouai dit :

      Dans mon temps, les reins étaient aussi synonymes du peu d’intelligence. Je me souviens d’un ami qui, lorsqu’on lui demandait par exemple :«Mais qu’est-ce qui lui prend à ce taré ? », il pointait son doigt vers sa tempe et répondait :« Les reins, sti ! ! Les reins ! »

      1. YolandGingras dit :

        Claude Blanchard sort de ce corps 😉

  14. Danielle Vallée dit :

    Beaucoup de réfugiés ont travaillé en subissant des contraintes pour faire éduquer leurs enfants.
    Beaucoup de ces enfants occupent des postes d’importance. Il y en a même plusieurs qui sont députés et sénateurs, cadres militaires et enseignants, medecins. et j’en passe.
    Dans le blog précédent il y quelqu’un qui se plaignait que les pays avoisinant la Palestine n’avaient pas été gentils avec les cinq millions de réfugiés Palestiniens.
    Faudrait se faire une idée….
    De plus l’économie des États Unis va s’écrouler sans les travailleurs agricoles et domestiques. Et Trump en emploie par centaines d’ailleurs.
    Ce que ces gens là n’osent pas dire c’est que les immigrants dont ils parlent ne sont pas blancs, et ils ont peur de se retrouver en minorité.

  15. Jean Saisrien dit :

    Ça m’interpelle ces «KNOW-NOTHINGS»…

    1. Emma dit :

      LOL Parents de la fesse gauche ?…

      1. Jean Saisrien dit :

        J’espère que non! 🙂

  16. leonard1625 dit :

    Comme l’a remarqué Danielle Vallée, il y a plusieurs aspects à considérer. Premièrement, les réfugiés adultes sont souvent moins instruits que la moyenne des gens du pays d,’accueil mais il y a de fortes chances qu’ils soient plus déterminés et peut-être même plus audacieux ou dynamiques. Cela a de bonnes chances de se transmettre à leurs enfants, entre autres au niveau de l’instruction.

    Ceci dit, il est vrai qu’on ne peut plus comparer avec les conditions générales d’il y a un siècle ou plus. Toutefois, je méfie grandement des opposants à tous les réfugiés. J’en ai trop connu dont les principes étaient motivés par une xénophobie plus ou moins cachée.

  17. cotenord07 dit :

    Influence du mouvement « Know Nothing » de la première moitié du 19e siècle ?

    Peut-être, mais la période de gloire du mouvement « Know Nothing », c’est un peu loin…

    Je crois quant à moi que l’influence prépondérante qui a inspiré ces déclarations de Tomi Lahren et John Kelly est celle du politologue et historien américain Samuel P. Huntington (1927-2008), l’auteur du concept du « Choc des civilisations » (« The Clash of Civilizations »), dont le dernier grand traité, paru en 2004, s’intitulait « Who Are We? The Challenges to America’s National Identity ».

    Who Are We? The Challenges to America’s National Identity, article en anglais de Wikipédia.

    On the border of disaster, compte rendu de lecture de Dan Glaister, The Guardian, le 15 mars 2004.

    Quoi qu’il en soit, l’idéologie anti-immigration dont Tomi Lahren et John Kelly se font les porte-parole ne se limite pas qu’aux États-Unis.

    Cette idéologie est très présente dans divers pays d’Europe et évidemment aussi au Québec, où une bonne partie des supporteurs de la CAQ et du PQ sont opposés à l’immigration et au multiculturalisme, deux concepts que leurs détracteurs associent étroitement l’un à l’autre.

    1. A.Talon dit :

      @ cotenulle 21h01

      «où une bonne partie des supporteurs de la CAQ et du PQ sont opposés à l’immigration et au multiculturalisme, deux concepts que leurs détracteurs associent étroitement l’un à l’autre.»

      Vous tentez encore une fois de salir les nationalistes québécois par amalgame, mon bon ‘cotenouille’. Il s’agit évidemment de deux concepts tout à fait différents. On peut facilement être simultanément EN FAVEUR de l’immigration et CONTRE le multiculturalisme, voyez-vous.

      Je suis en faveur d’une société ouverte, accueillante et tolérante. Je suis même en faveur d’une augmentation raisonnable du taux d’immigration au Québec, en autant qu’on prenne les précautions appropriées (généralisation des cours de français et délocalisation à la grandeur du Québec, notamment). Je m’opposerai par contre toujours à cette absurdité qu’est la folie multiculturaliste à la Trudeau qui n’a qu’une finalité: diluer l’identité de la population d’accueil et affaiblir la cohésion sociale.

      1. cotenord07 dit :

        Dame Antoinette, quiconque a suivi vos nombreuses envolées et élucubrations lyriques, que ce soit sur les blogues de Cyberpresse ou sur celui-ci, au cours des dernières années, ne peut ignorer qu’en surface, vous êtes toujours contre le vice et en faveur de la vertu…

        Ceci étant dit, qu’il soit fondé ou non d’associer ou de dissocier immigration et multiculturalisme, les motivations des « nationalistes québécois » (je vous cite) qui sont opposés soit à l’immigration, soit au multiculturalisme, soit aux deux, sont essentiellement les mêmes que celles que Samuel P. Huntington a présentées dans son traité de 2004, « Who Are We? The Challenges to America’s National Identity », et que Tomi Lahren et John Kelly ont exprimées dans leurs déclarations récentes, c’est-à-dire que ces gens craignent que l’immigration et le multiculturalisme dénaturent ou changent profondément les caractéristiques profondes de la société d’accueil, en particulier sur les plans politique, sociodémographique, linguistique et culturel…

  18. A.Talon dit :

    Est-ce uniquement l’effet de mon imagination ou Ms Lahren est bel et bien un clone d’Ivanka? Question subséquente: la chaîne de divertissement F*ck Niouze peut-elle embaucher autre chose que des «pétards» atteintes de microcéphalie? Et pourquoi ont-elles toutes l’air de sortir du même moule? Le Drumpf fait-il partie du comité de sélection des RH de F*ck Niouze?

  19. Toile dit :

    Le retour des know nothings ! Ah, ils etaient partis ?

Répondre à fallaitquejteuldiseAnnuler la réponse.

En savoir plus sur Le blogue de Richard Hétu

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading